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OCTOBRE 2016...
Cette
page concerne l'année 209 du calendrier julien. Ceci est une
évocation ponctuelle de l'année considérée il ne peut s'agir que
d'un survol !
CE
QUE L'ON APPELLE LES INDES DE NOS JOURS
L’empire
Satavahana (Telugu : శాతవాహన
సామ్రాజ్యము,
Maharashtri: सातवाहन)
ou Andhra, est dirigée par une dynastie royale Indienne basée à
Dharanikota et Amaravati dans l'Andhra Pradesh et Junnar (Pune) et
Prathisthan (Paithan) dans le Maharashtra. Son territoire couvre une
grande partie de l'Inde à partir de 220 av. J.-C. Bien qu'il y
ait une certaine controverse sur le moment où la dynastie prend fin,
on estime qu'elle a régné pendant environ 450 ans, jusque vers 220.
Les
Satavahana, d'abord feudataires de l'Empire Maurya, se rendent
indépendant après la mort d'Ashoka. La population de leur royaume
est d’origine préaryenne, mais la dynastie emprunte la culture
sanskrite du Nord. Elle est en compétition avec la dynastie Shunga,
puis avec celle des Kanva qui les remplacent dans le Magadha.
Après
une période de déclin, Gautamiputra Satakarni (106-131) réussit à
rétablir la puissance de la dynastie des Andhra, qui était au plus
mal.
En
124, Il bat le roi Scythe Nahapana et le satrape Usavadatta,
détruisant la dynastie Scythe des Ksaharâta.
À
partir du règne de Vijaya (203-209), l’empire Andhra se divise peu
à peu en principautés indépendantes (203-227).
Après
la chute de l'empire Maurya, l'histoire de la Andhras, tient un
compte des événements politiques et culturels, qui commence avec
la montée des Satavahanas comme une puissance politique.
Selon
Matsya Purana il y a 29 dirigeants de cette dynastie... Régnant sur
Andhradesa dont Deccan pour environ 400 ans à partir du IIe siècle
avant JC jusqu'au-delà du IIe siècle de notre ère. Les
Satavahanas ont également été appelé Salivahanas et Satakarnis.
Au
IIIe siècle avant JC, Simukha, le fondateur de la dynastie
Satavahana, unifie les différentes principautés Andhra en un seul
royaume.
Dharanikota
près de Amaravati dans le district de Guntur est la première
capitale de Simukha, mais plus tard, il déplace sa capital a
Pratishtana (Paithan dans le district de Aurangabad).
Satakarni
II, le 6e souverain de la dynastie est un dirigeant capable qui a
étendu son royaume à l'ouest par la conquête de Malwa. Selon des
preuves écrite, il a étendu les frontières de son royaume loin
dans le centre de l'Inde à travers les Vindhyas, peut-être jusqu'au
Gange. Il a régné pendant une longue période de 56 ans. Celui-ci
vaincra le dernier des souverains Kanva, Susarman, en 28 avant JC et
occupera Magadha.
Le
règne des Satavahana suppose une succession de chefs impériaux en
remplacement des Nandas, Mauryas, Sungas et Kanvas.
Les
rois, qui lui ont succédé, semblent avoir été conduit, par le
Sakas, de Maharashtra à leur terre natale dans l'Andhra.
Un
enregistrement Nasik le décrit comme le restaurateur de la gloire du
Satavahanas. Son royaume comprend les territoires de asika, Assaka,
mulaka, Saurashtra, Kukura, aparanta, Anupa, Vidarbha, Akara et
Avanti, et les régions montagneuses de Vindhya, Achavata, Pariyatra,
Sahya, Kanhagiri, Siritana, Malaya, Mahendra, Sata et chakora , et
étendu aussi loin que la mer de chaque côté.
Bien
que certaines des montagnes mentionnées dans l'inscription ne peut
être identifié à l'heure actuelle, il est clair que le royaume de
Gautamîputra couvre non seulement l'Inde péninsulaire, mais aussi
les régions du sud du Gujarat, le Rajasthan, le Madhya Pradesh et
Orissa. Il est décédé en 86, ses successeurs sont témoins du
démembrement de leur empire.
