Cette
page concerne l'année 760 du calendrier julien. Ceci est une
évocation ponctuelle de l'année considérée il ne peut s'agir que
d'un survol !
LE
SAINT PATRON DES MARIS COCUS
Baron
Bourguignon de naissance, Gangolf, aussi connu sous les noms de
Gangolfus ou Gengulfus en latin, se trouve impliqué dans les
nombreuses guerres de Pépin le Bref ( 715-768 ) durant lesquelles il
gagne moult distinctions militaires.
Pieux, honnête et spirituel, ce noble chevalier se marie à l'âge de 20 ans avec Ganéa, une jeune femme d'une grande lignée familiale.
Pieux, honnête et spirituel, ce noble chevalier se marie à l'âge de 20 ans avec Ganéa, une jeune femme d'une grande lignée familiale.
Saint
Gangolf d'Avallon ou Gangulphus, mort en 760, est un militaire
Bourguignon vénéré dans l'Église catholique romaine comme martyr
de la foi conjugale. Son premier culte est associé au monastère de
Varennes, un des premiers gardiens de ses reliques, près de Langres.
Sa
vie est plus connue par la légende et la tradition que par
l'histoire, le seul document ayant subsisté étant un contrat écrit
sous Pépin le Bref, vers 762, mentionnant l'existence de Gangolf de
Bourgogne.
Gangolf
est né à Varennes-sur-Amance, près de Langres, en 702, d'une
famille de riches propriétaires terriens. Son nom, du germanique
Gangulf, « loup agressif », en latin Gangulphus, est une
inversion de Wolfgang, « celui agressé par le loup », du
germanique vulfa, « [qui a le courage du] loup », et
ganc, « combat ». Ses parents se chargent de son
éducation. Dès sa jeunesse il a la réputation d'un homme pieux,
éloigné des tentations, d'une grande honnêteté, distribuant
largement des aumônes aux pauvres, mais ses parents veulent en faire
un militaire et, qui plus est, le marier...
En
tant que l'un des principaux barons de Bourgogne, il participe
activement aux guerres menées par Pépin le Bref entre 715 et 768 et
sa bravoure lui fait octroyer de hautes dignités militaires.
Toutefois, il conserve toujours, au milieu de la vie des camps, sa
piété et son honnêteté spirituelle.
« Dieu
lui accorde le don de guérir de la goutte, de préserver les moutons
de la clavelée et autres maladies auxquelles ces doux animaux sont
trop souvent sujets.
On
affirme aussi qu'il obtient le pouvoir de rendre la vue aux aveugles,
de faire marcher les paralytiques, tout en guérissant le mal de
dents ». À la mort de ses parents, il hérite de grands biens
qu'il gère avec sagesse.
Monseigneur
Guérin, un de ses biographes affirme : « Bien loin de
dissiper, par des dépenses criminelles ou superflues, les biens que
lui laissent ses parents, il les administre avec prudence et sagesse.
Gangolf
se marie vers l'âge de 20 ans, avec Ganéa une jeune fille de haute
lignée, mais celle-ci est fort volage :
« elle
lui convient peu par les qualités de l'esprit et du cœur :
Il
est pieux, et elle est libertine.
Il
aime la prière, et elle n'aime que le jeu et les plaisirs mondains.
Il
fuit le luxe et la vanité, et elle veut toujours être vêtue
superbement pour attirer sur elle les yeux des hommes lascifs.
Il
est chaste, et elle est impudique... »
Malgré
la patience et les affectueuses objurgations de son mari, celle-ci ne
veut rien changer à sa conduite... Gangolf se retire alors dans un
ermitage près d'Avallon où il mène une vie d'austérité, offrant
toute sa fortune aux pauvres.
C'est
là que l'amant de sa femme, qui a été prêtre, vient le surprendre
nuitamment et le tue d'un coup d'épée. Gangolf reçoit alors les
derniers sacrements et meurt le 11 mai 760, tandis que son assassin
et son épouse adultère meurent eux-aussi très rapidement.
