27 SEPTEMBRE 2016...
Cette page concerne l'année 220 du calendrier julien. Ceci est une évocation ponctuelle de l'année considérée il ne peut s'agir que d'un survol !
LES
MARIAGES HÉLIOGABALE PROUVES PAR LES MONNAIES,
EMESE |
Julia
Cornelia Paula ou Julia Paula est une femme de la noblesse Romaine
qui vit au IIIe siècle, issue de la gens Cornelia, et
d’ascendance Syrienne. Le père de Paula, Julius Cornelius Paulus,
est préfet du prétoire à Rome, même si ses parents ne sont pas
connus. Paula une charmante personne reçoit une bonne éducation.
En
219, Julia Maesa, la sœur ainée de l’impératrice Julia Domna
arrange le mariage de Julia Paula avec son petit-fils, l’empereur
Héliogabale. La somptueuse cérémonie se déroule à Rome. Paula
devient impératrice, première épouse d’Héliogabale et on lui
attribue le titre d’Augusta.
Ce
début de règne inaugure une série de décisions qui vont
scandaliser les Romains pourtant ouverts aux religions Orientales. Il
va, en effet, déménager les symboles des grandes divinités
Romaines dans le temple d'El gabal ou Elagabal puis progressivement
chercher à placer son dieu au-dessus de tous les autres, et enlever
pour l'épouser la Grande Vestale Aquilia Severa a la fin de l'année
220...
Heliogabale en outre, entraîne la cour dans de surprenantes débauches, on le surnomme l'Assyrien !
Heliogabale en outre, entraîne la cour dans de surprenantes débauches, on le surnomme l'Assyrien !
Une
vestale est une prêtresse de la Rome antique dédiée à Vesta,
divinité italique dont le culte est probablement originaire de
Lavinium et qui est ensuite assimilée à la déesse Grecque Hestia.
Le nombre des vestales en exercice a varié de 4 à 7.
Choisies
entre 6 et 10 ans, elles accomplissent un sacerdoce de 30 ans durant
lequel elles veillent sur le foyer public du temple de Vesta situé
dans le Forum Romain. Durant leur sacerdoce, elles sont vouées à la
chasteté, symbole de la pureté du feu.
Début
220, Héliogabale met fin à son mariage avec Paula. Ils n’ont pas
d’enfant. Héliogabale repudie Julia Paula et épouse Julia Aquilia
Severa. Mariage scandaleux car les vestales doivent rester vierges et
célibataires.
En
plus d’être amoureux de Severa, Héliogabale voit dans son mariage
une partie du processus religieux de dévotion au dieu soleil Syrien
El-Gabal et d’intégration d’El-Gabal dans la religion Romaine.
JULIA SOAEMIAS |
Après
la séparation, Héliogabale retire à Paula le titre d’Augusta.
Elle se retire de la vie publique et on ne sait rien de sa vie après.
D'après
l'Histoire Auguste, Héliogabale a écrit une lettre au Sénat pour
se justifier, s'affirmant éperdument amoureux, et déclarant normale
l'union entre prêtre et prêtresse...
Ce
mariage de l'empereur avec une vestale bafoue toutes les traditions
Romaines, car les vestales doivent demeurer vierges, sous peine
d'être emmurées vivantes.
Mais
l'empereur, d'origine Syrienne, est aussi grand-prêtre du dieu
Syrien Sol Invictus Élagabal, et selon l'usage Oriental de
l'hiérogamie, un prêtre doit s'unir à une prêtresse.
Elle
est répudiée en 221 (l'empereur épousant Annia Faustina, une
descendante de Marc Aurèle), mais Héliogabale se marie de nouveau
avec elle la même année.
Sol
Invictus est une divinité solaire apparue dans l’Empire Romain au
IIIe siècle. Elle reprend des aspects de la mythologie d’Apollon
et du culte de Mithra, connaissant une grande popularité dans
l’armée Romaine.
L’empereur
Aurélien lui assure une place officielle à Rome en proclamant que
le Soleil invaincu est le patron principal de l’Empire Romain et en
faisant du 25 décembre une fête officielle (dies natalis solis
inuicti).
