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SEPTEMBRE 2016...
Cette
page concerne l'année 225 du calendrier julien. Ceci est une
évocation ponctuelle de l'année considérée il ne peut s'agir que
d'un survol !
RENAISSANCE
JUIVE AU IIe ET IIIe SIÈCLE
Rabbi
Yohanan bar (ou ben) Nappaha (hébreu : רבי
יוחנן בר נפחא « Rabbi
Yohanan le fils du forgeron ») est l’un des Amoraïm
(docteurs du Talmud) les plus importants de la seconde génération.
Généralement
désigné comme « Rabbi Yohanan » sans autre précision,
il a vécu en terre d'Israël au IIIe siècle de l'ère commune
( 200 - 280).
Yohanan
bar Nappaha naît à Sephoris il y est élevé par son grand-père
car sa mère est morte en couches, son père, forgeron de son état
est décédé également. Selon la tradition familiale, il
descendrait de la tribu de Joseph.
Rabbi
Yannaï prend le jeune garçon sous son aile, mais comme il meurt
alors que Yohanan n'a que 15 ans, on ne peut pas vraiment considérer
ce dernier comme son disciple, ses maîtres suivants sont Rabbi
Hanina bar Hama et Oshaya Rabba, docteurs de la génération
intermédiaire entre Tannaïm et Amoraïm, déjà plus occupés à
commenter le corpus de la Mishna qu’à le constituer.
Rabbi
Hanina l’initie à l’interprétation homilétique de la Bible (à
l’exception du Livre des Proverbes et de l’Ecclésiaste) ainsi
que, probablement, à la médecine dans laquelle il excellera.
Il
assiste également aux leçons de Rabbi (Juda Hanassi), le
compilateur de la Mishna, mais de son propre aveu, il est assis au
17e rang, assistant aux échanges de Rav et Rabbi sans rien y
comprendre. Cependant, il semble que Rabbi ait pressenti de grandes
aptitudes chez ce jeune étudiant. Il doit étudier la Torah avec
zèle pendant toute sa vie, allant jusqu'à vendre ce qu'il a hérité
de ses parents afin d'être en mesure de consacrer son temps à
l'étude, après que tout soit dépensé, il vit dans la pauvreté.
Quand
le temps est venu pour lui de commencer à enseigner la Torah, il
décide de passer de Tzippori à Tibériade, pour ne pas manquer de
respect à de grands rabbins de Tzippori qui n'ont pas leurs propres
centres d'étude de la Torah.
Il
n'en est pas moins considéré comme le plus grand rabbin de la Terre
d'Israël, et même en Babylonie, l'autre centre juif d'étude de la
Torah. Après la mort de Rav et Samuel en Babylonie, il est considéré
par les Juifs de cette région comme le plus grand rabbin de sa
génération.
ouvrant
une école à Tibériade, il y laisse entrer quiconque veut
apprendre, attitude controversée à l'époque.
Il
jette les bases du Yerushalmi (le Talmud de Jérusalem). C'est à lui
que remontent de nombreuses traditions relatives à la destruction du
Second Temple.
Certain
disent que sa lignée appartient à celle de Rabbi Juda Hanassi,
Juda Hanassi, ou Juda le Prince, est un des derniers Tannaïm de la
Mishna, et l’un des plus grands chefs de la communauté juive de
Judée sous domination romaine au IIe siècle, et l’un de ses plus
grands dirigeants.
Descendant
de Hillel, il est présumé d'ascendance davidique, d’où son titre
de Prince (Nassi). Il est le plus souvent surnommé Rabbenou hakadosh
(notre saint maître), ou tout simplement Rabbi.
Il
est à l'origine de la compilation de la Mishna, estimant que la
tradition orale étant en grand danger il faut braver l’interdit de
la transcrire.
Celle-ci
forme la première partie du corpus de ce qui est connu comme la Loi
Orale (Torah SheBe'al Pe), sur laquelle s'est élaborée la Guemara,
l’ensemble formant le Talmud dont est tirée la Halakha.
Le
Sanhédrin est l'assemblée législative traditionnelle d’Israël
ainsi que son tribunal suprême lequel siège normalement à
Jérusalem. Son nom dérive du grec συνέδριον
/ sunédrion, signifiant « assemblée siégeante ».
Composé de 71 sages experts en « Loi Juive », il doit
comporter 23 membres pour décider en matière judiciaire, il est
alors nommé petit sanhédrin et siège dans les principales villes.
Ce
terme a été repris par Napoléon Ier qui a convoqué un Grand
Sanhédrin en 1807 avant de créer le Consistoire israélite de
France.
Le
Sanhédrin interprète et tranche la loi des israélites à partir de
ses sources écrites et orales. Son travail de codification a abouti
à la rédaction de la Mishna.
