vendredi 10 avril 2015

EN REMONTANT LE TEMPS... 772

7 AVRIL 2015...

Cette page concerne l'année 772 du calendrier julien. Ceci est une évocation ponctuelle de l'année considérée il ne peut s'agir que d'un survol !

L’EMBLÈME PAÏEN DES SAXONS.


Printemps - été : Début des guerres de Saxe (fin en 804). Charlemagne prend la forteresse d’Eresburg, sur le Diemel en Saxe, puis fait construire le donjon de Büraburg sur l’Eder. Il détruit l’Irminsul, sanctuaire païen des Saxons où pousse l’arbre sacré censé soutenir la voûte céleste. Irminsul (allemand Irminsäule, Vieux saxon Irminsûl : « Grande ou puissante colonne ») est soit un arbre (plus précisément un frêne) soit un tronc totémique sculpté, dédié à une divinité Saxonne (Teutonique) de la guerre, nommée simplement Irmin. Il est connu chez les anciens Saxons, à la fin du VIIIe siècle. Irmin, connu chez Tacite, a parfois été rapproché du dieu Scandinave Týr en raison de la forme de la rune Tiwaz directement liée à ce dernier (une « flèche pointée vers le haut » signifiant conquête et victoire).
Il a également été rapproché du norrois Jörmun qui est un des noms ou des aspects d'Odin.
De même, on a vu en l'arbre ou le totem une évocation de l'« Arbre Monde » des mythes Germaniques, c'est-à-dire une représentation de l'équivalent d'Yggdrasil évoqué dans l'Edda et la mythologie Scandinave. Le moine Rodolphe de Fulda († 865), à qui l'on doit la description la plus complète d'Irminsul, rapporte au chapitre 3 de son hagiographie « De miraculis sancti Alexandri »

Il y a aussi un tronc d'arbre d'une taille peu commune, dressé verticalement, que les Saxons vénèrent en plein air, appelé dans leur langue « Irminsul », qu'on peut rendre en latin par « pilier du monde », comme s'il soutenait toutes choses... L'Arbre Monde, ou « Pilier du Monde » est un élément de la cosmogonie Germanique qui symbolise l'union de l'Homme et du Cosmos (des dieux avec la matière) et qui est le lien unissant la Terre et le Ciel. C'est à cet arbre qu'Odin (germanique Woden) reste suspendu 9 jours et 9 nuits, encore selon la mythologie Scandinave et l'Edda, accomplissant ainsi un sacrifice. Il y apprend le secret des runes et ressuscite.
La popularité de ce mythe auprès des anciens Saxons est par ailleurs attestée chez les Anglo-Saxons du haut Moyen-Âge, notamment à travers nombre de représentations qui mêlent mythes Germaniques et religion chrétienne et qui associent Odin / Woden (aussi appelé Wotan) au Christ sur la Croix (notamment la Croix de Ruthwell). sa nature exacte n'est pas tranchée on ne sait en réalité que très peu de choses.
À la fois symbole de la résistance du paganisme Saxon et lieu de réunion des Païens qui lui apportent une offrande après chaque victoire, Irminsul est coupé ou abattu en 772 sur l'ordre du roi des Francs, Charlemagne. Ce dernier s'emploie alors à soumettre et à christianiser la Saxe païenne : Ses campagnes, durent près de 30 ans... Irminsul est situé près du château d'Eresburg, à Paderborn, (Allemagne).
Il est souvent rapporté que Charlemagne se moque de la croyance des Saxons selon laquelle Irminsul empêche le ciel de leur tomber sur la tête, et qu'il voit ainsi une raison de s'y attaquer pour discréditer ses adversaires.
Un équivalent d'Irminsul est l’if sacré d’Uppsala, en Suède. Il est d'autre part connu que certains nobles Saxons opposés à Charlemagne se sont réfugiés au Danemark.

