Cette
page concerne l'année 1122
du
calendrier julien. Ceci est une évocation ponctuelle de l'année
considérée il ne peut s'agir que d'un survol
DERNIERS
SURSAUTS DE LA PUISSANCE MILITAIRE BYZANTINE
JEAN II COMNENE |
Les
Coumans également appelés Kiptchaks ou Kuns par les Hongrois, ou
les Polovtsy par les Russes habitent au IXe siècle les vastes
étendues d'Asie Centrale comprises entre l'Altaï et le bassin du
Tarim (Turkestan Chinois). Certains auteurs rattachent ce peuple aux
tribus Oghuz. Le terme Cu-man vient de la racine ku signifiant
jaunâtre. Les Cumans serait donc les Hommes Jaunes
Au
Xe siècle, les Coumans migrent comme de nombreux peuple de la
steppe, de l'Altaï et du Tarim vers la Russie et l'Europe... Les
Coumans ne sont pas le premier peuple à accomplir cette migration.
Ceux-ci ont en effet fait pression sur les Petchenègues également
appelés Pasternak, forçant ces derniers à fuir vers l'Ouest.
vers
le milieu du XIe siècle, les Coumans s'établissent dans les plaines
d'Ukraine. Ils attaquent régulièrement les riches villes des
principautés Ukrainiennes et Russes. Entre 1060 et 1210, les annales
de Kiev recensent une cinquantaine de raids perpétrés par les
« Polovtsy ». Une épique saga Ukrainienne connue sous le
nom du « Dit d'Igor » raconte ces campagnes contre
l'envahisseur. Vers
la fin du XIe siècle, l'Empire Byzantin est attaqué par les
Petchenègues. Ceux-ci seront vaincus en 1090 à la bataille de
Levonion...
Il
écrase définitivement les Petchenègues (1122-1123), intervient en
Hongrie et en Serbie (1124-1126), reconquiert sur les Turcs une
partie de l'Asie Mineure et rétablit la suzeraineté Byzantine sur
les Francs de Syrie. La
victoire sur les Petchenègues et la consolidation de la frontière
Balkanique (1122-1128)...
En
1122, les Petchenègues redeviennent une menace pour l'empire. Ce
peuple nomade, d'origine Turque, avait été battu sérieusement mais
non sans difficultés par Alexis Ier.
Mais à partir de 1122, les Petchenègues dévastent la Macédoine
et la Thrace venant des steppes Russes, installés au nord de la
Thrace, dans l'actuelle Bulgarie , ils envahissent l'Empire Byzantin
par la frontière sur le Danube. Selon Michael Angold, il est
possible que Vladimir II Monomaque
(1113-1125), roi de Kiev, en soit la cause.
Jean II est fortement déterminé à arrêter les envahisseurs qui sont susceptibles de lui faire perdre le contrôle de la partie septentrionale des Balkans ; il transfère son armée de la frontière de l'Asie Mineure où elle vient de battre les Turcs Seldjoukides...
Jean II réunit son armée près de Constantinople, puis avance très rapidement vers les Petchenègues pour engager le combat. Ces derniers ont installé un camp près de la ville de Béroia, en Bulgarie. Jean II leur propose un traité de paix, mais il s'agit en fait d'une supercherie, et, alors que la réponse des Petchenègues n'est pas encore arrivée, l'Empereur donne l'ordre d'attaquer leur camp. Pris par surprise, les Petchenègues opposent, malgré tout, une forte résistance, et aucune des deux armées ne semble en mesure d'emporter la victoire. L'empereur ordonne alors à sa garde Varègue, élite de l'armée Byzantine et garde personnelle de l'empereur, de donner l'assaut... Son intervention est déterminante. Les Petchenègues sont encerclés et battus, la victoire est complète, de nombreux Petchenègues sont déportés alors que d'autres sont incorporés dans l'armée Byzantine. La victoire byzantine de Béroia met fin au problème de l'invasion des Petchenègues. Ceux qui s'échappent se regroupent en Hongrie et fusionnent avec la population locale, mettant ainsi fin à leur identité...
