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SEPTEMBRE 2016...
Cette
page concerne l'année 229 du calendrier julien. Ceci est une
évocation ponctuelle de l'année considérée il ne peut s'agir que
d'un survol !
FONCTIONNEMENT
DU CONSULAT ROMAIN.
Les
consuls sont des magistrats Romains dont la fonction apparaît au
Ve siècle av. J.-C., avec le début de la République, et
dure ensuite pendant plus de 1 000 ans. Ils forment un collège de 2
magistrats qui, jusqu'au principat d'Auguste, sont élus pour un an
par le peuple Romain réuni en comices centuriates.
Ils
exercent l'imperium, pouvoir suprême civil
et militaire, et commandent les armées Romaines. Leur pouvoir n'est
toutefois pas absolu car ils l'exercent sous le contrôle du Sénat
et font face à l'éventuelle action d'obstruction d'un tribun de la
plèbe.
L'élection
exige de nombreux appuis et cette magistrature non rémunérée
nécessite, au fil du temps, de plus en plus de moyens pour être
exercée, aussi le consulat n'est-il réellement accessible qu'à une
aristocratie influente.
Les
anciennes familles patriciennes tentent de se réserver cette charge
durant le Ve siècle av. J.-C. mais, en 367 av. J.-C., les
lois licinio-sextiennes en ouvrent l'accès régulier aux plébéiens.
L'exercice
du pouvoir consulaire à la tête de l'armée permet d'acquérir
gloire et popularité pour soi-même et sa famille, ainsi
qu'influence et richesses, tandis que les succès militaires étendent
peu à peu la domination Romaine sur le monde Méditerranéen... Aux
IIe et Ier siècles av. J.-C., la compétition pour obtenir
le consulat s'exacerbe et des généraux ambitieux l'utilisent pour
asseoir leur domination sur la République, jusqu'à ce que Jules
César puis Octave-Auguste accaparent le pouvoir de façon
définitive.
Sous
l'Empire, aux élections se substitue une ratification formelle par
le Sénat des candidats recommandés par l'empereur, et le consulat
devient un titre honorifique, pour un mandat réduit à quelques mois
en raison de la multiplication des consuls remplaçants (les
suffects). Seuls les consuls en titre au premier janvier conservent
l'éponymie, honneur permettant de donner leur nom à l'année.
La
qualité d'ancien consul ouvre néanmoins l'accès aux postes élevés
de l'administration impériale. Malgré les bouleversements
institutionnels de l'empire au IVe siècle, le consulat se
maintient sous la forme d'une dignité prestigieuse et coûteuse,
répartie entre Rome et Constantinople, la nouvelle capitale.
Le
dernier consul est désigné en 541 par Justinien, puis le titre
n'est plus ensuite qu'une dignité mineure parmi la liste de titres
byzantins...
Comme
toutes les magistratures romaines, le consulat n’est pas une
fonction donnant lieu à rémunération ou prise en charge de frais.
Toutefois, l’État Romain met à disposition du consul divers
appariteurs, personnel administratif spécialisé pris en charge par
le Trésor public tels les licteurs, les scribes, les crieurs publics
et les messagers (viatores).
Les
budgets militaires et les effectifs nécessaires à la guerre sont
planifiés avec le Sénat lors de l’entrée en fonction du consul,
puis les dépenses, principalement la solde des légionnaires, sont
gérées par le questeur affecté au consul.
En
fin de campagne, le consul et le questeur rendent leurs comptes au
Sénat.
À
partir de 121 av. J-C., en cas de crise grave menaçant l'intégrité
de la République, le Sénat accorde par un senatus
consulte ultimum les pleins pouvoirs aux consuls, sans autre
restriction que la durée. Par ce moyen, ils sont investis d'un
pouvoir dictatorial, tombé en désuétude après la Deuxième guerre
Punique. Les consuls ont alors le droit d'armer des soldats à
l'intérieur de Rome et de mettre à mort des citoyens sans jugement,
en dépit du droit de provocation.
Cette
procédure exceptionnelle, est prise en 121 av. J-C. contre Caius
Gracchus, en 101 av. J.-C. contre Saturninus et Glaucia, en 78 av.
J.-C. contre le consul Lépide, en 63 av. J.-C. contre Catilina.
