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OCTOBRE2016...
Cette
page concerne l'année 213 du calendrier julien. Ceci est une
évocation ponctuelle de l'année considérée il ne peut s'agir que
d'un survol !
COMMENT
UN GRAND EMPIRE PERD DE SA PUISSANCE.
La
Rhétie, aussi appelée Rhétie-Vindélicie, est une province de
l’Empire Romain, habitée dans le Tyrol par les Rhètes et en
Bavière par les Vindéliciens, elle correspond de nos jours au
canton actuel des Grisons, au Tyrol, au Sud de la Bavière, à l'Est
du Württemberg et au Nord de la Lombardie (Valteline).
Conquise
en 15 av. J.-C. par Drusus et Tibère, la province impériale de
Rhétie est divisée au IVe siècle entre la Rhétie I (capitale
Coire) et la Rhétie II (capitale Augusta Vindelicorum).
La
frontière nord de la province constitue également la frontière
entre l’Empire Romain et la Germanie connue sous le nom Germania
Magna. À l’ouest, la Rhétie est limitrophe de la province de la
Gaule Belgique (Gallia Belgica), puis après sa division sous
Domitien (81-96) à la Germanie Supérieure ou Haute Germanie
(Germania superior), qui devient la Séquaine (Maxima Sequanorum).
Plus au sud-ouest, elle touche les Alpes Pennines (Vallis Poenina ou
Alpes Graiae et Poeninae). À l’est elle fait frontière avec la
Norique (Noricum).
Au
sud se trouve le diocèse d’Italie qui comprend les Alpes
cisalpines (Gallia transpadana), la Vénétie (Venetia) et l’Istrie
(Histria)
Les
noms de la province ainsi que ceux de ses subdivisions subséquentes
et de ses capitales administratives reflètent les noms des tribus
qui, selon les sources romaines, habitent la majeure partie de la
province c’est-à-dire les Rhètes pour la Rhétie et les
Vendéliques pour la Vendélique avant la conquête de ces
territoires par Drusus et Tibère lors de la bataille de Constance en
15 av. J.C.
Les
Rhètes sont établis au nord de la ligne Côme-Vérone dans les
Alpes. Certains auteurs dans l’Antiquité les croyaient apparentés
aux Étrusques, ce que tend à confirmer de nos jours diverses
analyses comparées d’inscriptions étrusques et rhètes.
Cependant, on exclut maintenant l’hypothèse qu’il se soit agi
d’un peuple Celte (ou même non indo-germanique). Les auteurs
Romains les décrivent comme « guerriers », enclins à
faire des razzias chez les peuples voisins, ce qui parait un motif
insuffisant pour expliquer les campagnes militaires Romaines dans les
Alpes.
Sur
le même territoire habitent des Celtes comme les Venostes (dans
l’actuel Vinschgau) ou les Vénètes (peuple indo-germanique mais
non Celte) qui ont donné leur nom à la Vénétie (arrière-pays de
Venise), quoique la région du Bodensee (Lac de Constance) soit
parfois aussi appelé Lacus Venetus...
Au
cours de son expédition dans les Alpes, Drusus rencontre en 15 av.
J.C. les Breuni qui doivent donner leur nom au Col de Brenne. Strabon
les décrit comme des Illyriens (peuple indo-germanique, donc non
Celte).
Du
point de vue archéologique, ceux-ci peuvent aussi être assimilés
aux Rhètes, lesquels sont pendant un certain temps considérés
comme un mélange de Celtes et d’Illyriens.
Les
Vindéliciens sont établis dans ce qui est aujourd’hui le
Voralberg et l’Allgäu et leur territoire s’étend possiblement
jusqu’à l’Inn et au Danube.
Les
conquérants Romains les considèrent comme des Celtes. Plusieurs
tribus sont inféodées aux Vendéliciens parmi lesquelles les
Brigantii (dans la région de Bregenz), les Estiones (région de
Kempten), les Licates (vallée du Lech) et plus à l'est les
Catenates, les Cosuanetes et les Rucinates.
Tout
comme les Rhètes et les Breunis, ils sont considérés comme
particulièrement belliqueux et voleurs.
Une
des pierres du Tropaeum Alpium (Trophée des Alpes) érigé près de
ce qui est aujourd’hui Monaco donne la liste des peuples des Alpes
Occidentales soumis par Auguste (les Rhètes n'y figurent donc pas).
Sous
le règne de l’empereur Tibère (14-37) ou sous celui de Claude
(41-54), les territoires situés entre la partie Occidentale du lac
de Constance, le Danube et l’Inn, de même que le nord du Tyrol,
sont réunis, d’abord en un district militaire, puis en une
province qui prend le nom de « Rhétie et Vindélicie »,
et par la suite de « Rhétie ».
