dimanche 2 octobre 2016

EN REMONTANT LE TEMPS... 235

12 SEPTEMBRE 2016...

Cette page concerne l'année 235 du calendrier julien. Ceci est une évocation ponctuelle de l'année considérée il ne peut s'agir que d'un survol !

UN ARRIVISTE : MAXIMIN LE THRACE

Il y a eu 10 persécutions générales, séparées par des périodes de tranquillité relative. Ces épreuves sanglantes ont duré 2 siècles et demi (64-311)  et font périr des millions de chrétiens.

Quelques fois les condamnés sont conduits en foule au supplice, le plus souvent , dans le but de désorganiser l'Église, on choisit les victimes parmi les chefs de la religion : Papes, évêques, prêtres ou fidèles influents et riches, on leur inflige les plus affreux tourments afin de terroriser les autres chrétiens.
Un long emprisonnement précède souvent l'exécution de la sentence, mais les cachots se transforment en oratoires, les martyrs s'y préparent à la mort par la prière et par la réception du pain eucharistique qu'on réussit parfois à leur apporter.

Après la prison vient l'interrogatoire. Il n'y a ni témoin ni défenseur. Pour recouvrer la liberté, il aurait suffi aux chrétien d'apostasier. Sur leur refus d'adorer les dieux de l'Empire, on les condamne à la déportation, aux travaux forcés dans les mines, ou à la mort par divers supplices.
Tout ce que la cruauté la plus ingénieuse peut inventer a été employé pour triompher de la constance des martyrs.
On les a crucifiés, déchirés avec des crocs ou des fouets, mutilés, brûlés vifs, exposés aux bêtes... Les Actes des martyrs* mentionnent plus d'une centaine de supplices différents.
Malgré ces épouvantables tourments, les martyrs persévèrent, inébranlables dans leur foi. Dieu répandait sur leur visage et dans leur cœur une telle sérénité que les fidèles en étaient encouragés, et parmi les païens qui assistaient à ces supplices, nombre d'entre eux se convertissaient. Ainsi se vérifiait le mot de Tertullien : « Le sang des martyrs est une semence de chrétiens »

Dans les années 202-203, l'empereur Septime Sévère, au retour de son expédition militaire en Asie, s'arrête en Thrace (Turquie d'Europe actuelle) pour fêter, par des épreuves sportives, l'anniversaire de la naissance de son cadet Geta. Un très grand gaillard, nommé Maximin, berger de profession, se présente alors au souverain pour solliciter l'honneur de participer au concours de lutte. L'empereur accepte bien volontiers et Maximin fait mordre la poussière à tous les adversaires qui lui sont opposés.
AFFICHAGE DES ÉDITS.
Le lendemain, l'empereur parcourt son camp à cheval quand il voit le grand berger fort occupé à danser comme un possédé au milieu des soldats. Maximin, à sa façon rustique, célèbre ses victoires ! Constatant que le souverain l'a remarqué, le gaillard s'approche de lui et se met à le suivre comme un chien... Septime Sévère, curieux, accélère l'allure de sa monture, passe au trot, puis au galop… Et le berger Thrace le suit toujours comme son ombre, sans le moindre signe de fatigue. L'empereur, amusé, lui demande alors si, après cette petite mise en jambes, il est prêt, comme la veille, à affronter les champions de l'armée. « Pas de problème ! » répondit Maximin qui, de fait, envoie aux tapis de nombreux adversaires coriaces.
Impressionné par la vigueur du géant, l'empereur engage ce berger grossier et inculte dans sa garde personnelle.

La sixième persécution, que l'on doit à Maximin le Thrace (235-238). Elle ne dure que 3 ans mais est atroce. Ancien pâtre (berger), Maximin, géant à demi-barbare, persécute les chrétiens parce que son prédécesseur qu’il a assassiné, s’est montré bienveillant pour eux... Craignant de dépeupler l’Empire s’il s’en prend à la multitude des fidèles, il ordonne de mettre à mort surtout les chefs des églises, prêtres et évêques.

