mercredi 22 avril 2015

EN REMONTANT LE TEMPS... 758

21 AVRIL 2015...

Cette page concerne l'année 758 du calendrier julien. Ceci est une évocation ponctuelle de l'année considérée il ne peut s'agir que d'un survol ! .

DES VISITEURS INSIDIEUX EN CHINE 

Des pirates Arabes et Perses mettent à sac Canton (connue d'eux sous le nom de Sin-Kalan) en 758, selon un rapport du gouvernement local du 30 octobre 758, ce qui correspond à la journée Guisi (癸巳) du 9e mois lunaire dans la première année de l'ère de l'empereur Suzong Qianyuan de la dynastie Tang... Du Xe siècle au XIIe siècle, il a existé à Guangzhou un quartier des étrangers, abritant notamment des habitants venus du golfe Persique issus de la mise à sac de la ville en 758.

Malgré les travaux de Palladius. de Ch. Schefer, de Deveria, de Hirth, de M. Hartmann, on peut dire que l'Islam en Chine a été peu étudié...
Généralement on se borne à citer les deux volumes que P. Dabry de Tliiersant a consacrés au Mahométisme en Chine en 1878 malgré les nombreuses erreurs qu'ils contient dans lequel M. Emile Rocher a raconté la terrible rébellion musulmane qui éclate dans le sud- ouest de l'Empire Chinois en 1806 et ne se termine qu'en 1873 par la prise de Ta-li.

Voici deux ouvrages récents très différents dans leur manière de traiter la question de l'Islam en Chine qui méritent d'attirer l'attention des savants. car sans être définitifs, ils nous apportent l'un et l'autre de nouveaux documents. Le premier, celui de M. Broomhall, embrasse l'Islam en Chine dans son ensemble, le second n'étudie que les provinces traversées par la mission dirigée par le commandant d'Ollone, c'est-à-dire le Yun-nan, le Se-tch'ouan et le Kan-Sou.

La publication de ces deux ouvrages ainsi que celle de la Revue du Monde musulman, qui a atteint son 20e volume, donne l'occasion de tracer un état sommaire de nos connaissances sur les Musulmans de l'Empire du Milieu.

Rappelons que la première mention des Arabes appelés Tazi ou Tacili par les Chinois qui les ont connu par la Perse, se trouve dans les Annales de la dynastie des Tang (618-907) et que nombreuses sont dans les ouvrages Chinois les allusions a ces Tazi.

En 710, un ambassadeur Tazi se rend en Chine.
Un autre, en 921, visite A-pao-ki, chef des K'i tan, campé sur les bords de l'Orkhon.
Plus tard encore, en 1020, une princesse Leao épouse un chef Ta-zi...
Les Musulmans paient un tribut au chef des Si-Loao ou Kara K'itai, et au XIIIe siècle, il y a un régiment de leurs coreligionnaires dans l'armée des Kin.
C'est à partir de la dynastie des Soung (960-1279), sous laquelle on compte 20 ambassades de Ta-zi, que le nom de ceux-ci disparaît pour faire place à celui de Houei Ilouei.

A quelle époque l'Islam a-t-il pénétré en Chine?
La mosquée de Si-ngan-fou dans la province du Chen-si possède une stèle de l'année 742 publiée par Broomhall qui nous fournit une date certainement erronée, l'inscription de cette stèle dit en substance que la doctrine de Mahomet ne pénètre en Chine que sous le règne de K'ai houang (581-600), empereur de la dynastie des Soui. Il suffit de faire remarquer que la date de l'hégire étant 622, il est difficile que l'Islam ait pénétré en Chine en 581, d'autre part pour désigner l'Arabie, au lieu de Tachi, on y a employé l'expression de Tien fang ou Ka aba qui, ainsi que le signale Devéria, n'apparaît chez les historiens Chinois qu'à partir de 1288.

