dimanche 19 avril 2015

EN REMONTANT LE TEMPS... 763

16 AVRIL 2015...

Cette page concerne l'année 763 du calendrier julien. Ceci est une évocation ponctuelle de l'année considérée il ne peut s'agir que d'un survol !

INVASION ÉPHÉMÈRE DES TIBÉTAINS EN CHINE



Trisong Detsen (wylie: Khri-srong lDe-btsan, 704?-797, règne 740 ou 755 suivant les sources -797) 5e successeur de Songtsen Gampo et le 38e souverain de la dynastie Yarlung ou Chögyal. Connu comme le roi qui implante définitivement le bouddhisme au Tibet en y invitant Shantarakshita et Padmasambhava et en décrétant le bouddhisme religion d'État. Son règne marque l’apogée de la puissance militaire Tibétaine.

En 763 Trisong Detsen a répondu à une pression Chinoise au nord en envoyant une armée de 200 000 hommes à la frontière, battant les forces sur ce front et poursuivant sa campagne militaire pour prendre Chang'an, la capitale Chinoise, forçant l’empereur Tang Daizong à fuir la capitale.
Ses cavaliers des hauts plateaux envahissent et mettent à sac la capitale Chinoise de Chang’an en 763. les Tibétains nomment un nouvel empereur fantoche puis sont expulsées 15 jours après. Cette victoire a été préservée pour la postérité gravée sur le pilier de pierre de Zhol Doring à Lhassa. On y lit :
« Le roi Trisong Detsen est un homme sage et profond. La qualité de ses conseillers est reconnue, et ce qu’il fait pour le royaume est parfaitement réussi. Il a conquis et tient en son pouvoir beaucoup de provinces et forteresses Chinoises. L’empereur Chinois, Hehu Ki Wang (Daizong) et ses ministres ont été terrifiés. Ils ont offert un tribut annuel perpétuel de 50 000 rouleaux de soie et la Chine a été obligée de s’en acquitter. »

En 783, un traité de paix est négocié entre la Chine et le Tibet donnant à ce dernier toutes les terres de la région du Kokonor. Le roi forme également une alliance avec le roi Imobsun du Siam en 778, joignant leurs forces pour attaquer les Chinois au Sichuan.
Trisong Detsen a ensuite cherché à s’étendre vers l’ouest, atteignant la rivière Oxus il menace le calife arabe, Haroun ar-Rachid. Le calife est suffisamment concerné pour établir une alliance avec l’empereur de Chine. Durant le reste de son règne, le roi est occupé par les guerres arabes à l’ouest, et lève la pression sur ses adversaires Chinois à l’est et au nord, jusqu’à la fin de son règne en 797...
16 AVRIL 2015...

Cette page concerne l'année 763 du calendrier julien. Ceci est une évocation ponctuelle de l'année considérée il ne peut s'agir que d'un survol !
Cependant, ces victoires ayant eu des conséquences éphémères, c’est surtout pour son action déterminée en faveur du bouddhisme que son souvenir nous est parvenu. C’est en effet sous son règne que Samye, premier monastère bouddhiste au Tibet, est fondé en 779 par Padmasambhava. Entouré de Yeshe Tsogyal, épouse royale devenue parèdre (épouse mystique) de Padmasambhava, de Shantarakshita et de Vimalamitra, ainsi que de nombreux traducteurs dont Vairocana, Trisong Detsen déclare en 779 le bouddhisme religion d'État. La Chronique Tibétaine mentionne la présence du bouddhisme au Tibet et l’existence de nombreux viharas sur toute l’étendue du territoire durant le règne de Trisong Detsen. À l’exception d’une interruption au IXe siècle précédant de peu la seconde période de traduction du canon bouddhiste Indien du sanskrit en tibétain et l’apparition de nouvelles écoles bouddhistes au Pays des Neiges, le bouddhisme reste religion d’État jusqu’au milieu du XXe siècle.
On fait remonter à Trisong Detsen une lignée de réincarnation incluant Chogyur Lingpa et Neten Chokling.