Pulumâvi
II a réuni le Gautamîputra et a régné pendant 28 ans. En dépit
de sérieux efforts effectués par lui pour protéger les frontières
de son vaste empire, les dernières années de son règne sont
témoins du déclin de l'autorité Satavahana. l'adhésion de
Yajnasri Satakarni au trône en 128 déclenche une crise. entrant en
conflit avec le satapre Saka, Rudradamana, il subi une défaite, et
perd toutes ses possessions Occidentales.
Cependant,
il règne jusqu'en 157 avec un pouvoir affaibli. Des pièces
maritimes
suggèrent
un vaste commerce maritime au cours son règne. Avec lui, fini l'âge
d'or de Satavahanas et à la fin du IIe siècle, la puissance de
Satavahanas est passée. Certains soutiennent que Srikakulam dans le
district de Krishna était leur capitale. Des écrits montrent que :
Dharanikota
dans le district de Guntur,
Dharmapuri
dans le district de Karimnagar
Paithan
à Aurangabad district de l’État de Maharashtra ont été utilisés
comme capitales à différentes périodes.
Le
Deccan, au cours de cette période, est un empire de l'intérieur des
terres et pratique le commerce maritime.
La
région entre les rivières de Godavari et Krishna comprend de
nombreux ports palpitant d'activité, une monnaie abondante facilite
le commerce qui est entre dans une période de grande activité
industrielle, commerciale et maritime.
Le
bouddhisme prospère tout au long de la période et en même temps,
les dirigeants se consacrent au rituel védique.
Ils
ont construit plusieurs stupas bouddhistes, Chaityas et Viharas.
Celle d'Amaravati est connue pour son architecture typique.
Les
Satavahanas ne sont pas seulement les dirigeants capables, mais sont
également amateurs d'alphabétisation et d'architecture.
Le
17e souverain de cette dynastie, Hala est lui-même un grand poète
et son Gathasaptasati en prâkrit est célébré par tous. Gunâdhya,
le ministre de Hala était l'auteur de « Brihatkadha ».
Le
déclin et la chute de l'empire Satavahana laisse le pays Andhra dans
un chaos politique. Les dirigeants locaux ainsi que les envahisseurs
ont essayé de se tailler de petits royaumes et d'établir des
dynasties. Au cours de la période allant de 180 à 624, Ikshvakus,
Brihatphalayanas, Salankayanas, Vishnukundins, Vakatakas, Pallavas,
Anandagotras, Kalingas et d'autres ont régné sur la région Andhra
avec leurs petits royaumes.
Cette
instabilité a continué de prévaloir jusqu'à ce qu'à la montée
des Chalukyas Orientaux.
Important
parmi eux sont les Ikshvakus. Après eux, une partie de la région
nord Andhra de la rivière Krishna est gouverné par Jayavarma de
Brihatphalayana gotra.
Salankayanas
a régné sur une partie de la côte Est avec Vengi comme capitale. A
côté sont les Vishnukundins qui occupent le territoire entre
Krishna et Godavari. On croit que leur capitale est Indrapura, qui
peut être identifiée avec le Indrapalagutta (district de Nalgonda
moderne).
Le
bouddhisme a continué, bien que sous une forme décadente au cours
de cette période. Mahayanism donne une large place à l'installation
du culte de Bouddha, et a l'érection de stupas. L'École de la
pensée Madhyamika à Mahayana a été mise en avant par Nagarjuna.
Le sanskrit vient occuper la place du prâkrit comme langue
officielle. Les Vishnukundins étendent leur patronage à
l'architecture et la sculpture. Les temples rupestres de
Mogalrajapuram et Undavalli près de Vijayawada témoignent de leur
goût artistique.
La
période de l'histoire de l'Andhra, entre 624 et 1323, couvrant plus
de 7 siècles, a apporté beaucoup de changements dans toutes les
sphères de l'activité humaine, sociale, religieuse, linguistique et
littéraire.
Pendant
cette période, Desi, la langue Telugu indigène, a émergé comme un
marqueur littéraire renversant la domination du prâkrit et du
sanskrit. En conséquence, Andhradesa atteint une identité et une
distinction qui lui est propre comme un constituant important de la
culture mise en place.