L'inscription de là mosquée de Ts'iouen-lcheou dans le Fou-Kien est actuellement la plus ancienne connue en Chine, signalée jadis par le consul Anglais Geo. Phillips (Toung Pao, VII, 1896)
CARTE DE CANTON
Cette inscription marque que la mosquée a été construite l'année 400 de l'hégire du Prophète (1009-1010) et qu'elle est remise en état, à la date de l'année 710 de l'hégire (1310-1311) par « Ahmad, fils de Muhammad, originaire de Jérusalem surnommé le pèlerin Ruku (al-din) de Shiraz )) .
En 758, une colonie nombreuse de mahométans établis à Canton se révolte, ces rebelles, peut-être des pirates, mettent à sac et brûlent la ville, massacrent
5 000 négociants étrangers : La grande mosquée du Saint-Souvenir, Houei-cheng-se, bâtie sous la dynastie des T'ang, est détruite par le feu en 1343 et reconstruite en 1349 1351, seules les ruines d'une tour marquent l'emplacement de la première construction...

A la fin du IXe siècle, les Musulmans transfèrent leur principal comptoir d'Extrême-Orient à la presqu'île de Malacca, à Kalah, qui hérite de l'importance commerciale de Ceylan. Nous avons la relation du voyage accompli en Chine au IXe siècle par le marchand Soleyman et le récit d'Abou Zeyd donnés dans le Salsalat-at-tevarikh, « chaîne des chroniques », et traduit par Reinaud...

Cette prospérité des colonies maritimes musulmanes semble avoir été éphémère si nous en jugeons par leur population actuelle, les provinces dans lesquelles elles se trouvent comptent parmi celles où l'élément mahométan est le moins nombreux.

Expansion commerciale vers l'est jusqu'en Inde, en Chine et en Corée. Des comptoirs arabes sont établis dans les ports de l'Extrême-Orient. Les grandes villes Chinoises ont leur communauté arabe avec son cadi et sa mosquée, qui regroupe d'autres marchands venus d'Occident, des Juifs, des Mazdéens et des Chrétiens.
On compte 120 000 Blancs par exemple à Hang-tcheou, port important de Chine.

Un récit pour exemple :
L’empereur de la Chine retourne alors vers sa capitale de Khomdan. La ville est en ruines lui-même est réduit à une grande faiblesse, son trésor est épuisé, ses généraux ont péri, les chefs de ses soldats et de ses braves sont morts.
Outre cela, chaque province se trouve au pouvoir de quelque aventurier, qui en perçoit les revenus et qui ne voulait rien céder de ce qu’il avait dans les mains. L’empereur de la Chine se voit dans la nécessité de s’abaisser jusqu’à agréer les excuses de ces usurpateurs, moyennant quelques démonstrations d’obéissance que ceux-ci font, et quelques vœux qu’ils prononcent pour le prince, bien que, d’ailleurs, ils ne tiennent aucun compte de ses droits en ce qui concerne les impôts, ni des autres prérogatives inhérentes à la souveraineté.

Les vainqueurs ne craignent pas de maltraiter les marchands qui sont venus commercer dans le pays. Bientôt l’on ne garde pas même de ménagements pour les patrons de navires arabes, et les maîtres de bâtiments marchands sont en butte à des prétentions injustes, on s’empare de leurs richesses, et on se permet à leur égard des actes contraires à tout ce qui a été pratiqué jusque-là... Dès ce moment le Dieu très haut retire ses bénédictions du pays tout entier, le commerce maritime n'est plus praticable, et la désolation, par un effet de la volonté de Dieu, « de qui le nom soit béni », se fait sentir jusque sur les patrons de navires et les agents d’affaires de Syraf et d’Oman.