L’empereur
Claude, pour défendre la frontière du Danube, fait ériger une
série de châteaux forts sur la rive sud du fleuve allant de sa
source jusqu'aux environs de Ravensburg, appelée Via iuxta Danuvium.
Elle est reliée directement à Augsbourg et au nord de l’Italie
par la Via Claudia.
Vers
43, le Valais qui fait partie de la province en est détaché pour
former la province dite Vallis Paenina (Alpes Pennines) souvent
reliée aux Alpes Graiae (Alpes Grecques).
Dans
les années subséquentes, la Rhétie se développe en annexant
progressivement le territoire dit des Champs Décumates entre le Rhin
et le Danube.
À
partir de Domitien (81-96), on entreprend la construction du limes de
Rhétie (Rätischen Limes en allemand), frontière protégeant les
territoires revendiqués par Rome non signalée par des cours d’eaux
ou autres caractéristiques géographiques identifiables.
Vers
90, est construit le camp fortifié de Gunzenhausen, le point le plus
au nord du limes, aujourd’hui en Bavière. La construction est
achevée sous Antonin le Pieux (138-161).
Ainsi,
la Rhétie s’étend non seulement pour couvrir le territoire des
Vindéliciens et plus au nord sur le territoire où se sont établis
les Rhètes, mais également et encore plus au sud de la vallée de
l'Inn dans les territoires proprement Italiens (l’ancienne Gallia
Cisalpina). C’est ainsi qu’elle annexe la Valteline (vallée de
la rivière Adda et de ses affluents) qui forme plus tard la province
de Gallia Transpadana et la région connue aujourd’hui comme le
Trentin-Tyrol du sud, divisée par la suite pour constituer la
Vénétie et l’Istrie. Ces derniers font déjà partie des
territoires conquis avant le passage des Alpes en 15 av. J.-C.).
C’est probablement sous l’empereur Trajan (98-117), que la ville
d’Augusta Vindelicorum (ou Augusta Vindelicum, aujourd’hui
Augsbourg) devient la capitale de la Rhétie.
Une
légion Romaine (Legio III Italica) y est stationnée sous l’empereur
Marc Aurèle, au plus tard en 180. Le gouverneur (legatus Augusti
propraetore) est au siècle suivant un sénateur ayant rang de
patricien.
À
partir du IIIe siècle, la Rhétie se trouve directement exposée
aux attaques Germaniques, principalement des Alamans. Lors des
premiers affrontements en 213 et, par la suite, en 233-235, Caracalla
puis Maximin le Thrace leur infligent des défaites telles qu’ils
mettent une génération avant d’attaquer de nouveau.
Toutefois,
la crise que traverse l’empire au IIIe siècle conduit à une
retraite des points les plus avancés de la frontière. Les troupes
stationnées en Rhétie sont réduites pour aller rejoindre les
forces combattant les Goths et les Sassanides à l’est de l’empire.
En
258, les Alamans détruisent les fortins du limes rhéno-danubien et
lancent des raids dévastateurs en Gaule, en Espagne et en Italie.
Au
printemps 259, Gallien les bat près de Milan, mais doit leur
abandonner les Champs Décumates : Les Alamans s’installent
dans ce saillant d’où ils passent facilement le Rhin ou le Danube
menaçant directement la Gaule de l’Est, la Rhétie et l’Italie
du Nord. La frontière est progressivement ramenée de facto au
Danube au nord, à l’Iller à l’ouest jusqu’au lac de Constance
et au Haut-Rhin. Les troupes qui y sont stationnées près de
Güntzbourg y demeurent jusqu’à ce qu’Odoacre ordonne leur
départ en 488...
Les
Chattes (latin chatti) ou Cattes, peuple Germanique ancien, qui s'est
établi au début de l'ère chrétienne dans la région du cours
supérieur de la Weser et de l'Eder. Redoutables fantassins, ils
donnent naissance à l'actuelle Hesse (Hattes ou Hesse) et à la
Franconie au-dessus du Main. Les Bataves seraient un rameau issu des
Chattes... Cités par Pline l'Ancien, vers 75, comme membres d'une
fédération ethnique commune avec les Suèves et Chérusques.
Excepté
le nom de celle-ci (les Herminones) on ignore à peu près tout ce
qui la concerne : La nature même de cette alliance reste
obscure. On sait aussi que les Bataves font originellement partie des
Chattes, comme les Mattiaques (Tacite, Germania), mais ces derniers
se tournent assez vite vers Rome plutôt que vers les peuples
demeurés « libres » de la Germanie intérieure...
S’attaquer
au Sénat, achever son discrédit et sa ruine, c'est supprimer le
faible et dernier obstacle qui s’oppose encore à la
toute-puissance de l’armée. Et, par une conséquence inévitable,
c’est préparer la ruine de l’armée elle-même...