Ce
changement a été apporté par les forces historiques fortes, à
savoir, l'Est et Chalukyas Occidental, le Rashtrakutas et le début
du Chola.
Les
Kakatiyas sont arrivés au pouvoir au cours de la 2e moitié de cette
période et ont étendu leur domination sur toute la terre Telugu à
l'exception d'un petit terrain dans le nord-est... Arts, artisanat,
langue et littérature ont prospéré sous leur patronage
bienveillant.
L'époque
des Andhra marque la renaissance de l'hindouisme et le déclin du
bouddhisme.
Les
Andhra ont régné sur la partie centrale de l'Inde pendant des
siècles.
Simuka
fondateur de la dynastie (30 av JC, règne 23 ans) met fin au pouvoir
des Sunga, détrône le dernier Kanva vers la fin de son règne.
Satakarni
(règne 18 ans, capitale Pratishana), contemporain de Pushyamitra du
Magadha et Kharavela roi du Kalinga.
Satakarni
II règne 56 ans et consolide le pouvoir.
Entre
10 et 19 rois entre Satakarni II et Gautamiputra (règnent de 106 à
130 environ), la puissance des Satavahana est au plus bas.
Gautamiputra
réussi à restaurer l'empire, Hindou, il meurt jeune. Puis son fils
Vasishtiputra lui succède.
Shivaskanda
(167-174),
Yajnaskri
(174-203, 29 ans de règne) dernier grand roi de la dynastie.
Rois
faibles et incapables :
Vijaya
(203-209),
Chandashri
(209-219)
Pulona
(219-227), l'empire s'effrite et se divise en principautés
indépendantes. Les Pallava devront reprendre l'empire.
En
1947, quelques heures avant la « partition », M. Jinnah
est en position de nommer le nouveau pays qu'il va diriger.
Pourquoi
pas India ou (H)industan ? Non, car ces noms lui apparaissent comme
ce
qu'ils sont, étrangers et coloniaux, il préfère le pieux acronyme
Pakistan.
Il
pense que, pour les mêmes raisons, Nehru, Gandhi etc. feront de même
et choisiront pour leur pays un nom national, comme Bharat, vieux nom
sanskrit d'un clan transformé en nom de pays à la fin du XIXe
siècle. Mais, surpris et furieux, Jinnah constate que le nom
colonial India a été adopté par Nehru et ses amis : Il
pense
à juste titre que cette annexion du nom annonce celle du passé
« Indien » » auquel le Pakistan peut aussi prétendre
légitimement... Alors que le Pakistan a tout pour devenir l'Inde
(notamment le fleuve Indus), India, nom étranger, mais connu en
Occident, est dès lors dévolu au pays de
Gandhi.
Voilà
bien l'ironie et la chance au chevet d'une Inde dont le nom même
semble acquis dans l'urgence et le hasard.
Cet
épisode oublié montre combien l'histoire de l'Inde risque toujours
de nous échapper : Alors que l'Inde d'aujourd'hui prétend à
l'antiquité, à l'origine, voire à l'éternité, elle aurait pu
être un autre pays. De nos jours, tout le monde ignore que le nom
Inde aurait pu, voire aurait dû, être adopté par le Pakistan, et
les Indiens sont persuadés de l'antiquité de leur Inde.
La
confiscation du nom Inde par un des états issus de la partition
s'avère lourde de conséquences : L'Inde annexe le passé Indien et
le Pakistan est condamné à l'année 0, à un zéro historique...
