lundi 17 octobre 2016

EN REMONTANT LE TEMPS... 220

27 SEPTEMBRE 2016...

Cette page concerne l'année 220 du calendrier julien. Ceci est une évocation ponctuelle de l'année considérée il ne peut s'agir que d'un survol !

LES MARIAGES HÉLIOGABALE PROUVES PAR LES MONNAIES,

EMESE
Julia Cornelia Paula ou Julia Paula est une femme de la noblesse Romaine qui vit au IIIe siècle, issue de la gens Cornelia, et d’ascendance Syrienne. Le père de Paula, Julius Cornelius Paulus, est préfet du prétoire à Rome, même si ses parents ne sont pas connus. Paula une charmante personne reçoit une bonne éducation.

En 219, Julia Maesa, la sœur ainée de l’impératrice Julia Domna arrange le mariage de Julia Paula avec son petit-fils, l’empereur Héliogabale. La somptueuse cérémonie se déroule à Rome. Paula devient impératrice, première épouse d’Héliogabale et on lui attribue le titre d’Augusta.

Ce début de règne inaugure une série de décisions qui vont scandaliser les Romains pourtant ouverts aux religions Orientales. Il va, en effet, déménager les symboles des grandes divinités Romaines dans le temple d'El gabal ou Elagabal puis progressivement chercher à placer son dieu au-dessus de tous les autres, et enlever pour l'épouser la Grande Vestale Aquilia Severa a la fin de l'année 220...
Heliogabale en outre, entraîne la cour dans de surprenantes débauches, on le surnomme l'Assyrien !

Une vestale est une prêtresse de la Rome antique dédiée à Vesta, divinité italique dont le culte est probablement originaire de Lavinium et qui est ensuite assimilée à la déesse Grecque Hestia. Le nombre des vestales en exercice a varié de 4 à 7.
Choisies entre 6 et 10 ans, elles accomplissent un sacerdoce de 30 ans durant lequel elles veillent sur le foyer public du temple de Vesta situé dans le Forum Romain. Durant leur sacerdoce, elles sont vouées à la chasteté, symbole de la pureté du feu.

Début 220, Héliogabale met fin à son mariage avec Paula. Ils n’ont pas d’enfant. Héliogabale repudie Julia Paula et épouse Julia Aquilia Severa. Mariage scandaleux car les vestales doivent rester vierges et célibataires.
En plus d’être amoureux de Severa, Héliogabale voit dans son mariage une partie du processus religieux de dévotion au dieu soleil Syrien El-Gabal et d’intégration d’El-Gabal dans la religion Romaine.
JULIA SOAEMIAS
Après la séparation, Héliogabale retire à Paula le titre d’Augusta. Elle se retire de la vie publique et on ne sait rien de sa vie après.

D'après l'Histoire Auguste, Héliogabale a écrit une lettre au Sénat pour se justifier, s'affirmant éperdument amoureux, et déclarant normale l'union entre prêtre et prêtresse...
Ce mariage de l'empereur avec une vestale bafoue toutes les traditions Romaines, car les vestales doivent demeurer vierges, sous peine d'être emmurées vivantes.
Mais l'empereur, d'origine Syrienne, est aussi grand-prêtre du dieu Syrien Sol Invictus Élagabal, et selon l'usage Oriental de l'hiérogamie, un prêtre doit s'unir à une prêtresse.
Elle est répudiée en 221 (l'empereur épousant Annia Faustina, une descendante de Marc Aurèle), mais Héliogabale se marie de nouveau avec elle la même année.

Sol Invictus est une divinité solaire apparue dans l’Empire Romain au IIIe siècle. Elle reprend des aspects de la mythologie d’Apollon et du culte de Mithra, connaissant une grande popularité dans l’armée Romaine.
L’empereur Aurélien lui assure une place officielle à Rome en proclamant que le Soleil invaincu est le patron principal de l’Empire Romain et en faisant du 25 décembre une fête officielle (dies natalis solis inuicti).

