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SEPTEMBRE 2016...
Cette
page concerne l'année 223 du calendrier julien. Ceci est une
évocation ponctuelle de l'année considérée il ne peut s'agir que
d'un survol !
ÉTABLISSEMENT ET STRUCTURE DES PRÉTORIENS ROMAINS.
Dans
l'Antiquité Romaine, la garde prétorienne est une unité de l'armée
Romaine constituée de soldats d'élite initialement recrutés en
Italie. Ces unités tirent leur origine du petit groupe d’hommes
dont s’entourent les magistrats républicains connus sous le nom de
préteurs et leur nom du camp des légions Romaines où est dressée
la tente du commandant de la légion, le prétoire (latin :
prætorium), quand ils partent en campagne. C'est l'une des unités
militaires les plus célèbres de l'histoire Romaine.
Les
prétoriens constituent la garde rapprochée et une réserve
militaire de l'empereur.
Ils
tirent plusieurs avantages de leur proximité avec l’empereur :
Les prétoriens sont les seuls à être admis en armes dans
l'enceinte sacrée de Rome (le pomœrium) leur temps de service
obligatoire est plus court :
12
ans chez les prétoriens au lieu de 16 ans dans les légions à
partir de 13 av. J.-C. ensuite porté à, respectivement, 16 et
20 ans en 5 av. J.-C. d'après Tacite, et leur solde est plus
élevée que celle d’un légionnaire...
Sous
Néron, la solde d'un prétorien est trois fois et demie celle d'un
légionnaire, augmentée des primes de donativum, octroyées par les
nouveaux empereurs. C'est une prime équivalente à plusieurs années
de solde, renouvelée lors des événements importants de l'empire,
ou touchant la famille impériale : Anniversaires, naissances,
mariages.
De
grosses distributions d'argent et de nourriture renouvellent et
récompensent la fidélité des prétoriens après l'échec de chaque
complot particulièrement grave (tel celui de Messaline contre Claude
en 48 ou de Pison contre Néron en 65)... Craints et redoutés de la
population et du Sénat, les prétoriens ne jouissent à Rome
d'aucune sympathie.
Un
vers célèbre de Juvénal évoque le clou que lui a laissé dans le
pied la sandale d'un prétorien pressé… L'appellation de
« prétorien » conserve en français un sens péjoratif,
héritage du rôle souvent trouble du Prétoire antique.
Pour
le IIe siècle, les calculs des listes de démobilisation
gravées suggèrent une augmentation de l'effectif à environ 1 500
(peut-être un doublement de 800 (depuis Vespasien), probablement
organisée en 20 centuries) sous Commode en l'an 187/8 ou sous
Septime Sévère (193-211).
Cela
est conforme avec le chiffre probable des effectifs des cohortes
urbaines au temps de Dion Cassius.
Ces
chiffres donnent une taille globale de la Garde de 4 500-6 000
hommes sous Auguste, 12 800 sous Vitellius, 7 200 sous
Vespasien, 8 000 à partir de Domitien jusqu’à Commode ou
Sévère, et 15 000 par la suite.
Au
début du IIe siècle, on y trouve encore 89 % d’Italiens.
Sous
Septime Sévère le recrutement évolue pour autoriser l'inclusion de
légionnaires des armées Romaines, comme ceux de l'armée du Danube,
très aguerris. Septime Sévère y met ses partisans arrivés avec
lui à Rome, les prétoriens étant restés fidèles à ses
concurrents.
Dès
sa création, chaque cohorte comprend, comme une légion, un
détachement de cavalerie, à ne pas confondre avec les equites
singulares Augusti qui font leur apparition sous l'empereur Trajan.
Les
prétoriens peuvent devenir cavaliers (equites) après un service
d'environ 5 ans dans l'infanterie. Ces hommes restent inscrits dans
leur centurie d'origine, mais opèrent ensemble dans des turmae de 30
hommes chacune commandée par un optio equitum... Il y a probablement
une proportion de 1 turme de cavaliers (escadron) pour deux centuries
de fantassins : Soit 3 turmae par cohorte de l'époque
augustéenne, 5 pour la cohorte de la fin du Ier et du IIe siècle,
et 10 pour la cohorte du IIIe siècle.
Avec
un vexillum comme emblème de chaque turme.
Les
speculatores augusti sont des cavaliers affectés aux mêmes tâches
que les sepculatores des légions et unités auxiliaires (messagers
chargés de transmettre le renseignement et agents clandestins).
Au
nombre de plus ou moins 300 (30 par cohortes), ils constituent une
unité au ordres du premier des centurions prétoriens, le
trecenarius. Choisis pour leur physique impressionnant, ces hommes de
confiance, l'empereur les utilise aussi pour des activités
clandestines telles que l'arrestation, l'emprisonnement de suspects
et l'exécution de condamnés...