A la même époque il y a, à Bassora, un homme de la tribu des Qoreyschites, appelé Ibn-Wahab al-Habbari, et qui descend de Habbar, fils de Al-Aswad.
La ville de Bassora ayant été ruiné, Ibn-Wahab quitte le pays et se rend à Syraf. En ce moment un navire se dispose à partir pour la Chine. Dans de telles circonstances, il vient à Ibn-Wahab l’idée de s’embarquer sur ce navire. Quand il arrive en Chine, il veut aller voir le roi suprême... Il se met donc en route pour Khomdan, et, du port de Khanfou à la capitale, le trajet est de 2 mois.
Il lui faut attendre longtemps à la porte impériale, bien qu’il présente des requêtes et qu’il s’annonce comme étant issu du même sang que le prophète des Arabes... Enfin l’empereur fait mettre à sa disposition une maison particulière, et ordonne de lui fournir tout ce qui lui est nécessaire.

En même temps il charge l’officier qui le représente à Khanfou de prendre des informations, et de consulter les marchands au sujet de cet homme, qui prétend être parent du prophète des Arabes, « à qui Dieu puisse être propice » !
Le gouverneur de Khanfou annonce, dans sa réponse, que la prétention de cet homme est fondée. Alors l’empereur l’admet auprès de lui, lui fait des présents considérables, et cet homme retourne en Irak avec ce que l’empereur lui a donné.

Ibn Wahab raconte :
« Quel est, dans votre opinion, le rang des principaux empires du monde ? »
L’homme répondit qu’il n’est pas au courant de matières semblables. Alors l’empereur ordonne à l’interprète de lui dire ces mots : « Pour nous, nous comptons 5 grands souverains.
Le plus riche en provinces est celui qui règne sur l’Irak, parce que l’Irak est situé au milieu du monde, et que les autres rois sont placés autour de lui.
Il porte, chez nous, le titre de roi des rois.

Après cet empire vient le nôtre. Le souverain est surnommé le roi des hommes, parce qu’il n’y a pas de roi sur la terre qui maintienne mieux l’ordre dans ses États que nous, et qui exerce une surveillance plus exacte, il n’y a pas non plus de peuple qui soit plus soumis à son prince que le nôtre. Nous sommes donc réellement les rois des hommes.

Après cela vient le roi des bêtes féroces, qui est le roi des Turks, et dont les États sont contigus à ceux de la Chine.

Le quatrième roi en rang est le roi des éléphants, c’est-à-dire le roi de l’Inde.
On le nomme chez nous le roi de la sagesse, parce que la sagesse tire son origine des Indiens.

RUE COMMERÇANTE DE CANTON
Enfin vient l’empereur des Romains, qu’on nomme chez nous le roi des beaux hommes, parce qu’il n’y a pas sur la terre de peuple mieux fait que les Romains, ni qui ait la figure plus belle.
Voilà quels sont les principaux rois, les autres n’occupent qu’un rang secondaire. »

L’empereur ordonne ensuite à l’interprète de dire ces mots à l’Arabe :
« Reconnaîtrais-tu ton maître, si tu le voyais ? »
L’empereur veut parler de l’apôtre de Dieu, « à qui Dieu veuille bien être propice ».
Je répondis :
« Et comment pourrais-je le voir, maintenant qu’il se trouve auprès du Dieu très haut? »

L’empereur reprend :
« Ce n’est pas ce que j’entendais. Je voulais parler seulement de sa figure. »

Alors l’Arabe répond oui.

Aussitôt l’empereur fait apporter une boîte, il place la boite devant lui, puis, tirant quelques feuilles, il dit à l’interprète :
« Fais-lui voir son maître. »

Je reconnais sur ces pages les portraits des prophètes, en même temps, je fais des vœux pour eux, et il s’opère un mouvement dans mes lèvres. L’empereur ne sait pas que je reconnais ces prophètes, il me fait demander par l’interprète pourquoi j’ai remué les lèvres.