Parmi les illustres victimes de cette persécution, on compte 2 papes : Saint Pontien (230-235) et Saint Anthère (235-236), Saint Hippolyte et peut être aussi Sainte Barbe.
Cependant le décret de persécution y a été exécuté, le pape Saint Pontien et le prêtre Saint Hippolyte, selon la chronique de ce dernier, sont déportés dans l'île de Sardaigne au climat pestilentiel, le vénérable pontife donne sa démission le 28 septembre 235, et un successeur lui est attribué le 21 novembre suivant, dans la personne de Saint Antéros, qui lui-même meurt le 3 janvier 236, probablement en prison. Fabien est élu à sa place, mais bientôt Saint Pontien voit sa peine s'aggraver, et succombe sous les coups, le 30 octobre de la même année.
Son corps est ramené de Sardaigne par les soins de Saint Fabien, et celui-ci, le 13 août 237, dépose son prédécesseur dans la crypte papale sur la voie Appienne. Après avoir assisté à la mort violente d'une série d'empereurs, des 2 Gordien (juillet 237), Maximin (mars 238), Maximus et Balbinus (juillet 238), le 3e Gordien (mars 244), enfin Philippe (10 mars 249), il parvient jusqu'à la persécution de Dèce dont il est une des premières victimes, le 20 janvier 250.

Sous les premiers successeurs de Maximin : Gordien (238-244) et surtout Philippe (244-249) si favorablement disposé qu’on s’est demandé après Eusèbe qui l’affirme dans sa « chronique », s’il n’est pas chrétien, bien qu’il reste officiellement païen, l’Église jouit de quelques années de paix et se développe considérablement. On lui a reconnu, à cette époque, le droit d’exister comme corporation et de posséder des biens en commun...

Selon la tradition de l'Église, Fabien, simple laïc, se trouve à Rome et parmi les fidèles au moment d'élire un successeur au pape Anthère. Quand une colombe vient se poser sur la tête de Fabien, l'assemblée hésitante s'écrie : « Il est digne ! » Il est ordonné le 10 janvier 236.
Cette élection spontanée inaugure un pontificat de 14 ans qui va laisser de profondes marques dans l'Église du IIIe siècle. Les querelles politiques entre les éphémères successeurs de l'empereur Maximin Ier éloignent pour un certain temps les persécutions des chrétiens. Ce répit permet à Fabien de remettre de l'ordre dans l'Église Romaine perturbée par de nombreuses années de conflits doctrinaux et par le schisme d'Hippolyte de Rome.
Profitant d'une paix relative, il révèle de grandes qualités d'administrateur. Il nomme 7 diacres à la tête de districts ecclésiastiques créés à Rome, chacun regroupant deux des anciennes régions de l'administration romaine (au XVIe siècle, on verra là la naissance du titre de cardinal-diacre).

Fabien veille également avec attention au bon entretien des catacombes où il fait enterrer l'un de ses prédécesseurs, Pontien, et l'adversaire de celui-ci, Hippolyte. Il protège le futur schismatique Novatien, qu'il baptise et ordonne prêtre contre l'avis de son clergé. Il poursuit avec énergie les clercs coupables de diverses fautes, en particulier Privat, un évêque Africain. La rédaction des actes des martyrs, entamée sous Anthère, se poursuit sous son pontificat. Fabien est considéré comme l'apôtre des Gaules, où il envoie 7 évêques missionnaires.

Dans la chrétienté son prestige déborde largement la ville de Rome. C'est vers lui que se tourne par exemple Origène, alors en conflit avec Démétrios, l'évêque d'Alexandrie, pour se justifier.

Antère Antéros Anthère est le 19e pape de l'Église catholique.
Selon le Liber pontificalis, il est Grec d'origine. On ne connaît ni sa vie ni son âge lorsqu'il accède au pontificat.
Le 21 novembre 235, il succède à Pontien qui, emprisonné en Sardaigne avec son grand rival Hippolyte de Rome, vient d'abdiquer.
Le seul fait de ce bref pontificat (six semaines à peine) est le rassemblement ordonné par Anthère des actes des différents martyrs. En effet, il entreprend de recueillir officiellement les actes et les reliques des martyrs qu'il veut conserver en un lieu, au sein de l'Église, appelé Scrinium, et qui peut être considéré comme l'ancêtre de la Bibliothèque Vaticane, mais tout cela fut brûlé par la suite par Dioclétien
LIEU D’INCARCÉRATION
Il meurt le 3 janvier 236, victime lui aussi du martyre ordonné par l'empereur Maximin le Thrace et il est inhumé dans la crypte des Papes de la catacombe de Saint-Calixte. Son prédécesseur, Pontien, l'y rejoint bientôt.