Les
historiens Romains ont reproché à Sévère d’avoir détruit la
discipline. Le reproche est surprenant adressé à ce maître
impérieux. Il est justifié néanmoins, sinon dans le présent, au
moins pour l’avenir. Le système repose tout entier sur l’armée
d’une part, sur un corps de fonctionnaires tirés de l’ordre
équestre d'autre part. Car la dépossession des sénateurs, en tant
que fonctionnaires, suit la déchéance du Sénat, en tant
qu’assemblée politique, et de plus en plus les postes qui leur ont
été réservés sont envahis par les chevaliers.
Il
est vrai que ce personnel, envahi à son tour par les officiers
retraités, ne sont au fond qu’une émanation et un dédoublement
de l’armée, qui en dernière analyse, est l’unique support de
l’État.
Il
n’en faut pas tant pour qu’elle se croit autorisée à en
disposer à son gré. Les mœurs militaires sont mauvaises.
Les
soldats savent se battre, mais l’usage des gratifications, du
donativum, qui s’est développé outre mesure, échauffe leurs
convoitises.
Le
péril éclate dans toute son intensité quand disparaît l’homme
qui, assez imprudent pour le créer, s’est trouvé assez fort pour
le contenir.
Jusqu’alors
ce sont, (Pertinax à part), les pires empereurs qui ont succombé
dans les séditions.
Maintenant
c’est le plus honnête qui est le plus exposé. Qu’il fasse un
effort pour ramener ses troupes au devoir, un ambitieux surgira pour
les ameuter contre lui, quitte à être renversé lui-même, un peu
plus tard, par un nouvel attentat.
VESTIGE DU MUR DE RETHIE |
Les
Alamans et les Francs ne sont pas très redoutables par eux-mêmes.
Ils n’ont jamais résisté à des troupes bien commandées et en
nombre suffisant. Mais l’armée Romaine, rongée par l’indiscipline
et sans cesse détournée de la guerre étrangère par la guerre
civile, est de plus compromise par sa faiblesse numérique.
Elle
n’a jamais eu que les effectifs strictement nécessaires, les
empereurs s’étant ingéniés de tout temps pour alléger les
charges qu’elle impose au trésor. (Tiens
tiens que c'est pénible de s’apercevoir que jamais les leçons de
l'histoire ne sont retenues... encore aujourd'hui en 2017 on
affaiblit dangereusement les armées Européennes on les emploie à
des missions perdues d'avances et qui devraient être menées par les
forces des pays concernées, cela avec des matériels obsolètes et
mal entretenus)
Elle
se trouve maintenant tout à fait inférieure à ce que les
circonstances réclament... L’armée Germanique, depuis que les 8
légions dont elle s’est composée d’abord ont été
successivement réduites à 4, ne comprend plus que 20 000
combattants, avec quelques milliers d’auxiliaires, le tout sur une
ligne de 600 kilomètres au moins.
Il
est vrai qu’elle peut être renforcée par d’autres corps, et
c’est là-dessus en effet qu’on a compté... (c'est
toujours dangereux de donner à des étrangers la clé de l'armurerie
sans compter qu'on se trouve redevable de leur secours, le merci est
parfois bien plus cher que le maintien de la possibilité de se
défendre seul) Malheureusement le double ennemi qui a surgi
sur les bords du Danube et de l’Euphrate rend cette ressource fort
aléatoire. Trop souvent c'est l’armée du Rhin, déjà si
appauvrie, qui doit combler les vides, du côté des Perses ou des
Goths.
Les
armées se déplacent d’ailleurs moins facilement qu’autrefois.
A
mesure que prévaut le principe du recrutement local, elles
deviennent plus sédentaires, moins aptes à se dépayser.
Et,
dans le pays même où elles se tiennent cantonnées, elles sont
alourdies par la masse des impedimenta... Enfin elles sont mal
fournies en cavalerie. Sur une frontière aussi étendue, avec des
troupes aussi peu nombreuses et peu mobile, un adversaire hardi,
alerte, opérant par petites bandes, a bien des avantages. Il se
dérobe par la rapidité de ses marches. Il se glisse à travers le
réseau des légions.
Cette
barrière franchie, il n’a plus devant lui que des villes ouvertes,
des populations paisibles, sans force organisée, sans habitude
militaire, sans initiative... Ainsi sont rendues possibles les
incursions qui, à intervalles plus ou moins rapprochés, désolent
la Gaule jusqu’à la fin de la domination Romaine.
La
première attaque des Alamans est repoussée en 213 par Caracalla
(211-217). Il n’y a pas entre Septime Sévère et son successeur le
même contraste monstrueux qu’entre un Marc-Aurèle et Commode.
C’est bien le type paternel qu’on retrouve dans le fils, grossi
et dégénéré.
Caracalla
tient de son père une violence de caractère qui éclate en passions
brutales et en actes atroces. Il a hérité aussi de ses goûts
militaires et, jusqu’à un certain point, de ses talents comme
administrateur et comme général.