Toutefois, pour Jean II, la victoire ne conduit pas immédiatement à la paix dans les Balkans. Il intervient aussi contre les Serbes de Rascie, qui sont vaincus, et contre les Dalmates et les Croates, qui sont contraints de reconnaître l'autorité Byzantine. Entre 1124 et 1128, il lutte avec succès face aux Hongrois, bien que Jean II ait pris pour femme Piroska, appelée par la suite Irène, fille du roi Ladislas 1er de Hongrie. Les troupes du roi Étienne II de Hongrie, un parent d'Irène, envahissent l'empire et s'avancent vers Sofia avant d'être battues par Jean sur leur propre terrain. En définitive, la victoire sur les Petchenègues, suivie de celle sur les Hongrois, permet aux Byzantins de conforter leurs frontières sur le Danube, et offre à Jean II la possibilité de concentrer ses forces dans la lutte contre les Seldjoukides en Asie Mineure, qui demeurent la principale menace pour l'empire.
Parallèlement à son intervention aux Balkans, Jean II doit faire face à une dégradation de ses relations avec Venise. En effet, en 1082, Alexis Ier a émis un chrysobulle par lequel il exempt les marchands Vénitiens de tout impôt dans les principaux ports et villes de l'Empire Byzantin, en échange de l'aide de la flotte Vénitienne au cours de la guerre contre les Normands de Robert Guiscard. Les conséquences de cette mesure, nécessaire dans le contexte de l'époque, sont considérables pour les caisses de l'Empire, qui perdent d'importantes rentrées fiscales. Aussi, à la mort d'Alexis 1er, Jean II se refuse à renouveler l'accord, malgré les protestations des ambassadeurs Vénitiens. Il préfère soutenir le commerce avec les rivales de Venise, Pise et Gênes.
Venise est touchée dans son activité commerciale, qui constitue la clef de voûte de son système économique, social et politique. Les rapports avec son ancienne mère-patrie (le duché de Venise ayant été un ancien duché Byzantin) sont modifiés. Le doge, Dominico Michele, se prépare à la guerre, cherchant un prétexte permettant de la déclencher et de réaffirmer la puissance de Venise sur les mers du Levant...
L'occasion est donnée par la capture du roi de Jérusalem Baudouin II par les Sarrasins et la demande d'aide envoyée par les États Croisés. Venise accourt à leur secours, désireuse d'envoyer une puissante flotte en Orient. Le 8 Août 1122, le Doge embarque depuis le port du Lido avec une flotte de plus d'une centaine de navires chargés de pèlerins et de croisés qui se dirigent, au secours du roi Baudouin II, mais son but principal est d'accomplir une expédition punitive contre l'Empire Byzantin. Ces événements se déroulent en même temps que Jean II soumet les Petchenègues lors de la bataille de Beroia.
CONSTANTINOPLE |
En 1126, Jean II émet un nouveau chrysobulle reconnaissant tous les droits déjà accordés par son père et les augmente par de nouvelles exonérations et des monopoles. Pour l'empereur, l'unique solution est d'accorder également de nouvelles concessions aux républiques de Gênes et de Pise, dans l'espoir de contrebalancer la puissance Vénitienne, mais la conséquence du conflit est la disparition de Byzance comme grande puissance commerciale et maritime. Face à la force navale des cités Italiennes, Jean II s'est révélé, tout comme son père, impuissant. La même année (1122) Vladimir Monomaque, Prince de Kiev défait près de sa capitale, une très grande armée Coumane qui est commandés par plusieurs Princes (Kneaz) renommés.
Tandis
que l'Empire Byzantin retrouve un second souffle suite à
l'écrasement des Petchenègues et des Bulgares, celui-ci voit dès
le XIe siècle son front méridional être attaqué. En effet,
l'Anatolie se voit envahie par les Turcs Seljoukides. Ceux-ci
remportent en Anatolie les victoires de Manzikert en 1071 et de
Mysiocephalion en 1176.