Tels sont d'après la fantaisiste et assez tardive Histoire Auguste (Ve siècle), les débuts de la carrière militaire du futur empereur Maximin le Thrace. Il convient naturellement d'émettre quelques réserves quant à véracité de ce récit tout émaillé d'exagérations.
Cependant, il n'en reste pas moins vrai que Maximin est d'origine très humble et que c'est vraiment un très grand gaillard… Même si la taille de 2m70 que lui prête son biographe paraît un peu excessive et qu'on puisse également douter qu'il se serve des bracelets de son épouse en guise de bagues !...

Il est tout à fait exact que la carrière de Maximin est purement militaire. Engagé comme simple soldat à la fin du règne de Commode, sa bravoure et sa robustesse lui permettent de monter rapidement en grade. Selon l'Histoire Auguste, il a atteint, sous Caracalla, le grade de centurion, mais a, refusé de servir sous son successeur et meurtrier Macrin, ainsi que sous l'efféminé Héliogabale... Ce n'est que quand celui-ci est mis à mort, déchiqueté par la foule, qu'il reprend du service.
Sous Sévère Alexandre, il devient tribun et prend le commandement de la IVe légion (?) qu'il réorganise et qui devient, grâce à lui, une des plus disciplinées de l'armée Romaine.
Aux dires de l'Histoire Auguste, l'empereur a même songé à donner la main de sa propre sœur au fils de Maximin. Mais ces noces ne se font pas… Ces, « Maximin » sont décidément par trop insortables !

À cause de cet affront, ou simplement en raison de son ambition démesurée, le grand Maximin se met à comploter contre son bienfaiteur. Profitant du fait que, pour impressionner des Germains toujours menaçants, l'armée est rassemblée sur le Rhin, près de Mayence, il convoque les principaux chefs militaires et leur monte la tête contre le jeune empereur.
Selon lui, Sévère Alexandre va agir de la même façon que sur le front Oriental : il va, de nouveau, acheter honteusement la paix sans en découdre avec l'ennemi, et, une nouvelle, fois priver les soldats de récompenses et de butin... Ces paroles séditieuses produisent l'effet escompté.
Lors d'un exercice, l'armée, réunie sur la plaine de manœuvres, acclame le grand Maximin comme empereur et celui-ci n'a rien de plus pressé que d'aller tremper ses mains dans le sang de Sévère Alexandre, de sa mère et de ses conseillers. (Mars 235)

Maximin le Thrace ne gouverne l'Empire que 3 ans, et pendant son court règne, il ne met jamais les pieds à Rome.
Militaire jusqu'au bout des ongles, il reste aux frontières à combattre les Barbares... Le plus souvent d'ailleurs avec succès, car ce soudard est aussi un excellent général (ou plutôt un stratège né).
Après avoir mâté la révolte des archers arabes (osrhoéniens) commandés par un certain Titus (que l'historien grec Hérodien nomme Quartinus), Maximin refoule les Germains dans leurs forêts au-delà du Rhin.
Puis, sur le Danube, il donne une sévère leçon aux Daces et aux Sarmates qui présumaient d'envahir l'Empire.
MARTYRS CHRÉTIENS
Il a même eu l'intention de conquérir toute la Germanie jusqu'à la mer Baltique afin de sécuriser définitivement les frontières de l'Empire de ce côté...
Les surnoms glorieux de Germanicus et de Sarmaticus qu'il s'attribue ne sont donc pas usurpés. Mais toutes ces victoires ne font pas de Maximin un personnage fréquentable, loin de là ! Cet empereur met littéralement l'empire à sac, pillant les temples païens, faisant fondre les statues des divinités séculaires pour frapper des monnaies sonnantes et trébuchantes, rançonnant les sénateurs et les patriciens qui l'ont humilié dans sa jeunesse malheureuse, massacrant l'élite politique et intellectuelle de la nation… Bref, Maximin le Thrace considère l'État comme un pays conquis, et ses ressources comme prises de guerre. Ni plus, ni moins.
Cela ne peut naturellement pas durer, et Maximin doit bientôt faire face à une révolte généralisée.
Le procurateur d'Afrique (du Nord) a tant pressuré ses malheureux administrés que ceux-ci finissent par se révolter. Pour légitimer leur rébellion, ils forcent Gordien, un sénateur octogénaire, à revêtir la pourpre impériale...