Dans
le Sud du Morvan, une légende raconte que l'épouse de Saint
Guengoult, avant la mort du saint, alors qu'elle est enceinte de son
amant, s'est prêtée à une épreuve censée prouver sa fidélité
en se baignant dans une fontaine, déclarant :
Gangolf
ne veut pas croire à l'inconduite de sa femme si un signe divin ne
l'en persuade pas. Il lui demande de tremper le bras dans l'eau de la
source, et, quand elle l'en retire, toute la peau s'en est détachée.
Devant cette preuve, il ne lui reproche rien, mais part se réfugier
dans un ermitage près d'Avallon sur une terre qu'il possède. Il est
invoqué dans les situations conjugales difficiles. Il est en effet
le patron des maris trompés, mais également des gantiers,
cordonniers, tanneurs, des chasseurs et veneurs.
« Je
jure que je suis restée fidèle à mes serments et, si j'ai menti,
que mon bras reste dans l'eau »...
Cette
fontaine se situe à Saint-Guengoux-en-Morvan, ancienne paroisse
annexée par Larochemillay.
Tout
de suite après sa mort, saint Gangolf est vénéré, et des
pèlerinages s'organisent en France, mais aussi en Allemagne et en
Belgique, dans des lieux où quelques-unes de ses reliques sont
apportées.
D'Avallon
ses restes sont transportés à Varennes en grande pompe :
« Ce
qui rend cette pompe funèbre fort éclatante, c'est que Saint Gengon
fait paraître, par plusieurs miracles, la gloire et le crédit dont
son âme jouit déjà dans les cieux. » (monseigneur
Jacques-Antoine Guérin).
Plus
tard, le monastère de Varennes est l'objet d'un long litige, autant
temporel que spirituel, entre Achard, évêque de Langres et Gérard,
évêque de Toul...
Ce
dernier confisque vers 970 une partie des reliques du monastère de
Varennes pour fonder une église et un cloître Saint Gengoult à
Toul, ce qui forme plus tard la collégiale Saint Gengoult. Mais une
tierce partie des restes du Saint martyr a été auparavant
transportée dans la cathédrale de Langres.
Et
les différentes parties de ces reliques continuent à être
détachées... L'église de Rémérangles garde jusqu'en 1793 un
fragment de bras du saint.
Le
Pape Alexandre VII accorde des indulgences plénières aux fidèles
qui se rendent à cet endroit. Ces reliques disparaissent en 1789.
Il semble qu’une chapelle lui soit également dédiée à Montreuil-sur-Mer qui possède pendant un temps aussi quelques-unes des reliques.
En
1843, le curé de Fay obtient de l'évêque de Langres une nouvelle
relique, qui est solennellement transférée dans l'église de
Rémérangles le 11 mai 1843.
Et
c'est en 1894 qu'est officiellement consacrée à Saint Gangolf la
fontaine de la ville de Corvol-d'Embernard.
Un
jour, Gangolf, passant dans la région de Bassigny découvre une
fontaine qu'il veut aussitôt acheter. Ses gens s'étonnent qu'il
veuille acheter une source qui est fort éloignée de son lieu
d'habitation. De retour à Varennes-sur-Amance, le Saint enfonce son
bâton dans le sol, aussitôt une source jaillit, tandis que celle de
Bassigny se tarit subitement.
C'est
en souvenir de ce miracle que saint Gangolf est souvent représenté
avec un bâton à la main. L'eau de cette fontaine est jugée
miraculeuse et une chapelle est érigée en ce lieu.
En
1858, le curé de Varennes écrivait : « Bon nombre de
personnes encore existantes ont vu, appendus aux murs de la crypte,
des béquilles et des ex-voto, qui disparaissent à l'époque de la
Révolution »
La
collégiale Saint-Gengoult qui lui est dédiée à Toul, en Lorraine
Saint
Gengoult est le patron de Moissey dans le Jura.
Églises
paroissiales Saint-Gengoulf à Bousseviller, Bréhain, Briey, Cappel,
Eincheville, Lidrezing, Metz, Rémering et Valmont en Moselle.
Eglise
Saint-Gangoulf de Guessling.
Chapelle
de Saint Gengoulf à Zimming,et aussi un calvaire, un chêne et une
source liés à la légende de Saint Gengoulf.
Plusieurs
localités portent son nom :
Saint-Gengoux-le-National
et Saint-Gengoux-de-Scissé, deux communes du département de
Saône-et-Loire et Saint-Guengoux, ancienne paroisse désormais
annexée par Larochemillay (Nièvre).
