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OCTOBRE 2016...
Cette
page concerne l'année 215 du calendrier julien. Ceci est une
évocation ponctuelle de l'année considérée il ne peut s'agir que
d'un survol !
SAINT CLÉMENT ET SON ÉVOLUTION : DE LA PHILOSOPHIE GRECQUE AU
CHRISTIANISME
Saint
Clément d'Alexandrie (Titus Flavius Clemens), saint et docteur de
l’Église, a vécu vers la fin du IIe siècle, et dans les
premières années du IIIe.
Son
nom complet est Titus Flavius Clemens, homonyme du consul Romain qui
a été exécuté en 95 sur l'ordre de Domitien, probablement parce
qu'il était chrétien, descendant présumé de cette branche de la
famille Flavienne. Il naît dans le sein du paganisme, mais à une
époque où ce culte ne se soutient plus que par sa longue
prescription. Clément fait ses premières études à Athènes, il
les continue en Italie et en Asie Mineure, et vient les achever dans
la capitale d’Égypte Alexandrie, école célèbre, où, de toutes
les parties de l'empire, on vient étudier l'éloquence et la
philosophie platonicienne, mais, ces sciences ont bien dégénéré
depuis les siècles de Périclès et d'Auguste.
Les
écoles d'Alexandrie, comme celles de Rome et d'Athènes, sont
abandonnées aux déclamateurs et aux sophistes, les uns occupés à
vendre des éloges aux flatteurs, les autres enfoncés dans de vaines
disputes de mots... (ces écoles n'existent
plus mais aujourd'hui il y a toujours des soi-disant philosophes qui
à grand coup de flatterie de démagogie et de paroles creuses ont le
même effet sur les dirigeants en quête de caresses dans le sens du
poil, œuvrant également pour l'abrutissement de masse)
Flavius
Clément succède à Panthène comme directeur de l'école
d'Alexandrie, il a Origène comme élève.
Clément
ne tarde pas à se dégoûter de la subtilité des uns, et de la
bassesse des autres. Une éloquence nouvelle commence à s'élever
avec une nouvelle religion. Des hommes qui semblent au-dessus des
faiblesses humaines, et indifférents aux grandeurs du monde, qui,
sans cesse menacés ou du mépris ou de la torture, trouvent dans
leurs persécutions mêmes la source d'une énergie toujours
croissante, et dans leurs opinions, des lumières supérieures à
celles qui ont éclairé Platon, Démosthène et Cicéron, fixent
alors l'attention des sophistes, qui les redoutent, (encore
aujourd'hui), des empereurs, auprès desquels on les calomnie
sans cesse, et des sages, qui cherchent de bonne foi la vérité.
L'histoire, en nous affligeant du récit des crimes qui sont alors,
comme dans tous les temps, ceux de la tyrannie, du fanatisme et de
l'ambition, et de l’obscurantisme, nous offre le contraste de tant
d'horreurs, dans le portrait fidèle et avoué des héros de
l’Évangile.
Laharpe
déclare : « L'histoire, nous présente en eux les plus
touchants modèles des plus pures vertus, nous les fait voir
réunissant la dignité du caractère à celle du sacerdoce, une
douceur inaltérable à une fermeté intrépide, adressant aux
empereurs le langage de la vérité, aux coupables celui de la
conscience, à tous les malheureux celui des consolations
fraternelles.
Les
lettres les réclament à leur tour, et s'applaudissent d'avoir été
pour quelque chose dans le bien qu'ils ont fait à l'humanité, et
d'être encore aujourd'hui, aux yeux du monde, une partie de leur
gloire. Elles aiment à se couvrir de l'éclat qu'ils ont répandu
sur leur siècle, et se croient toujours en droit de dire qu'avant
d'être des confesseurs et des martyrs, ils ont été de grands
hommes, et qu'avant d'être des saints, ils ont été des orateurs.
»...
Clément,
dont l'esprit naturellement juste et le cœur droit cherchent
également la lumière et la vérité, ne peut entendre parler de
tels hommes sans chercher à les connaître, et ne peut les connaître
sans les admirer.
Les
leçons de Saint Pantène, catéchiste d'Alexandrie, achèvent de lui
dessiller les yeux sur l'extravagance du culte de ses ancêtres, et
sur la supériorité des dogmes du christianisme.
