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SEPTEMBRE 2016...
Cette
page concerne l'année 231 du calendrier julien. Ceci est une
évocation ponctuelle de l'année considérée il ne peut s'agir que
d'un survol !
LES DÉCANTATIONS D’ORIGÈNE
Origène
apparaît comme l’un des plus grands génies de l’Antiquité. Il
naît en 185 à Alexandrie, d’une famille chrétienne où il reçoit
une profonde éducation à la piété et une formation intellectuelle
poussée.
Alors
qu’il n’a que 17 ans, son père est martyrisé. Pour nourrir sa
nombreuse fratrie, il donne des cours avec un réel talent. Sa
connaissance de la philosophie Grecque lui permet de dispenser un
enseignement pour des païens qu’il conduit ainsi à la conversion.
Professeur, puis directeur d’écoles catéchétiques, « consultant
international », il a le souci de mettre les sciences humaines
au service des sciences sacrées.
Son
influence est décisive, en Orient comme en Occident, dans la
formation de la pensée théologique qu’il structure en un
système logique et cohérent. « Il n'y a dans l'Église aucun homme
qui soit resté invisiblement aussi omniprésent qu'Origène ».
Fondateur
de la science biblique, en composant notamment une édition critique
monumentale de l’Ancien Testament, mettant diverses de ses
traductions en parallèle (les Hexaples ou Bible sextuple). La
majeure partie de ses écrits, hélas, ne nous est pas parvenue.
Entre autres, comme il prêche presque tous les jours, nous gardons
quelques-unes de ses Homélies et œuvres d’exégèse.
Pendant
la persécution de Dèce, il est jeté au cachot et endure « chaînes,
tortures en son corps, tortures par le fer (…), les pieds mis aux
ceps jusqu’au quatrième trou ». Il supporte vaillamment tout
ce que ses ennemis lui infligent, mais sa santé en est ruinée.
Épuisé, il meurt peu après.
Dieu
l’inspirateur principal de la Bible, les hagiographes en sont les
rédacteurs. Elle est divine et humaine. Celle-ci nous communique la
Parole de Dieu dans un langage humain, « pour que notre
intelligence comprenne et contemple, pour que notre volonté se
fortifie et que l’action de compréhension s’accomplisse »
« Quand le Christ passe, nombreux sont les écrivains qui ont
travaillé à la rédaction du « Livre » ». Ils
s’étalonnent sur environ 15 siècles et constituent une galerie de
personnages de caractères et de milieux variés. Néanmoins, une
unité mystérieuse, surhumaine les rassemble : Tous ont œuvré
sous la motion de l’Esprit Saint. De sorte que par les histoires
qu’ils consignent se fait jour une histoire : L’Histoire de
l’Amour de Dieu pour les hommes, dont le centre est l’Incarnation
du Christ. Une bonne intelligence des Écritures demande de s’en
imprégner.
Dans
cette optique, Origène conseille l’un de ses anciens élèves sur
la façon d’ « entrer » dans la Bible :
« Veille à lire les Écritures (…) Frappe à ces portes
closes , et elles te seront ouvertes par le portier dont Jésus a
dit : « Pour celui-ci, le portier ouvrira. Applique-toi à
la lectio divina, cherche en Dieu avec une confiance et une loyauté
fermes le sens des lettres divines qui s’y cachent. Ne te contente
pas de frapper et de chercher, car le plus nécessaire à
l’intelligence des choses de Dieu est la prière ».
Une
lecture en profondeur du texte est indispensable pour y découvrir ce
que son Esprit caché veut nous révéler : Le sens des
événements narrés dans l’optique du Salut que le Christ est venu
nous apporter. L’Écriture est une. Dieu en est l’Auteur. Dans le
Christ, toute chose a son accomplissement total. Mais prévient
l’Alexandrin, (nous courons le risque « que les livres divins
ne soient voilés pour nous et même scellés, à cause de la
négligence et de la dureté de nos cœurs (…) Il ne nous
suffit pas d'apporter du zèle à l'étude des lettres sacrées,
encore nous faut-il supplier le Seigneur pour que vienne l'Agneau de
la tribu de Juda qui, prenant ce livre scellé, daignera l'ouvrir.