Aujourd'hui,
il n'y a même plus à apprendre aux Pakistanais qu'ils ne sont pas
des Indiens, quant à l'Inde, elle l'est quasi naturellement. C'est
ainsi que l'objet de l'histoire des Indes ou de l'Inde doit
constamment et soigneusement être définie. Il y a à cela de
multiples raisons. La première, insuffisamment soulignée, c'est
donc que l'objet Inde n'existe que depuis peu. C'est peut-être quand
les insurgés de 1857 proclament Bahadur Shah Zafar
« empereur
de l'Inde » que l'Inde émerge timidement, encore que
violemment. Bahadur Shah est le dernier empereur moghol, il est
musulman, bon poète et de fait ne règne guère, en dehors des mots,
que sur son palais de Delhi. Certes en Occident, on s'intéresse
depuis plus longtemps à « l'Hindoustan » ainsi que les
musulmans nomment les territoires d'outre Indus. Quant
aux
Indes, le pluriel est d'ignorance, pas de majesté. Il signifie les
territoires fabuleux où se rejoignaient l'Est et l'Ouest : Encore
aujourd'hui en anglais, on parle des « West Indies » pour
désigner les îles des Caraïbes, sans parler des
Indiens
d'Amérique, des Amérindiens, à l'est il y eut, l'Insulinde,
l'Indonésie, l'Indochine. Aux Indes Orientales ou Occidentales, les
compagnies de
marchands
Européens envoyaient leurs navires et tiraient de grands bénéfices
de
leur commerce...
Les
Indes font le tour du monde depuis les Amériques jusqu'à
l'Afghanistan. En fait l'Inde est née du contact avec les
Britanniques, de leur impact plutôt. Ce sont eux qu' « on
le veuille ou non », qui ont enseigné l'indianité des
Indiens,
de l'Inde et des Hindous. C'est cette leçon que Nehru et ses amis
ont retenue pour que vive un nouvel état ancré dans une continuité
inventée.
Récits
des voyageurs, monnaies et inscriptions sont les sources majeures de
nos connaissances sur l'histoire ancienne des Indes. Beaucoup de ces
sources sont des productions étatiques ou se concentrent sur les
états. Or jusqu'à la modernisation par les Britanniques puis la
création d'états indépendants, l'histoire des Indes est aussi,
parfois surtout, l'histoire de communautés non
étatiques.
À
propos du XVe siècle, mais cela vaut jusqu'à la fin du XVIIIe
siècle, « un territoire comme celui de l'Inde est fait autant
d'interstices entre États que d'États ».
Les
diverses Histoires de l'Inde ont toujours tendance à surestimer
l'importance des états.
Les
récits des voyageurs. Les historiens grecs ont d'abord connu la
partie Indienne de l'empire Perse : Des historiens comme Hécatée de
Milet, Hérodote et le médecin Ctésias (le plus fantaisiste)
voyagent dans l'empire Perse et recueillent des renseignements sur
les satrapies Orientales « indiennes » de l'empire, sans
s'y rendre.
Avant
Alexandre, Skylax descend l'Indus avec ses navires, des savants et
des historiens accompagnent Alexandre dans son entreprise de
reconquête.
Après
Alexandre, Mégasthénès est l'ambassadeur de Seleukos Nicator (un
des diadoques) après 305. C'est à Pæ†aliputra, la capitale des
Mauryas. Malheureusement, tous les témoignages directs sont perdus.
On ne connaît cet Orient d'Alexandre que par l'Indikè et l'Anabasis
d'Arrien, des œuvres rédigées au IIe siècle. Quelque 5 siècles
après Alexandre, par un historien qui ne connaissait pas les lieux.
Le risque est de généraliser leur vue nécessairement partielle,
pas toujours bien au fait des réalités qu'ils abordent comme des
étrangers capables de percevoir seulement la surface étrange des
choses et, ouverts aux rumeurs fantaisistes.
Après
les Grecs qui alimentent l'imaginaire Européen pour plus d'un
millénaire, les pèlerins bouddhistes Chinois ont pénétré dans le
cœur des pays Indiens, y ont séjourné et parfois, ce qui est
essentiel, ont appris leur langue. Parmi eux se détachent Faxian qui
arrive par le Gandhæra vers 400.
Chronologie
de l'histoire de l'Inde - Visions d'Inde
visionsdinde.free.fr
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oct. 2012 - Les dernières années de sa vie, il vécu comme ascète.
... Entre 10 et 19 rois entre Satakarni II et Gautamiputra (règne de
106 à 130 environ), ... Rois faibles et incapables, Vijaya
(203-209), Chandashri (209-219) et Pulona ...
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