Hieros Gamos ou Hiérogamie, désigne dans la mythologie, une union sacrée à caractère sexuel, un accouplement (parfois mariage) entre deux divinités ou entre un dieu et un homme ou une femme. Dans le domaine de la religion, elle désigne la représentation rituelle par des humains de cette alliance sexuelle divine.

JULIA PAULIA
Les Savants se sont partagés entre ces 2 Historiens. Tristan , Charles Patin , le baron de Spanheim, etc. ont adopté le récit de Dion, et ont pensé, d'après lui M. de Tillemont a cru devoir préférer l'autorité d'Hérodien , et son opinion a été suivie par la plupart des Antiquaires qui ont écrit après lui, entr'autres par l'abbé f Mazzoleni , dans ses observations sur les médaillons du cabinet de Pilani, Ce savant Bénédictin y rapporte quelques médailles Égyptiennes à l'appui de celte opinion, mais comme il en a omis plusieurs, soit à dessein, soit plutôt parce qu'il ne les connaît pas, M. l'abbé Belley se propose de suppléer cette omission, et d'indiquer toutes les médailles qu'il a pu découvrir concernant les impératrices femmes d'Héliogabale, afin de fixer non-seulement l'ordre, mais autant qu'il soit possible, la durée de chacun des mariages de ce Prince.

Julia Cornélia Paula. Cette Princesse, issue d'une des familles les plus illustres de Rome, paraît avoir été mariée vers la fin de l'été ou le commencement de l'automne de l’année 210 son union avec Héliogabale est célébrée sur les médailles, on en connaît une d'or et une autre de bronze, toutes les deux fort rares, sur lesquelles elle est décorée du titre d'Augusta , Julia Paula Augura au revers, la concorde, la tête voilée, et placée entre les deux époux, joint leurs mains l'une à l'autre, avec cette légende concordia œtema.
On connaît de plus 7 médailles de Julia Paula, frappées en Égypte, année qui commence, suivant la manière de compter des Égyptiens, le 20 août de l'an 210, La ville d'Anazarbe en Cilicie, fait aussi frapper à l'automne de l'an 210, une médaille en l'honneur de cette Princesse. La ville de Césarée en Cappadoce lui en fait pareillement frapper une l'année qui, suivant la manière de compter des Cappadociens, commence au mois de décembre.

Quoique les Historiens donnent à entendre que le mariage de cette Princesse a peu duré, il est certain qu'elle à bénéficié encore du titre et des honneurs d'Impératrice après l'automne de l'année 220. On a d'elle 4 médailles Égyptiennes, avec la date de l'année, qui commence le 30 août 220. On connaît encore une médaille de Julia Paula, frappée à Tripoli de Syrie.
M Pellerin a publié aussi une médaille de la ville de Gaza, avec la tête de cette Princesse
AQUILLA SEVERA
Julia Paula répudiée vers le commencement de l'année 221, Héliogabale contracte un nouveau mariage au mois d'août de la même année...

Les médailles, de concert avec les Historiens, attestent de l'union de cette Vestale julia Aquilia Severa avec l'Empereur : Les 2 époux y sont représentés se donnant la main, avec la légende, Concordia, on y marque aussi par ordre du Sénat, qu'il y a eu, à cette occasion, des réjouissances publiques. On les trouve sur 2 médailles d'Aquilia Severa frappées en Égypte. On connaît de plus une médaille de Césarée Panéade en Palestine.
Aquilia Severa est répudiée peu de temps après son mariage, et l'empereur épouse en 3e noces Annia Faustina, après avoir fait assassiner son mari Pòmponius Batìus.