Les
ornements consulaires sont les attributs distinctifs qui permettent
de distinguer un consul en charge, ou un ancien consul parmi la foule
urbaine. Manifestation de son imperium, ils
sont un héritage de la période royale et d'origine étrusque.
Les
faisceaux sont la marque caractéristique de la dignité consulaire,
héritée de l'usage royal. Dans tous ses déplacements, le consul en
charge est précédé de douze licteurs, portant chacun un faisceau
sur l'épaule. La file des licteurs peut être précédée d'un
appariteur et d'un joueur de flûte. S'ils croisent ce cortège, les
passants, à l'exception des vestales, doivent céder le passage et
les cavaliers descendre de cheval.
La
chaise curule, commune aux autres magistratures dites curules, est
une autre marque de la dignité du consul qui s'y assoit chaque fois
qu'il siège en public, par exemple pour rendre la justice, tandis
que les simples citoyens restent debout.
Le
costume fait partie des ornements consulaires. Comme tous les
sénateurs, les consuls sont vêtus d'une tunique laticlave, à bande
de pourpre, mais sont seuls à porter une toge spéciale : Dans
les circonstances exceptionnelles, ils portent une toge pourpre, et
pour l'ordinaire, ils revêtent la toge prétexte, blanche et bordée
de pourpre, et des bottines spéciales rouges montant à mi-jambe
avec une agrafe d'ivoire en forme de croissant de lune (calcei
patricii).
Un
ancien consul peut continuer à les porter lors des cérémonies
officielles, jusqu'à la fin de sa vie.
Distinction
supplémentaire : Ils ont droit aux places d'honneur dans les
spectacles et les cérémonies publique
L'usage
veut qu'un consulat ne soit exercé qu'une année, mais il n'expire
pas à la fin de cette période par une péremption automatique. Le
consul sortant doit lui-même abdiquer officiellement devant le
peuple, jurer n'avoir rien fait de contraire aux lois, et, selon
l'expression traditionnelle, déposer son imperium
(deponere imperium). Cette abdication se
fait après l'élection des consuls suivants, ce qui assure la
continuité.
À
l'issue de son mandat, l'ancien consul prend le titre de consulaire
(consularis), qui lui confère une
honorabilité à vie et lui donne certaines prérogatives : Il
est inscrit au Sénat en début de la liste des sénateurs, après
les anciens censeurs, et reçoit la parole selon cet ordre
hiérarchique. Le consulaire le plus ancien est le princeps
senatus, qui donne son avis le premier lors des délibérations.
En
14, Tibère parachève la réforme mise en place par Auguste en
transférant au Sénat le rôle électoral des comices. L'élection
des candidats préalablement désignés par la destinatio
se limite alors à un vote par acclamation au Sénat. Les sénateurs
n'ont plus à débourser pour leurs campagnes électorales, et se
cooptent pour accéder au consulat, puisqu'ils sont membres des
centuries qui désignent les candidats dont ils entérinent ensuite
l'« élection ». L'empereur peut aussi désigner
directement des consuls extra ordinem, sans
passer par ce processus.
Cette
désignation hors vote est formalisée sous Vespasien par la loi de
imperio Vespasiani, qui spécifie que ses candidats sont pris
extra ordinem.
Aux
consuls ordinaires, qui peuvent être l'empereur lui-même ou des
personnages qu'il souhaite distinguer particulièrement, s'ajoutent
des consuls dits « suffects », élus après la démission
des précédents avant l’achèvement de leur consulat : Une
année peut donc compter plus de deux consuls mais seuls les deux
premiers, entrés en charge au 1er janvier, donnent leur nom à
l'année. Le consulat suffect est moins prestigieux que le consulat
ordinaire, mais il permet d’anoblir des hommes nouveaux et de les
qualifier pour les postes importants de l’administration impériale
ou de renforcer la position de l’empereur par la promotion de ses
protégés.
À
partir de l'année 5 av. J.-C., et afin de pourvoir les cinq (puis
sept) gouvernements provinciaux de rang consulaire, Auguste
systématise ce système avec 4 consuls ou plus chaque année, on
passe couramment à 6 consuls sous les Flaviens.