La révolte d'An Lushan, aussi appelée Révolte d'Ān Shǐ (chinois traditionnel安史之亂) se déroule en Chine pendant la dynastie des Tang, du 16 décembre 755 au 17 février 763. C'est une des plus grandes guerres civiles de l'histoire Chinoise.
An Lushan est un général de l'armée Tang d'origine Turque. Il a été nommé par l'empereur Xuanzong (suivant en cela la suggestion de sa favorite Yang Guifei et avec l'accord de Li Linfu) pour commander 3 garnisons du nord (Pinglu, Fanyan et Hedong). Il est apprécié par l'empereur et par Yang Guifei, mais entre en conflit avec un cousin de celle-ci, le chancelier Yang Guozhong.

En 755, An Lushan se révolte sous le prétexte de mettre Yang Guozhong à la raison. Son armée part de Fanyang (près de Pékin, dans l'actuelle province du Hebei).
En chemin, An Lushan traite avec respect tous les fonctionnaires Tang qui se rendent. En conséquence, des fonctionnaires Tang toujours plus nombreux se joignent à ses rangs.
An Lushan prend Luoyang dès l'année 755. Mais il se heurte ensuite pendant 2 ans aux armées restées fidèles aux Tang dans la province actuelle du Henan.
An Lushan menace ensuite la capitale, Chang'an (Xi'an). L'empereur Xuannzong s'enfuit alors dans le Sichuan. Menacé de révolte par sa propre garde, l'empereur Xuanzong n'a alors plus d'autre recours que d'ordonner à Yang Guozhong (dont la haine d'An Lushan a provoqué la révolte) de se suicider. Il fait également étrangler sa favorite, la belle Yáng Guìfēi.
An Lushan se proclame empereur. Mais, malade, son caractère se détériore, engendrant la crainte autour de lui. Il est alors tué par son fils An Qingxu, qui craint pour sa propre vie.
Le nombre de morts de cette guerre civile a été extrêmement élevé, puisque la baisse de la population constatée au travers des recensements est de l'ordre de 36 millions de personnes en moins, ce qui pourrait alors dépasser le nombre de morts causées par la Révolte des Taiping.

Le recensement de 754 faisait apparaître une population de 52 880 488 habitants, alors que celui de 764 n'en dénombre plus que 16,9 millions environ, accusant une perte de population nominale des deux-tiers de la population initiale.
TANG XUANZONG
Cependant, cette évaluation doit être fortement nuancée par le fait que le recensement de 764 reflète la désorganisation de l’État et de son système de recensement, puisque certaines catégories de personnes n'y ont pas été prises en compte, car non soumises à l'impôt (ordres religieux, étrangers, marchands...). Et surtout, la guerre civile s'est traduite par la perte de contrôle de la dynastie Tang sur toute une partie des provinces du Nord, représentant peut-être un quart de la population restante désormais non prise en compte par le système fiscal impérial. Des historiens tels que Charles Patrick Fitzgerald ont fait remarquer d'autre part que le chiffre de 36 millions de morts est incompatible avec les comptes-rendus qui ont été faits de la guerre à l'époque même.