Un
village situé sur la frontière Franco-Suisse, Saint-Gingolph, fondé
par ce saint.
Des
reliques de saint Gangolf se trouvent dans l'église de Bamberg en
Allemagne, mais sa représentation fait plutôt penser à ce Saint
homonyme, soldat, faisant partie des martyrs du massacre de la légion
thébaine en 286.
Église
Saint-Gangulphe de Liège en Belgique.
Église
Saint-Gangulphe de Saint-Trond en Belgique.
Vallon
de Saint-Gangolf à Lautenbach (Haut-Rhin).
Église
dédiée à Saint Gengon à Chandon (village broyard du Canton de
Fribourg, en Suisse).
Par
contre, la chapelle Saint-Genou, anciennement Saint-Guengoulph, à
Selles-Saint-Denis honore en fait un autre saint, Saint Genou (dit
aussi saint Genouil) honoré en plusieurs autres endroits du Berry.
En Alsace près du hameau de Schweighouse, après avoir suivi la route de Soultzmatt, traversé une magnifique forêt, on peut découvrir entre la montagne Dornsyle et le plateau boisé de Schimberg, la chapelle Saint Gangolf ainsi que la fontaine du même nom. On peut alors la contempler décorée de la statue de Saint Gangolf en tenu de chevalier... On prête à l'eau qui en sort des propriétés curatives équivalentes aux dons attribués à Saint Gandolf.
Et
bien sûr, Gandolf est un Saint, donc c'est naturellement qu'on donne
également à cette eau, le pouvoir de protection.
Le culte de Saint Gandolf ( ou encore Gandolphe ) a été instauré par le Chapitre de Lautenbach avec la construction de la chapelle Saint Gandolf terminée en 1446. Des fresques relatant la vie du Saint peuvent être visitées au cœur de celle-ci.
Saint Gangolf est célébré le 11 mai de chaque année, ce jour-là, une immense procession chantant, priant et brandissant des banderoles flottantes part de la vallée en direction de la chapelle de Saint Gangolf.
Le culte de Saint Gandolf ( ou encore Gandolphe ) a été instauré par le Chapitre de Lautenbach avec la construction de la chapelle Saint Gandolf terminée en 1446. Des fresques relatant la vie du Saint peuvent être visitées au cœur de celle-ci.
Saint Gangolf est célébré le 11 mai de chaque année, ce jour-là, une immense procession chantant, priant et brandissant des banderoles flottantes part de la vallée en direction de la chapelle de Saint Gangolf.
Malheureusement
trop étroite pour accueillir la foule de la procession qui se mêlent
aux pèlerins, la place de la chapelle se retrouve toujours bondée
et le sermon est énoncé à l'air libre.
Il
est invoqué dans les situations conjugales difficiles. Il est en
effet le patron des maris trompés,
Ses
deux tantes, Willetrude et Willegise font rapporter son corps à
Varennes. Les Acta sanctorum ne placent aucune mention de leur récit
en Alsace, cette province n'est désignée que dans la légende
orale... Plusieurs miracles se produisent sur sa tombe à Varennes et
il est canonisé dès la fin du IXe siècle. Sa fête est célébrée
à Schweighouse le premier ou le deuxième dimanche de mai avec une
cérémonie religieuse et un petit « marché du coucou ».
Il est célébré le 11 mai.
Par
le passé, en Lorraine, durant la nuit du 10 au 11 mai, les farceurs
dessinaient des têtes cornues ou déposaient des cornes devant la
porte de la maison des hommes cocus.
Dans
la Meuse, c'est devant les fenêtres des couples dont la femme était
de réputation légère qu'on déposait des cornes, et sur les volets
des dessins.
Les
cornes en question sont celles d'ovins ou de caprins et on retrouve
ces objets associés au Mercure Gaulois, qui est Lug, et à Apollon,
qui hérite du même dieu préhistorique que Lug.
Saint
Gengoult partage d'ailleurs une partie du matériel légendaire de
Lug. En effet, Lleu (le Lug Gallois) est mort assassiné par l'amant
de sa femme, tout comme Saint Gengoult. Lleu juge le crime de sa
femme près d'un lac, Gengoult utilise une fontaine pour cela.