L’interprète le fait, et je réponds :
« Je priais pour les prophètes. »

L’empereur demande comment je les ai reconnus
« Au moyen des attributs qui les distinguent :

Ainsi, voilà Noé, dans l’arche, qui se sauve avec sa famille, lorsque le Dieu très haut a commandé aux eaux, et que toute la terre a été submergé avec ses habitants, Noé et les siens ont échappé seuls au déluge. »

A ces mots, l’empereur se mtt à rire et dit :
« Tu as deviné juste lorsque tu as reconnu ici Noé, quant à la submersion de la terre entière, c’est un fait que nous n’admettons pas.
Le déluge n’a pu embrasser qu’une portion de la terre, il n’a atteint ni notre pays ni celui de l’Inde »

Ibn Wahab rapporte qu’il craint de réfuter ce que vient de dire l’empereur et de faire valoir les arguments qui sont à sa disposition, vu que le prince n’aurait pas voulu les admettre, mais il reprend :
« Voilà Moïse et son bâton, avec les enfants d’Israël. »

L’empereur dit :
« C’est vrai, mais Moïse se fait voir sur un bien petit théâtre, et son peuple se montre mal disposé à son égard. »

Il reprend :
« Voilà Jésus, sur un âne, entouré des apôtres. »

L’empereur dit :
« Il a eu peu de temps à paraître sur la scène. Sa mission n’a guère duré qu’un peu plus de trente ans. »

Ibn Wahab continue à passer en revue les différents prophètes, mais nous nous bornons à répéter une partie de ce qu’il nous dit.

Ibn Wahab ajoute qu’au-dessus de chaque figure de prophète on voit une longue inscription, qu’il suppose renfermer le nom des prophètes, le nom de leur pays et les circonstances qui accompagnent leur mission.

Ensuite il poursuit ainsi :
MINGZHOU
« Voici la figure du prophète, « sur qui soit la paix » ! Il est monté sur un chameau, et ses compagnons sont également sur leur chameau, placés autour de lui. Tous portent à leurs pieds des chaussures arabes, tous ont des cure-dents attachés à leur ceinture.

Ibn Wahab s'étant mis à pleurer, l’empereur charge l’interprète de lui demander pourquoi il verse des larmes :
« Voilà notre prophète, « notre seigneur et mon cousin, « sur lui soit la paix » ! »

L’empereur répond :
« Tu as dis vrai, lui et son peuple ont élevé le plus glorieux des empires. Seulement il n’a pu voir de ses yeux l’édifice qu’il a fondé, l’édifice n’a été vu que de ceux qui sont venus après lui. »

Il y eu un grand nombre d’autres figures de prophètes dont quelques-unes font signe de la main droite, réunissant le pouce et l’index, comme si, en faisant ce mouvement, elles veulent attester quelque vérité. Certaines figures sont représentées debout sur leurs pieds, faisant signe avec leurs doigts vers le ciel. Il y a encore d’autres figures, l’interprète me dit que ces figures représentent les prophètes de la Chine et de l’Inde. »

« Ensuite l’empereur m’interroge au sujet des califes et de leur costume, ainsi que sur un grand nombre de questions de religion, de mœurs et d’usages, suivant qu’elles se trouvent à ma portée, puis il ajoute :

« Quelle est, dans votre opinion, l’âge du monde ? »

Il repond
« On ne s’accorde pas à cet égard. Les uns disent qu’il a 6 000 ans, d’autres moins, d’autres plus, mais la différence n’est pas grande. »

Là-dessus, l’empereur se met à rire de toutes ses forces. Le vizir qui est debout auprès de lui témoigne aussi qu’il n’est pas de son avis.

L’empereur dit :
« Je ne présume pas que votre prophète ait dit cela. »

Là-dessus Ibn Wahab regimbe, et répond :
« Si, il l’a dit. »

L'empereur lui aussi s'assombrit, il charge l’interprète de me transmettre ces mots :
« Fais attention à ce que tu dis, on ne parle aux rois qu’après avoir bien pesé ce qu’on va dire. Tu as affirmé que vous ne vous accordez pas sur cette question, vous êtes donc en dissidence au sujet d’une assertion de votre prophète, et vous n’acceptez pas tout ce que vos prophètes ont établi.
Il ne convient pas d’être divisé dans des cas semblables, au contraire, des affirmations pareilles doivent être admises sans contestation.
Prends donc garde à cela et ne commets plus la même imprudence. »