La révolte d'An Lushan éclate vers la fin de l'année 755. Le général s'est alors réfugié dans sa province militaire, le Hebei, où il dispose d'importantes troupes. Il réussit à s'emparer de Luoyang, et se proclame empereur d'une nouvelle dynastie, celle des Yan.
Puis il conduit une attaque en direction de Chang'an, qui est stoppée dans la passe de Tong par les troupes impériales conduites par le général Guo Ziyi, l'un des plus puissants gouverneurs militaires. Le ministre Yang Guozong commence alors à redouter ce dernier, et convaint l'empereur Xuanzong de conduire une offensive contre An Lushan.
Celle-ci est catastrophique pour les Tang, et cela incite Yang Guozong à organiser la fuite de l'empereur dans le Sichuan, région bien protégée des offensives extérieures, d'où sa famille est originaire, pendant que An Lushan peut investir Chang'an... Mais, durant cet exil, la garde impériale se révolte, exécute Yang Guozong puis sa sœur la concubine Yang Guifei, à qui ils imputent les malheurs de l'empire, devant un Xuanzong impuissant.
Une fois dans le Sichuan, l'empereur est démis par son fils, Suzong (756-762).
Malgré leurs premiers succès, les troupes rebelles d'An Lushan ne peuvent pousser leurs offensives plus loin, étant bloquées par les généraux loyalistes aussi bien dans leurs tentatives d'expansion vers l'Ouest que dans celles vers le Sud.
An Lushan est finalement assassiné par ses généraux. Sa succession est prise par son fils, An Qingxu. Cela offre au gouvernement Tang, conduit par le ministre Li Bi (ou Li Mi) l'opportunité de reprendre la main sur les opérations militaires.
LA CHINE DES TANG
Comme il faut compenser le fait que le gros des troupes impériales a été détruit à la suite des défaites en Asie centrale et au Yunnan puis contre les rebelles, il s'allie aux Ouïghours contre un lourd tribut. Ceux-ci détachent
4 000 cavaliers pour le soutenir. Avec leur appui, le général Guo Ziyi parvient à reprendre Chang'an puis Luoyang à la fin de l'année 757.

Les Tang arrêtent alors de payer les troupes Ouïghours, qui repartent. Les généraux loyalistes échouent à remporter une victoire décisive contre les rebelles en raison d'une tempête de sable qui reporte la bataille, et chacun retourne dans ses bases respectives, laissant le conflit en suspens... Cela offre donc un répit aux insurgés : An Qingxu est assassiné par un de ses lieutenants, le Turc Shi Shiming, qui s'établit dans le Hebei et se proclame à son tour empereur de la dynastie Yan. Celui-ci est assassiné en 761 par son propre fils Shi Chaouyu.
Pour en finir, les Tang font à nouveau appel aux Ouïghours, à qui ils livrent Luoyang avec la possibilité de la piller pour payer leurs services. Cela a au moins pour effet d'affaiblir définitivement les rebelles. L'année suivante, Shi Chaouyu se suicide, mettant fin à la période de troubles initiés par le soulèvement d'An Lushan.

La rébellion a considérablement affaibli l'autorité des empereurs Tang, même si ceux-ci restent reconnus comme souverains de l'empire. Ils composent dans les provinces avec des généraux disposant d'un pouvoir et d'une autonomie de plus en plus importantes, et à la cour avec des ministres et également des eunuques prenant un rôle croissant dans les affaires. Une poignée d'empereurs dynamiques assure cependant la continuité de la dynastie pendant près d'un siècle, à la suite de réformes fiscales et également de concessions aux pouvoirs provinciaux.
L'incapacité du gouvernement central à exercer pleinement son autorité rejaillit inévitablement sur le prestige des empereurs. Sauf quelques exceptions, les empereurs de la seconde partie de la période Tang sont des personnages peu influents, souvent considérés comme médiocres. Daizong (762-779) est peu efficace face aux chefs militaires, dans un empire qui panse encore les plaies laissées par la révolte.
Le règne de Dezong (779-805), appuyé par des ministres très actifs (Yan Yang, Lu Zhi) qui remet en particulier en ordre le système fiscal, est l'un des plus volontaires, mais doit reculer devant l'opposition militaire des provinces.
En plus de se reposer sur des ministres lettrés ayant souvent accompli des études poussées et réussi brillamment leurs examens, cet empereur favorise également la croissance du rôle des eunuques à la cour impériale, puisqu'il leur confie la direction de sa garde, l'« Armée de la divine stratégie » (shence jun).

