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OCTOBRE 2016...
Cette
page concerne l'année 214 du calendrier julien. Ceci est une
évocation ponctuelle de l'année considérée il ne peut s'agir que
d'un survol !
L'OSMOSE DIFFICILE ENTRE LES MÉSOPOTAMIENS ET ROME.

En
216, sous le règne d'Abgar X Severus Bar Abgar (IX), l'empereur
Romain Caracalla s'empare définitivement du petit royaume, qui
devient une province Romaine.
Cependant
on a trouvé des monnaies au nom d'un Ma'Nu IX Bar Abgar (X) Severus
et d'un Abgar XI Farhat Bar Ma'Nu avec sur l'autre face la tête de
l'empereur Romain Gordien III le Pieux, ce qui laisse supposer aux
spécialistes que les Romains laissent encore quelque temps des
souverains en place...
En
216, Caracalla s'empare par traîtrise de Severus Abgarus IX, le roi
d'Osroène et d'Edesse, l'envoie prisonnier à Rome et fait d'Edesse
et du royaume une colonie Romaine.
En
mai, l'empereur entre en Arménie et fait prisonnier le roi Khosro
Ier et toute sa famille.
En
été, les troupes Romaines dirigées par le comédien ou danseur
Théocrite selon la volonté de Caracalla, sont battues en Arménie.
En
fin d'année, Caracalla demande la main de la fille du roi Artaban V,
franchit le Tigre, et avec toute l'armée romaine rejoint la
Mésopotamie pour les noces impériales, près de Ctésiphon. Mais,
Caracalla donne le signal, les légionnaires massacrent les convives
Parthes... L'empereur viole les tombeaux des rois d'Adiabène qu'il
prend pour ceux des Arsacides, ravage un morceau de la Médie et
retourne en Mésopotamie à Edesse.
Les
colonies Romaines sont des établissements créés par l’État
Romain et destinés au contrôle d’un territoire récemment
conquis, à la différence des colonies Puniques, comptoirs
commerciaux, ou des colonies Grecques, colonies de peuplement.
Les
premières colonies en Italie relaient les fondations de la Ligue
Latine, et sont avant tout des garnisons placées en des points
stratégiques, sur le front ou les axes de la conquête Romaine.
Ensuite,
des colonies agraires comme à Ariminum offrent de nouvelles terres
aux citoyens.

Les
fondations directes de colonies Latines se raréfient, avec l’octroi
de la citoyenneté Romaine à tous les citoyens latins d’Italie.
Les
colonies Romaines sont au fil du temps un puissant facteur de
romanisation, grâce aux colons Italiens ou originaires de provinces
bien romanisées parlant le latin.
Leur
rôle de modèle de civilisation urbaine et leur activité économique
facilitent l’intégration des populations soumises. Des colonies
sont aussi créées dans les territoires Orientaux, sur des cités
existantes, qui dans ce cas conservèrent leur civilisation Grecque.
Sur
une période de plusieurs siècles, la politique Romaine de fondation
de colonies ne connaît qu’exceptionnellement des problèmes, ce
qui traduit son succès d’ensemble :
En
123 av. J.-C., projet des Grecques de fondation d’une colonie sur
les ruines de Carthage. Impie en raison de la malédiction de 146 av.
J.-C. prononcée sur ces ruines, le projet coûte la vie à son
auteur, interrompu par décret en 121 av. J.-C.
Jules
César le réalise au siècle suivant en fondant la Colonia Julia
Carthago.
En
132, le projet d'Hadrien de relever les ruines de Jérusalem par une
colonie Colonia Aelia Capitolina suscite une nouvelle révolte des
Juifs.
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BAS-RELIEF |
De
même, après 212 et la constitutio antoniniana, « Les
gentilices romains..., les noms Romains apparaissent surtout dans les
textes publics (honorifiques ou de fondation de tombeau), alors que
les textes privés (religieux ou funéraires à l’intérieur des
tombes) ne les mentionnent que rarement. La situation était fort
différente auparavant, car le nombre de citoyens Romains à Palmyre
peut surprendre par sa modestie pendant les 2 premiers siècles de
notre ère. Si l’on ôte de la liste les Palmyréniens qui servent
ou ont servi dans l’armée Romaine, il ne reste qu’une dizaine de
noms, sans doute ceux de notables qui ont rendu d’insignes services
aux autorités romaines.
Les
officiers de l’armée Romaine sont bien implantés dans la société
de la ville, et certains, selon un processus courant, ont reçu la
citoyenneté locale et exercent des magistratures, carrières
procuratoriennes équestres,....
Palmyre,
colonie Romaine depuis Caracalla, reproduit la norme
institutionnelle, et le nombre d’officiers équestres qui en sont
issus est un bon exemple de cette intégration. En même temps, peu
d’entre les soldats palmyréniens de l’armée Romaine sont
attestés sur place comme vétérans, le nombre de citoyens avant 212
est faible. Palmyre est certes devenue colonie, mais cela ne va pas
sans ambiguïté, car elle n’est pas seulement colonie, mais
« métro-colonie », comme Pétra et sans doute Émèse et
Antioche, ce qui peut être compris comme l’adaptation d’une
formule sémitique. Malgré l’intégration ancienne à l’Empire
et en dépit de forts signes d’attachement, on a toujours
l’impression que l’éloignement de Palmyre et la force de sa
culture propre ont permis de préserver son caractère original.
L’étude de l’architecture palmyrénienne donne d’ailleurs la
même impression...