Il
se fait baptiser, et bientôt après, il est choisi par l’Église
d'Alexandrie pour remplacer Saint Pantène, que l'évêque Démétrius
vient d'envoyer en mission dans les Indes (191). Son zèle et ses
talents le rendent célèbre, et donnent à son école une vogue
prodigieuse. Sa méthode consiste à instruire d'abord ses élèves
de ce qu'il y a de plus judicieux dans la philosophie païenne, et
principalement dans celle de Platon, dont il a été autrefois le
partisan le plus zélé, et pour laquelle il conserve toujours un
secret attachement.
Il
insiste ensuite d'une manière particulière sur certains points de
morale communs aux 2 religions, tels que les principes de la loi
naturelle, la haine du crime, l'amour de la vertu, existence d'un
Être suprême, l'immortalité de l'âme, etc. Puis il arrive par
degrés à la doctrine évangélique, dont il développe, avec ses
talents ordinaires, et les promeut sur toutes les doctrines
philosophiques, et l'influence immédiate sur le bonheur des hommes.
L’ÉCOLE D'ATHENE |
La
persécution excitée par l'empereur Sévère l'atteint en l'an 202.
Jugeant à propos de céder à l'orage, et d'épargner un crime de
plus aux bourreaux des chrétiens, il abandonne son école et
Alexandrie pour se réfugier en Cappadoce, de là il vient à
Jérusalem, où la crainte des persécuteurs ne l'empêche pas de
prêcher la foi avec un éclat qui peut lui devenir funeste. De
Jérusalem il se rend à Antioche, la ville la plus considérable et
la plus peuplée d'Orient, où le christianisme naissant a fait
beaucoup d'adeptes, mais où les sophistes ont aussi beaucoup de
partisans.
Clément
en parcourt toutes les églises, a de longues et fréquentes
conférences avec les principaux néophytes, éclairant les uns par
l'étendue de ses lumières, fortifiant les autres par l'intrépidité
de son courage, les édifiant tous par la modestie de sa conduite.
Enfin,
la persécution cessant, il revient à Alexandrie, où il reprend ses
fonctions de catéchiste, qu'il exerce jusqu'à sa mort en Cappadoce
en 215, sous le règne de Caracalla.
Son
œuvre majeure est une trilogie « destinée à soutenir la
croissance spirituelle du chrétien ». D'abord une
« exhortation s'adressant aux catéchumènes » où « le
Logos Jésus-Christ encourage les hommes à prendre sérieusement le
chemin de la vérité ».
Ensuite,
une œuvre dans laquelle « le Christ est pédagogue,
l'éducateur de qui par la grâce du baptême est devenu fils de
Dieu ». Une œuvre enfin dans laquelle le Christ apparaît
comme « le Maître qui propose les enseignements les plus
profonds ».
Ainsi la « catéchèse clémentine accompagne-t-elle continuellement le cheminement du catéchumène et du baptisé vers les deux ailes que sont la foi et la raison, liées à une connaissance profonde de la vérité qu'est le Christ. Seule cette connaissance de la personne qui est la vérité constitue la Gnose authentique ».
Il rappelle aussi que « la doctrine selon laquelle la finalité de l'homme est le retour à Dieu n'est possible qu'en s'assimilant à lui, selon la marque reçue lors de la Création, lorsqu'il est déjà image de Dieu. Cette similitude lui permet de connaître la réalité divine, à laquelle l'homme adhère par la foi et la pratique des vertus, et le conduire à la contemplation de Dieu ».
Ces vertus sont d'abord « la liberté de la passion et de l'amour qui garantit l'union avec Dieu ».
Ainsi la « catéchèse clémentine accompagne-t-elle continuellement le cheminement du catéchumène et du baptisé vers les deux ailes que sont la foi et la raison, liées à une connaissance profonde de la vérité qu'est le Christ. Seule cette connaissance de la personne qui est la vérité constitue la Gnose authentique ».