Ce 3e mariage qui paraît avoir eu lieu avant l'automne 221, est célébré sur les médailles, ainsi que les 2 précédents : On en connaît une d'argent, unique jusqu'à ce jour, qui du cabinet de M. l'abbé de Rothelin, où M. l'abbé Belley l'a vue, est passé dans celui du roi d'Espagne : elle a pour type l'Empereur et l'Impératrice se donnant la main, et pour légende le mot, Concordia.
On a aussi trois médailles Égyptiennes de Faustine, avec la date de 221. Cette Princesse n'a pu fixer longtemps l'inconstance de l'Empereur, puisque vers la fin de cette année il l'a répudié, et a repris Aquilia Severa, après avoir épousé et répudié, suivant Dion Cassius, deux ou trois autres femmes dont on ignore le nom
ANNIA FAUSTINA
L'abbé Belley ne fait pas mention, dans ce Mémoire, d'une médaille de Faustine, en bronze, que le P. Chamillard a publiée dans le Journal de Trévoux, 1706, et une seconde fois dans le Recueil de ses Dissertations. Elle représente d'un côté La tête de cette Impératrice, avec la légende ANNIA ATPHAIA SATCTGINA, et de l'autre une Diane d’Éphèse, accompagnée d'une autre figure. Cette médaille, dont le P. Chamillard et le P. Hardòuin se sont obstinés à soutenir l'authenticité, a été reconnue et démontrée fausse par les plus habiles Antiquaires : Elle a été fabriquée à Florence par Michel d'Arvieux qui l'a lui-même avoué à M. l'abbé Mazzoleni en lui faisant présent d'une de ces médailles et de quelques autres qu'il a pareillement fabriquées, ainsi que nous l'apprend ce savant Bénédictin dans l'Ouvrage que nous avons cité précédemment.
On conserve celle d'Annia Faustina par curiosité dans plusieurs Cabinets, il y en a une dans celui du Roi, que M. l'abbé Barthélemy a communiquée à M. l'abbé Belley. On constate sur les monnaies qu’Annia Faustina ne porte pas comme les princesses Syriennes et les deux précédentes épouses d’Héliogabale, le nom de Julia.

Le retour de Severa est constaté par 3 médailles Égyptiennes. Datées de 221. M. Pellerin a publié une autre médaille de cette Princesse, qui est frappée dans la ville de Gabala. Pareillement à l'automne 221. Severa est la dernière femme de l'empereur, et a le bonheur ou le malheur de n'être point répudiée une seconde fois par ce Prince qui est massacré le 11 mars 222, après avoir régné 3 ans 9 mois et 4 jours.

ANNIA FAUSTINA
L'abbé Belley, avant de terminer son Mémoire, en rapproche ainsi les résultats : Les Savants sont partagés entre Dion Cassius et Hérodien, qui ne s'accordent pas sur l'ordre des mariages d'Héliogabale le témoignage authentique des médailles prononce en faveur d'Hérodien. On n'est pas certain de l'époque et de la durée de chacun de ces mariages, l'une et l'autre sont fixées, à très-peu de chose près, par les dates que portent ces mêmes médailles. La comparaison de la durée respective de ces 3 mariages, explique encore pourquoi les médailles de Julia-Cornelia Paula, quoique très-rares le sont cependant moins que celles d'Aquilia Severa, et celles-ci beaucoup moins que les médailles d'Annia Faustina.


Julia Aquilia Severa — Wikipédia
https://fr.wikipedia.org/wiki/Julia_Aquilia_Severa
Julia Aquilia Severa était une vestale. Au grand scandale de bien des Romains, l'empereur Héliogabale l'épousa en 220 après avoir répudié sa première femme, l'impératrice Julia Paula. ... Annia Faustina, une descendante de Marc Aurèle), mais Héliogabale se serait de nouveau marié avec elle la même année.

Histoire de l'Académie, avec Mémoires de littérature tirez des ...
https://books.google.fr/books?id=PoEFAAAAQAAJ
Académie des inscriptions et belles-lettres - 1786
IL hAC, de son ère, année dont le commencement répond à l'automne de i'an de ... commença à l'automne de l'an de Rome 072 , 220 dè J. C. II paroît que Julia ..

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