Parmi les idoles de nos ancêtres, qui existent en différents endroits de la Saxe, au temps de Charlemagne, la principale est celle nommée Irmensula ou Irminsulus, comme Georges Fabricius l'appelle dans ses Origines Saxonicœ (lib. II et IV).
Les Annales Francicifulden. de l'année 772, la nomment Irminsul, ainsi que Dithmar de Mersburg ( liv. II), Aimoin de Gestis Francorum ( liv. IV, ch. 6g ), Lambert de Schafnaburg, Hermamius Contractas , Conrad d'Ursberg, et Jean Stadweg dans sa Chronique manuscrite, tous vers l'année 772.

La Chronique Saxone, écrite dans la langue du pays, et imprimée à Mayence en 1453, s'éloigne de tous les autres dans le nom d'Irmensul qu'elle donne à cette idole, lequel nom est le même que celui qu'elle porte encore aujourd'hui en Saxe. Le temple de cette idole est dans l'ancienne Saxe, appelée aujourd'hui la Westphalie, mais il n'est pas sur la rive du Weser, comme le croit Adon de Vienne , ni à la source de la Lippe, comme le pensent Ernest Brotufius,
Les Annales de Fulda, Reginon, Aimoin, Gobelin et autres, donnent la qualité de castrum à Eresberg. Le poète anonyme, l'auteur de la Vie de Charlemagne, dans la Vie de Saint Sturmion, celle de castellum, Widechind et Dithmare, celle enfin, de la Vie manuscrite de Charlemagne, celle de civitas.
Dithmar de Mersburg ( liv. I ) l'appelle Merseburg, il est suivi en cela par Gepidanus, moine de Sangall, dans ses Annales rerum Alemannicarum, qui cependant nomme aussi cette ville Ariburgum, que Hamelmann a nommé mal à propos Arnsburg.

Le livre II de ses Origines, en donne cette autre description : « Cette statue représente un homme armé : Sur son casque, est perché un coq, sur sa poitrine, on voit un ours, sur son bouclier, qui est suspendu à ses épaules, un lion. Il tient, dans sa main droite, un étendard, ayant pour armoirie une rose des champs et dans sa main gauche une balance en équilibre. »

L'ancienne Chronique Saxone ajoute qu'il est ordinaire de placer l'image de l'idole d'Eresberg dans les autres temples Saxons. Des Prêtres et des Sacrifices du Temple d'Eresberg... Il est certain, d'après la tradition et des fragments d'anciennes Chartes, qu'un grand nombre de prêtres des deux sexes est attaché à ce temple. Les femmes s'occupent des sorts et des divinations, pour rendre des oracles et pronostiquer l'issue des entreprises, la fonction des hommes est d offrir des sacrifices et des victimes. Ces derniers se mêlent aussi du gouvernement, sans que les princes et le peuple le trouvent mauvais. On est même persuadé, qu'étant les ministres de la divinité, tout ce qu'ils entreprennent doit réussir. Toute la Saxe est alors divisée en cantons que les habitants appellent Gowen, chaque canton a ses présidents qu'on nomme Gowgraven, c'est à-dire, juges du Gowen, ou du canton.

Par une coutume immémoriale, ils sont constitués par le collège des prêtres d'Eresberg. Les mêmes prêtres désignent également les juges des campagnes, qui rendent tous les ans, à jours fixes, des jugements en plein air, et terminent les différents des paysans, au sujet des bois, des champs, des pâturages, des jardins, des fontaines et des ruisseaux. Ces jugements s'appellent godinck... Woldemann, marquis de Brandebourg, de Landesberg et de Lusace , dans des lettres de l'an 1310, s'exprime ainsi : « Que les citoyens habitants du village de Wobecke, soient libres entièrement et exempts de comparaître à l'assemblée du peuple à Schening, qu'on appelle vulgairement Godinck ( à conventu populi in Scheningo, quod uulgo dicitur Godinck). »