Après
la disparition de la légion, l'infanterie ne sert plus que comme
unité de soutien pour la cavalerie. Néanmoins, l'Empire Byzantin
continue à utiliser l'infanterie, bien qu'elle ne soit pas la seule
et que ses fantassins ne soient pas les plus polyvalents. Il y a deux
catégories de troupes à pied : tout d'abord l'infanterie
lourde, équipée d'une lance, d'un bouclier et d'une cuirasse qui
sert de force d'appoint face aux unités montées tandis qu'un
deuxième groupe, l'infanterie légère, appelée la « Garde
Byzantine », est armée d'arcs moins protégée mais plus
mobile. Elle est utilisée dans le but d'affaiblir l'ennemi avant la
charge de la cavalerie ou pour harceler les soldats en déroute, mais
elle est aussi généralement employée sur les remparts des villes.
Dans un premier temps, elle est chargée d'affaiblir l'ennemi avec
des flèches, avant de le rencontrer directement. Les latinikons,
troupes expérimentées et moins nombreuses, sont constitués de
vétérans et nobles Byzantins. Armée d'une épée, de javelots et
d'un bouclier, protégée par une lourde cotte de mailles, c'est une
troupe de choc pouvant tenir les rangs même dans les cas les plus
critiques.Les troupes pronoiaires apparaissent au XIIe siècle, en particulier durant le règne de l'empereur Manuel Ier Comnène (1143-1180). Se sont des soldats payés par l'octroi de terres au lieu de réception d'une solde en argent, mais ils n’opèrent pas au sein du vieux système des thèmes de la période mésobyzantine. Les pronoiai consistent essentiellement en un droit de taxer les citoyens qui vivent à l'intérieur des terres concédées (les parèques). Les pronoiaires (ceux à qui ont été concédée cette pronoia) deviennent alors en quelque sorte des collecteurs d'impôts, qui sont autorisés à garder une partie des revenus qu'ils prélèvent. Ces hommes ont été par conséquent souvent comparés aux chevaliers occidentaux : en partie soldats, en partie dirigeants locaux. L'empereur demeure néanmoins le propriétaire légal des terres des pronoiaires. Cavaliers pour la plupart, les pronoiaires sont équipés de cottes de mailles, de lances et de bardes pour leurs chevaux. Manuel Ier rééquipe sa cavalerie lourde à la façon occidentale durant son règne. Il est fort probable que beaucoup de ces troupes sont des pronoiaires...
En outre, durant la période Comnénienne, les unités mercenaires vont simplement être divisées par ethnies et nommées d'après leurs pays d'origine : les Inglinoi (Anglais), les Phrankoi (Francs), les Skythikoi (Scythes), les Latinikoi (Latins), etc. Même les Éthiopiens ont servi durant le règne de Théophile. Ces unités mercenaires, particulièrement les Skythikoi, sont aussi souvent utilisées comme force policière à Constantinople.
JEAN II, IRÈNE, ET LEUR FILS |
Bataille de Beroia — Wikipédia
fr.wikipedia.org/wiki/Bataille_de_Beroia
La
bataille
de Béroia
(aujourd'hui Stara Zagora) oppose les Petchénègues à l'empereur
byzantin Jean II Comnène en 1122
dans l'actuelle Bulgarie.
Jean II Comnène — Wikipédia
fr.wikipedia.org/wiki/Jean_II_Comnène
Mais
à partir de 1122,
les Petchenègues dévastent la Macédoine et la Thrace. ... Ces
derniers ont installé un camp près de la ville de Béroia,
en Bulgarie. ... en même temps que Jean soumet les Petchenègues
lors de la bataille
de Beroia.
Les batailles du Moyen Âge XIIe siècle Bataille de Beroia ...
www.archeowiki.com/.../Les_batailles_du_Moyen_Âge_XIIe_siècle_Bat...
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sept. 2013 - La bataille
de Béroia
opposa les Petchénègues (peuple nomade d'origine turque qui ...
Cette bataille
eut lieu en 1122
dans l'actuelle Bulgarie.
Bienvenu chère Myo
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