Le Sénat, qui a emboîté le pas aux rebelles d'Afrique, et le peuple, qui a déjà massacré tous les partisans Romains de Maximin, savent qu'ils n'ont aucune indulgence à espérer du sanguinaire Barbare couronné, et cela leur donne une audace insoupçonnée !
Les Sénateurs, contraints à une fuite en avant, déclarent donc Maximin ennemi public et désignent, pour succéder aux malheureux Gordiens et défendre la Patrie en danger, deux empereurs ex æquo : Maxime Pupien, qui s'occupera des questions militaires, et Balbin qui maintiendra l'ordre dans la Capitale.
De son côté, le peuple exige que l'on adjoigne à ces deux nobles personnages un petit-fils du vieux Gordien d'Afrique, le futur empereur Gordien III.

Maximin, à la tête de ses troupes, franchit sans encombre les Alpes, pénètre en Italie et… tombe sur un os : La ville d'Aquilée, la porte de l'Italie du côté de l'Adriatique. Une place forte puissamment fortifiée, largement pourvue en hommes et en vivres.
Il faut dire que Maxime Pupien, l'empereur du Sénat, à défaut d'être un grand homme de guerre, est néanmoins un stratège réaliste. Sachant parfaitement que ses chances de vaincre des troupes aguerries de Maximin en bataille rangée sont quasi nulles, il a adopté la tactique de la « terre brûlée ». C'est ainsi que le siège d'Aquilée prend une tournure inattendue. Sur les remparts, les assiégés festoient à longueur de journée, au nez et à la barbe des assiégeants tandis que ceux-ci, la campagne environnante étant vide de blé, de viande et de vin, crèvent de faim. C'est le monde à l'envers !
Et les soldats de Maximin de grogner… Et l'empereur, retrouvant toute sa fureur barbare, de s'énerver... Hors de lui, il accuse ses généraux, en vrac, de sabotage, d'inertie, de mauvaise volonté, de défaitisme, voire de trahison, se saisit de quelques-uns d'entre eux, et, pour l'exemple, les fait exécuter sur le champ.
On peut croire que cette brutalité injustifiée n’accroît pas la popularité de l'empereur. Plus que jamais désireux d'en finir avec ce siège interminable, les généraux survivants et les légionnaires, désemparés et affamés, se mettent d'accord pour assassiner leur chef... Maximin et son fils, qu'il a élevé au rang de César et associé au trône, sont massacrés par leurs troupes alors qu'ils sortent de leur tente pour les haranguer.
Leurs têtes coupées, sont envoyées à Rome, en guise de cadeau et de gage de fidélité aux empereurs du Sénat. (mi-avril 238)

Dans l'Histoire de l'Église, cette grande brute de Maximin le Thrace a acquis une fâcheuse réputation d'empereur persécuteur... Ici encore, il faut relativiser.
Après avoir assassiné son prédécesseur Sévère Alexandre, Maximin le Thrace massacre aussi tous les amis, tous les familiers de l'empereur.
Or, aux dires de l'historien ecclésiastique Eusèbe de Césarée, les Chrétiens sont nombreux dans l'entourage de l'infortuné Alexandre.
D'autre part il semble que c'est faire beaucoup trop d'honneur à ce rustre de Maximin que de lui attribuer la moindre préoccupation philosophique ou religieuse.
Si une personne est éloignée de toute préoccupation métaphysique, c'est bien ce soudard inculte, cette grosse brute !
Dès lors si certains Chrétiens ont « souffert le martyre » sous le règne de Maximin, ce n'est certainement pas parce qu'ils pratiquent une religion dont l'élévation morale peut porter ombrage au débauché Maximin, mais uniquement parce qu'ils ont soutenu le malchanceux prédécesseur de l'empereur régnant...
La « persécution de Maximin » ne doit donc être considérée que comme une épuration politique consécutive à un changement de régime et aussi limitée dans le temps que dans les faits... (3 ans c'est quand même un peu long pour une épuration) On notera d'ailleurs, qu'à Rome, le pape Pontien et l'antipape Hippolyte sont condamnés « seulement » au bagne, un châtiment purement politique, tandis que l'éminent philosophe chrétien Origène, ami de l'ancienne impératrice-mère Julia Mammaea et précepteur occasionnel d'Alexandre Sévère, échappe à toute répression. C'est pourtant une autorité chrétienne reconnue partout dans l'Empire.