TANG XIANZONNG
Xianzong (805-820) tire parti des avancées de son prédécesseur pour remporter des succès aussi bien dans les affaires intérieures qu'extérieures, mettant au pas plusieurs provinces et renforçant l'efficacité du système fiscal. Mais l'importance croissante des eunuques, dont les troupes ont activement participé aux victoires de l'empereur, finit par se retourner contre le pouvoir impérial. Cette tendance s'affirme sous les règnes suivants, qui voient également l'émergence des « factions » (dang) opposant les ministres les plus en vue à la cour, comme Niu Sengru et Li Deyu dans les années 820.
La vie à la cour devient alors plus violente, et le pouvoir impérial en pâtit.

En 827, les eunuques assassinent l'empereur Jingzong et le remplacent par Wenzong (827-840), qu'ils placent sous leur coupe.

En 835 il tente de les renverser (l'« Incident de la rosée douce »), mais il échoue. Wuzong (840-846) et Xuanzong (846-859) réussissent à maintenir l'autorité impériale, en réduisant l'influence des eunuques et en remportant des succès à l'extérieur (chute de l'empire Tibétain, défaite des Ouïghours) et contre des gouverneurs militaires, le premier est aussi passé à la postérité pour sa politique de répression du bouddhisme en 845-846. Leur règne est une sorte d'« été indien » (S. A. M. Adshead) de la dynastie Tang, durant lequel l'administration est redevenue efficace, l'insécurité intérieure et les menaces extérieures jugulées. Après eux, le pouvoir des empereurs Tang entre dans un déclin irrémédiable...

Une des origines de la révolte d'An Lushan est l'inflation considérable du pouvoir placé entre les mains des gouverneurs militaires (jiedushi), qui ont permis aux rebelles de disposer de troupes et de moyens militaires considérables... La victoire des Tang n'est pourtant pas l'occasion de remédier à cela, bien au contraire. Ils ont dû s'appuyer sur des généraux disposant de postes de gouverneurs militaires frontaliers, et également implanter des gouverneurs militaires dans des provinces intérieures. C'est donc l'occasion pour de nouveaux généraux d'émerger. De plus, les chefs rebelles du Nord-Est s'étant soumis aux Tang en 763 reçoivent également des titres de gouverneurs. Comme chacun dispose de ses propres troupes et de son propre commandement, la coordination générale des opérations est compliquée, voire impossible en raison des rivalités entre chefs de guerre.

À la fin de la rébellion, une quarantaine de gouverneurs combinant pouvoirs civils et militaires a été installée dans les provinces. La rivalité entre ces potentats provinciaux et la cour centrale qui s'installe alors va durer jusqu'à la fin de la dynastie. Elle éclate en premier face aux gouverneurs dans le Nord-Est et l'Est (actuels Hebei et Shandong, régions des rivières Han et Huai), dont plusieurs anciens rebelles... Leurs liens avec le pouvoir central sont en effet très distendus, et leur soumission n'est que nominale, en dehors des impôts qu'ils envoient régulièrement à la capitale, puisqu'ils nomment leurs propres successeurs, fondant ainsi de véritables dynasties locales.
LA TOMBE DES DAMES
En 781, l'empereur Dezong envoie ses troupes contre le gouverneur de Chengde (Hebei), mais les faibles moyens alloués aux gouverneurs militaires chargés de la répression entraîne l'échec final de celle-ci, le rejet de l'autorité impériale par d'autres potentats locaux, et la cour doit trouver un compromis aboutissant à l'autonomie de fait de plusieurs des provinces du Nord-Est et de l'Est en 786. Elle est en revanche moins conciliante avec celles disposées le long du Grand Canal, essentiel pour l'approvisionnement du Nord et sa survie économique, comme en témoigne la répression de leur soulèvement sous le règne de Xianzong. Fort de cela, cet empereur parvient à contrôler les nominations d'un plus grand nombre de gouverneurs que ne le faisaient ses prédécesseurs, et réduit leur pouvoir militaire.
La dernière grande victoire du pouvoir impérial contre les provinces a lieu sous le règne de Wuzong, avec la défaite de la province de Zhaoyi (entre les actuels Shanxi, Hebei et Henan)
Les pertes territoriales et la désorganisation administrative de l'empire imposent une réforme du système de taxations pour à nouveau donner des moyens financiers à l'administration impériale. Ces réformes sont conduites sous les règnes de Daizong (762 — 779) et Dezong (779 — 805).