L’empereur dit encore beaucoup de choses qui ont échappées de ma mémoire, à cause de la longueur du temps qui s’est écoulé dans l’intervalle... Puis il ajoute : « Pourquoi ne t’es-tu pas rendu de préférence auprès de ton souverain, qui se trouve bien mieux à ta portée que nous pour la résidence et pour la race ? »

Ibn Wahab dit :
« Bassora, ma patrie, est dans la désolation, je me trouve à Syraf, j'ai vu un navire qui allait mettre à la voile pour la Chine, j’ai entendu parler de l’éclat que jette l’empire de Chine, et de l’abondance des biens qu’on y trouve.
Je préférai me rendre dans cette contrée et la voir de mes yeux.
Maintenant je m’en retourne dans mon pays, auprès du monarque mon cousin, et lui raconterai l’éclat que jette cet empire, de la vaste étendue de cette contrée, de tous les avantages, de toutes les bontés. »

Ces paroles ont fait plaisir à l’empereur, il m'a fait donner un riche présent,
et a voulu que je m’en retourne à Khanfou sur les mulets de la poste. Il écrit même au gouverneur de Khanfou, pour lui recommander d’avoir des égards pour moi, de me considérer plus que tous les fonctionnaires de son gouvernement, et de me fournir tout ce qui me sera nécessaire jusqu’au moment de mon départ.
Vivant dans l’abondance et la satisfaction, jusqu’à mon départ de Chine. »

On raconte en ce moment un fait dont nos ancêtres n’ont aucune idée. Personne, jusqu’ici, n’a supposé que la mer qui baigne la Chine et l’Inde est en communication avec la mer de Syrie, une pareille chose paraît incroyable jusqu’à ces derniers temps.

Or nous avons entendu dire qu’on vient de trouver dans la mer Méditerranée (mer de Roum ou mer du pays des Romains) des pièces d’un navire arabe qui se compose de parties cousues ensemble... Ce navire s’est brisé avec son équipage, les vagues l’ont mis en pièces, et les vents, par l’entremise des vagues, ont poussé ses débris dans la mer des Khazar (la mer Caspienne).
De là les débris ont été jetés dans le canal de Constantinople, d’où ils sont arrivés dans la mer de Roum et la mer de Syrie. Ce fait montre que la mer contourne la Chine, les îles de Syla, le pays des Turks et des Khazar, ensuite elle se jette dans le canal de Constantinople, et communique avec la mer de Syrie.

En effet, il n’y a que les navires de Syraf dont les pièces soient cousues ensemble, les navires de Syrie et du pays de Roum sont fixés avec des clous, et non avec des fils.
On nous a raconté, de plus, qu’il a été trouvé de l’ambre dans la mer de Syrie. C’est une des choses qui paraît incroyables, et dont on ne connaît pas d’exemple.
Pour que ce qu’on à raconté à cet égard soit vrai, il faut que l’ambre dont on parle soit arrivé dans la mer de Syrie par la mer d’Aden et de Colzom (la mer Rouge), en effet, la dernière de ces mers est en communication avec les mers dans lesquelles se forme l’ambre...

CARTE AL-MASUDI
Mais le Dieu très haut n’a-t-il pas dit qu’il avait élevé une barrière entre les 2 mers (la mer Rouge et la mer Méditerranée ? Si donc le récit qu’on fait est vrai, il faut supposer que l’ambre trouvé dans la mer Méditerranée fait partie de l’ambre que la mer de l’Inde jette dans les autres mers, de manière que cet ambre, allant d’une mer à l’autre, sera arrivé jusque dans la mer de Syrie....

Persée : L'Islam en Chine (premier article) [Marshall ...
www.persee.fr/web/revues/.../jds_0021-8103_1913_num_11_1_4001
de H Cordier - ‎1913
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