Les
mandats durent en général de deux à 6 mois. Nombre de postulants
sont nommés consuls in absentia, alors
qu'ils sont encore en poste dans une province. Parfois les empereurs
extravagants dérèglent ce processus, tel Caligula qui délaisse son
consulat quelques jours seulement après son entrée en fonction en
39, 40 et 41, tandis que sous Commode, l’année 189 connaît 25
consuls.
La
proportion des consulats ordinaires et suffects obtenus par les
membres de l’ancienne noblesse républicaine diminue
régulièrement : 50 % sous Auguste, 27 % à la fin du
règne de Tibère et sous Caligula, 21 % sous Claude et 15 %
sous Néron.
Les
empereurs renouvellent les effectifs de la noblesse en faisant entrer
au Sénat des membres de l'ordre équestre (procédure d'adlectio).
Le
cursus honorum hérité de la période
républicaine se complexifie, car il s'adjoint dans son déroulement
les fonctions administratives, judiciaires et militaires créées au
fur et à mesure pour la gestion de l'Empire. Ainsi une étude
prosopographique menée par Michel Christol a permis de reconstituer
la carrière de plus de 80 sénateurs des IIe et IIIe siècle.
Cet échantillon met en lumière divers cursus possibles pour
parvenir au consulat, selon l'honorabilité du postulant dans la
hiérarchie sénatoriale.
Les
sénateurs patriciens, souvent proches de la famille impériale, ont
le privilège d'un parcours rapide, qui souvent saute le tribunat
laticlave et l'édilité, et enchaînent la préture puis le consulat
sans intercaler de missions de rang prétorien telles que légat de
légion ou légat propréteur d'une province impériale prétorienne.
Ils
obtiennent le consulat, ordinaire le plus souvent, à l'âge minimal
requis de 33 ans, et poursuivent leur carrière par les curatelles
prestigieuses à Rome et les grands proconsulats comme ceux des
prestigieuses provinces sénatoriales d'Asie ou d'Afrique. Cette
tendance à l'accélération des carrières patriciennes s'accentue
au IIIe siècle : Les patriciens effectuent de moins en
moins de missions prétoriennes, et au contraire couronnent parfois
leur carrière par la préfecture de Rome et un second consulat
ordinaire.
Les
sénateurs plébéiens, plus importants en nombre, fils de
consulaires ou hommes nouveaux, suivent un parcours plus long, et
assument après la préture des charges dites prétoriennes, comme à
partir de Marc Aurèle une charge de juridicus
en Italie.
Ces
filières donnent de l'expérience aux futurs dirigeants et
permettent à l'empereur de repérer les plus compétents pour leur
accorder le consulat, puis leur confier des légations de province
impliquant des commandements militaires importants. Enfin, certains
sénateurs plébéiens ne mènent qu'une carrière modeste : Ils
accumulent les charges prétoriennes et les curatelles d'importance
mineure, et n'arrivent au consulat qu'à un âge avancé,
probablement par manque de relations. Dans la première moitié du
IIIe siècle, les charges militaires et principalement civiles
intercalées entre préture et consulat se multiplient, et diffèrent
l'accès au consulat puis aux grandes charges proconsulaires. Un
second consulat, ordinaire, peut couronner la carrière, 20 à 25 ans
après le premier. (on est loin du cumul des
mandat et de la place à vie)
L'état
de guerre se généralise au IIIe siècle, de ce fait, le
recours à des hommes disposant de compétences militaires avérées
devient une exigence vitale pour l'Empire. La tradition qui veut que
l'élite Romaine soit aussi compétente pour des actions militaires
que pour des gouvernements civils ne résiste pas à cette épreuve.
Sous les Sévères et leurs successeurs, les sénateurs et les
consulaires sont progressivement remplacés, dans le gouvernement des
provinces exposées et le commandement des armées, par des hommes
expérimentés issus du cursus équestre, chevaliers de naissance ou
militaires de carrière promus. Cette mise à l'écart des sénateurs,
systématique à partir de 260 (sous Gallien), les élimine du
gouvernement de provinces prétoriennes, échelon précédant le
consulat.
Si
le cursus des patriciens est peu touché par ces exclusions car il
les a déjà intégrées, celui des sénateurs plébéiens s'allège,
avec la suppression des magistratures mineures, et l'absence des
fonctions militaires telles que tribunat laticlave et légat de
légion.