Car c'est Lui qui ouvrant les Écritures enflamme le cœur des
disciples, en sorte qu'ils disent : Notre cœur n'était-il pas
ardent, alors qu'il nous ouvrait les Écritures ? » ( Luc 24,
32) [7] .
Le
Christ détient la clé des Écritures car il est au cœur du dessein
de Dieu : « Tu lis ? L’Époux te parle »,
résumait Saint Augustin. La Bible n’est pas seulement un ensemble
d’écrits où des hommes expriment leur expérience religieuse.
C’est une communication de Dieu à travers ces divers écrivains.
C’est une lettre d’amour qu’il nous adresse. Il faut donc la
recevoir avec reconnaissance, comme un message personnel qui doit
éclairer notre foi et notre vie. « Alors vous découvrirez que
les pensées de Dieu ne sont pas les pensées des hommes, vous serez
amenés à contempler le vrai Dieu et à regarder les événements
avec ses yeux ».
Mais
chacun, consciemment ou non, tend à donner au texte un sens en
fonction de son point de vue. En outre, comme « Dieu parle à
l’homme à la manière des hommes », il faut découvrir
l’intention poursuivie par l’auteur sacré, et, pour ce faire,
« tenir compte des conditions de son temps, de sa culture, des
genres littéraires en usage à son époque, des manières courantes
de sentir, de parler et de raconter en ce temps-là ». C’est
pourquoi l’Église précise quelle est la manière authentique
d’interpréter l’Écriture. A cet effet, elle distingue :
-
Le sens littéral : sens directement signifié par le texte ;
-
Le sens moral : que devons-nous faire en vivant la parole ?
Mais
comme Dieu a voulu intervenir lui-même de façon directe dans
l’histoire humaine, le texte n’est pas seul à parler, les
réalités et les événements dont il parle, parlent aussi :
C’est le sens spirituel.
Origène
illustre cette distinction dans une métaphore savoureuse, en
comparant les Écritures à des noix : « amère est la
lettre, qui est comme l’écorce, en deuxième lieu, tu parviendras
à la coquille, qui est la doctrine morale, en troisième lieu, tu
trouveras le sens des mystères, dont se nourrissent les âmes des
saints dans la vie présente et future ». Cette comparaison
nous amène à faire 2 constats quant à la méthode de
l’Alexandrin :
a)
en déchiffrant l’Écriture, il cherche à révéler « le
sens du mystère », en l’interprétant dans un sens mystique
ou allégorique : C’est l’un des aspects du sens spirituel.
Origène l’affectionne. Il permet de comprendre au fond les
événements en reconnaissant leur signification dans le Christ et
pour l’Église : « Ainsi, la traversée de la mer Rouge est
un signe de la victoire du Christ et, par-delà, du baptême ».
Par
ailleurs, Origène s’est vu reprocher des erreurs dans ses écrits
de jeunesse : Hiérarchie au sein de la Trinité, préexistence
de l’âme humaine, Salut universel à la fin des temps… Aussi
n’est-il pas un « Père de l’Église » à proprement
parler : C’est « un maître spirituel. Il est de son
temps et son système philosophique n'est pas sans faille ni erreur
mais son âme ardente est celle d'un fils de l'Église et, il faut le
dire, celle d'un saint. La passion du Christ, Parole Vivante du Père,
anime toutes les pages d'Origène. Celui qu'il nous invite à
chercher sans relâche, il l'a lui-même cherché avec un amour
ardent ».
Sait-on
qu’il est le premier à désigner la Vierge du nom de Theotokos
(Mère de Dieu), et à enseigner sa maternité universelle ?
« Nul ne peut comprendre l’Évangile s’il n’a reposé sur
la poitrine de Jésus, et n’a reçu de lui Marie pour sa Mère ».
C’est
probablement ici que cette expression apparaît pour la première
fois dans le panorama de l’Église. La « lecture méditée »
amène à écouter la parole de Dieu. Elle est le moment où un
passage des Livres Saints devient prière, se transforme en vie et
devient message de Salut. En effet, dans le silence du dialogue, elle
met l’esprit du lecteur, son intelligence et son cœur, en contact
avec Dieu.
