vendredi 14 octobre 2016

EN REMONTANT LE TEMPS... 225

22 SEPTEMBRE 2016...

Cette page concerne l'année 225 du calendrier julien. Ceci est une évocation ponctuelle de l'année considérée il ne peut s'agir que d'un survol !

RENAISSANCE JUIVE AU IIe ET IIIe SIÈCLE

Rabbi Yohanan bar (ou ben) Nappaha (hébreu : רבי יוחנן בר נפחא « Rabbi Yohanan le fils du forgeron ») est l’un des Amoraïm (docteurs du Talmud) les plus importants de la seconde génération.
Généralement désigné comme « Rabbi Yohanan » sans autre précision, il a vécu en terre d'Israël au IIIe siècle de l'ère commune ( 200 - 280).
Yohanan bar Nappaha naît à Sephoris il y est élevé par son grand-père car sa mère est morte en couches, son père, forgeron de son état est décédé également. Selon la tradition familiale, il descendrait de la tribu de Joseph.
Rabbi Yannaï prend le jeune garçon sous son aile, mais comme il meurt alors que Yohanan n'a que 15 ans, on ne peut pas vraiment considérer ce dernier comme son disciple, ses maîtres suivants sont Rabbi Hanina bar Hama et Oshaya Rabba, docteurs de la génération intermédiaire entre Tannaïm et Amoraïm, déjà plus occupés à commenter le corpus de la Mishna qu’à le constituer.
Rabbi Hanina l’initie à l’interprétation homilétique de la Bible (à l’exception du Livre des Proverbes et de l’Ecclésiaste) ainsi que, probablement, à la médecine dans laquelle il excellera.
Il assiste également aux leçons de Rabbi (Juda Hanassi), le compilateur de la Mishna, mais de son propre aveu, il est assis au 17e rang, assistant aux échanges de Rav et Rabbi sans rien y comprendre. Cependant, il semble que Rabbi ait pressenti de grandes aptitudes chez ce jeune étudiant. Il doit étudier la Torah avec zèle pendant toute sa vie, allant jusqu'à vendre ce qu'il a hérité de ses parents afin d'être en mesure de consacrer son temps à l'étude, après que tout soit dépensé, il vit dans la pauvreté.
Quand le temps est venu pour lui de commencer à enseigner la Torah, il décide de passer de Tzippori à Tibériade, pour ne pas manquer de respect à de grands rabbins de Tzippori qui n'ont pas leurs propres centres d'étude de la Torah.
Il n'en est pas moins considéré comme le plus grand rabbin de la Terre d'Israël, et même en Babylonie, l'autre centre juif d'étude de la Torah. Après la mort de Rav et Samuel en Babylonie, il est considéré par les Juifs de cette région comme le plus grand rabbin de sa génération.
ouvrant une école à Tibériade, il y laisse entrer quiconque veut apprendre, attitude controversée à l'époque.
Il jette les bases du Yerushalmi (le Talmud de Jérusalem). C'est à lui que remontent de nombreuses traditions relatives à la destruction du Second Temple.

Certain disent que sa lignée appartient à celle de Rabbi Juda Hanassi, Juda Hanassi, ou Juda le Prince, est un des derniers Tannaïm de la Mishna, et l’un des plus grands chefs de la communauté juive de Judée sous domination romaine au IIe siècle, et l’un de ses plus grands dirigeants.

Descendant de Hillel, il est présumé d'ascendance davidique, d’où son titre de Prince (Nassi). Il est le plus souvent surnommé Rabbenou hakadosh (notre saint maître), ou tout simplement Rabbi.
Il est à l'origine de la compilation de la Mishna, estimant que la tradition orale étant en grand danger il faut braver l’interdit de la transcrire.
Celle-ci forme la première partie du corpus de ce qui est connu comme la Loi Orale (Torah SheBe'al Pe), sur laquelle s'est élaborée la Guemara, l’ensemble formant le Talmud dont est tirée la Halakha.

Le Sanhédrin est l'assemblée législative traditionnelle d’Israël ainsi que son tribunal suprême lequel siège normalement à Jérusalem. Son nom dérive du grec συνέδριον / sunédrion, signifiant « assemblée siégeante ». Composé de 71 sages experts en « Loi Juive », il doit comporter 23 membres pour décider en matière judiciaire, il est alors nommé petit sanhédrin et siège dans les principales villes.
Ce terme a été repris par Napoléon Ier qui a convoqué un Grand Sanhédrin en 1807 avant de créer le Consistoire israélite de France.
Le Sanhédrin interprète et tranche la loi des israélites à partir de ses sources écrites et orales. Son travail de codification a abouti à la rédaction de la Mishna.
Le Sanhédrin est aussi le tribunal suprême dont une des fonctions vitales est la promulgation du calendrier, habilité à reconnaître officiellement un prophète qui puisse lui-même identifier le Messie.
Le Sanhédrin est doté d'un grand pouvoir politique puisqu'il exerce un contrôle légal sur le Roi ainsi que sur le Grand Prêtre responsable des activités du Temple.