En
raison de cette diminution du nombre d'étapes à franchir, l'âge
moyen d'accès au consulat suffect s'abaisse. En outre, le prestige
du consulat suffect semble décliner : Il est parfois omis des
inscriptions qui retracent une carrière quand il est suivi d'un
consulat ordinaire. En revanche, ce dernier conserve tout son
prestige : A partir de 250, les éphémères empereurs reconnus
par le Sénat le revêtent de plus en plus fréquemment ou
l'attribuent aux membres de leur famille, au détriment des
sénateurs, ainsi que leurs compétiteurs, les empereurs Gaulois
Postume puis Victorinus. Enfin à plusieurs reprises, en 261, 273,
275, 285 et 292, un préfet du prétoire obtient simultanément
l'admission au Sénat (adlectio inter consularis)
et le consulat ordinaire, concrétisation supplémentaire de
l'ascension de l'ordre équestre.
Entre
245 et 305, l'accaparement impérial et la promotion des dignitaires
équestres ne laissent aux sénateurs que 45 % des consulats
ordinaires, tendance qui s'accentue après Aurélien.
Le
début du IVe siècle marque un tournant dans l'évolution de la
fonction. Le consulat ordinaire est accordé pour la dernière fois
en début de carrière en 301, puis il est accaparé par les
tétrarques entre 302 et 309, ce qui confère à ce titre un prestige
considérable.
Après
310, les empereurs n'accordent le consulat ordinaire qu'à des
titulaires en fin de carrière, vieux sénateurs ou chevaliers promus
sénateurs, tandis que le consulat de début de carrière est
obligatoirement un consulat suffect. Avec la fusion de l'ordre
équestre dans l'ordre sénatorial réalisée par Constantin, les
différences entre les cursus sénatorial et équestre n'ont plus
cours. À partir de 326, la préfecture du prétoire, la préfecture
de la Ville et le consulat ordinaire constituent les couronnements de
la carrière des honneurs. Inversement, le consulat suffect est
dévalorisé, au point que vers 318-320 on commence à observer des
carrières qui sautent ce consulat pour accéder directement à des
fonctions dites consulaires comme le gouvernement d'une province.
La
charge, désormais de moindre importance, se résume à
l'organisation de jeux et à l'honneur de présider la procession de
l'anniversaire de Rome le 21 avril.
À
partir de 336, l'empereur laisse au Sénat le soin de désigner les
suffects parmi les fils de sénateurs ou les nouveaux admis au Sénat.
Après
la fondation de Constantinople en 330, le consulat perdure,
magistrature prestigieuse et sans pouvoir, décernée par l'empereur.
À
la fin du IVe siècle, chacune des villes, Rome et
Constantinople, a son consul ordinaire, ou parfois une ville désigne
les deux consuls.
Le
consulat suffect est encore attribué à Rome, au contraire de
Constantinople qui n'en désigne plus.
À
la fin du IVe siècle, des généraux d’origine Franque et
naturalisés Romains se voient décerner le consulat ordinaire en
récompense de leurs services :
Mérobaud,
Richomer, Bauto par Théodose Ier,
Malgré
la désapprobation de l’opinion publique. Cette ouverture aux
militaires d'origine barbare les plus influents continue avec les
consulats de :
Stilicon
en 400 et 405,
Aspar
en 434,
Ricimer
en 459.
La
dernière division de l'empire, en 395, ou la chute du dernier
empereur d'Occident en 476 ne remettent pas en cause le principe d'un
consul en Occident et un en Orient, même si des tensions se
produisent quand une cour ne reconnaît pas le consul de l'autre.
Les
derniers consuls figurés dans les fastes sont Decius Theodorus
Paulinus pour l'Occident en 534 et, pour l'Orient, Flavius Basilius
désigné sans collègue en 541.
Justinien
ne désigne en effet plus de consul après ces derniers, et le
consulat n'est plus revêtu que de temps en temps par l'empereur.
Le
dernier empereur qui revêt ce titre est Constant II en 642.