« Les
actions et les paroles sont si étroitement liées entre elles que
les œuvres accomplies par Dieu dans l’histoire du salut rendent
évidentes, et corroborent la doctrine et l’ensemble des choses
signifiées par les paroles, et que les paroles proclament les œuvres
et font découvrir le mystère qui s’y trouve contenu »
C'est
l'un des Pères de l'Église et « le plus grand génie du
christianisme antique avec Saint Augustin » selon la formule du
cardinal Jean Danielou.
(Il
y eut aussi au IIIe siècle un autre Origène, philosophe
néoplatonicien et païen, condisciple de Plotin et de Longin, avec
lequel on l'a parfois confondu.)
En
215, bien que très jeune, il succède à son maître Clément
d'Alexandrie à la tête de la Didascalée à l'École théologique
d'Alexandrie (école catéchétique). Il se signale dès lors par une
rigidité de principes et de mœurs qu'il pousse au point de se
castrer pour se soustraire à toute tentation.
Pour
être entièrement indépendant, Origène vend sa bibliothèque pour
une somme qui lui rapporte un revenu quotidien net de 4 oboles, qui
lui suffisent en raison de son extrême frugalité. Il donne des
leçons publiques à Césarée en Syrie la journée, il consacre à
l'étude de la Bible la plus grande partie de ses nuits menant une
vie d'ascète rigide. Selon quelques traditions, il porte si loin ce
souci que, puisqu'il enseigne à des femmes aussi bien qu'à des
hommes il craint que cette situation puisse donner lieu au scandale
pour les païens et il suit à la lettre Matthieu (« il y a des
eunuques qui se sont faits eux-mêmes eunuques pour le royaume des
cieux » et Marc (« si ta main est pour toi une occasion
de chute, coupe-la »), c'est-à-dire qu'il se châtre, une
telle action, si elle a vraiment eu lieu, est en partie, sans doute,
due à ce qu'il croit que le chrétien doit suivre l'enseignement de
son maître sans la moindre réserve.
Plus
tard dans la vie, cependant, il voit des raisons qui ont dû lui
faire juger différemment avant de se décider à un tel acte. Dans
son enseignement donné à Césarée, il regrette son geste qu'il
attribue à l'erreur que constitue la lecture littérale des
Écritures. La vérité historique de cette castration a été mise
en doute par quelques disciples. On a supposé que c'est un racontar
répandu par les rivaux d'Origène qui s'efforcent de réduire son
importance ou de souiller sa réputation. Il se rend à Athènes pour
secourir les églises d'Achaïe.
Il
continue à étudier, notamment auprès d'Ammonius Saccas.
En
230, il est ordonné prêtre à Jérusalem mais son évêque,
Démétrius d'Alexandrie, lui reproche ses mutilations qui selon les
canons le rendent inapte au sacerdoce. Malgré le soutien des évêques
et une assemblée en concile, Démétrius, regardant son ordination
comme irrégulière, destitue Origène de ses fonctions, l'excommunie
et lui interdit le séjour de son diocèse. Origène n'y rentre
effectivement qu'après la mort de ce prélat.
En
231, Origène quitte Alexandrie pour Césarée, en Palestine, où il
continue d'expliquer l'Écriture et où une nouvelle école prend
corps autour de lui avec les élèves les plus remarquables (dont
Grégoire le Thaumaturge).
En
250, sous le règne de Dèce, il subit la persécution et, bien
qu'emprisonné et torturé, il ne cesse d'écrire pour encourager ses
compagnons et compose son livre contre Celse. Bien qu'il retrouve la
liberté, il meurt peu après, vers 253, probablement des suites de
ses blessures.
Selon
Saint Jérôme, il est mort à Tyr, et a été enterré dans la
cathédrale.
Origène
est considéré comme le père de l'exégèse biblique pour avoir
commenté tous les Livres de l'Ancien et du Nouveau Testament dans
une œuvre exégétique gigantesque, non seulement par son étendue,
mais par l’ampleur de son information et par l’élan spirituel
qui l’anime. Sa méthode exégétique fait appel à la distinction
entre 3 sens de l’Écriture :
Le
sens littéral,
Le
sens moral
Le
sens spirituel, correspondant aux trois parties de l’homme, le
corps l’âme et l’esprit.