L’or
qu’il sème, après ses victoires, entretient la division parmi les
vaincus et lui permet de recruter, dans leurs rangs, des alliés et
des soldats. On le voit entouré de cavaliers Germains qui lui
servent de gardes du corps et qu’il appelle ses lions. Il commet,
nous dit son biographe, de nombreux attentats contre les cités
Gauloises et contre les individus. Mais il rétablit la sécurité
sur la frontière pour une vingtaine d’années. On sait qu’il
emprunte aux Gaulois et qu’il impose autour de lui le vêtement
d’où l’on a tiré le sobriquet sous lequel il est connu dans
l’histoire.
L’empereur,
après une guerre contre les Cennes, qui lui vendent la paix, entre
comme ami et allié sur les terres des Alemans. Il y fait construire
quelques forts, dont les Barbares s’inquiètent peu, puis il
rassemble tous les jeunes gens de la nation, comme pour les prendre à
sa solde, et les fait massacrer par ses troupes qui les ont
enveloppés.
Ces
Alemans ne sont point un seul peuple, mais la réunion de toutes les
anciennes tribus qui habitaient entre le Mein et les Alpes.
La
zone frontière fortement marquée par l'armée, entre le Rhin et le
limes de haute Germanie et de Rhétie (désignée par Tacite comme
Agri decumates, Champs Décumates) a joui
pendant bien plus de 100 ans d'une période de paix, depuis les
guerres Germaniques de l'empereur Domitien, si l'on fait abstraction
de petits conflits régionaux.
La
Pax Romana se fonde sur un système de
limes fonctionnels, à l'abri duquel peuvent s'établir des petites
villes prospères, avec une administration civile (civitates)
ainsi qu'un système de couverture en surface par des villae
rusticae. Les troupes casernées dans les forts du limes avec
leurs animaux de monte et de trait garantissent une forte demande
constante pour des productions agricoles et garantissent en même
temps un système fonctionnel économique, administratif et colonial.
Dans
le Taunus, le limes a été renforcé par
des forts supplémentaires : Holzhausen,
Kleiner Feldberg et Kapersburg.
Beaucoup de villas romaines et des chefs-lieux de civitas
n'ont été construites couramment en pierre qu'à partir du début
du IIIe siècle. Des agressions marquantes dans la vie de la
zone frontière ne peuvent être remarquées qu'à partir du
IIIe siècle, alors que l'armée, en raison d'affrontements
internes à Rome, ne peuvent plus garantir la sécurité nécessaire.
Les forces armées Romaines à la fin du IIe siècle n'ont pas
été affaiblies par des événements comme la révolte de Maternus
l'Usurpateur. Le service dans les troupes auxiliaires, qui assurent
le service de garde sur le limes, et qui confère la citoyenneté
Romaine après 25 ans, devient sans intérêt, à la suite de l'édit
de Caracalla qui supprime cette clause d'ancienneté. Dans la
Germanie, hors du territoire impérial, à partir des nombreuses
petites tribus Germaniques se sont formées les grandes
confédérations des Francs et des Alamans, adversaires nouveaux et
redoutables.
La
campagne de Caracalla
en 213 a pu stabiliser la situation pour quelques années. Il est
possible que c'est le prétexte pour l'érection du monument
triomphal du Limestor de Dalkingen. Mais déjà, l'attaque des
Alamans de 233 à 235 a eu des conséquences catastrophiques sur la
zone frontière.
213
— Wikipédia
https://fr.wikipedia.org/wiki/213
Cette
page concerne l'année 213 du calendrier julien. Sommaire. 1
Événements; 2 Naissances ... La guerre est déclarée contre les
Germains. ... Avant la fin de l'année, Caracalla visite un
sanctuaire du dieu guérisseur Apollon Grannos à ...
Chute
du limes de Germanie — Wikipédia
https://fr.wikipedia.org/wiki/Chute_du_limes_de_Germanie
On
entend par chute du limes de Germanie l'abandon par les Romains vers
le milieu du III e ... Ceci finit par conduire dans les années à
partir de 259/260 à l'abandon définitif .... de Caracalla en 213 a
pu stabiliser la situation pour quelques années. .... du fort a été
séparée dans ce but par un nouveau mur transversal solide.
Rome
sous la dynastie des Severes
miltiade.pagesperso-orange.fr/rome-les-severes.htm
Au
début de l'année 195, Sévère ravage Antioche et installe son
Quartier ... A la fin de l'été, Septime Sévère quitte Rome pour
faire la guerre aux ... Caracalla remporte un succès contre les
Germains en Rétie et porte le ... En 213, l'empereur voyage en Gaule
Narbonnaise et à la fin de l'été, franchit le limes Raeticus.
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23/10/16
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