Le
Sanhédrin est aussi le tribunal suprême dont une des fonctions
vitales est la promulgation du calendrier, habilité à reconnaître
officiellement un prophète qui puisse lui-même identifier le
Messie.
Le
Sanhédrin est doté d'un grand pouvoir politique puisqu'il exerce un
contrôle légal sur le Roi ainsi que sur le Grand Prêtre
responsable des activités du Temple.
Le
Sanhédrin composé de sages qui se cooptent par imposition de la
semikha. Sa composition a été l'objet d'une lutte féroce entre les
docteurs Pharisiens et la caste des Sadducéens à l'époque du
Second Temple.
La
victoire finale des premiers après la destruction du Temple a assuré
l'autorité rabbinique sur le Judaïsme jusqu'à ce jour.
Le
Sanhédrin est placé sous l'autorité de son Président qui dirige
les débats législatifs. Son adjoint dirige les procès et est
appelé Av Beth din. Ces deux postes sont traditionnellement confiés
aux deux plus grandes autorités légales du moment.
La
tradition juive fait remonter l'existence du Sanhédrin au temps de
Moïse. En Exode 24, Moïse monte au Sinaï accompagné d'Aaron, des
deux fils de celui-ci et de 70 anciens pour recevoir la Torah. Plus
tard, il leur impose les mains pour qu'ils reçoivent l'esprit saint
et légifèrent à ses côtés.
Le
Sanhédrin a continué à exister durant l'époque des Juges et du
premier Temple... Les sources bibliques sont cependant silencieuses à
ce sujet.
Après
la destruction du premier Temple, le Sanhédrin est exilé à
Babylone. Après le retour des exilés, il a été recréé par
Esdras. Son autorité politique est grandement minimisée par le
statut de protectorat Perse auquel la Judée est soumise. Après la
révolte Hasmonéenne et la recouvrance de l'indépendance politique,
le Sanhédrin est incapable d'empêcher des rois non issus de la
lignée davidique de contrôler le pays ni de nommer les grands
prêtres inacceptables aux yeux de la Loi Juive.
LA GALIL2E ET LE PLATEAU DU GOLAN |
Lorsqu'il
se rebelle, ses sages sont même impitoyablement massacrés. Avec
l'occupation Romaine, le Sanhédrin voit aussi son pouvoir judiciaire
réduit puisqu'il ne peut plus condamner à mort. Cette prérogative
est réservée au gouverneur Romain. Le Sanhédrin se concentre donc
sur la codification de la Loi Juive.
Après
la Grande Révolte et la destruction de Jérusalem par les Romains en
l'an 70, le Sanhédrin est transféré pour un temps à Yavné. Le
Talmud de Babylone (traité Rosh Hashana, page 31a) décrit les 10
déplacements du Sanhédrin, notamment à Oucha, Shefa Amr,
Beït-Shéarim, Tsippori (Sepphoris) et Tibériade. Avec la
disparition du Temple de Jérusalem, le Sanhédrin reste la seule
autorité juive tolérée par Rome.
Son
président, qui est choisi parmi les descendants d'Hillel l’Ancien,
devient le représentant des Juifs de l'Empire.
Après
la mort de Judah ha-Nassi, l'éditeur de la Mishna vers l’an 219,
le Nassi perd son statut de chef spirituel au profit des dirigeants
des grandes académies de Babylonie. Enfin, la fonction de Nassi est
abolie en 429 par Théodose II avec la destitution de Gamaliel VI
afin de faciliter la christianisation du pays. Depuis, le Sanhédrin
n'existe plus...
Au
XVIIe siècle un groupe de rabbins kabbalistes d'origine
espagnole a tenté de recréer le Sanhédrin en suivant la procédure
établie par Maïmonide. En raison de l'opposition des rabbins
Hiérosolémites, cet essai est un échec.
Napoléon
a attribué ce nom à une assemblée rabbinique convoquée à Paris,
dans la salle Saint-Jean, derrière l’Hôtel de ville, du 9 février
au 13 mars 1807 pour accepter les dispositions prises par l'Assemblée
des notables pour l'administration des Juifs de l'Empire...
Depuis
2007, un groupe de rabbins sionistes religieux rejoints par quelques
autorités hassidiques tente de reconstruire le Sanhédrin. Son
président temporaire est le rabbin Adin Steinsaltz. De nombreuses
références au Sanhédrin sont présentes dans le Nouveau testament.
C’est notamment devant le Sanhédrin (présidé par le Nassi) que
comparaît Jésus après son arrestation par la garde du Grand Prêtre
Caïphe. Ayant réaffirmé qu'il est le fils de Dieu, il est accusé
de blasphème, mais ensuite jugé et condamné à la crucifixion pour
sédition par Ponce Pilate (gouverneur Romain).