Le Sanhédrin composé de sages qui se cooptent par imposition de la semikha. Sa composition a été l'objet d'une lutte féroce entre les docteurs Pharisiens et la caste des Sadducéens à l'époque du Second Temple.
La victoire finale des premiers après la destruction du Temple a assuré l'autorité rabbinique sur le Judaïsme jusqu'à ce jour.

Le Sanhédrin est placé sous l'autorité de son Président qui dirige les débats législatifs. Son adjoint dirige les procès et est appelé Av Beth din. Ces deux postes sont traditionnellement confiés aux deux plus grandes autorités légales du moment.
La tradition juive fait remonter l'existence du Sanhédrin au temps de Moïse. En Exode 24, Moïse monte au Sinaï accompagné d'Aaron, des deux fils de celui-ci et de 70 anciens pour recevoir la Torah. Plus tard, il leur impose les mains pour qu'ils reçoivent l'esprit saint et légifèrent à ses côtés.
Le Sanhédrin a continué à exister durant l'époque des Juges et du premier Temple... Les sources bibliques sont cependant silencieuses à ce sujet.

Après la destruction du premier Temple, le Sanhédrin est exilé à Babylone. Après le retour des exilés, il a été recréé par Esdras. Son autorité politique est grandement minimisée par le statut de protectorat Perse auquel la Judée est soumise. Après la révolte Hasmonéenne et la recouvrance de l'indépendance politique, le Sanhédrin est incapable d'empêcher des rois non issus de la lignée davidique de contrôler le pays ni de nommer les grands prêtres inacceptables aux yeux de la Loi Juive.
LA GALIL2E ET LE PLATEAU DU GOLAN
Lorsqu'il se rebelle, ses sages sont même impitoyablement massacrés. Avec l'occupation Romaine, le Sanhédrin voit aussi son pouvoir judiciaire réduit puisqu'il ne peut plus condamner à mort. Cette prérogative est réservée au gouverneur Romain. Le Sanhédrin se concentre donc sur la codification de la Loi Juive.

Après la Grande Révolte et la destruction de Jérusalem par les Romains en l'an 70, le Sanhédrin est transféré pour un temps à Yavné. Le Talmud de Babylone (traité Rosh Hashana, page 31a) décrit les 10 déplacements du Sanhédrin, notamment à Oucha, Shefa Amr, Beït-Shéarim, Tsippori (Sepphoris) et Tibériade. Avec la disparition du Temple de Jérusalem, le Sanhédrin reste la seule autorité juive tolérée par Rome.
Son président, qui est choisi parmi les descendants d'Hillel l’Ancien, devient le représentant des Juifs de l'Empire.

Après la mort de Judah ha-Nassi, l'éditeur de la Mishna vers l’an 219, le Nassi perd son statut de chef spirituel au profit des dirigeants des grandes académies de Babylonie. Enfin, la fonction de Nassi est abolie en 429 par Théodose II avec la destitution de Gamaliel VI afin de faciliter la christianisation du pays. Depuis, le Sanhédrin n'existe plus...

Au XVIIe siècle un groupe de rabbins kabbalistes d'origine espagnole a tenté de recréer le Sanhédrin en suivant la procédure établie par Maïmonide. En raison de l'opposition des rabbins Hiérosolémites, cet essai est un échec.
Napoléon a attribué ce nom à une assemblée rabbinique convoquée à Paris, dans la salle Saint-Jean, derrière l’Hôtel de ville, du 9 février au 13 mars 1807 pour accepter les dispositions prises par l'Assemblée des notables pour l'administration des Juifs de l'Empire...

Depuis 2007, un groupe de rabbins sionistes religieux rejoints par quelques autorités hassidiques tente de reconstruire le Sanhédrin. Son président temporaire est le rabbin Adin Steinsaltz. De nombreuses références au Sanhédrin sont présentes dans le Nouveau testament. C’est notamment devant le Sanhédrin (présidé par le Nassi) que comparaît Jésus après son arrestation par la garde du Grand Prêtre Caïphe. Ayant réaffirmé qu'il est le fils de Dieu, il est accusé de blasphème, mais ensuite jugé et condamné à la crucifixion pour sédition par Ponce Pilate (gouverneur Romain).
TOMBES SUPPOSÉES DU RABBIN "LE PRINCE"
Pierre, Jean, Étienne et Jacques, des disciples de Jésus passeront aussi à leur tour devant les membres de la docte assemblée. Selon les traductions, le Sanhédrin est aussi appelé Grand Conseil.