Les
résultats des fouilles n’ont pour l’instant été publiés que
sous forme préliminaire, mais on peut d’ores et déjà en tirer
quelques enseignements, en particulier un développement de la ville
au début de la période Romaine, ou à la rigueur à l’extrême
fin de l’époque hellénistique. « Chronique.... Le caractère
hellénique est marqué aussi par l’existence d’institutions
civiques ou de concours attestés au moins aux IIe et IIIe siècles ».
Pendant la période Romaine, époque sur laquelle on est le mieux
renseigné, l’onomastique de la ville est un mélange de noms grecs
(en majorité), sémitiques et latins. Quel que soit le type de nom,
il y a peu de variations dans le style et l’iconographie des
reliefs funéraires. Pour l’unité du point de vue de l’art
funéraire de... qui constituent la majorité du corpus épigraphique.
Toute conclusion sur une éventuelle stratification.... Zeugma
appartient à une région dont le faciès culturel est
caractéristique, proche de celui de Hiérapolis ou
d’Europos/Karkémish.

Quelques
années plus tard, les actes officiels de Marcopolis sont en grec,
mais les souscriptions restent en araméen, ce qui atteste un
bilinguisme général au moins parmi les élites. On peut donc, grâce
à ces documents, avoir l’impression d’assister à la marche même
de la romanisation dans ces confins de l’Empire. Le maintien et le
retour de la monarchie Abgaride pendant une courte période peuvent
être la conséquence de la politique habituelle de Rome de confier
les régions peu hellénisées à des dynastes locaux, avec des
intervalles pendant lesquels la province repassait sous contrôle
Romain, souvent pour punir un souverain indiscipliné. C'est le cas
par exemple de la Commagène voisine au cours du Ier siècle.

Les
phénomènes actifs de résistance à Rome sont très difficiles à
mettre en évidence. Il est par exemple probable qu’existaient à
Édesse, dans le courant du IIe siècle, un parti s’appuyant sur
Rome et un autre sur les Parthes, dans une lutte pour le pouvoir,
sans doute au sein même de la famille royale. Ce conflit relève
donc plutôt de l’histoire politico-militaire, et on ne sait pas
quelle est la participation des populations locales. On peut
éventuellement proposer que des phénomènes de ce type soient à
l’origine de la déposition par Caracalla de Abgar Severus qui
aurait pu adopter une position pro-iranienne. Il y a dans la
population d’Édesse une partie (de l’élite du moins) qui est
pro-romaine, savoir si d’autres sont fortement opposées à ce
mouvement est plus difficile à entrevoir d’après les sources
disponibles, même si cela est probable.
De
même, le banditisme est assez mal documenté dans la région après
la conquête Romaine, à l’exception principale de Palmyre dont le
commerce est menacé par les nomades. Le banditisme est bien attesté
en Judée et en Arabie,.... Le fait que la province ait été une
zone frontière sensible et donc pourvue de garnisons puissantes a pu
contribuer à cette impression de sécurité. La steppe est quant à
elle plus difficile à contrôler efficacement, malgré le rôle joué
par les Palmyréniens.
En
fait, l’image qui apparaît est celle d’une région dans laquelle
quelques notables, et parmi eux les vétérans, doivent se sentir
Romains, ou au moins le disent en cas de recours à l’administration.
Le reste de la population n’a pas le temps d’être influencé en
profondeur par la romanisation. La suite de l’histoire de la région
montre que l’influence gréco-romaine ne doit pas être entièrement
nulle (la culture syriaque en est un bon exemple), mais les textes
montrent surtout ce que F. Millar appelle « la présence
visible de l’Empire. S’il y a dans la région peu de traces
d’hostilité de principe à Rome, cela ne veut pas dire qu’il n’y
en a jamais eu, mais l’attachement aux traditions locales ainsi que
leur résistance sont marquants, aussi bien à Palmyre qu’à Doura
ou Édesse

214
— Wikipédia
https://fr.wikipedia.org/wiki/214
Cette
page concerne l'année 214 du calendrier julien. Page d'aide sur
l'homonymie Pour 214 ... Janvier : Édesse obtient le statut de
colonie romaine après la déposition par Caracalla de son roi Abgar
IX Sévère. Printemps : Caracalla décide ...
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avez consulté cette page le 22/10/16.
La
romanisation de Palmyre et des villes de l'Euphrate - Cairn.info
https://www.cairn.info/revue-annales-2004-2-page-313.htm
de
JB Yon - 2004 - Cité 7 fois - Autres articles
Quelques
années plus tard, exactement entre 132 et 147, un grand caravanier
du nom de ..... de la ville au début de la période romaine, ou à
la rigueur à l'extrême fin de l'époque hellénistique ....
souverain qui peut être soit Abgar le Grand (VIII), soit son fils
Abgar Severus (IX), et qui fut destitué ..... 212-214 (SEG, XIV,
829).
Classica
et Orientalia - JStor
https://www.jstor.org/stable/pdf/4197076.pdf
datant
des dernieres annees de Hatra, que M. David Oates edite sous le titre
: A Note on .... l'expedition de Severe Alexandre etait alors
terminee depuis deux ans et, sans qu'il y ait eu ... En quittant Rome
au printemps de 214 Caracalla partait, nouvel. Alexandre ... de la
capture d'Abgar IX d'Edesse et du roi d'Arm6nie par .
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