L'une
de leurs missions auprès de l'empereur consiste à accompagner
celui-ci lors de ses déplacements extérieurs (mission qui sera
reprise plus tard par les equites singulares augusti). L'empereur
Claude a l'habitude de s'entourer de speculatores lorsqu'il assiste à
des dîners.
Les
gardes du corps de Galba, d'Othon et des Flaviens semblent avoir été
des speculatores (en remplacement des gardes germains supprimés par
Galba).
À
la suite de l'assassinat de l'empereur Domitien, son successeur
Nerva, pour contrer d'éventuelles vengeances ou mutineries, se met
sous la protection de Trajan, commandant de la plus importante armée
de l'époque, celle de Germanie, en le désignant comme son héritier.
C'est
sans doute à la suite de cela que Trajan, pour renforcer sa sécurité
par rapport aux speculatores restés fidèles à Domitien, remplace
ceux-ci comme garde du corps par les equites singulares augusti
(constitué sur le modèle des singulares des gouverneurs
provinciaux, poste alors occupé par Trajan). Les quelques 300
speculatores seront réaffectés par Trajan au sein des cohortes
prétoriennes.
Ils
se distinguent par la speculatoria Caliga (selon Suétone) et ils
reçoivent des diplômes honorifiques spéciaux en bronze à leur
démobilisation. Ils ont leur propre instructeur d'équitation
(exercitator).
À
l'origine, les prétoriens sont recrutés parmi les populations
anciennement romanisées d'Italie centrale (Étrurie, Ombrie et
Latium d'après Tacite) entre 15 et 32 ans, un écart un peu plus
grand que pour les légionnaires, entre 18 et 23 ans. D'après Dion
Cassius, durant les 2 premiers siècles de notre ère et avant la
réforme de Septime Sévère, les prétoriens ne viennent que
d'Italie, d'Espagne, de Macédoine et du Norique (Autriche actuelle)
.
Sous
le règne de Vitellius et à partir de celui de Septime Sévère, des
hommes sont également transférés des Vigiles, des Cohortes
Urbanae, et des légions. Ce dernier mode de recrutement au sein des
légions devient la voie normale de recrutement au IIIe siècle
après que Septime Sévère ait licencié les prétoriens
indisciplinés qui ont assassiné Pertinax en 193, et les a remplacés
par des hommes de ses propres légions Danubiennes...
À
ce moment, les prétoriens représentent les meilleurs soldats des
légions (principalement d'Illyrie). Ils constituent donc réellement
l'élite des soldats à partir du IIIe siècle et non plus une
catégorie sociale privilégiée (comme les Italiens au temps
d'Auguste). Les Italiens constitueront la base de recrutement de la
IIe légion Parthique, nouvelle légion crée et stationnée en
Italie.
Pour
être admis dans la Garde, un homme doit être en bonne forme
physique, de bonne moralité et de famille respectable. Il a aussi à
faire usage de tous les patronages disponibles pour l'obtention de
lettres de recommandation de gens d'importance.
Une
fois passé la procédure d'incorporation et devenu probatus, il est
affecté comme miles (soldat) à l'une des centuries d'une cohorte.
Après quelques années, à condition qu'il puisse attirer
l'attention de ses supérieurs par l'influence ou le mérite, il peut
obtenir un poste d'immunis, peut-être comme commis au quartier
général ou comme technicien, qui l'exempte des corvées ordinaires.
Quelques années de plus, il peut être promu principalis, avec un
double salaire, chargé de transmettre le mot de passe (tesserarius)
ou en tant que centurion-adjoint (optio) ou porte-étendard
(signifer) au sein de la centurie, ou, s'il sait bien lire et
compter, il peut être intégré au personnel administratif du
Préfet.
Seul
un petit nombre de soldats peut atteindre le grade de principalis,
mais ceux qui le peuvent, à l'issue de leur service, sont nommés
Evocati Augusti par l'empereur.
Cette
désignation leur permet d'être promu à des postes administratifs,
techniques ou d'instructeur à Rome, ou à un centurionat dans une
légion, et ainsi de prolonger leur carrière.
Certains
principales peuvent avant la fin de leur service monter au grade de
centurion dans la Garde.
Pour
l'homme qui atteint ce poste, c'est sans doute le sommet de sa
carrière. Tout homme qui veut monter plus haut dans la hiérarchie
doit être transféré dans une légion...
Les
tribuns à la tête des cohortes sont des chevaliers Romains.
Contrairement à beaucoup de cadres supérieurs de l'armée, issus de
l'ordre équestre, ces tribuns commencent leur carrière dans les
rangs de la Garde et s’élèvent dans la hiérarchie.