À la suite de la destruction du Temple de Jérusalem en l'an 70, la Galilée devient le centre spirituel du judaïsme. Elle abrite le Sanhédrin.
Dans ses collines sont rédigés la Mishna et le Talmud de Jérusalem. De nombreux rabbins y ont vécu et y sont enterrés, tels Rabbi Ishmaël... Après la prise de contrôle de la région par le califat arabe en 638, celle-ci fait partie du jund de Urdunn (Jourdain).
Les Fatimides chiites prennent le contrôle de la région dans les années 900 une secte vénérant le calife Fatimide al-Hakim bi-Amr Allah forme la religion druze, au centre-nord de la Galilée.
Durant les Croisades, la Galilée est organisée en une principauté de Galilée, une des plus importantes seigneuries des Croisades.
Au cours du XVIe siècle, la Galilée connaît une importante migration juive constituée essentiellement de Séfarades expulsés de la péninsule Ibérique. Sous leur impulsion, la ville de Safed est devenu le centre mondial du mysticisme juif et de la diffusion de la Kabbale.

SANHÉDRIN
Au début du XXe siècle, la Galilée est colonisée par les Arabes, les Druzes et des minorités telles que les Circassiens et les Juifs. La population juive est grandement augmentée par l'immigration sioniste.

Après la création de l'État d'Israël, pendant la guerre israélo-arabe de 1948, la Galilée est envahie par les forces Syriennes mais est finalement récupérée par Israël. Une grande partie de la population arabe prend la fuite, laissant des villages entiers vides, toutefois, davantage de Palestiniens restent que dans la plupart des autres zones.

Dans les années 1950 et 1960, les kibboutz autour de la mer de Galilée subissent régulièrement les bombardements de l'artillerie de l'Armée Syrienne depuis le plateau du Golan qui domine la région.
À la suite de son expulsion de Jordanie, l'Organisation de libération de la Palestine a lancé, depuis le Liban, des attaques sur des villages de la Haute Galilée dans les années 1970 et 1980.

Il n'y a aucune mention de « Galil » dans le Pentateuque. Le nom apparaît au pluriel dans le livre de Josué, 13, 2, avec le sens de « contrées », puis semble désigner une région particulière. Dans le premier livre des Rois chapitre 9, versets 11 à 138, on apprend que Salomon récompense Hiram pour certains services effectués par celui-ci en lui offrant une plaine parmi les montagnes de Nephthali. Hiram est déçu du cadeau, et l'appelle la « terre de Cabul ». Les Judéens l'appellent Galil. Dans les livres des Maccabées, la Galilée est le théâtre de nombreux combats des Judéens qui se dressent contre la dynastie Séleucide.
La Galilée est surtout citée dans le Nouveau Testament. L'essentiel de la vie de Jésus s'y déroule. Les 3 premiers évangiles sont consacrés à ses activités dans cette région, décrite sous la forme symbolique et énigmatique d'un ensemble de déplacements dans tout le nord de la Palestine, ponctués à chaque étape par des exorcismes ou des miracles.
TOMBE YAHOUDA HANASSI
L'expression de « Galilée des Nations » (Matthieu 4, 15, reprise d'Isaïe 8, 23) Galil haGoyim, laisse penser qu'elle symbolise une région à convertir, face à la Judée et au Temple de Jérusalem. C'est peut-être aussi la trace de l'expression « Sagesse des Nations », les mots GLYL, Galil, Galilée, et HtKMH, Hokhmah, Sagesse ayant mêmes guématries (valeur numérique des lettres et des mots). 



Yohanan bar Nappaha - Unionpédia
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Rabbi Yohanan bar (ou ben) Nappaha (hébreu: רבי יוחנן בר נפחא « Rabbi Yohanan le fils du forgeron ... Cette page concerne l'année 225 du calendrier julien.

L'univers: histoire et description de tous les peuples
https://books.google.fr/books?id=guo3AQAAMAAJ
1845 - ‎World history
... de l'autel construit sur ses bords par les tribus de Ruben, de Gad et de Manassé , 225 b—n6 a. ... Jubilé (année du) ; particularités relatives à sa célébration; origine de son nom, 185 a. b. Juda ... 501 a, 501 b, 502 a, 502 J. Juda, fils du grand prêtre Siméon, prince des Juifs, 510 a. ... .Im/a (Rabbi) , surnommé le Saint'.

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