« Il
faut donc inscrire 3 fois dans sa propre âme les pensées des
Saintes Écritures : Afin que le plus simple soit édifié par
ce qui est comme la chair de l’Écriture. De même que l’homme
est composé de corps, d’âme et d’esprit, de même l’Écriture
que Dieu a donné dans sa providence pour le salut des hommes. »
Son
entreprise la plus importante est « les Hexaples »,
édition de la Bible dans lequel il présente, sur 6 colonnes le
texte hébreu de l’Ancien Testament et les diverses versions
grecques alors en usage.
D'après
Eusèbe, Origène, dans le premier des livres Sur l'Évangile selon
Matthieu,
rapporte ainsi la tradition : « Comme je l'ai appris par
la tradition à propos des quatre Évangiles les seuls aussi à être
incontestés dans l'Église de Dieu qui est sous le ciel,
D'abord
a été écrit celui selon Matthieu, qui a été un moment publicain
avant d'être apôtre de Jésus-Christ : Édité pour les
croyants d'origine judaïque, et composé en langue hébraïque.
Le
second est celui selon Marc, qui a rédigé selon les indications de
Pierre, d'ailleurs, dans son épître catholique, Pierre appelle Marc
son fils, quand il dit : « L'Église élue qui est à
Babylone vous salue, ainsi que Marc mon fils ».
Le
troisième est l'Évangile selon Luc, celui qui a été promu par
Paul, et composé pour les croyants d'origine païenne.
Après
tous, l'Évangile selon Jean. Il y émerge une doctrine mystique qui
se rapproche de celle des Gnostiques il croit à la préexistence des
âmes dans une région supérieure, d'où elles sont venues animer
les corps terrestres, elles peuvent, pendant la vie, se purifier et
s'élever à la félicité suprême par la communication intime avec
Dieu.
Il
soutient encore que Jésus-Christ n'est fils de Dieu que par
adoption, que l'âme de l'homme a péché même avant d'être unie au
corps, que les peines de l'enfer ne sont pas éternelles.
LE MARTYR D’ORIGÈNE |
Selon
Origène, Dieu est transcendant et infini. Il engendre éternellement
le Fils, son image. À travers le Logos (Verbe), il crée une
multitude d’esprits purs qui, à l’exception de Jésus,
s’éloignent de Lui et deviennent alors des âmes. Il leur donne
des corps concrets en rapport avec la gravité de leurs fautes :
Corps d’anges, d’hommes ou de démons... Origène admettait,
comme Augustin d'Hippone, l'existence des antipodes. Il fondait cet
avis sur des écrits de Saint Clément
C'est
après sa mort que les thèses exposées sont l'objet de
controverses. La première thèse qui pose problème est celle de la
pré-existence de l’âme, ainsi Dieu a créé les êtres
spirituels, mais une partie de celles-ci ont refusé Dieu. La gravité
et la rapidité de ce refus a conduit à la création des anges,
démons ou des hommes. Le monde matériel a donc été créé afin de
donner aux hommes la possibilité de se racheter.
La
deuxième est la théorie de l’apocatastase, Origène croyant que
la nature va revenir à son état originel. Ainsi les pécheurs comme
les démons vont progressivement se purifier afin de revenir à
l’état originel qui est bon.
Par
la suite, ces thèses sont à nouveau condamnées, sous Justinien, au
synode de Constantinople de 543, puis au concile de Constantinople II
de 553, en particulier, on l'accuse d'avoir soutenu la croyance en la
réincarnation et la pré-existence de l'âme avant la naissance.
Réhabilité
rapidement, Origène reste une référence, de Saint Thomas d'Aquin
citant ainsi abondamment ses commentaires des Évangiles dans sa
Catena Aurae, au pape Benoit XVI qui lui rend un hommage appuyé à
Rome lors d'une audience qu'il lui consacre le 2 mai 2007.
Beaucoup
de Pères de l’Église s’inspireront des écrits d’Origène
ainsi Grégoire de Nazianze et Basile de Césarée composent une
anthologie de ses œuvres, la Philocalie d'Origène, Jérôme de
Stridon traduit les homélies sur Saint Luc, qui sont les seules qui
subsistent, les originaux ayant disparu, Didyme l’Aveugle se
déclare disciple d’Origène.