Il rappelle aussi que « la doctrine selon laquelle la finalité de l'homme est le retour à Dieu n'est possible qu'en s'assimilant à lui, selon la marque reçue lors de la Création, lorsqu'il est déjà image de Dieu. Cette similitude lui permet de connaître la réalité divine, à laquelle l'homme adhère par la foi et la pratique des vertus, et le conduire à la contemplation de Dieu ».
Ces vertus sont d'abord « la liberté de la passion et de l'amour qui garantit l'union avec Dieu ».
Pour
Clément, « l'idéal éthique de la philosophie antique, qui
signifie la libération des passions, s'approche et se conjugue avec
l'amour et l'assimilation en Dieu, tel un cheminement de perception
de la véritable Gnose ».
Eusèbe,
Photius, Saint Jean Chrysostome et autres ont prononcé de grands
éloges pour son savoir et sa vertu... Ces éloges justifiés par ses
ouvrages tous écrits en grec :
1°
Hypotyposes, ou Instructions, on pense généralement que Saint
Clément compose cet ouvrage, dont il ne nous reste que des
fragments, peu de temps après sa conversion, et dans un temps où,
peu instruit encore des dogmes de la religion chrétienne, il croit
possible de les concilier et de les arranger avec les principes de la
philosophie platonicienne.
Cette
erreur, qui lui a été souvent reprochée, est excusable, et doit
être facilement pardonnée, à cause du zèle et de la bonne foi du
jeune catéchumène.
2°
Son Proteptricon ad gentes, ou Exhortations aux gentils, a pour objet
de faire ressortir l'absurdité de leur culte par une comparaison
établie et suivie avec le culte des chrétiens. Saint Clément
parle, dans cet ouvrage, des dieux du paganisme, comme en a parlé un
des écrivains les plus éloquents de nos jours, qui n'a pas craint
de les appeler « des dieux abominables, qu'on eût punis ici-bas
comme des scélérats, et qui n'offrent pour tableau du bonheur
suprême que des forfaits à commettre et des passions à contenter.
»
L'Exhortation
aux gentils, quoi qu'ayant cessé d'avoir de l'intérêt pour nous
dans son objet, se fait néanmoins lire encore avec plaisir, tant par
l'élégance du style que par le grand nombre de faits curieux
qu'elle renferme, dont l'auteur doit la connaissance à ses voyages,
et qu'il fait merveilleusement servir à l'appui de ses
raisonnements. (Voyez L. Cousin.)
3°
Les Stromates, ou Tapisseries. C'est un recueil en 8 livres, sans
méthode et sans suite, de pensées chrétiennes et de maximes
philosophiques, que l'auteur parait avoir écrites au jour le jour,
et destinées à lui servir de répertoire et comme de supplément à
sa mémoire. Il y traite pêle-mêle divers sujets de morale, de
métaphysique et de théologie.
On
ne peut lire cet ouvrage de suite, mais on y trouve, comme dans tous
les écrits du même auteur, des observations judicieuses et des
faits importants pour l'histoire.
Dans
le 6e livre, par exemple, il trace le portrait du véritable
chrétien, auquel il donne le nom de gnostique, qui signifie savant
ou illuminé. Il distingue dans le 7e livre les honnêtes gnostiques
des hérétiques connus sous ce nom, et qui troublent alors l’Église
par leur abominable doctrine sur la communauté des femmes et
l'égalité des hommes. Il explique très bien la nature et l'étendue
de chaque vertu théologale. Il apprend à ne pas confondre les
superstitions avec la religion, le zèle avec le fanatisme, la
résignation avec l'indifférence, l'humilité chrétienne avec la
bassesse des sentiments, etc. (tant de choses
oubliées ou décriées mais qui sont pourtant une règle évidente
du bien vivre et de l'honnêteté)
On
retrouve dans les Hypotyposes le secret penchant de Saint Clément
pour le platonisme, mais ceux-la même qui lui font ce reproche
avouent qu'il n'y a pas un endroit répréhensible qui ne puisse être
interprété favorablement.
4°
Quis dives salutem consequi possit ?, ou Quel riche sera sauvé ?