Quel dieu l'idole d'Irminsul représente, et à la mémoire de qui elle a été érigée. Adam de Brème pense qu'Irminsul, dans la langue du pays, signifie une colonne universelle, soutenant tout l'univers, quelques-uns, dit-il, interprètent Irminsul comme une statue publique. Il est permis, en effet, de conjecturer qu'elle a été appelée Idermansuel, (quasi commune profugium et asylum omnium).
Gobelin a pensé qu'Irminsul était une statue de Mercure, qu'il assure avoir été honoré par les Saxons, et appelé Hermès ou Irmin, que par conséquent Irminsul signifie la statue d'Hermès.
Rolevincius interprète Merspurgum, château de Mars, et écrit Arispurgum pour Erespurgum, parce que Mars se dit Ares, en grec.

Cette destruction eut lieu en 772, première année de la guerre Saxone, décrétée dans les comices de Worms, et entreprise par Charlemagne, alors âgé d'environ 30 ans. On trouve dans le temple, de riches dons des rois, des princes et des peuples, tels que des offrandes ou des vœux, des couronnes, des boucliers, des enseignes, des épées, en outre, des instruments sacrés, des tables, des vases de tout genre , des clochettes, des cymbales, des cassolettes, des encensoirs, des bénitiers, la plupart en or, argent ou airain, enfin, des trésors inestimables que la pieuse libéralité des dévots qui sont venus s'y acquitter de leur vœux, y sont amassés. Tout devient la proie du vainqueur, l'idole elle-même, placée sur une colonne travaillée avec art, est mise en pièces et renversée avec des imprécations... Tout cet édifice, dont la construction et la magnificence sont le fruit de plusieurs siècles, et qui attire l'admiration des spectateurs, est rasé.
Henri de Hervord, raconte la chose ainsi : « Le roi Charles ayant rassemblé son armée à Worms , prend le château d'Eresberg, qui se nomme aujourd'hui Mersberg ; détruit le temple, enlève tout l'argent qu'il y trouve, et renverse l'idole, dont la destruction est à peine terminée en 3 jours. Comme il séjourne pendant ces 3 jours dans ce même lieu, pour le détruire, il arrive que par suite de la sérénité continuelle du ciel, tous les ruisseaux et toutes les fontaines de ce lieu ayant été desséchés, on ne peut pas trouver d'eau pour boire, mais tout à coup, par une faveur divine, il sort une grande abondance d'eau dans le trou d'un torrent, pendant que tous se reposent en plein midi : « In cujusdam torrentis concavo tanta vis aquœ eruperat, quiescentibus cunctis tempore meridiano, ut omni exercitui sufftceret ». Alors le roi ayant détruit l'idole, croit avoir soumis la Saxe, s'approche du Weser, et là, ayant reçu 12 otages des Saxons, se retire. » Crancius, Saxon., lib. II.

Georges Fabricius, Orig., lib. II, assure que la statue d'Irminsul a été conservée à Eresberg, jusqu'au temps d'Otton le grand, par l'ordre duquel elle en a été enlevé.