Origène
est à l'origine de l'interprétation selon les 4 sens des Écritures
et de la Lectio divina pratiquée dans les monastères.
Érasme
écrit dans le De Ratione Studii, rédigé à Londres en mars 1506 :
« En fait de théologie, après les Saintes Écritures, rien de
mieux à lire qu'Origène
« Un
ami (plotin) l'amène chez Ammonius, qu'il ne connaît pas encore.
Dès qu'il est entré et qu'il l'a écouté, il dit à son ami :
Voilà l'homme que je cherchais.
De
ce jour, il fréquente assidûment Ammonius (...). Herennius, Origène
et Plotin sont convenus ensemble de tenir secrets les dogmes
d'Ammonius, que leur maître leur a expliqués en toute clarté dans
ses leçons. Plotin tient sa promesse, il est en relation avec
quelques personnes qui viennent le trouver, mais il conserve, ignorés
de tous, les dogmes qu'il a reçus d'Ammonius. Hérennius rompt le
premier la convention, et Origène le suit (...). Pendant fort
longtemps, Plotin continue à ne rien écrire il fait des leçons
d'après l'enseignement d'Ammonius. Ainsi fait-il pendant 10 ans
entiers, il a quelques auditeurs mais n'écrit rien. »
Démétrius
vit à une période troublée de l'histoire de l’Église : il
doit en effet faire face à la persécution de l'empereur Septime
Sévère en 202. Par ailleurs, Démétrius tente d'asseoir son
autorité en contrôlant notamment le Didascalée, une école
d'enseignement du christianisme.
«
Il y a certains événements qui ne sont point arrivés, et qui même
sont impossibles. » En conséquence, il nie la réalité du matin et
du soir dans la Genèse, des arbres de la vie, de la science du bien
et du mal. Ce que l’Écriture raconte de Sara, de Rébecca,
d'Abimélech, des sages-femmes d’Égypte, renferme des choses
absurdes, et n'est point susceptible d'un sens littéral.
Ce
n'est cependant qu'à son retour d'Antioche, où l'a appelé
l'impératrice, qu'il commence à écrire sur les livres saints. Il y
est porté et comme forcé par les sollicitations de beaucoup de
personnes, mais surtout par les sollicitations d'Ambroise, de cet ami
qui dans une autre circonstance le détermine à écrire le traité
contre Celse. Ambroise ne se contente pas de l'y exhorter par ses
instantes prières, il lui en fournit aussi tous les moyens. Il lui
donne sept notaires pour écrire tour à tour sous sa dictée, autant
de copistes qui rédige ce que les premiers ont écrit à la hâte,
et enfin des filles qui transcrivent le tout en la plus belle
écriture. Il subvient en outre à toutes les dépenses d'Origène,
et il exige tous les jours quelque nouveau fruit de son travail. Il
le presse sans cesse de lire, d'examiner, de corriger, et, pour le
satisfaire, Origène travaille jour et nuit avec une incroyable
application.
Origène:
sa vie et son œuvre
https://books.google.fr/books?id=bpgAAAAAMAAJ
Pierre
Nautin - 1977 - Fathers of the church
fait
un premier séjour à Antioche pendant l'automne et l'hiver de 231 à
232, ... de retour à Alexandrie occupent deux ou trois mois dans le
milieu de l'année.
Origène
— Wikipédia
https://fr.wikipedia.org/wiki/Origène
Origène
(en grec ancien Ὠριγένης / Ôrigénês) est le Père de
l'exégèse biblique. Théologien de .... En 231, Origène quitte
Alexandrie pour Césarée, en Palestine, où il continue d'expliquer
l'Écriture et où une nouvelle école prend corps autour ...
Origène:
sa vie, son oeuvre, sa pensée. L'ambiance philosophique. ...
https://books.google.fr/books?id=wIHNGk_UtKkC
Eugène
de Faye - 1927
LA
« TEMPÊTE » D'ALEXANDRIE (230-231) L'année 230 est la date
charnière de la vie d'Origène : elle divise son existence en deux
versants : la période ...
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