C'est une explication des paroles que Jésus-Christ adresse à un
jeune riche qui lui demande ce qu'il faut faire pour arriver à la
perfection : « Allez, lui dit le Sauveur, vendez vos biens,
distribuez-en le prix aux pauvres, et vous acquerrez un trésor dans
le ciel. » Saint Clément pense que ces paroles ne doivent pas être
prises à la lettre, qu'il n'est pas nécessaire, pour être sauvé,
de renoncer aux biens de la terre, mais qu'il est indispensable d'en
faire un bon usage, subsidiairement il y parle de l'amour de Dieu
comme principe de vie, et de l'amour du prochain comme règle de nos
actions.
ALEXANDRIE |
Cet
opuscule a été imprimé, a Paris, 1672 à Oxford, 1683, avec
quelques autres fragments en grec et en latin, à Utrecht, avec un
commentaire de C. Segaar, 1816, in-8°.
5°
Le Pédagogue est un excellent traité de morale divisé en 3 livres.
L'auteur s'attache à prouver, dans le 1er livre. que le législateur
des chrétiens est aussi leur père et leur modèle, que tous les
hommes, ayant besoin d'instruction pour connaître la vertu, et de
vertu pour être heureux, ne peuvent puiser à une meilleure source
qu'à celle des leçons de leur divin maître.
Dans
le 2e livre, il trace des règles de tempérance, tant sous le
rapport de l'hygiène que sous celui de la morale. Suivant sa
doctrine, la nourriture la plus simple est aussi la plus saine, mais
nous doutons que celle qu'il recommande ici comme la plus simple soit
jamais introduite même parmi les anachorètes de notre temps, ou
recommandée par nos médecins... Un seul repas, dit-il, ou deux tout
au plus, suffisent par jour, savoir un déjeuner de pain sec et un
verre d'eau, et un souper très frugal.
Il
pense, contre les encratiques, (L'encratisme est l'une des nombreuses
appellations par lesquelles les hérésiologues de la « Grande
Église » désignent ce qui, selon eux, constitue une
« déviance » de certains chrétiens, par rapport à
l'attitude orthodoxe en cours de formation dans les premiers siècles
de l'ère commune. Les chrétiens qui sont désignés du nom
péjoratif d'Encratites (du grec εγκρατής
enkratís signifiant continents) s’astreignent ou prônent un style
de vie très ascétique.) que l'usage modéré du vin est permis,
mais il l'interdit à tous les jeunes gens au-dessous de 30 ans.
Il
s'élève, dans le même livre, contre le luxe de la table, des
habits, des ameublements. Il défend, comme l'a fait depuis l'école
de Salerne, de dormir plus de 6 heures par nuit, et jamais le jour.
Le
3e livre est principalement consacré à relever les avantages de la
modestie chez les femmes. Nous terminerons cette analyse, en disant
que c'est dans cet ouvrage, qui longtemps après a servi de modèle à
celui de l'abbé Fleury, qu'on peut prendre une juste idée des mœurs
et de la vie des premiers chrétiens.
Le
style de Saint Clément, dans Le Pédagogue et dans L'Exhortation aux
gentils, est toujours fleuri, souvent éloquent, quelquefois sublime,
c'est la justice que lui rendent Eusèbe et Photius, mais on trouve
de l'obscurité, de la négligence, et même de la dureté dans celui
des Stromates et des Hypotyposes.
Saint
Jérôme appelle Saint Clément le plus savant des écrivains
ecclésiastiques Théodoret prétend que nul ne l'a surpassé en
lumières et en éloquence.
Saint
Alexandre de Jérusalem donne de grands éloges à la sainteté de sa
vie. D'après tant et de si respectables témoignages, on a raison
d'être surpris que le nom de ce saint docteur ne soit pas inscrit
dans le martyrologe Romain, on l'est bien davantage encore
d'apprendre que le savant Benoît XIV a publié, en 1749, une
dissertation tendant à prouver qu'il n'y a pas de raison suffisante
de l'y établir, mais ni l'autorité de Benoît XIV, ni celle du
martyrologe Romain n'ont jamais empêché les églises de France de
célébrer sa fête le 04 décembre, suivant le martyrologe et
l'autorité d'Usuard.
La
première édition des œuvres de Saint Clément d'Alexandrie est
celle de P. Victorius, Florence, 1550, in-fol., grec et latin. Daniel
Heinsius en a donné une à Leyde, 1616, in-fol., grec et latin,
réimprimée à Paris, 1629, in-fol., mais la plus estimée est celle
de Jean Potter, depuis archevêque de Cantorbéry, Oxford, 1715, 2
vol. in-fol.