Hieros
Gamos ou Hiérogamie, désigne dans la mythologie, une union sacrée
à caractère sexuel, un accouplement (parfois mariage) entre deux
divinités ou entre un dieu et un homme ou une femme. Dans le domaine
de la religion, elle désigne la représentation rituelle par des
humains de cette alliance sexuelle divine.
JULIA PAULIA |
Les
Savants se sont partagés entre ces 2 Historiens. Tristan , Charles
Patin , le baron de Spanheim, etc. ont adopté le récit de Dion, et
ont pensé, d'après lui M. de Tillemont a cru devoir préférer
l'autorité d'Hérodien , et son opinion a été suivie par la
plupart des Antiquaires qui ont écrit après lui, entr'autres par
l'abbé f Mazzoleni , dans ses observations sur les médaillons du
cabinet de Pilani, Ce savant Bénédictin y rapporte quelques
médailles Égyptiennes à l'appui de celte opinion, mais comme il en
a omis plusieurs, soit à dessein, soit plutôt parce qu'il ne les
connaît pas, M. l'abbé Belley se propose de suppléer cette
omission, et d'indiquer toutes les médailles qu'il a pu découvrir
concernant les impératrices femmes d'Héliogabale, afin de fixer
non-seulement l'ordre, mais autant qu'il soit possible, la durée de
chacun des mariages de ce Prince.
Julia
Cornélia Paula. Cette Princesse, issue d'une des familles les plus
illustres de Rome, paraît avoir été mariée vers la fin de l'été
ou le commencement de l'automne de l’année 210 son union avec
Héliogabale est célébrée sur les médailles, on en connaît une
d'or et une autre de bronze, toutes les deux fort rares, sur
lesquelles elle est décorée du titre d'Augusta , Julia Paula Augura
au revers, la concorde, la tête voilée, et placée entre les deux
époux, joint leurs mains l'une à l'autre, avec cette légende
concordia œtema.
On
connaît de plus 7 médailles de Julia Paula, frappées en Égypte,
année qui commence, suivant la manière de compter des Égyptiens,
le 20 août de l'an 210, La ville d'Anazarbe en Cilicie, fait aussi
frapper à l'automne de l'an 210, une médaille en l'honneur de cette
Princesse. La ville de Césarée en Cappadoce lui en fait
pareillement frapper une l'année qui, suivant la manière de compter
des Cappadociens, commence au mois de décembre.
Quoique
les Historiens donnent à entendre que le mariage de cette Princesse
a peu duré, il est certain qu'elle à bénéficié encore du titre
et des honneurs d'Impératrice après l'automne de l'année 220. On a
d'elle 4 médailles Égyptiennes, avec la date de l'année, qui
commence le 30 août 220. On connaît encore une médaille de Julia
Paula, frappée à Tripoli de Syrie.
M
Pellerin a publié aussi une médaille de la ville de Gaza, avec la
tête de cette Princesse
AQUILLA SEVERA |
Julia
Paula répudiée vers le commencement de l'année 221, Héliogabale
contracte un nouveau mariage au mois d'août de la même année...
Les
médailles, de concert avec les Historiens, attestent de l'union de
cette Vestale julia Aquilia Severa avec l'Empereur : Les 2 époux
y sont représentés se donnant la main, avec la légende, Concordia,
on y marque aussi par ordre du Sénat, qu'il y a eu, à cette
occasion, des réjouissances publiques. On les trouve sur 2 médailles
d'Aquilia Severa frappées en Égypte. On connaît de plus une
médaille de Césarée Panéade en Palestine.
Aquilia
Severa est répudiée peu de temps après son mariage, et l'empereur
épouse en 3e noces Annia Faustina, après avoir fait assassiner son
mari Pòmponius Batìus.
Ce
3e mariage qui paraît avoir eu lieu avant l'automne 221, est célébré
sur les médailles, ainsi que les 2 précédents : On en connaît une
d'argent, unique jusqu'à ce jour, qui du cabinet de M. l'abbé de
Rothelin, où M. l'abbé Belley l'a vue, est passé dans celui du roi
d'Espagne : elle a pour type l'Empereur et l'Impératrice se donnant
la main, et pour légende le mot, Concordia.