En
Alsace, lors de la foire de Saint Gengoult, on vend des sifflets
imitant les passereaux (Lug est associé au roitelet), le hibou (la
femme de Lleu est transformée en hibou à cause de son adultère) et
le corbeau (très étroitement associé à Lug et Apollon).
Le
prestige insaisissable de Saint Gengoult de Toul
Il
y a des monuments féeriques qui ne laissent pas de marbre, et c'est
le cas pour la collégiale de Saint Gengoult à Toul. Une fois entré
ce sentiment, fois que quelque chose d'hors norme s'y est passé.
Comme une intuition chargée d'Histoire, de magie et de mystère. Une
impression renforcée en observant une curiosité qu'elle recèle en
son sein : La porte de guingois. Une perspective artificielle,
presque fantasmagorique, quasi irréelle et pourtant...
La
Lorraine a pour habitude de vous présenter des édifices ou
personnalités méconnus du plus grand nombre. Un coup de projecteur
sur notre patrimoine insolite, afin de dépoussiérer les
connaissances. Car oui la Lorraine regorge de monuments fantastiques,
et c'est à Toul que nous le prouvons encore. Nous allons nous
intéresser à la collégiale Saint-Gengoult.
L'église
est dédiée à Saint Gengoult, ou Gangolf d'Avallon, saint du VIIIe
siècle réputé pour être le Saint patron des cocus. Il faut noter
que cette collégiale catholique de style gothique est classée aux
monuments historiques. Et c'est au centre de ce bâtiment, sur la
droite, que réside la mystérieuse porte. Une porte qui peut
paraître parfaitement droite et harmonieuse, mais qui en se mettant
de face « bouge » et devient totalement dissymétrique.
Quel phénomène étrange entoure cette porte, qui vue le lieu, n'est
pas la manifestation de Méphistophélès...
Pour
résoudre cette énigme, nous nous sommes adressés à Vincent
Lamarque, adjoint du patrimoine au musée d'Art et d'Histoire de Toul
: « La porte, construite en 1513, expérimente le principe de
perspective en architecture : De guingois, la construction semble
plus monumentale et plus profonde qu'en réalité quand on entre dans
l'édifice »... Ce n'est donc pas un tour de sorcier, ni une
manifestation divine, et encore moins l'effet de quelques substances
prohibées. Cette illusion d'optique est provoquée par une
perspective dite « excentrée », un travail architectural
très innovant pour l'époque.
COLLÉGIALE SAINT GENGOULT |
Monsieur
Lamarque souligne « qu'on pense que le concepteur de cette
porte est un proche de Jean Pèlerin ».
Pour
rappel, Jean Pélerin, dit « Viator », chanoine et auteur
d'un traité d'architecture est allé en Italie et a rencontré
notamment Léonard de Vinci et Michel-Ange. C'est l'auteur de
« Artificiali Perspectiva », imprimé à Toul, par Pierre
Jacobi, en 1505. Ce livre a fait autorité à la Renaissance dans le
domaine des arts. Il est donc le maître des perspectives
artificielles et le met en application dans cette église.
Saint
Gangolf d'Avallon - Wikipédia
fr.wikipedia.org/wiki/Gangolf_d'Avallon
Saint
Gangolf d'Avallon ou Gangulphus, mort en 760, est un militaire
bourguignon vénéré dans l'Église catholique romaine comme martyr
de la foi conjugale.
Termes
manquants : année
Soultzmatt
et sa « vallée hautement noble », riches en ...
atraverslesages.over-blog.com/.../soultzmatt-et-sa-vallee-hautement-nobl...
- 1 juil. 2014 - Les principaux chemins humains sont ceux de Saint-Amarin et de Munster. ..... (l'Aurore de l'année) par le « chevalier solaire », incarné ici par Balder/Phol. ..... Saint Gangolf d'Avallon ou Gangulphus, mort en 760, est un …
Ouh
les cornes - La vie est un long fleuve...
fleuve.over-blog.net/ouh-les-cornes
20
sept. 2013 - Chez moi, on appelle ça les cornes… celles du cocu.
Saint Gengoult, alias Saint Gangolf d'Avallon, est le patron des
maris cocus....
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