On
fait moins de cas de la réimpression qu'on en a donnée à Venise,
1757, 2 vol. in-fol., quoiqu'elle ait des augmentations. Il y a aussi
une édition de Wurtzbourg, 1780, 3 vol. in-8°, et une de Leipsick,
1831-54, 4 vol. in-12.
Nicolas
Fontaine a publié, en 1696, la traduction française d'une partie de
ces œuvres, avec les opuscules de plusieurs autres Pères Grecs, 1
vol. in-8°.
Admettons que, par ignorance, faiblesse ou circonstance involontaire, on tombe dans des fautes ou des erreurs après avoir reçu le sceau et la rédemption, au point d'être totalement abattu, Dieu ne prononce pas pour autant une condamnation définitive ! Les portes restent ouvertes à tout homme qui se tourne en vérité vers lui de tout son cœur, et le Père reçoit avec une immense joie le fils qui se repent vraiment (Luc 15,20-24). Le repentir véritable consiste à ne plus retomber dans les mêmes fautes et à extirper complètement de l'âme celles qui ont entraîné une condamnation à mort, dès qu'elles sont été éliminées, Dieu vient de nouveau habiter en toi.
Admettons que, par ignorance, faiblesse ou circonstance involontaire, on tombe dans des fautes ou des erreurs après avoir reçu le sceau et la rédemption, au point d'être totalement abattu, Dieu ne prononce pas pour autant une condamnation définitive ! Les portes restent ouvertes à tout homme qui se tourne en vérité vers lui de tout son cœur, et le Père reçoit avec une immense joie le fils qui se repent vraiment (Luc 15,20-24). Le repentir véritable consiste à ne plus retomber dans les mêmes fautes et à extirper complètement de l'âme celles qui ont entraîné une condamnation à mort, dès qu'elles sont été éliminées, Dieu vient de nouveau habiter en toi.
Clément
d'Alexandrie s'appuie ici sur un dialogue de Platon mettant en scène
Socrate (Première Alcibiade, 109 e) pour expliquer l'Évangile.
« Le
juste recherche une découverte pleine d'amour et, dans son effort
pour l'atteindre, il trouve le bonheur, à qui frappe à la porte,
dit la Parole, on ouvrira demandez, et il vous sera donné (Luc 11,
9).
Car
ceux qui s'emparent du Royaume ont été appelés violent (Mt 11,
12), parce qu'ils exploitent non la violence des controverses, mais
celle de la continuité d'une vie droite et des prières
ininterrompues.
S'arrêter à l'examen de son ignorance, voilà ce que doit d'abord apprendre celui qui marche selon la raison. l'ignorance a poussé à chercher, en cherchant, on trouve le maître, l'ayant trouvé, on a cru et, croyant, on a espéré, puis, par l'amour, on s'assimile alors à l'aimé, se hâtant d'être ce qu'on a commencé par aimer.
S'arrêter à l'examen de son ignorance, voilà ce que doit d'abord apprendre celui qui marche selon la raison. l'ignorance a poussé à chercher, en cherchant, on trouve le maître, l'ayant trouvé, on a cru et, croyant, on a espéré, puis, par l'amour, on s'assimile alors à l'aimé, se hâtant d'être ce qu'on a commencé par aimer.
Clément d'Alexandrie — Wikipédia
https://fr.wikipedia.org/wiki/Clément_d'Alexandrie
Clément
d'Alexandrie, Père de l'Église, est un lettré grec chrétien, né
à Athènes vers 150 et ..... Clément d'Alexandrie a fait l'objet de
nombreuses études, y compris dans les années les plus récentes.
Voir sa notice dans CPG (Clavis Patrum ...
Saint
Clément d'Alexandrie - Nominis - Eglise catholique en France
nominis.cef.fr/contenus/saint/10194/Saint-Clement-d-Alexandrie.html
215).
Tite Flavius Clément qui succéda à Panthène comme directeur de
l'école d'Alexandrie où il avait Origène comme élève. Il a
laissé de nombreux écrits.
Termes
manquants : année
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