26
SEPTEMBRE 2016...
Cette
page concerne l'année 221 du calendrier julien. Ceci est une
évocation ponctuelle de l'année considérée il ne peut s'agir que
d'un survol !
LES
MALHEUREUSES ÉPOUSES D’HÉLIOGABALE
BOUCLE D'OREILLE DE JULIA AQUILA SEVERA |
26
juin, Rome (date probable, entre le 14 et le 30 juin) : Le jeune
Alexianus (futur Sévère Alexandre) est adopté par son cousin
Héliogabale et fait César. Le 10 juillet il est coopté parmi les
Sodales Augustales.
Juillet
(date probable) : Élagabal, jaloux de Alexianus, annonce sa
destitution au Sénat et aux Prétoriens. Il recrute des sbires pour
tuer le jeune homme, mais les Prétoriens révoltés envahissent
l'hippodrome des jardins impériaux, où ils forcent l'empereur à
réintégrer son cousin . l
Après
le 29 août, Rome : Héliogabale épouse Annia Faustina après
avoir répudié Julia Aquilia Severa...
Il
était une fois, il y a 1 800 ans, dans la ville d’Émèse,
l’ancienne Homs de la Syrie actuelle de Bachar al Assad, une jeune
personne que l’on a fait passé pour le descendant d’un
empereur... On lui fait épouser diverses femmes dont il ne semble
pas particulièrement apprécier les relations, et à 14 ans, il
entame la carrière d’un empereur fastueux qui après avoir
entretenu une kyrielle de profiteurs, célébré moultes orgies
phalliques, finit massacré dans les toilettes de son palais.
Son
arrière grand-père maternel Julius Bassianus, qui est aussi le
beau-père de l’empereur Septime Sévère et le prince de la ville
Syrienne d’Émèse, lui a légué les fonctions de grand prêtre du
Dieu solaire El Gabal, vénéré dans sa ville… Ce qui explique le
sobriquet malveillant que donneront plus tard à cet empereur des
historiens latins forts critiques à son égard.
Notre
Varius Héliogabale est donc à la fois prince Syrien, citoyen
Romain, prêtre du Soleil et petit cousin de Caracalla.
Après
le meurtre de cet empereur (8 avril 217), toutes les femmes de la
branche Syrienne de la famille impériale, chassées de Rome, se
replient dans leur fief d’Émèse. Il y a là : Julia Moesa, sa
grand-mère , Julia Soaemia, sa mère et Julia Mammaea, sa tante et
mère du futur empereur Alexandre Sévère... Et toutes complotent à
qui mieux mieux contre Macrin, l’assassin présumé et successeur
de leur bon parent Caracalla...
Or,
les hasards de la génétique ont voulu que les traits du petit
Varius Héliogabale soient un peu rassemblant à ceux son impérial
cousin assassiné... Une telle coïncidence ne peut être qu’un
signe du destin dont il faut impérativement tirer parti !
Ces
dames d’Émèse, font donc courir la rumeur qu’en fait, le petit
Varius est bien le fils légitime de Caracalla.
C’est
un très gros mensonge… Mais comme ni Caracalla, ni le vrai père
un patricien Romain nommé Sextus Varius Avitus, mort quelques années
après la naissance de son fils, ne sont en mesure de rétablir la
vérité, les anciens soldats de l’empereur assassiné mordent à
l’hameçon ! « Si la mère Héliogabale elle-même confesse
son adultère et la bâtardise de son fils, c’est qu’il doit y
avoir anguille sous roche ». Et puis surtout, les légionnaires
ont tellement envie d’accréditer cette fable…
L’empereur
Macrin commence sérieusement à les ennuyer, lui qui vit dans le
luxe, le calme, la volupté et la débauche à Antioche tandis qu’eux
croupissent sous de pauvres tentes, parqués comme des bêtes de
somme aux confins du désert Syrien !
JULIA AQUILLA SEVERA |
Et,
comble du comble, ce civil, qui ne connaît guère l’armée que par
ouï-dire, a le culot d’exiger une discipline de fer… Des
contraintes inhumaines auxquelles il est bien incapable de se plier
lui-même !
La
fiction de la naissance illustre du petit Varius Héliogabale est
donc la bienvenue, elle permet à l’armée de se débarrasser du
tyran en sauvegardant les apparences de la légalité.
Et
les soldats, en masse, d’abandonner les infâmes campements où les
cantonne Macrin pour venir, sous les murs d’Émèse, voir,
entendre, applaudir et complimenter ce petit Héliogabale, qui
ressemble tant à leur cher imperator Caracalla …
Macrin
tente bien de réagir, mais les quelques maigres troupes qu’il
parvient péniblement à rassembler pour affronter son jeune rival
désertent sur le champ de bataille... L’assassin de Caracalla,
abandonné de tous, s’enfuit et rattrapé, il est exécuté peu
après, ainsi que son fils Diaduménien, qu’il a déjà
présomptueusement désigné pour lui succéder.