TOMBES SUPPOSÉES DU RABBIN "LE PRINCE" |
Pierre,
Jean, Étienne et Jacques, des disciples de Jésus passeront aussi à
leur tour devant les membres de la docte assemblée. Selon les
traductions, le Sanhédrin est aussi appelé Grand Conseil.
À
la suite de la destruction du Temple de Jérusalem en l'an 70, la
Galilée devient le centre spirituel du judaïsme. Elle abrite le
Sanhédrin.
Dans
ses collines sont rédigés la Mishna et le Talmud de Jérusalem. De
nombreux rabbins y ont vécu et y sont enterrés, tels Rabbi
Ishmaël... Après la prise de contrôle de la région par le califat
arabe en 638, celle-ci fait partie du jund de Urdunn (Jourdain).
Les
Fatimides chiites prennent le contrôle de la région dans les années
900 une secte vénérant le calife Fatimide al-Hakim bi-Amr Allah
forme la religion druze, au centre-nord de la Galilée.
Durant
les Croisades, la Galilée est organisée en une principauté de
Galilée, une des plus importantes seigneuries des Croisades.
Au
cours du XVIe siècle, la Galilée connaît une importante
migration juive constituée essentiellement de Séfarades expulsés
de la péninsule Ibérique. Sous leur impulsion, la ville de Safed
est devenu le centre mondial du mysticisme juif et de la diffusion de
la Kabbale.
SANHÉDRIN |
Au
début du XXe siècle, la Galilée est colonisée par les
Arabes, les Druzes et des minorités telles que les Circassiens et
les Juifs. La population juive est grandement augmentée par
l'immigration sioniste.
Après
la création de l'État d'Israël, pendant la guerre israélo-arabe
de 1948, la Galilée est envahie par les forces Syriennes mais est
finalement récupérée par Israël. Une grande partie de la
population arabe prend la fuite, laissant des villages entiers vides,
toutefois, davantage de Palestiniens restent que dans la plupart des
autres zones.
Dans
les années 1950 et 1960, les kibboutz autour de la mer de Galilée
subissent régulièrement les bombardements de l'artillerie de
l'Armée Syrienne depuis le plateau du Golan qui domine la région.
À
la suite de son expulsion de Jordanie, l'Organisation de libération
de la Palestine a lancé, depuis le Liban, des attaques sur des
villages de la Haute Galilée dans les années 1970 et 1980.
Il
n'y a aucune mention de « Galil » dans le Pentateuque. Le
nom apparaît au pluriel dans le livre de Josué, 13, 2, avec le sens
de « contrées », puis semble désigner une région
particulière. Dans le premier livre des Rois chapitre 9, versets 11
à 138, on apprend que Salomon récompense Hiram pour certains
services effectués par celui-ci en lui offrant une plaine parmi les
montagnes de Nephthali. Hiram est déçu du cadeau, et l'appelle la
« terre de Cabul ». Les Judéens l'appellent Galil. Dans
les livres des Maccabées, la Galilée est le théâtre de nombreux
combats des Judéens qui se dressent contre la dynastie Séleucide.
La
Galilée est surtout citée dans le Nouveau Testament. L'essentiel de
la vie de Jésus s'y déroule. Les 3 premiers évangiles sont
consacrés à ses activités dans cette région, décrite sous la
forme symbolique et énigmatique d'un ensemble de déplacements dans
tout le nord de la Palestine, ponctués à chaque étape par des
exorcismes ou des miracles.
TOMBE YAHOUDA HANASSI |
L'expression
de « Galilée des Nations » (Matthieu 4, 15, reprise
d'Isaïe 8, 23) Galil haGoyim, laisse penser qu'elle symbolise une
région à convertir, face à la Judée et au Temple de Jérusalem.
C'est peut-être aussi la trace de l'expression « Sagesse des
Nations », les mots GLYL, Galil, Galilée, et HtKMH, Hokhmah,
Sagesse ayant mêmes guématries (valeur numérique des lettres et
des mots).
Yohanan
bar Nappaha - Unionpédia
fr.unionpedia.org/i/Yohanan_bar_Nappaha
Rabbi
Yohanan bar (ou ben) Nappaha (hébreu: רבי
יוחנן בר נפחא «
Rabbi Yohanan le fils du forgeron ... Cette page concerne l'année
225 du calendrier julien.
L'univers:
histoire et description de tous les peuples
https://books.google.fr/books?id=guo3AQAAMAAJ
1845
- World history
...
de l'autel construit sur ses bords par les tribus de Ruben, de Gad et
de Manassé , 225 b—n6 a. ... Jubilé (année du) ; particularités
relatives à sa célébration; origine de son nom, 185 a. b. Juda ...
501 a, 501 b, 502 a, 502 J. Juda, fils du grand prêtre Siméon,
prince des Juifs, 510 a. ... .Im/a (Rabbi) , surnommé le Saint'.
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