À l'initiative du ministre Liu Yan (715-780), on instaure un monopole gouvernemental sur le sel et le fer. Le premier en particulier doit permettre de générer des revenus considérables pour l’État, car c'est une denrée de première nécessité indispensable à la vie de tous les jours. La commission gérant le monopole sur le sel, installée dans le Sud à Yangzhou, devient un véritable gouvernement parallèle, doté d'une grande puissance.

Dès 780, il fournit la moitié des revenus de l’État. Ces deux premiers monopoles sont complétés par ceux sur l'alcool en 764, et sur le thé en 793. La fiscalité reposant sur les échanges devient désormais essentielle pour l’État, profitant du formidable essor commercial que connaît le pays à partir du VIIIe siècle, concernant en premier lieu le Sud, devenu essentiel pour l'empire après la perte de contrôle des provinces d'une large partie du Nord.

En 780, le système fiscal de base est réformé de fond en comble avec l'instauration du système des « deux taxes saisonnières » (liangshui fa), initiative du ministre Yang Yan qui a supplanté Liu Yan. Il n'est en effet plus possible de procéder au recensement des familles permettant à l'ancien système de taxation par tête de perdurer, et on le remplace par un système reposant plus sur les revenus. Désormais, chaque maisonnée de cultivateur doit s'acquitter de cette taxe deux fois par an (en été et en automne), d'où le nom de l'imposition, en fonction de son rang déterminé par la superficie qu'elle met en culture.

Le règne de Dezong voit également la mise en place de contributions officieuses, des tributs payés par les gouverneurs qui vont directement dans la caisse de l'empereur. Cela permet à ses successeurs qui poursuivent la pratique de disposer de revenus qu'ils peuvent utiliser suivant leur volonté, inaccessibles à l'administration formelle.
Avec le temps, le pouvoir des commissions chargées du monopole du sel, de loin le plus lucratif et le plus aisé à contrôler en raison du peu de régions productrices, s'étend au reste de la fiscalité.

En 810 elles prennent le contrôle des taxes agricoles dans le Sud. Prenant alors une importance croissante, elles deviennent quasiment une administration civile de ces territoires, d'autant plus que l'habitude est prise de nommer gouverneurs des commissionnaires chargés du monopole du sel.
Le succès de ce système profite aussi à ceux qui ont émergé au sein de son administration au niveau local, développant une expertise fiscale et financière sur laquelle ils ont su capitaliser pour prendre une plus grande importance dans l'administration et la société.

Les années précédant la révolte d'An Lushan ont vu les troupes Tang essuyer leurs premiers revers majeurs à l'extérieur :
Défaites contre le Nanzhao en 750.
A Talas dans le Turkestan Occidental en 751
Pertes territoriales contre les Tibétains.
Émergence du royaume Ouïghour.
La révolte empêche les Tang d'être actifs à l'extérieur, et au contraire elle les pousse à chercher des alliés étrangers pour la réprimer... Les Ouïghours profitent de la situation pour faire payer leur soutien à prix fort, tout en s'étendant dans le Gansu et autour de Turfan.
Le reste des anciennes possessions Tang dans le Turkestan Oriental (l'actuel Xinjiang) tombe sous la coupe des Tibétains.