Au
mois de juin 218, le jeune Varius, qui a repris le nom de Marc Aurèle
(Marcus Aurelius Antoninus) déjà abusivement porté [par] son père
supposé Caracalla, se retrouve le seul maître de tout l’Empire
Romain. Il a 14 ans.
Bien
sûr, l’historien grec Hérodien (V, 6 : 1) indique bien qu’au
début de son règne, Héliogabale « envoie à la mort un très
grand nombre de personnages célèbres et riches, accusés auprès de
lui, d’avoir désapprouvé et raillé son comportement »...
Mais il y a tout lieu de croire qu’il ne s’agisse là que de la
très classique « épuration politique » qui marque
toujours la réussite du coup d’état d’un prétendant à
l’Empire Romain
Héliogabale,
fastueuse marionnette, laisse les rênes du gouvernement à sa
grand-mère, Julia Moesa et à sa mère, Julia Soaemias.
Ce sont ces emprises féminines, la superstition de l’empereur, ses caprices enfantins, ses dépenses inconsidérées, ses mariages homosexuels, qui horripilent le plus les « vieux Romains » et précipitent sa chute.
Ce sont ces emprises féminines, la superstition de l’empereur, ses caprices enfantins, ses dépenses inconsidérées, ses mariages homosexuels, qui horripilent le plus les « vieux Romains » et précipitent sa chute.
Héliogabale
commet alors la plus incroyable des stupidité. Confronté à une
armée de plus en plus hostile, au lieu de calmer le jeu, il fait
courir le bruit de la mort d’Alexandre, sans doute pour mieux
évaluer la popularité de son cousin. C'est l’émeute : Peuple,
Sénat et surtout l’armée se massent devant le palais pour
demander des comptes à l’empereur (impératrice – prêtre(sse).
Heureusement,
pour sauver sa tête, l’empereur peut exhiber devant tous un
Alexandre bien vivant. La foule se calme un peu et commence même à
se disperser. Mais le rancunier Héliogabale, dans un ultime caprice
enfantin, fait arrêter les meneurs de la manifestation et les
condamner pour crime de lèse-majesté.
Alors,
la foule en colère envahit le palais, et c'est le carnage… Les
favoris et les mignons de l’empereur sont littéralement dépecés,
émasculés, empalés. C'est ensuite le tour de l’empereur qui est
massacré.
Les
historiens, anciens, considèrent qu’Héliogabale est, à l’instar
de Néron, Domitien et Commode, un empereur dément, un « César
fou ». Il se trouve pourtant un aspect de son règne moins
incohérent que les autres : Il s’agit de sa politique religieuse.
JULIA PAULA |
Le
jeune empereur se considère, avant tout, comme le grand-prêtre de
son dieu solaire El Gabal. À ce titre, il a voulu que le soleil
d’Émèse domine, et à terme supplante, toutes les autres
divinités.[…]
Dès
lors, quoiqu’on puisse ironiser sur le ridicule mariage
qu'Héliogabale célèbre entre deux cailloux : L’un
représentant son dieu solaire d’Émèse et l’autre la divinité
lunaire, acheminée à grands frais de Carthage... En matière de
politique religieuse, le jeune empereur a donc le grand tort d’avoir
raison trop tôt.
Malgré
son souci de promouvoir le culte solaire, l’empereur laisse les
Chrétiens en paix. Le rédacteur, anonyme et tardif (Ve siècle), de
l’Histoire Auguste prétend bien qu’il a eu l’intention de
transférer dans son temple du Soleil de Rome « les religions
des Juifs, des samaritains et les rites chrétiens, afin que le
clergé d’Héliogabale détienne les mystères de tous les
cultes ».
Cette
affirmation relève sans doute uniquement de l’imagination débridée
de l’auteur de l’Histoire Auguste. Cependant, il n’en est pas
moins fort vraisemblable qu’Héliogabale ait entendu parler de la
religion chrétienne : Les Chrétiens étaient nombreux en Syrie et
Anicet, pape de 155 à 166, était, comme lui, originaire d’Émèse.
Nous
noterons aussi qu’après l’assassinat d’Héliogabale, la
populace, qui vient de dépecer son empereur se livre à une violente
chasse anti-chrétien où le pape Calixte perd la vie : Écharpé par
la foule, on lui attache une pierre au cou et, en visant bien, on le
jette d’une haute fenêtre dans un puits profond...
Ce
massacre tend à prouver que les Chrétiens de Rome sont, pour le
moins, considérés comme des amis et des alliés de
l’empereur-grand-prêtre Héliogabale.