Par
la suite, le titre se dévalue et figure comme une dignité
honorifique mineure dans la hiérarchie des titres Byzantins, avec
diverses déclinaisons : hypatos (consul), dishypatos (deux fois
consul), anthypatos (proconsul), apohypatos (ancien consul).
Sous
l'Empire, la magistrature continue, mais l'âge requis est abaissé à
33 ans. Elle est par ailleurs vidée de ses pouvoirs. De fait,
l'empereur possède un pouvoir supérieur à celui des consuls, et,
surtout, concentre le commandement militaire par son imperium
majus. Le consulat n'offre donc plus de responsabilités
réelles, mis à part une faible activité juridique spécialisée
dans les affaires d'affranchissement, de tutelle et de fidéicommis.
Il ne devient qu'une distinction importante au sein de l'ordre
sénatorial. Les consuls sortants rentrent dans le groupe des
consulaires, rang qui ouvre l'accession à des postes importants dans
l'administration impériale comme le poste de préfet de la Ville, ou
le proconsulat des prestigieuses provinces d'Asie et d'Afrique, qui
leur est réservé, privilège qui est maintenu lorsque la réforme
de Dioclétien subdivise les provinces, et est même étendu entre
312 et 315 à la province d'Achaïe.
Après
Constantin Ier, le consulat devient un honneur particulièrement
coûteux qui oblige, le premier janvier, jour d'inauguration du
titre, à célébrer des jeux et à distribuer des cadeaux précieux,
tels que les diptyques consulaires en ivoire.
Le
discours de remerciement au peuple prononcé par le nouveau consul
sous la République est remplacé par un panégyrique adressé à
l'empereur.
L'activité
juridique des consuls se réduit à un vestige, présider avant
l'ouverture des jeux une cérémonie d'affranchissement d'esclaves.
Passé
ce jour de gloire, les consuls n'ont plus rien à faire.
Les
consuls suffects doivent quant à eux présider le 21 avril les
cérémonies anniversaires de la fondation de Rome, également
marquées par des jeux.
Les
consuls ordinaires donnent leur nom à l'année de leur mandat, dans
l'ordre où ils ont été élus, On les qualifie alors de « consuls
éponymes ». Par exemple, Suétone écrit que « Auguste
naquit sous le consulat de M. Tullius Cicéron et de C. Antonius ».
À
partir de 312, cette méthode commence à être remplacée pour dater
les actes juridiques par l'indication de l'année d'indiction,
suivant une chronologie administrative. Néanmoins, on continue la
diffusion du nom des consuls ordinaires dans toutes les provinces, où
ils sont rendus publics pour la désignation de l'année.
Exceptionnellement,
sous le Bas-Empire, il y a eu des années sans consuls (351, 375,
477). L'année sans consul est alors datée par la formule « après
le consulat de X et Y ». Par deux fois, les années 531/532 et
536/537 n'ont pas eu de consuls.
Bélisaire
étant seul consul en 535, 536 est l'année après le consulat de
Bélisaire (post consulatum Belisarii), et
537 est la deuxième année après le consulat de Bélisaire (II
post consulatum Belisarii). Les années qui suivent le dernier
consulat de 541 sont numérotées de II à XXV après le consulat de
Basile, puis lorsque l'empereur devient consul perpétuel en 567, les
années sont comptées à partir de son consulat.
Les
consuls sortis de charge sont nommés comme proconsuls à la tête
des provinces de l'empire Romain pendant au moins un an.
Tous
les cinq ans, les anciens consuls peuvent être élus comme censeurs,
par les comices centuriates.
Les
consuls sont inscrits en tête de l'album sénatorial, liste dans
laquelle les censeurs choisissent les sénateurs.
À
partir du principat d'Auguste, plusieurs empereurs romains se feront
élire comme consuls.
229
— Wikipédia
https://fr.wikipedia.org/wiki/229
Cette
page concerne l'année 229 du calendrier julien. Sommaire. [masquer].
1 Événements; 2 Naissances en 229; 3 Décès en 229; 4 Notes et
références ...
Consul
(Rome antique) - Vikidia, l'encyclopédie des 8-13 ans
https://fr.vikidia.org/wiki/Consul_(Rome_antique)
Aller
à Élection des consuls romains - Donc un consul sorti de charge ne
peut être de nouveau candidat qu'après un intervalle d'une année.
En 151av.
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