Après
être devenus centurions, ils doivent servir comme centurions
supérieurs dans une ou plusieurs légions se hissant au poste de
pilus primus (le plus haut rang de centurion d'une légion) pour une
période d'un an. De retour à Rome, ils occupent successivement le
tribunat des Vigiles, le tribunat d'une cohorte urbaine, et enfin un
tribunat de la Garde.
D'autres
voies vers le tribunat sont possibles, y compris le service
entièrement réalisé dans les légions jusqu'au grade de pilus
primus avant le déplacement à Rome. Néanmoins, tous les tribuns
sont des vétérans avec une expérience militaire significative.
Chacun
des tribunats à Rome dure un an, après quoi certains hommes
prennent leur retraite.
Quelques-uns,
représentant le sommet d'une pyramide de promotions, peuvent obtenir
un second primipilat (1er rang d'un centurion) légionnaire et
évoluer vers les échelons supérieurs de la carrière équestre
voire devenir Préfet du prétoire.
Les
cohortes interviennent à plusieurs reprises dans les luttes pour la
succession impériale.
Privé
de troupes propres, le Sénat n'a chaque fois pas d'autre solution
que de s'incliner devant le choix des prétoriens, comme celui des
légions.
Le
nouvel empereur est toujours acclamé par les prétoriens avant
d'être ratifié par le Sénat et les légions des provinces. Celui
qui refuse ou néglige de verser un donativum consistant risque fort
de le payer de sa vie, comme Galba ou Pertinax.
Le
fondateur de la dynastie antonine, Nerva, ne calme les réticences
des prétoriens qu'au prix d'un donativum particulièrement
important.
Commode
est victime d'une conspiration dirigée par son préfet du prétoire
Laetus en 192.
Le
nouvel empereur Pertinax, qui a fait partie du complot, a versé aux
Prétoriens une prime de 3 000 deniers, mais il est assassiné
après 3 mois, le 28 mars 193, par un groupe de gardes.
Les
prétoriens mettent ensuite l'empire à l'encan : Didius
Julianus achète le titre d'empereur... Cependant, les armées du
Danube ont choisi comme empereur le gouverneur de Pannonie
supérieure, Septime Sévère, qui assiège Rome, trompant les
Prétoriens lorsqu'ils sortent désarmés.
La
Garde est dissoute et remplacée par des hommes transférés de sa
propre armée.
La
nouvelle Garde de Septime Sévère se distingue contre son rival
Clodius Albinus à la bataille de Lyon en 197, et accompagne ensuite
l'empereur en Orient de 197 à 202, et en Grande-Bretagne de 208
jusqu'à sa mort à York en 211.
Caracalla,
fils de Septime Sévère, perd la faveur de ses troupes en
assassinant son propre frère et coempereur, Geta, peu de temps après
sa succession. Il crée encore des problèmes en essayant de recréer
une phalange Macédonienne à l'ancienne mode dans l'armée Romaine.
Finalement, en 217, en campagne en Orient, il est assassiné à
l'instigation du son préfet du prétoire Macrin... Après
l'élimination de ce dernier, les prétoriens s'opposent au nouvel
empereur Héliogabale, prêtre du culte Oriental d'Elagabal, et le
remplacent par son cousin de 13 ans, Alexandre Sévère, en 222.
À
cette époque, le préfet du prétoire prend de plus en plus en
charge l'administration générale de l'Italie et il y a une tendance
à nommer des juristes à ce poste, comme Papinien, qui a occupé la
préfecture à partir de 203 jusqu'à son élimination et exécution
à l'avènement de Caracalla.
Sous
Alexandre Sévère, la préfecture est tenue par l'avocat Ulpien,
jusqu'à son assassinat par la Garde, en présence de l’empereur
lui-même.
En
238, sous Maximin Ier le Thrace, la majeure partie de la Garde étant
en campagne, la garnison squelettique du camp prétorien est assiégée
par une foule de civils poussés par les sénateurs en révolte à la
suite des empereurs Gordien. L'échec de l'empereur Maximin Ier le
Thrace à réduire la guerre civile contre les prétendants Gordien
Ier et Gordien II conduit finalement à sa mort entre les mains de
ses propres troupes, dont les prétoriens.
Les
candidats des sénateurs pour le trône, Maxime Pupien et Balbin, ont
rappelé la Garde à Rome pour se retrouver assiégés par elle, et
ils sont tous les 2 tués.
Après
238, la littérature et les sources épigraphiques se tarissent, et
l’information sur les Prétoriens se fait rare.
En
249, ils ont assassiné le fils de l'empereur Philippe l'Arabe.
Sous
l'empereur Aurélien (AD 270-5), ils ont pris part à une expédition
contre Palmyre.
En
297, ils sont en Afrique avec Maximien.
Enfin,
Dioclétien (AD 284-305) a réduit la taille de la Garde.