Une
pierre antique vient à notre secours, et nous donne l’explication
des cérémonies phalliques. C’est une cornaline gravée, qui
représente la pompe phallique. Un char triomphal porte une espèce
d’autel, sur lequel repose un Phallus, d’une grandeur colossale.
Un génie s’élève au-dessus du simulacre et tient sur lui une
couronne suspendue. Le char, ainsi que la figure du génie, sont
entièrement abrités par un dais ou vaste draperie carrée, soutenue
aux quatre coins par des piques, dont chacune est portée par une
femme à demi nue.
Ce
char est traîné par des boucs et des taureaux, sur lesquels sont
montés des enfants ailés.
Il
est précédé par un groupe de femmes sonnant de la trompette. Plus
avant, et en face du char, est une forme caractéristique du sexe
féminin, représentant le Sinus veneris. Cette forme, proportionnée
au Phallus élevé sur le char, est maintenue par deux génies qui
semblent indiquer au Phallus la place qu’il doit occuper.
Cette
cérémonie terminée, les dames Romaines reconduisent dévotement le
Phallus dans sa chapelle, qui devient célèbre, dans la suite, par
l’édifice que fait élever dans le voisinage l’empereur
Héliogabale, où il établit un sénat de femmes, chargées de
décider sur des questions de galanteries et de débauches, et ces
assemblées se tiennent à l’occasion de la fête du Phallus.
Les
fêtes d’automne, consacrées à Bacchus, sont appelées
Bacchanales, elles durent du 23 au 29 octobre. On y voit à peu près
toutes les cérémonies pratiquées par les Grecs dans leurs
Dionysiaques.
Lors
des premiers temps de cette institution à Rome, les femmes seules
président à cette solennité les hommes y sont admis ensuite, et
les mystères nocturnes de Bacchus dégénèrent en débauches
affreuses.
Outre
tous les excès du libertinage, on y commet même des assassinats,
des empoisonnements.
Les
initiés forment une grande portion de la population de Rome, l’ordre
public est menacé, et le sénat, en 564 de la fondation de cette
ville, abolit les Bacchanales... Par la suite, du temps des
empereurs, elles reparaissent avec une licence égale à celle des
Dionysiaques de la Grèce.
An
219 – Héliogabale prend la route de Rome avec une procession qui
transporte une pierre noire tombée du ciel [celle du Mouhammad de
l’islam ?] sur un char d’or tiré par des chevaux blancs, qu’il
conduit à reculons jusqu’au Palatin atteint durant l’été 219.
« Il fait construire et consacre à Elagabal un temple sur le mont
Palatin auprès du palais impérial, il y fait transporter tous les
objets de la vénération des Romains : La statue de Junon, le feu de
Vesta, le Palladium et les boucliers sacrés. […]
Les
religions nouvelles d’Isis, de Sérapis, ou de Cybèle, de Mithra
ou des Chrétiens ont leurs adorateurs à Rome, sans menacer pour
autant le vieux panthéon Romain.
SÉVÈRE ALEXANDRE |
Mais
Héliogabale semble vouloir imposer son dieu comme unique, au-delà
de son assimilation à Jupiter. Les Romains sont scandalisés
lorsqu’il enlève la grande Vestale Aquilia Severa pour l’épouser,
en désir de syncrétisme symbolique, « pour que naissent des
enfants divins », dira-t-il au Sénat. Mais, peu porté sur la gent
féminine, Héliogabale ne la touchera jamais et s’en séparera
rapidement.
Ensuite,
ses « mariages » homosexuels, notamment avec deux « colosses »
grecs prénommés Hiéroclès et Zotikos, vont choquer les historiens
Romains.
La
fin de son règne le verra tout occupé à célébrer publiquement
des orgies homosexuelles avec des prostitués mâles (exolètes)
recrutés pour l’occasion, à en croire l’Histoire Auguste et
Aurélius Victor.
Prodigue
et démagogue, Héliogabale offre des fêtes au cirque et des combats
d’animaux, il jette au peuple des objets précieux. Il reçoit, au
milieu des histrions et des gitons, des convives à qui il offre des
raffinements de table dignes de Cléopâtre, parfois agrémentés de
surprises redoutables, quand les convives se réveillent de l’orgie
dans une cage avec des lions ou des ours, supposés inoffensifs car
« désarmés »
Les
épouses D’Héliogabale (218-222)
Proclamé
empereur à Emèse en Syrie en mai 218, l'empereur n’arrive dans la
capitale qu’en septembre 219, en paradant plus en grand-prêtre
Oriental qu’en empereur Romain, comme il se conduit d’ailleurs
pendant tout son règne...
Alors
peu après, dans l’effort d’améliorer les relations entre
l’empereur et le Sénat réticent, et dans le but d’avoir un
héritier, il épouse Julia Cornelia Paula, « la femme la plus noble
des Romains » (selon Hérodien V 6-1), belle et cultivée, mais âgée
d’environ 10 ans de plus (d’après ses portraits) que son époux,
né en 203/204.