Pour d'autres historiens, l'assassinat d'Alexandre Sévère est une déclaration de guerre aux chrétiens, que cet empereur a protégés, et qui, au dire d'Eusèbe, remplissent sa maison.
Désormais, en effet, tout prince montant sur le trône doit prendre parti, et s'il ne se montre pas hostile au christianisme, il lui est nécessairement favorable.
Une religion, lorsqu'elle n'est pas reconnue à titre de culte, s'impose au pouvoir civil à titre de société. Sans cesser d'être un culte non reconnu, la religion chrétienne a trouvé le moyen d'affirmer son existence devant le gouvernement Romain.
La mise hors la loi individuelle, ce glaive suspendu sur la tête de tout chrétien, ne suffit plus, chaque groupe de la société religieuse, depuis l'évêque jusqu'au laïque pour se servir d'une expression qu'emploie Saint Clément à propos de la hiérarchie des fidèles, et qui de nos jours est singulièrement détournée de son sens primitif chaque groupe, doit être nominativement dénoncé, proscrit, puni... Aussi voit-on, de Maximin à Dioclétien, les édits se succéder avec un dispositif de plus en plus explicite.

Déjà Septime Sévère a distingué momentanément et frappé les catéchumènes. C'est au clergé que Maximin s'en prend, comme étant la source de la prédication de l'Évangile, dit Eusèbe, qui a sous les yeux plusieurs passages d'Origène malheureusement perdus, et le docteur Alexandrin doit le savoir, car, à cause de sa notoriété, il est l'un des principaux clercs visés par le décret.
En effet, 2 de ses amis, le diacre Ambroise d'Alexandrie et le prêtre Protoctète de Césarée, sont emprisonnés et manquent être transportés au fond de la Germanie, où ce Thrace revêtu de la pourpre se fait amener ceux qu'il désigne pour être les objets de ses arrestations arbitraires. Quant à Origène lui-même, qui a quitté Alexandrie et s'est fixé en Palestine, il se réfugie auprès d'un de ses disciples, Firmilien, évêque de Césarée en Cappadoce, mais là, il rencontre une persécution locale très-violente survenue à la suite d'un tremblement de terre et ordonnée par le légat Sereniamis. Au contraire, en Afrique, le proconsulat de Gordien (236-237) est plutôt favorable aux chrétiens. Du reste, Maximin n'a que 2 ans de règne incontesté.
PRISON MAMERTINE
Quoiqu'il ne soit jamais venu à Rome depuis son avènement, il y a 2 agents dévoués, le chef des prétoriens, Vitalianus, et le préfet de la ville, Sabinus, qui sont tués le 27 mai 237, jour où le sénat proclame Gordien empereur...



 Persécutions des chrétiens — Wikipédia
https://fr.wikipedia.org/wiki/Persécutions_des_chrétiens
La persécution des chrétiens est une notion qui recouvre une diversité d'évènements, de .... La persécution de Septime Sévère (193–211); La persécution de Maximin le Thrace (235–238); La persécution de Dèce (249–251), martyr .... La mise en place s'est faite tout d'abord par les dragonnades dans les années 1680.

Empereurs romains - Maximin Ier 'maximinus thrax)
www.empereurs-romains.net/emp28.htm
235 - 238. Maximin Ier (le Thrace) (Caius Julius Verus Maximinus Thrax) ... Dans les années 202-203, l'empereur Septime Sévère, au retour de son expédition .... La "persécution de Maximin" ne doit donc être considérée que comme une ...

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