En 763, alors que les troupes Tang sont concentrées vers Luoyang, ils parviennent à piller les haras impériaux de Ningxia, puis la capitale Chang'an.
Dès lors, les Tibétains effectuent régulièrement des razzias contre la frontière occidentale de l'empire Tang, située désormais vers l'actuel Gansu Oriental (passe de Yumen). Dezong passe en 783 un traité avec eux pour établir une paix durable, au prix de la reconnaissance de leurs conquêtes.
Mais les Tibétains passent outre les dispositions de l'accord, appuyant les révoltes des gouverneurs Chinois.
Dezong ravive alors l'alliance avec les Ouïghours pour contrer les Tibétains, mais cela se solde par un échec militaire en 790, marquant l'apogée de l'empire Tibétain. C'est le gouverneur militaire du Sud-Ouest du Sichuan, Wei Gao, qui parvient à renverser la situation. Il s'allie au Nanzhao en 794, et remporte dès lors plusieurs victoires contre les Tibétains, qui culminent avec la prise de leur capitale Lhassa en 801.

L'empire tibétain tombe alors dans une phase de déclin et s'effondre durant les années qui suivent, ce qui permet un retour de l'administration Chinoise en direction du Nord-Ouest.
Au Sud-Ouest en revanche, les gouverneurs militaires succédant à Wei Gao ne peuvent pas faire face aux entreprises grandissantes du Nanzhao.
Le Sichuan subit plusieurs expéditions, qui parviennent parfois jusqu'à Chengdu, et, l'extrême Sud de l'empire, autour de l'actuelle Hanoï, est perdu en 827.
Une grande expédition est lancée en 865-867 contre ce rival méridional, la dernière que peut entreprendre le pouvoir Tang, mais elle échoue, suivie par une contre-offensive conclue par la perte de Chengdu, qui dure quelques années.

À l'Est, le royaume coréen de Silla s'est rendu définitivement autonome des Tang. Ceux-ci conservent des relations cordiales avec le Japon. Plusieurs ambassades impériales Chinoises au Japon sont attestées pour cette époque. Ces missions diplomatiques ne sont pas interrompues avant 894 et l'empereur Uda (r. 887-897), convaincu par Sugawara no Michizane (845–903).

BOUDDHA DE LESHAN
Dans la ville de Xi'an plusieurs bâtiments datent de la dynastie Tang : La grande pagode de l'oie sauvage, la petite pagode de l'oie sauvage, la forêt de
stèles (un musée de calligraphie) et la grande mosquée. Les remparts de Xi'an datent de la dynastie Ming, tout comme la tour de la cloche et la tour du tambour. Le musée de l'histoire du Shaanxi rassemble des pièces de collection de toutes les dynasties Chinoises.
Dans les environs, le site le plus extraordinaire à visiter est le mausolée de l'empereur Qin, célèbre pour son armée enterrée composée de 6 000 guerriers et chevaux en terre cuite de grandeur nature, vieille de 2 000 ans, elle n'est découverte qu'en 1974 par des paysans alors qu'ils construisent un puits.
TANG DAIZONG
En revanche, sa tombe, située à environ 1,5 km à l'ouest, et recouverte d'un tumulus, n'a pas encore été fouillée par les archéologues, et n'est pas ouverte aux visiteurs.

Les mausolées des empereurs des Han occidentaux et des Tang se trouvent également dans les environs, mais peu d'entre eux sont fouillés jusqu'à nos jours faute de techniques de protection de ces immenses richesses culturelles enterrées.
Les sites sont néanmoins devenus des curiosités touristiques telles que le mausolée de Qianling (qui contient la tombe de Wu Zetian) et ceux de Jingdi et Wudi de la dynastie Han.



763 — Wikipédia
fr.wikipedia.org/wiki/763
Cette page concerne l'année 763 du calendrier julien. Sommaire. [masquer]. 1 Événements; 2 Naissances en 763; 3 Décès en 763; 4 Notes et références ... Trisong Detsen
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Trisong Detsen (704?-797), (régne 740 ou 755 suivant les sources -797) est le 5e successeur de Songtsen Gampo et le 38e souverain de la dynastie Yarlung ...

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