Letzer, curieux et zélé investigateur des antiquités de sa patrie, a composé une relation de cette translation, laquelle mérite toute confiance, ayant été rédigée d'après la Chronique de Corwei et la Vie de Charlemagne, deux ouvrages écrits dans la langue du pays, en voici la substance :
« Le temple d'Eresberg ayant été détruit, et l'idole d'Irmus brisée, Charlemagne sent que la colonne qui existe encore, est aussi vénérable pour les Saxons que le dieu lui-même l'a été, il la fait donc mettre sur un chariot, et conduire droit au fleuve du Weser. Charlemagne étant mort, il arrive que dans le temps que Louis, son fils aîné et son successeur à l'empire, fonde Corwei, on trouve cette colonne. L'empereur, pour enlever de dessous les yeux des Saxons, toujours enclins à l'idolâtrie de leur culte, ordonne de le transporter secrètement au-delà du Weser, mais le bruit s'en étant répandu, les Saxons commencent à s'agiter. Ceux qui conduisent Irminsul sont en grand nombre et tous armés, afin de repousser l'attaque... Les Saxons les poursuivent, et ayant passé le Weser, les surprennent marchant très vite et en hâte, dans le même lieu où, par la suite, les comtes de Wincenburg ont établi leur domination. Là ils engagent un combat, parce que les Saxons redemandent cet objet du culte de leurs ancêtres... Les impériaux résistent vivement. De toute cette multitude, 8 sont tués, on élève le long du chemin, à leur mémoire, autant de cippes de pierre, taillés en forme de croix, ainsi qu'une chapelle. Le lieu du combat prend le nom d'Armensul, lequel devient par la suite un bourg qui appartient aujourd'hui à la famille des Stockheim. Les impériaux ayant vaincu les Saxons, de peur qu'il ne survienne de nouveaux ennemis et en plus grand nombre, se hâtent de conduire la colonne d'Arminsul au fleuve Innera, qu'un diplôme de l'empereur Henri IV, de 1045, appelle Entrista, pendant que l'empereur Louis ( le débonnaire ) y est occupé à fonder une nouvelle ville (Hildesheim ),à laquelle il donne le nom de Hillesheim, ainsi qu'une nouvelle et plus vaste basilique, à l'usage de l'évêque et des chanoines auxquels il a ordonné , en l'érigeant et en la dotant largement, de quitter la cour, et de s'en aller sur les bords de l'Inner, au confluent de la Sala et de la Leina, où Charlemagne a érigé le siège d'une cathédrale. La colonne d'Armensul est introduite, au milieu des danses religieuses ( cum tripudio ), dans le nouveau temple, après avoir été purifiée par des cérémonies solennelles, des souillures qu'on croyait qu'elle avait contractées dans un temple païen, et placée devant le chœur, au milieu du temple. On l'y voit encore aujourd'hui, servant à supporter des luminaires. La colonne d'Irminsul a cela de particulier, que frappée avec un couteau elle rend un son aigu comme un tintement, et qu'en été, lorsque l'air est très-chaud, elle est très froide et semble suer...

Cette colonne d'Irminsul a environ 11 pieds de long, sa circonférence, près la base, est de 12 coudées. Cette base est d'une pierre grossière de tuf, la colonne est de marbre d'un rouge brun (coloris spadicei ). Les ceintures ou bandes circulaires {cingula) qui l'environnent, sont d'oripeau (orichalco), deux sont dorées : Celles du milieu et du sommet, ainsi qu'une intermédiaire placée entre ce dernier et la corniche, laquelle est dorée également avec le cercle de cuivre qui la surmonte, tout le monument est entouré de barreaux de fer terminés en pointes, pour empêcher qu'on ne le dégrade.
En mémoire de la destruction de l'idole d'Irminsul, tous les ans, encore aujourd'hui, a lieu le divertissement suivant : La veille du dimanche un paysan de la campagne voisine, paraît dans la place qui est contiguë à l'église de Sainte Marie, apportant deux perches longues d'environ 6 pieds, qu'il enfonce fortement en terre, il élève au haut de chacune d'elles une pyramide de bois d'un pied de long.
Des enfants du peuple accourent en grand nombre , et saisissant des bâtons et des pierres, renversent ces pyramides à qui mieux mieux, les replacent après les avoir renversées, les renversent encore, et continuent ce jeu jusqu'à ce qu'ils en soient las, et qu'ils s'en retournent chez eux... Letzner parle de cet usage dans la Chronique Allemande de Corwei, imprimée à Hambourg, ch. 18, ainsi que dans la Vie de Charlemagne, chap. 18, avec quelques différences dans les circonstances.Des spectacles semblables ont lieu ailleurs, tous les ans.

Plusieurs écrivains font mention de spectacles semblables qui sont en usage, tant en Allemagne qu'en d'autres pays. En 965, la Pologne ayant été convertie au christianisme, sous le roi Mieslas, Joachim Curœus rapporte, dans les Annales de Silésie, pag. 31, que « par un édit du roi, les simulacres de l'idolâtrie sont brisés et brûlés partout publiquement,en
Pologne, le 7 Mars. C'est le dimanche de la Quadragésime (1er dimanche de carême), qu'on appelle lœtare Jérusalem. La mémoire de ces dédicaces s'est conservée longtemps dans cette nation, et tous les ans, en ce même dimanche, des simulacres terribles, semblables à des spectres, sont portés avec des perches , et à la fin roulés dans la boue. Cet usage a encore lieu en Silésie, parmi les petits garçons et les petites filles, et s'appelle le dimanche de la mort. »

Charlemagne fait bâtir une basilique sur les ruines de l'ancien temple d'Eresberg, qu'il vient de réduire en cendres. L'auteur de la Vie manuscrite de Charlemagne ( lib. I,cap. 14), en parle ainsi : « Charlemagne après avoir détruit la ville d'Eresberg en Saxe , à cause de l'opiniâtreté et de la perfidie de ses habitants, et renversé la statue d'Hermès , appelée par eux Hermensul, rétablit ensuite cette ville dans une plus grande splendeur, par zèle pour la religion, et y construit une basilique d'une hauteur et d'une munificence impériale, afin de purifier, par le culte du Christ, ce lieu souillé du culte des démons. »
Ce même prince adjoint à la basilique un couvent de Bénédictins. Le temple de Charlemagne existe encore aujourd'hui , et on y voit encore, à l'entrée du cimetière , la figure du fondateur sculptée sur la pierre. La lettre A est gravée sur le frontispice du temple les habitants assurent, d'après une ancienne tradition, que cette lettre indique que le monastère d'Eresbourg, était le premier de tous ceux que Charlemagne a fondés en certain nombre pour l'amplification du culte, de même que la lettre A est la première de l'alphabet latin. Cette tradition s'accorde avec les historiens.
Les Saxons : peuple installé entre l’Ems et l’Oder, paie tribut aux Francs depuis le VIe siècle. Ces derniers sont toutefois révoltés à plusieurs reprises, particulièrement suite à l’arrivée de la dynastie des Carolingiens.
Toutefois, si les Saxons ont été tenus en échec par les Francs, ils sont parvenus à envahir la Bretagne (actuelle Grande-Bretagne) de concert avec les Angles, une tribu apparentée. Luttant contre les populations Celtiques, les envahisseurs parviennent à établir leur domination sur l’île au cours du VIIe siècle (la région est rebaptisée Angleterre, la terre des Angles).

A la fin du VIIIe siècle, les Saxons d’Angleterre n’ont plus de liens avec leurs cousins de Germanie. Ces derniers, vivent dans une contrée d’accès difficile, parsemée de marais et d’épaisses forêts.
On compte 4 principaux groupes de Saxons, à savoir les Westphaliens, les Ostphaliens, les Angrariens et les Nordalbingiens (mieux connus sous le nom de Danois ou Normands).

Les Saxons constituent un des rares peuples d’Europe à n’avoir pas épousé la foi chrétienne. Ainsi, ces derniers sont restés fidèles au paganisme, qu’ils considèrent comme le symbole de leur indépendance (à noter cependant que la papauté envoie depuis près d’un siècle des missions de christianisation dans la région).

Irminsul — Wikipédia
fr.wikipedia.org/wiki/Irminsul
Irminsul (allemand Irminsäule, Vieux saxon Irminsûl : "grande ou puissante ... après chaque victoire, Irminsul fut coupé ou abattu en 772 sur l'ordre du roi des ...

IRMINSUL, L'ARBRE DU MONDE DES SAXONS - Kubaba
kubaba.univ-paris1.fr/2000/arbre/guelpa.pdf
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