On
a voulu en faire la fille du célèbre juriste Julius Paulus qui est
exilé avec son collègue Domitius Ulpianus, sous Héliogabale. Le
mariage est célébré par des largesses, des banquets, des combats
de gladiateurs et le massacre d’animaux dont un éléphant et 51
tigres (selon Dion Cassius).
Elle
est Augusta et sur les monnaies elle est nommée Julia Paula (le nom
de Cornelia n’apparaît pas).
Malheureusement
le couple reste stérile et, au bout de même pas un an de mariage,
Julia Paula est répudiée pour le motif qu’elle a une tâche sur
le corps... Elle est renvoyée à la vie privée avec perte du titre
d’Augusta et des privilèges afférents.
Il
épouse la prêtresse vestale Julia Aquila Severa, qu'il quittera en
220 pour
Annia Faustina la fille de Tib. Claudius Severus Proculus et probablement d’une Annia Faustina, petite fille de la sœur cadette de Marc Aurèle.
Annia Faustina la fille de Tib. Claudius Severus Proculus et probablement d’une Annia Faustina, petite fille de la sœur cadette de Marc Aurèle.
Le
père, consul en 200, est de son côté le fils du consul II en 173,
et de Annia Galeria Aurelia Faustina, une des filles de Marc Aurèle.
Ce
mariage dépareillé, Faustine doit avoir près de 20 ans de plus que
son impérial époux, permet de rattacher le « Faux Antonin »
(comme l’appelle Dion Cassius) le nom officiel de l’empereur
étant Marcus Aurelius Antoninus à la véritable lignée de Marc
Aurèle. Il est d’ailleurs probable que ce mariage, comme celui de
Julia Paula, ait été arrangé par la grand-mère du jeune empereur,
Julia
Maesa, inquiète des répercussions du mariage avec la Vestale. Mais,
dès l’automne 221, Héliogabale se sépare de Faustina.
Dion Cassius nous dit alors que l’empereur s'est uni à 2 autres femmes. Ces « épouses » de quelques jours n’ont ni le titre d’Augusta, ni monnaies à leur effigie. Au bout du compte, avant la fin de l’année 221, L'empereur a repris Julia Aquilia Severa avec laquelle il reste jusqu’à son assassinat en mars 222.
Dion Cassius nous dit alors que l’empereur s'est uni à 2 autres femmes. Ces « épouses » de quelques jours n’ont ni le titre d’Augusta, ni monnaies à leur effigie. Au bout du compte, avant la fin de l’année 221, L'empereur a repris Julia Aquilia Severa avec laquelle il reste jusqu’à son assassinat en mars 222.
On
ignore si Héliogabale a de vrais sentiments envers Severa ou s’il
est davantage concerné par le symbolisme du mariage.
En
tout cas il apparaît évident que l'empereur, prenant à cœur tout
ce qu’il y a de plus scabreux dans les religions Orientales, a une
vie sexuelle pour le moins perturbée qui l’empêche d’avoir des
enfants. Aurelius Victor et l’Histoire Auguste affirment même
qu’il a sacrifié sa virilité en imitation des prêtres de Cybèle.
Il est probable qu’Héliogabale, circoncis, y songe, mais que, dans
son désir d’avoir des héritiers, il se soit plutôt fait
momentanément ligaturer les parties génitales. D’autre part on
apprend qu’il aime jouer à l’homme et surtout à la femme avec
Hiéroclès. On raconte aussi qu’Héliogabale a acheté 100.000
sesterces une courtisane de renom à laquelle il ne touche pas.
Difficile dans ces conditions d’avoir une descendance.
Vox
populi... Courrier "Emp romains" - Decembre 2005 (2/4)
www.empereurs-romains.net/empret62a.htm
11
déc. 2005 - Mais je crois bien qu'il est mort il y a déjà quelques
années. ..... Au bout du compte, avant la fin de l'année 221,
Elagabal avait repris ... D'autre part on apprend qu'il aimait jouer
à l'homme et surtout à la femme avec Hiéroclès.
L'empereur
Élagabal était-il un pervers ? – DOUBLE GENRE
https://doublegenre.wordpress.com/2016/04/.../lempeureur-elagabal-etait-il-un-perver...
11
avr. 2016 - Au bout du compte, avant la fin de l'année 221, Élagabal
avait repris Julia ... qu'il aimait jouer à l'homme et surtout à la
femme avec Hiéroclès.
Roman
Emperors - DIR Alexander Severus
www.roman-emperors.org/alexsev.htm
Traduire
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de
HW Benario - Autres articles
15
juin 2001 - Alexander Severus (A.D. 222-235). Herbert W. Benario.
Emory University. A bust of the Emperor Alexander Severus (c)2001
Justin Paola .
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