On
a aussi trois médailles Égyptiennes de Faustine, avec la date de
221. Cette Princesse n'a pu fixer longtemps l'inconstance de
l'Empereur, puisque vers la fin de cette année il l'a répudié, et
a repris Aquilia Severa, après avoir épousé et répudié, suivant
Dion Cassius, deux ou trois autres femmes dont on ignore le nom
ANNIA FAUSTINA |
L'abbé
Belley ne fait pas mention, dans ce Mémoire, d'une médaille de
Faustine, en bronze, que le P. Chamillard a publiée dans le Journal
de Trévoux, 1706, et une seconde fois dans le Recueil de ses
Dissertations. Elle représente d'un côté La tête de cette
Impératrice, avec la légende ANNIA ATPHAIA SATCTGINA, et de l'autre
une Diane d’Éphèse, accompagnée d'une autre figure. Cette
médaille, dont le P. Chamillard et le P. Hardòuin se sont obstinés
à soutenir l'authenticité, a été reconnue et démontrée fausse
par les plus habiles Antiquaires : Elle a été fabriquée à
Florence par Michel d'Arvieux qui l'a lui-même avoué à M. l'abbé
Mazzoleni en lui faisant présent d'une de ces médailles et de
quelques autres qu'il a pareillement fabriquées, ainsi que nous
l'apprend ce savant Bénédictin dans l'Ouvrage que nous avons cité
précédemment.
On
conserve celle d'Annia Faustina par curiosité dans plusieurs
Cabinets, il y en a une dans celui du Roi, que M. l'abbé Barthélemy
a communiquée à M. l'abbé Belley. On constate sur les monnaies
qu’Annia Faustina ne porte pas comme les princesses Syriennes et
les deux précédentes épouses d’Héliogabale, le nom de Julia.
Le
retour de Severa est constaté par 3 médailles Égyptiennes. Datées
de 221. M. Pellerin a publié une autre médaille de cette Princesse,
qui est frappée dans la ville de Gabala. Pareillement à l'automne
221. Severa est la dernière femme de l'empereur, et a le bonheur ou
le malheur de n'être point répudiée une seconde fois par ce Prince
qui est massacré le 11 mars 222, après avoir régné 3 ans 9 mois
et 4 jours.
ANNIA FAUSTINA |
L'abbé
Belley, avant de terminer son Mémoire, en rapproche ainsi les
résultats : Les Savants sont partagés entre Dion Cassius et
Hérodien, qui ne s'accordent pas sur l'ordre des mariages
d'Héliogabale le témoignage authentique des médailles prononce en
faveur d'Hérodien. On n'est pas certain de l'époque et de la durée
de chacun de ces mariages, l'une et l'autre sont fixées, à très-peu
de chose près, par les dates que portent ces mêmes médailles. La
comparaison de la durée respective de ces 3 mariages, explique
encore pourquoi les médailles de Julia-Cornelia Paula, quoique
très-rares le sont cependant moins que celles d'Aquilia Severa, et
celles-ci beaucoup moins que les médailles d'Annia Faustina.
Julia
Aquilia Severa — Wikipédia
https://fr.wikipedia.org/wiki/Julia_Aquilia_Severa
Julia
Aquilia Severa était une vestale. Au grand scandale de bien des
Romains, l'empereur Héliogabale l'épousa en 220 après avoir
répudié sa première femme, l'impératrice Julia Paula. ... Annia
Faustina, une descendante de Marc Aurèle), mais Héliogabale se
serait de nouveau marié avec elle la même année.
Histoire
de l'Académie, avec Mémoires de littérature tirez des ...
https://books.google.fr/books?id=PoEFAAAAQAAJ
Académie
des inscriptions et belles-lettres - 1786
IL
hAC, de son ère, année dont le commencement répond à l'automne de
i'an de ... commença à l'automne de l'an de Rome 072 , 220 dè J.
C. II paroît que Julia ..
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire