27
AVRIL 2015...
Cette
page concerne l'année 752 du calendrier julien. Ceci est une
évocation ponctuelle de l'année considérée il ne peut s'agir que
d'un survol !
STRUCTURES
GOUVERNEMENTALES DES ROIS MEROVINGIENS ET CAROLINGIENS.
Au sommet des sociétés Mérovingienne puis Carolingienne, se trouve le roi qui en est le chef suprême. Ces sociétés sont composées : De la noblesse qui est née de l'élite guerrière Franque mais aussi Gallo Romaine, du Clergé qui rassemble sous cette appellation tous les gens qui appartiennent à l’Église, et du peuple qui réuni sous cette nomination tous les autres personnes, qui ne sont ni noble, ni d’église.
Les noblesses Mérovingienne, puis Carolingienne sont pour l'essentiel composées :
Des
« Barons » dépendant comme vassaux directement du roi,
des « Princes » lesquels détiennent depuis l'Empire de
Rome une souveraineté sur un territoire.
Des
« Ducs » qui détiennent une fonction militaire sur des
territoires non fixés.
Des
« Comtes » nommés par le roi qu'ils représentent, en
exerçant, par délégation :
Le
pouvoir royal dans les comtés des « Vicomtes » qui
suppléent les Comtes, des « Vassaux » des « Barons »
qui sont des hommes libres avec terres.
Des
Vassaux et des Barons appelés aussi « Vavasseaux » des
hommes de guerre libres sans terre dépendants directement du
roi...Tous ces personnages sont en majorité des Francs Saliens, et
en minorité des aristocrates d'origine Gallo Romaine dont les
familles ont pris l'option de servir l'envahisseur Franc.
Les clergés Mérovingien, puis Carolingien comprennent : Le clergé séculier et le clergé régulier.
Le clergé séculier est composé : Des « évêques » nommés par le roi sur proposition pontificale, des « Prêtes » ordonnés par l'évêque des « Diacres » qui servent les prêtes et qui sont ordonnés par l'évêque.
Le clergé régulier est lui constitué: Des « Abbés » et des « Abbesses » qui dirigent les abbayes et monastères et les couvents. Ils et elles sont nommés par le roi sur proposition pontificale ou par des évêques, des « Moines » et des « Nonnes » qui composent les communautés des ordres crées par le Pape.
Les « Hommes libres ».
Le peuple rassemble : Les hommes libres qui sont sous l'autorité du roi, ou sous autorité de l’Église, ainsi que les « hommes libres » qui ont une terre et qui vivent sur cette dernière, ou qui ont une terre qu'ils prêtent à autrui, moyennant versement d'argent.
Le
peuple rassemble aussi les hommes libres qui prennent une terre avec
bail ou qui se mettent au service d'autrui sans être en servitude ni
aliéné au sol qu'ils occupent.
Le
peuple comprend encore, les hommes libres qui s'établissent sur une
terre étrangère et qui vivent sous la puissance d'autrui. Dans ce
dernier cas, ils sont aliénés à la terre qu'ils occupent, et en
cas de vente, ils passent avec la terre dans le domaine du nouveau
propriétaire. Il peut même arriver qu'ils soient donnés ou
échangés isolément de la terre qu'ils occupent.
Enfin
ces mêmes hommes peuvent vendre leur liberté et la racheter en
remboursant le prix de vente majoré d'un cinquième.
Le Peuple est formé aussi par les Colons. Ce sont des gens attachés à l'exploitation d'une terre qui leur est étrangère, mais dont les fruits leur appartiennent sous condition d'une redevance fixe payée au propriétaire.
Le Peuple est formé aussi par les Colons. Ce sont des gens attachés à l'exploitation d'une terre qui leur est étrangère, mais dont les fruits leur appartiennent sous condition d'une redevance fixe payée au propriétaire.
Ils
sont en servitude par rapport à la terre, mais libres par rapports
aux personnes. C'est la servitude terrienne qui les soumet à la
corvée.
Les
Colons ont le droit de poursuivre en justice, de servir de témoin
lors de l'établissement d'un contrat, ainsi que d'acquérir et de
posséder à titre perpétuel et héréditaire.
Ils
peuvent posséder des « Serfs » sur lesquels ils exercent
l'autorité d'un Maître. Ils possèdent leurs habitations avec une
certaine surface de terre qu'ils exploitent pour leurs comptes mais
pour laquelle ils paient une redevance et sont soumis à des
servitudes.
Ces
propriétés sont appelées « Mances », elles sont
d'une surface moyenne de 10 hectares, et quand elle est plus étendue,
la Mance accueille alors plusieurs familles de Colons.
La
redevance est en principe acquittée en nature. Les services sont eux
rendus par l'exécution de travaux agricoles pour le seigneur ou le
Maître et hors salaire pendant 3 jours par semaine. Ils peuvent
aussi être de natures différentes, par exemple, conduire ou
escorter un convoi, porter des messages ou aller faire des courses,
construire et entretenir le château seigneurial ou le manoir du
Maître, recueillir un essaim d'abeilles sauvages dans les bois pour
les ruchers du seigneur ou du Maître, etc...
Le peuple comprend aussi les « Lides ». Ce sont des gens qui sont dans l'entière dépendance d'un seigneur ou d'un Maître sans toutefois tomber dans la servitude. Les Lides servent à la fois la terre et l'homme qui la possède. Ils sont donc paysans et valets à la fois. Ils ont le droit de posséder une terre et de la défendre, de poursuivre en justice et d'avoir des liens familiaux de solidarité entre membres de leur famille. Ils peuvent acheter leur liberté dont le prix est fixé par le seigneur ou le Maître.
Le peuple est aussi composé par les « Serfs ». Ce sont les successeurs des esclaves donc au plus bas niveau de l'échelle sociale, avec toutefois une petite lueur d'espoir de liberté, alors que les esclaves n'en ont aucune. Ce sont des gens qui vivent dans la dépendance absolue du Maître. Alors que les esclaves sont la propriété du maître, les Serfs voient leur situations s'améliorée par le christianisme. Cette condition est reconnue sans réserve par les églises Mérovingienne, puis Carolingienne. Il n'en est pas de même des Maîtres et seigneurs pour qui, cette reconnaissance d'homme attribuée à leurs « Serfs », est beaucoup plus timorée et graduelle.
Le peuple comprend aussi les « Lides ». Ce sont des gens qui sont dans l'entière dépendance d'un seigneur ou d'un Maître sans toutefois tomber dans la servitude. Les Lides servent à la fois la terre et l'homme qui la possède. Ils sont donc paysans et valets à la fois. Ils ont le droit de posséder une terre et de la défendre, de poursuivre en justice et d'avoir des liens familiaux de solidarité entre membres de leur famille. Ils peuvent acheter leur liberté dont le prix est fixé par le seigneur ou le Maître.
Le peuple est aussi composé par les « Serfs ». Ce sont les successeurs des esclaves donc au plus bas niveau de l'échelle sociale, avec toutefois une petite lueur d'espoir de liberté, alors que les esclaves n'en ont aucune. Ce sont des gens qui vivent dans la dépendance absolue du Maître. Alors que les esclaves sont la propriété du maître, les Serfs voient leur situations s'améliorée par le christianisme. Cette condition est reconnue sans réserve par les églises Mérovingienne, puis Carolingienne. Il n'en est pas de même des Maîtres et seigneurs pour qui, cette reconnaissance d'homme attribuée à leurs « Serfs », est beaucoup plus timorée et graduelle.
Les
Serfs n'ont pas droit à la propriété terrienne et personnelle.
Ils
ne peuvent rien posséder en propre.
Ils
n'ont pas droit à la justice.
Ils
ne peuvent pas entretenir de liens familiaux.
Enfin, presque hors du peuple, comme ils existaient au temps de la Gaule Gallo Romaine, les « Esclaves » existent encore dans la société Mérovingienne. Ce sont souvent des prisonniers faisant parie des butins reçus lors des guerres. Un peu au dessus de l'animal, l'Esclave n'a strictement aucun droit.
Enfin, presque hors du peuple, comme ils existaient au temps de la Gaule Gallo Romaine, les « Esclaves » existent encore dans la société Mérovingienne. Ce sont souvent des prisonniers faisant parie des butins reçus lors des guerres. Un peu au dessus de l'animal, l'Esclave n'a strictement aucun droit.
Ne
lui reconnaissant pas la condition d'homme, sa vie n'a pas d'autre
importance que celle du travail que ses bras peuvent fournir.
On
lui attribut qu'une valeur d'argent, celle qu'il faut donner ou
recevoir dans le cas de son achat ou de sa vente. Vers la fin de
l'époque Mérovingienne, sous l'impulsion de l’Église,
l'esclavage tend à disparaître pour ce transformer peu à peu en
Servage, qui est un état un peu plus enviable..
Organisation des royautés Mérovingienne et Carolingienne du Haut Moyen-Âge
Pour
ces deux dynasties, le « roi » impose sa volonté à tous
ses sujets, soit par son autorité, soit par la force.
L'obéissance
à sa personne est exercée par les « Bans » (ordres).
Elle est inconditionnelle, nul ne peut s'y soustraire sous peine
d'amendes, de bannissement ou de mort.
Le « Palais » du roi est l'institution gouvernementale du royaume. Il est itinérant sous les Mérovingiens, puis se fixe dans une capitale sous les Carolingiens (Aix La Chapelle).
Le Palais Mérovingien comprend un service de cour dirigé par de grands dignitaires du royaume qui ont les charges suivantes :
En premier lieu il y a « le Majordomus » (Majordome) grand responsable de la cour. Il a autorité sur tous après le roi, cette fonction est certainement à l'origine de celle de Maire du Palais qui apparaît chez les Carolingiens.
En 2e vient le « Comes Palatinus » (comte du Palais), lui il préside le tribunal du Palais lorsque le roi est absent. C'est un « Leude » c'est à dire un homme important lié au roi par un serment d'allégeance comme le sera plus tard le vassal à son suzerain. Le Palais Carolingien, préserve cette fonction.
En 3e se trouve le « Siniskalk » (Sénéchal), il est le responsable de la discipline du Palais. Il dirige l'ensemble du personnel domestique. Cette fonction est elle aussi maintenue par les Carolingiens.
En 4e se situe le « Pincernae » (grand échanson) responsable de la table du roi. Là encore, cette fonction est conservée par les Carolingiens.
En 5e se place Le « Comes Stabuli » (Connétable), il commande les écuries royales, dirige l'ensemble des « Maréchaux » (valets des chevaux). Cette fonction est elle aussi maintenue par les Carolingiens.
Enfin, pour terminer cette énumération, il y a le « Cupicularius » (Chambellan), il dirige la chambre du roi.
Le « Palais » du roi est l'institution gouvernementale du royaume. Il est itinérant sous les Mérovingiens, puis se fixe dans une capitale sous les Carolingiens (Aix La Chapelle).
Le Palais Mérovingien comprend un service de cour dirigé par de grands dignitaires du royaume qui ont les charges suivantes :
En premier lieu il y a « le Majordomus » (Majordome) grand responsable de la cour. Il a autorité sur tous après le roi, cette fonction est certainement à l'origine de celle de Maire du Palais qui apparaît chez les Carolingiens.
En 2e vient le « Comes Palatinus » (comte du Palais), lui il préside le tribunal du Palais lorsque le roi est absent. C'est un « Leude » c'est à dire un homme important lié au roi par un serment d'allégeance comme le sera plus tard le vassal à son suzerain. Le Palais Carolingien, préserve cette fonction.
En 3e se trouve le « Siniskalk » (Sénéchal), il est le responsable de la discipline du Palais. Il dirige l'ensemble du personnel domestique. Cette fonction est elle aussi maintenue par les Carolingiens.
En 4e se situe le « Pincernae » (grand échanson) responsable de la table du roi. Là encore, cette fonction est conservée par les Carolingiens.
En 5e se place Le « Comes Stabuli » (Connétable), il commande les écuries royales, dirige l'ensemble des « Maréchaux » (valets des chevaux). Cette fonction est elle aussi maintenue par les Carolingiens.
Enfin, pour terminer cette énumération, il y a le « Cupicularius » (Chambellan), il dirige la chambre du roi.
Il
a en charge la garde du trésor royal qui se trouve dans une chambre
(Caméra) attenante à la chambre à coucher du roi. Il commande
aussi à tous les « Camerarii » (Camériers), qui ne sont
autres que des valets et femmes de chambre.
Sous
les Carolingiens, il faudra ajouter à cette liste le
« Buticularius » (Bouteiller), chargé de
l'approvisionnement et de l'élevage des vins servis à la table
royale mais aussi ceux bus par tous les gens travaillant ou servant
au Palais.
Le Palais Mérovingien est le siège de deux entités l'une administrative et diplomatique, qui se nomme « Scrinia » (Les Bureaux d’Écritures), l'autre militaire, appelée la « Garde Militaire des Antrustions ».
Les Bureaux d'Ecritures réunissent de nombreux « Notarii Cancellarii » (scribes), qui sont eux mêmes dirigés par des « Referendarii » (Référendaires), auxquels sont confiées des missions politiques et diplomatiques ainsi que des missions militaires.
Le Palais Mérovingien est le siège de deux entités l'une administrative et diplomatique, qui se nomme « Scrinia » (Les Bureaux d’Écritures), l'autre militaire, appelée la « Garde Militaire des Antrustions ».
Les Bureaux d'Ecritures réunissent de nombreux « Notarii Cancellarii » (scribes), qui sont eux mêmes dirigés par des « Referendarii » (Référendaires), auxquels sont confiées des missions politiques et diplomatiques ainsi que des missions militaires.
La
Garde Militaire des Antrustions c'est la garde rapprochée du roi,
mais aussi la seule armée de métier du roi qui, lorsqu'il forme une
armée pour partir en guerre, y ajoute « le ban de
l'Ost » et « l'arrière ban de l'Ost », c'est à
dire les vassaux et les sous vassaux. Les Antrustions sont des
guerriers d'élites qui jurent fidélité au roi devant lequel ils se
présentent en armes. Lors des temps troubles Mérovingiens, cet
entourage militaire est la seule parade possible aux multiples
tentatives d'assassinat dont fait l'objet le roi.
Sous
les Carolingiens, Les Bureaux d'écritures deviennent « la
Capella » (la Chapelle). C'est l'oratoire du roi qui regroupe
tous les clercs attachés à sa personne. « La Chapelle »
est dirigée par un clerc qui est aussi le principal conseiller du
roi.
Les Carolingiens ajoutent deux autres institutions à cette organisation du Palais.
D'abord la « Chancellerie » dont le service se charge d'écrire et de diffuser les actes royaux qui sont de 3 ordres les « Capitulaires », les « Diplômes », « les lettres royales »
Les Carolingiens ajoutent deux autres institutions à cette organisation du Palais.
D'abord la « Chancellerie » dont le service se charge d'écrire et de diffuser les actes royaux qui sont de 3 ordres les « Capitulaires », les « Diplômes », « les lettres royales »
La
Chancellerie est dirigée par un « Chancelier » qui
inscrit les signes de la validation des actes royaux.
Puis le « Tribunal Royal » dont la présidence est confiée à un laïc appelé « Comte du Palais ».
Puis le « Tribunal Royal » dont la présidence est confiée à un laïc appelé « Comte du Palais ».
Ce
dernier instruit et rédige les actes d'accusation des procès que le
roi est amené à faire aux grands seigneurs, aux prélats, aux
Comtes et autres hommes libres qui ne respectent pas les intérêts
royaux.
Le
royaume Franc représente une quantité importante de territoires que
le roi doit gérer. Pour cela il met en place une administration
locale qui doit être en constante liaison avec le Palais.
A la tête de cette administration locale se trouve le « Comes » (Comte). Il est le représentant du roi et en a par procuration tous les pouvoirs. Sa fonction et son autorité s'exerce dans toute sa circonscription soit dans les « Civitas » (Cités) qui s'y trouvent implantées, soit sur le « Pagus » (pays ruraux).
A la tête de cette administration locale se trouve le « Comes » (Comte). Il est le représentant du roi et en a par procuration tous les pouvoirs. Sa fonction et son autorité s'exerce dans toute sa circonscription soit dans les « Civitas » (Cités) qui s'y trouvent implantées, soit sur le « Pagus » (pays ruraux).
Il
y a 120 circonscriptions dans l'administration Mérovingienne :
Le
Comte est responsable de l'administration, de la justice, de la levée
d'impôts, de la levée des troupes à la demande du roi ou de
sa propre initiative. Toutes ses actions doivent être en accord avec
l'évêque élu avec l'approbation du roi.
Sous les Carolingiens, les fonctions et les prérogative du Comte sont sensiblement les mêmes que sous les Mérovingiens. Le nombre de circonscriptions qui sont alors appelées " Comtés" passent de 120 à 250 Pour des raisons stratégiques, les Carolingiens regroupent plusieurs Comtés en une seule entité territoriale qu'ils appellent la « Marche ». La Marche est sous l'autorité d'un « Préfet" » ou d'un « Duc » ou bien encore d'un « Margrave » qui a presque les pleins pouvoirs du roi. Le Duc Mérovingien quand à lui, exerce un commandement purement militaire dans des territoires non délimités exception faite des duchés de Champagne et de Toulouse.
Sous les Carolingiens, les fonctions et les prérogative du Comte sont sensiblement les mêmes que sous les Mérovingiens. Le nombre de circonscriptions qui sont alors appelées " Comtés" passent de 120 à 250 Pour des raisons stratégiques, les Carolingiens regroupent plusieurs Comtés en une seule entité territoriale qu'ils appellent la « Marche ». La Marche est sous l'autorité d'un « Préfet" » ou d'un « Duc » ou bien encore d'un « Margrave » qui a presque les pleins pouvoirs du roi. Le Duc Mérovingien quand à lui, exerce un commandement purement militaire dans des territoires non délimités exception faite des duchés de Champagne et de Toulouse.
Enfin
il y a le « Centenarius » (Centenier) qui est un guerrier
d'élite exerçant son commandement sur 100 à 120 soldats implantés
sur le domaine royal.
Les finances des royautés Franques Mérovingienne et Carolingienne du Haut Moyen-Âge :
Les
rois Mérovingiens ont tous confondu le trésor royal et leurs
fortunes personnelles. Ainsi, l'argent passe sans problème de la
caisse de l'état à la cassette du roi, rarement l'inverse. Étant
dans l'incapacité d'établir un inventaire précis des terres du
royaume, l'impôt foncier n'est que très partiellement perçu. Les
rois favorisent donc les impôts indirects comme « le tonlieu »
(les péages de chemins, de ponts, de gués et de marchés) qui sont
complétés par les « impôts régaliens » (monnayage,
droit de gîte, amendes découlant de la loi salique etc.).
Malgré
cela, les impôts ne permettent pas aux rois Mérovingiens de
financer leur train de vie. Le complément est constitué par le
butin que rapportent les guerres (esclaves, tributs, et rançons).
Pour cela les rois partent à la guerre tous les ans, d'abord en mars
pour les Mérovingiens, puis en Mai pour les Carolingiens.
Une
autre ressource de rentrée d'argent existe bien, c'est celle qui
provient de l'exploitation des terres du roi, mais elle est quelque
peu amputée au passage par l’Église pour rémunérer grassement
ses Clercs qui aident aux gestions des domaines implantés sur ces
terres royales. En plus, cette ressource diminue aussi chaque fois
que le roi donne un territoire pour récompenser ou pour s'attacher
les fidélités chancelantes de certains grands
Si
les origines des finances royales restent les mêmes sous les rois
Carolingiens, ces derniers s'attachent à mettre en place des
contrôles pour cela, ils instituent la fonction de « Missi
Dominici » ("Envoyé du Maître) qui est exercée en
binôme par le Comte et l'évêque sur le Comté dont ils ont la
charge. Ils ont chaque mois de mai à rendre des comptes au roi sur
l'état des revenus issus de leurs territoires.
Les
rois Mérovingiens utilisent plusieurs codes à caractères
ethniques. Souvent ces codes sont des synthèses des lois Romaines
qui s'appliquent aux Gallo Romains de l'Ouest et du Sud de la Gaule
Gallo Romaine « bréviaire d'Alaric », « Lex.
Romana Burgondionum ». D'autres sont des condensés en latin
des coutumes barbares très imprégnées par le droit Romain « loi
Gombette du droit Burgonde », et « Lex. Salica »
(Loi Salique Franque) dont découlent « la loi Ripuaire »,
« la loi des Thuringiens » et « la loi des Francs
Chamaves ».
On
trouve aussi le « Pactus Alamannorum » (le Pacte des
Alamans) et « Lex. Bajuvariocum (Loi des Bavarois) qui eux
dérivent du droit Gothique et Canonique.
Dans chaque cité est établit un tribunal « Malus ». Il es mixte et gratuit dont les membres sont recrutés parmi les notables locaux « Boni Homines ».
Les sentences sont exécutées par le Comte. Elles sont rarement des peines afflictives (prison, châtiments corporels, mort), mais presque toujours des peines d'argent répondant à un barème par exemple : 200 sous pour un meurtre d'un homme ou d'une femme libre, 100 sous pour avoir arraché une main ou un pied, un œil ou un nez, 3 sous pour avoir volé un porcelet etc...
Dans chaque cité est établit un tribunal « Malus ». Il es mixte et gratuit dont les membres sont recrutés parmi les notables locaux « Boni Homines ».
Les sentences sont exécutées par le Comte. Elles sont rarement des peines afflictives (prison, châtiments corporels, mort), mais presque toujours des peines d'argent répondant à un barème par exemple : 200 sous pour un meurtre d'un homme ou d'une femme libre, 100 sous pour avoir arraché une main ou un pied, un œil ou un nez, 3 sous pour avoir volé un porcelet etc...
Au
Palais du roi, les peines d'Argent sont triplées. Par ce système,
le roi se procure de substantielles ressources tout en assurant une
protection efficace, car un tiers de la valeur de la peine, va
directement dans la poche du roi.
C'est la même justice qu'on retrouve sous les rois Carolingiens. Mais là aussi ils instituent le contrôle de l'Envoyé du Maître.
C'est la même justice qu'on retrouve sous les rois Carolingiens. Mais là aussi ils instituent le contrôle de l'Envoyé du Maître.
Avant les invasions barbares, la Gaule Gallo Romaine est habitée par plus de 10 millions d'individus. Le nombre d'envahisseurs qui se sont rendus maître des lieux (Francs Burgondes Vandales Wisigoths Alamans et autres Germains) est estimé à 500 000 guerriers. Cette appropriation guerrière des terres et autres biens a provoqué un nombre de morts et d'exilés plus important que le nombre d'envahisseurs précité.
Il
résulte donc de cette situation un manque de main d'œuvre qui
favorise le recourt intensif à l'esclavage d'abord, puis au servage.
Malgré cela, de nombreuses terres cultivées (même si elles
deviennent propriétés Franques) sont laissées à l'abandon. Ce
délaissement foncier provoque des disettes et des famines qui
augmentent la mortalité, qui s'accentue encore lorsque apparaissent
les épidémies de peste. Cette mortalité est estimée à environ
3
000 000 d'individus.
Lorsque
les Francs s'installent en Gaule Gallo Romaine, il ne reste
qu'environ
7
000 000 d'habitants y compris les nouveaux installés. Bien que
d'origine nomade, les Francs comprennent vite que la seule richesse
fiable qu'il y ait en Gaule, c'est la terre... Ils s'établissent
donc sur des domaines en obligeant les anciens propriétaires ou les
anciens maîtres de cultures à travailler pour eux.
Ainsi
ils s'accaparent tous les petits domaines autour des leurs, et
forment ainsi de grosse exploitations souvent de plus de 800 ha et
pouvant atteindre 20 000 ha « Villae » (Villa) qui
peut être traduit en français en « village ». Ce
phénomène d'agrandissement foncier s'identifie uniquement au nord
du fleuve Loire, là où le roi a beaucoup d'influence. Au sud de ce
fleuve, les propriétés restent plus modestes mais descendent
rarement au dessous de 150 ha. Il ne faut pas croire que tout le
territoire de la Gaule Franco Gallo Romaine est structuré en Villa
on y trouve aussi les « Manses de Maître », les « Manses
libres » et les « Manses serviles » dont la surface
moyenne est d'environ 10 ha.
Ces
grandes propriétés du Nord (villa) essentiellement rurales ou
vivent les aristocrates et riches Francs Mérovingiens puis
Carolingiens forment des entités économiques fermées qui se
suffisent à elles mêmes. Dans ces Villa tout y est cultivé, élevé,
fabriqué pour le besoin de la population qui y vit et c'est sur
place que tout y est récolté consommé et utilisé. Les surplus
sont rarement vendu à l'extérieur, mais souvent mit en réserve en
prévision de temps durs.
Cette
organisation rurale, dont découle un énorme besoin de main d'œuvre,
provoque une régression de la vie urbaine et certaines villes
disparaissent lorsqu'elles ne sont pas le siège d'un évêché ou
l'endroit de marché ou de foire et où la vie artisanale et
commerciale est dense.
Ainsi
pour mesurer l'atrophie urbaine provoquée par l'intensification de
la vie rurale, il est intéressant de savoir qu'une cité comme Paris
n'est entourée qu'à peine de 1,5 K de murailles et que celle de
Reims pourtant grand centre religieux n'est ceinte que par 2,2 K de
rempart.
Les cités où l’Église a installé l'un de ses sièges liturgiques sont très peu peuplées d'habitants sédentaires. Elles sont pourtant presque toujours prospères. Cette prospérité provient presque essentiellement du commerce qui découle des besoins liturgiques de l’Église. Les offices et processions sont friandes d'huile d'olive pour les luminaires des lieux de culte, de bijoux et travaux d'orfèvrerie pour orner les reliquaires et les calices, de soieries pour les habits des dignitaires de l’Église. De ces besoins de produits (qui viennent de Méditerranée et d'Orient) résulte un commerce tenu par une population de marchands orientaux nomades. C'est le cas dans les cités portuaires des rives de la méditerrané et de la vallée du Rhône.
C'est
à ces époques Mérovingienne, puis Carolingienne, que cette
prospérité commerciale, non seulement ancre profondément dans les
mentalités des habitants du Nord de la vallée du fleuve Loire,
l'idée d'un Sud regorgeant des richesses et de trésors, mais aussi
établit un fort secteur de négoce qui se développe dans tout le
bassin parisien et dans la vallée de la Loire avec comme lieux
d'échanges, Tours, Orléans, Paris (dont un Syrien « Eusèbe »
devient l'évêque en 591). Ainsi, le long de la Loire, de la côte
Atlantique et de la Garonne se tracent des routes d'échanges
commerciaux avec l'Espagne et l'Andalousie au Sud, avec l'Irlande et
la Bretagne Celtique au Nord Ouest, avec l'Angleterre Saxonne et
la Frise au Nord.
La
Gaule Franco Gallo Romaine Mérovingienne puis Carolingienne exporte
déjà des vins Bordelais, du sel de Saintonge, de l'huile
Narbonnaise, du plomb de Melle et des esclaves Anglo-Saxons.
Elle
importe de la laine Irlandaise, des draps et de l'étain Bretons, du
cuivre d'Anglesey, des pierres précieuses et des épices
Orientales.
Sous
les rois Carolingiens, les courants commerciaux restent les mêmes
que ceux ouverts par les Mérovingiens. Mais ce commerce Mérovingien
ou seule l’Église achète (soierie, pierres précieuses, objet
d'or et d'argent, épices, ambre et fourrures) va, sous les
Carolingiens s'élargir aux grands propriétaires, aux dignitaires
laïcs et aux aristocrates Francs.
Cet
élargissement commercial a pour effet de développer l'artisanat,
qui à son tour favorise l'extension des cités au point de leurs
redonner l'importance qu'elles avaient avant l'atrophie urbaine
Mérovingienne.
La diffusion des actes écrits des Carolingiens a pour conséquence indirecte de diffuser la lecture et l'écriture, et de ce fait, de mettre en place une administration des plus compétentes.
L'écriture
devient plus facilement lisible grâce à l'invention de la minuscule
« Caroline ».
La
grammaire est aussi inventée.
Le
parchemin déjà connu des Mérovingiens, devient le seul support
d'ouvrages littéraires conséquents.
L’Église
Carolingienne s'approprie l'art. Elle fait travailler pour son
compte : Enlumineurs, Orfèvres, Parcheminiers, Architectes et
Musiciens.
L'économie
Carolingienne reste essentiellement rurale, car même si le commerce
augmente et diversifie les sources de revenu, il ne s'adresse qu'à
peu de gens. L'essentiel pour les populations de ces époques, c'est
d'abord de se nourrir et la nourriture provient plus que jamais du
travail de la terre et des prélèvements dans la nature.
L’Église dans les royautés Franques Mérovingienne et Carolingienne du Haut Moyen-Âge
Sous
les Mérovingiens, l’Église de Rome (catholique) revendique être
la seule dépositaire de l'héritage des cultures des civilisations
dites antiques (Perse, Grec, Romaine). C'est aussi la seule force
morale et intellectuelle existante dans toute l'Europe de l'Ouest.
L’Église
de la Gaule Franco Gallo Romaine est organisée alors en 12 provinces
à la tête desquelles est nommé un évêque. Cette nomination est
faite, dans un premier temps, par la papauté avec l'aval du roi.
Puis peu à peu, elle devient la prérogative du roi, qui toutefois
demande l'approbation du Pape.
Enfin
elle relève de la seule volonté du roi sans l'approbation papale.
Cette Église de Gaule s'adapte à la société Franque en étant
plus permissive et plus tolérante concernant l'application des
coutumes que celle de Rome, qui tente, par la mise en place d'un
« vicariat » pontifical, de maintenir son autorité. Mais
rien n'y fait, et c'est le roi Mérovingien qui seul nomme les
évêques en son royaume augmentant ainsi sont influence sur les
institutions cléricales.
Pour
ces nominations, le roi choisit les évêques du royaume parmi
l'aristocratie Franco Gallo Romaine de son proche entourage. Sous la
dynastie Mérovingienne,
l'évêque
ainsi nommé, devient l'alter ego du Comte, le roi lui donne pour
mission de contrôler les actes du Comte afin de limiter les abus de
pouvoir que ce dernier serait tenté de commettre. En échange de
cette charge royale, l’Église de Gaule obtient d'importants
privilèges économiques (Donations pieuses, immunités judiciaires,
exonérations). Mais la mission royale donnée à l'évêque à
d'autres conséquences sur le développement du foncier cultivable et
sur l'appropriation par l’Église de Gaule de ce foncier.
Jusque
là, l’Église a en charge la spiritualité des populations Gallo
Romaines (évangélisation, baptêmes, mariages, extrêmes onctions)
ainsi que la gestion du culte chrétien dans des lieux consacrés
(églises, basiliques, cathédrales). Pour cela d'ailleurs, elle a
organisé le territoire Gallo Romain en diocèses qui à mesure que
s'impose l'autorité du roi sur l’Église tombent sous la
domination des grands puis des petits nobles locaux. Bref, l’Église
a beaucoup à faire avec ses tâches religieuses et quand les évêques
se sont vus autoritairement confiés par le roi la mission laïque de
contrôle de gestion, ils se sont déchargés du spirituel en le
confiant aux moines. Et pour que cela puisse se faire, ils ont
encouragé (sur des terres que le roi leurs octroie à cet effet) les
fondations de monastères qui à leur tour ont engagé une politique
de défrichements au terme desquels s'établit la vie rurale.
Sous
une apparence de dépendance royale importante, l’Église de Gaule
acquiert par ce transfert interne de tâches spirituelles, un
patrimoine foncier considérable et une rayonnante influence sur les
populations Gallo Romaines, laquelle latente et tapit reste invisible
à la dynastie Mérovingienne.
Cette
puissance foncière ecclésiastique sera telle que plus tard, sous
les Carolingiens, Charles Martel devra, pour sauver les bases
structurelles vassaliques de son pouvoir, se réapproprier, certaines
fois par la force, une partie des biens que ses prédécesseurs ont
donnés à l’Église... Sous les règnes des rois Carolingiens, la
soumission de l’église à la royauté n'est qu'une apparence.
En
réalité, l’Église est constamment à l'affût, afin de
reconquérir au grand jour, une puissance qu'elle a déjà dans
l'ombre. Avec l'arrière pensée de soumettre à son tour la royauté
Carolingienne à son autorité.
C'est
bien involontairement que « Charlemagne » qui ne peut en
aucun cas être taxé de roi imprévoyant, va introduire le ver dans
la pomme. Il le fait inconsciemment d'abord en donnant à l’Église
de droit de percevoir la « Dîme », donc de prélever les
moyens financiers nécessaires pour entreprendre cette reconquête du
pouvoir. Il le fait aussi dans cette même inconscience, en nommant
des « Archevêques » qui ont en charge, avec les Envoyés
du Maître (Missi Dominci) d'inspecter les évêques à qui il a
donné mission d'inspecter les Comtes, voire de les contrôler, en
matière de politique et d'administration.
La
filière de reconquête du pouvoir de l’Église de Rome est ainsi
mise en place !
Concentrés sur ses tâches d'inspection et de contrôle, ces hauts hommes d’Église deviennent de fins politiciens. Des lors, de par sa puissance et son influence sans cesses grandissantes, l’Église Carolingienne devient incontournable dans toute décision politique royale, comtale et seigneuriale. Peu à peu elle usurpe à la royauté le rôle de protectrice du royaume ou de l'empire. Puis devient directement interventionniste dans l'administration et la politique de ce même royaume ou empire, lorsque le souverain fait preuve de faiblesse.
Concentrés sur ses tâches d'inspection et de contrôle, ces hauts hommes d’Église deviennent de fins politiciens. Des lors, de par sa puissance et son influence sans cesses grandissantes, l’Église Carolingienne devient incontournable dans toute décision politique royale, comtale et seigneuriale. Peu à peu elle usurpe à la royauté le rôle de protectrice du royaume ou de l'empire. Puis devient directement interventionniste dans l'administration et la politique de ce même royaume ou empire, lorsque le souverain fait preuve de faiblesse.
Cette
hégémonie ecclésiastique trouve son apogée au concile de 829 par
l'adoption de la théorie de l'« Augustinisme » et dans
l'analyse de l'évêque d'Orléans « Jonas » qui
s'intitule « dé Institutione Régia ».
Ces
deux événements font de la fonction royale une « servante de
Dieu ».
Ainsi
s'explique :
La
prise du pouvoir pontifical d'« Etienne IV » sans
attendre l'accord royal ou impérial en 816.
La
confession publique humiliante faite par « Louis le Pieux »
en 822. L'abdication forcée par l’Église de ce même Louis le
Pieux 833.
Puis
sa restauration en 844.
Les
évêques tous puissants proclament la déchéance du roi
« Lothaire » en 842. ou déclarant publiquement à
l'assemblée de Coulaines, après jugement, la subordination de
« Charles le chauve » à l’Église.
Enfin
cette hégémonie est à son paroxysme lorsque l'archevêque de Reims
« Hincmar » applique en dehors de tout contrôle
pontifical la théorie de l'Augustinisme à l'intérieur du royaume
Franc qui se résume ainsi
« il
est de droit divin que le droit naturel de la royauté ai pour
vocation celle d'être absorbé par le droit surnaturel de
l’Église ».Tout est dit !
L'Art dans les royautés Franques Mérovingienne et Carolingienne du Haut Moyen-Âge
Les
rois et l'aristocratie Franque Mérovingienne n'ont pas de rôle
incitateur dans l'épanouissement de l'art Mérovingien. Par contre,
l’Église là encore qui se veut dépositaire du socle artistique
Gréco Romain est une grande inspiratrice et pourvoyeuse de
l'expression artistique Mérovingienne.
Le
fondement de l'expression artistique Mérovingienne est donc l'art
antique et plus précisément, l'art Romain. On retrouve dans
l'architecture Mérovingienne l'appareillage harmonieux de la pierre
et de la brique et des éléments décoratifs de bâtiments en terre
cuite si chère aux romains (le baptistaire de Poitiers réédifié
au VII e siècle).
Les
nombreuses basiliques, baptistaires, monastères et églises
construits sous la dynastie Mérovingienne ont une frappante
similitude, dans leurs formes, leurs ordonnances et leurs décorations
(mosaïques, fresques murales) avec les grands monuments
Romains.
C'est dans la sculpture des chapiteaux que s'identifie une certaine création purement Mérovingienne qui s'est développée surtout dans le Sud Ouest, aux pieds des Pyrénées. Tous les chapiteaux merveilleux qui ornent les basiliques d’Île de France, du Centre et de Bourgogne construites à cette époque sont tous sculptés dans le marbre blanc des Pyrénées dans des ateliers se situant non loin des gisements de marbres.
C'est dans la sculpture des chapiteaux que s'identifie une certaine création purement Mérovingienne qui s'est développée surtout dans le Sud Ouest, aux pieds des Pyrénées. Tous les chapiteaux merveilleux qui ornent les basiliques d’Île de France, du Centre et de Bourgogne construites à cette époque sont tous sculptés dans le marbre blanc des Pyrénées dans des ateliers se situant non loin des gisements de marbres.
C'est
encore dans ce marbre blanc des Pyrénées que sont ouvragés les
sarcophages dits d'Aquitaine. On dénote dans la sculpture
ornementale de ces sarcophages Mérovingiens des inspirations
Syriennes, Orientales et Égyptiennes Copte.
L'art
Copte a influencé fortement le décor du manuscrit qui est à
l'origine de l'enluminure. C'est cette activité picturale qui donne
vers 800, le « Sacramentaire de Gellone » qui est un
fleuron de la Bibliothèque Nationale. Enfin on ne peut parler de
l'art Mérovingien sans y inclure l'art du métal et de l'orfèvrerie
cloisonnée et la damasquinure qui annonce déjà ce que sera la
Renaissance Carolingienne.
L'art
Carolingien, en architecture, s'imprègne, quant à lui, fortement du
style Byzantin (coupole et colonnes) tout en puisant ses formes des
monuments Romains. Toutefois, il affirme sa propre identité dans
l'ajout de contre abside et dans l'élévation de tours et de
flèches.
L'enluminure Carolingienne est aussi très influencée par le style Byzantin et
L'enluminure Carolingienne est aussi très influencée par le style Byzantin et
paléo
chrétien notamment en privilégiant la représentation
dessinée des personnages de face et non de profil. Les couleurs sont
vives et contrastées et lumineuses (enluminure = mettre en
lumière).
Les réalisations en ivoire sculpté sont très recherchées pour l'extrême finesse des œuvres.
Les réalisations en ivoire sculpté sont très recherchées pour l'extrême finesse des œuvres.
L'orfèvrerie
révèle un travail de très grande qualité. Enfin l'école de Tours
développe la gravure sur cristal dont la plus remarquable pièce est
« Le Cristal de Lothar ».
Même si on est emprunt d'une nostalgie et d'une admiration pour les civilisations antiques, après l'examen des sociétés Mérovingienne et Carolingienne qui vient d'être fait, il apparaît bien difficile de parler de chaos civilisationnel et de continuer à accuser ces « sociétés barbares » d'avoir semé les bases de la société féodale.
Même si on est emprunt d'une nostalgie et d'une admiration pour les civilisations antiques, après l'examen des sociétés Mérovingienne et Carolingienne qui vient d'être fait, il apparaît bien difficile de parler de chaos civilisationnel et de continuer à accuser ces « sociétés barbares » d'avoir semé les bases de la société féodale.
Les
rois Mérovingiens puis Carolingiens (qui ne sont pourtant pas des
anges en matière de brutalité, de cruauté, d'exploitation et
d'asservissement du genre humain) ne sont que des petits garçons au
regard des empereurs Romains qui se sont succédés, Que sont donc
les « Auxiliaires Impériaux », les « conseillers
Impériaux », les sénateurs », les « Consuls »
et les « Préteurs », les « Questeurs », les
« Censeurs » et autres dignitaires Romains, si ce ne sont
pas des nobles bardés de privilèges et possédant le foncier
Romain.
Malgré
les destructions guerrières, ces mêmes barbares ont profondément
admiré l'art et la culture romains et il est indéniable qu'ils s'en
sont profondément inspirés dans leurs propres expressions
culturelles et artistiques. Que cela plaise ou non, cela rehausse ce
que certains appellent la « barbarie Germaine » au niveau
d'une civilisation.
Car, à bien y regarder, l'Empire d'Occident de Charlemagne à l'apogée de sa grandeur et de son unité, vaut bien, et même plus que l'Empire Romain d'Auguste.
Car, à bien y regarder, l'Empire d'Occident de Charlemagne à l'apogée de sa grandeur et de son unité, vaut bien, et même plus que l'Empire Romain d'Auguste.
Histoire
de France LE BERRY : Histoires des lieux et des ...
www.my-microsite.com/santjohan/Histoire-de-France/
L'Atelier
« Sant Johan » est un lieu consacré à l'histoire, à la
sociologie, à la ... cet espace temps de 150 ans, ce qu'il avait mis
1,5 millions d'années à acquérir. .... par la misère des petites
gens dans le statut de « serfs » puis « de vilains ». ..... un
premier temps, élire roi des Francs au champ de mai de Soisson en
752, puis ...
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Austrasie
— Wikipédia
fr.wikipedia.org/wiki/Austrasie
La
famille aristocratique des pippinides prit alors une importance
croissante, gouvernant .... Les leudes Austrasiens ne semblent pas
accepter cet état de fait : tenus à l'écart depuis une vingtaine
d'années, ils complotent, ... L'Austrasie en 752.
Principauté
de Liège - Origines au Xe siècle - Les Pippinides
principauteliege.byethost13.com/tome1/tongres/.../pippinides.php
Après
quelques années de règne, les leudes austrasiens, associés au roi
Clovis ..... Qualifiée très souvent de palatium à partir de 752,
Pépin le Bref y séjourna ...
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