Les
prétoriens, comme les légionnaires, disposent de divers équipements
pour exécuter leurs différentes missions. Plus particulièrement
comme gardes du corps, escorte ou force militaire de réserve, ils
ont pour chacune de ces fonctions un équipement adapté.
Pour
le combat d’infanterie lourde rangée en lignes (Triplex acies),
ils s’équipent d’un casque, une armure (armure à segment, cotte
de mailles et armure à écaille surtout aux IIe et IIIe siècles),
du lourd bouclier (scuta), de javelots (pila) et, plus tard aux IIe
et IIIe siècles, de lances (hasta, lancea).
Pour
l’escorte, le bouclier ovale et la lancea, plus pratique pour
l’exécution de ce type de mission, remplaçant scuta et pila.
Pour
les missions à Rome, au sein de la Ville en principe interdite aux
soldats, ils portent la toge.
Les
difficultés internes sont dues à l'éloignement de plus en plus
grand des militaires prêts à imposer de lourds sacrifices aux
civils pour protéger l'Empire des menaces d'invasions et de la
classe possédante qui accepte difficilement l'accroissement de ses
charges fiscales. Sur le plan politique, cela se traduit par la
montée de l'ordre équestre, titulaire des grandes préfectures et
de plus en plus présente dans les provinces comme gouverneur à la
place de la classe sénatoriale.
De
plus à partir de 250, l'Empire Romain est touché par des épidémies
qui entraînent, au moins régionalement, une dépopulation et une
crise économique dont souffrent principalement l'Occident déjà
ravagé par les incursions Germaniques.
Il
est, au début du IIIe siècle, une très courte préfecture dont les
dates initiale et terminale nous sont connues avec précision, c'est
la préfecture de l'annone d'Ulpien, exercée du 31 mars 222 à une
date antérieure au 1er décembre de la même année. Le gouvernement
impérial préfère, en effet, utiliser au plus vite les compétences
juridiques d'Ulpien à la préfecture du prétoire et le passage par
l'annone semble n'avoir été, dans ce cas, qu'une simple étape,
nécessitée par les exigences du tableau d'avancement équestre.
Pour la suite du IIIe siècle, les références sporadiques qui nous
sont parvenues ne permettent aucune remarque sur le temps de fonction
des préfets. Au début du IVe siècle, jusqu'à 331, les noms de
préfets parvenus jusqu'à nous se font plus nombreux, mais leur
datation n'est pas assez précise pour que l'on puisse en déduire la
durée d'exercice de leur charge.
Doit-on
dans cette perspective considérer que la proposition de Dion est
destinée à combattre certaines initiatives de Sévère Alexandre ?
Serait-ce une critique de certains usages de l'époque et d'une
pratique, qui, comme dans le cas du juriste Ulpien, réduisant
l'exercice de la préfecture à quelques mois, rend toute continuité
de vue impossible dans la direction du service de l'annone et en
entrave la bonne marche ? Mais l'insuffisance de la documentation ne
permet pas de savoir si le cas d'Ulpien s'est renouvelé fréquemment,
or, il est difficile de croire que Dion ait pu fonder sa critique sur
un seul exemple, il serait donc hasardeux de soutenir ce qu'une
documentation par trop fragmentaire ne permet pas d'étayer avec
assez de solidité.
Empire romain — Wikipédia
https://fr.wikipedia.org/wiki/Empire_romain
Βασιλεία Ῥωμαίων
(Basileía Rhômaíôn) ( grc ). 27 av. J.-C. – 395 apr. J.-C. /
476 apr. J.-C. .... Le IV e siècle fut l'époque des
guerres civiles entre les successeurs des .... L'année
suivante, avec Agrippa, il révise la liste des sénateurs (lectio
senatus) ..... C'est la garde prétorienne et les armées
provinciales qui font et défont les ...
Termes manquants : 223
émeute
Garde
prétorienne — Wikipédia
https://fr.wikipedia.org/wiki/Garde_prétorienne
Monarchie
romaine · 753 – 509 av. J.-C. République romaine · 509 – 27
av. J.-C. ... D'après Appien, ils se répartissaient entre eux des
vétérans formés en cohortes. ... C'était une prime équivalente à
plusieurs années de solde, renouvelée lors ..... impériale, et, si
nécessaire, d'agir comme une sorte de police anti-émeute.
La
préfecture de l'annone, service administratif impérial d'Auguste à
...
www.persee.fr/doc/befar_0257-4101_1976_mon_226_1
de
HP d'Escurac - 1976 - Cité 62 fois - Autres articles
Bibliothèque
des Écoles françaises d'Athènes et de Rome Année 1976 ...... la
conquête provinciale avait fait entrer dans l'orbite romaine de
riches terres à blé et ..... La dénomination des responsables
prétoriens des frumentationes ne s'est ...... c'est la préfecture
de l'annone d'Ulpien, exercée du 31 mars 222 à une date ..
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