21
AVRIL 2015...
Cette
page concerne l'année 758 du calendrier julien. Ceci est une
évocation ponctuelle de l'année considérée il ne peut s'agir que
d'un survol ! .
DES
VISITEURS INSIDIEUX EN CHINE
Des
pirates Arabes et Perses mettent à sac Canton (connue d'eux sous le
nom de Sin-Kalan) en 758, selon un rapport du gouvernement local du
30 octobre 758, ce qui correspond à la journée Guisi (癸巳)
du 9e mois lunaire dans la première année de l'ère de l'empereur
Suzong Qianyuan de la dynastie Tang... Du Xe siècle au
XIIe siècle, il a existé à Guangzhou un quartier des
étrangers, abritant notamment des habitants venus du golfe Persique
issus de la mise à sac de la ville en 758.
Malgré
les travaux de Palladius. de Ch. Schefer, de Deveria, de Hirth, de M.
Hartmann, on peut dire que l'Islam en Chine a été peu étudié...
Généralement
on se borne à citer les deux volumes que P. Dabry de Tliiersant a
consacrés au Mahométisme en Chine en 1878 malgré les nombreuses
erreurs qu'ils contient dans lequel M. Emile Rocher a raconté la
terrible rébellion musulmane qui éclate dans le sud- ouest de
l'Empire Chinois en 1806 et ne se termine qu'en 1873 par la prise de
Ta-li.
Voici
deux ouvrages récents très différents dans leur manière de
traiter la question de l'Islam en Chine qui méritent d'attirer
l'attention des savants. car sans être définitifs, ils nous
apportent l'un et l'autre de nouveaux documents. Le premier, celui de
M. Broomhall, embrasse l'Islam en Chine dans son ensemble, le second
n'étudie que les provinces traversées par la mission dirigée par
le commandant d'Ollone, c'est-à-dire le Yun-nan, le Se-tch'ouan et
le Kan-Sou.
La
publication de ces deux ouvrages ainsi que celle de la Revue du Monde
musulman, qui a atteint son 20e volume, donne l'occasion de tracer un
état sommaire de nos connaissances sur les Musulmans de l'Empire du
Milieu.
Rappelons
que la première mention des Arabes appelés Tazi ou Tacili par les
Chinois qui les ont connu par la Perse, se trouve dans les Annales de
la dynastie des Tang (618-907) et que nombreuses sont dans les
ouvrages Chinois les allusions a ces Tazi.
En
710, un ambassadeur Tazi se rend en Chine.
Un
autre, en 921, visite A-pao-ki, chef des K'i tan, campé sur les
bords de l'Orkhon.
Plus
tard encore, en 1020, une princesse Leao épouse un chef Ta-zi...
Les
Musulmans paient un tribut au chef des Si-Loao ou Kara K'itai, et au
XIIIe siècle, il y a un régiment de leurs coreligionnaires dans
l'armée des Kin.
C'est
à partir de la dynastie des Soung (960-1279), sous laquelle on
compte 20 ambassades de Ta-zi, que le nom de ceux-ci disparaît pour
faire place à celui de Houei Ilouei.
A
quelle époque l'Islam a-t-il pénétré en Chine?
La
mosquée de Si-ngan-fou dans la province du Chen-si possède une
stèle de l'année 742 publiée par Broomhall qui nous fournit une
date certainement erronée, l'inscription de cette stèle dit en
substance que la doctrine de Mahomet ne pénètre en Chine que sous
le règne de K'ai houang (581-600), empereur de la dynastie des Soui.
Il suffit de faire remarquer que la date de l'hégire étant 622, il
est difficile que l'Islam ait pénétré en Chine en 581, d'autre
part pour désigner l'Arabie, au lieu de Tachi, on y a employé
l'expression de Tien fang ou Ka aba qui, ainsi que le signale
Devéria, n'apparaît chez les historiens Chinois qu'à partir de
1288.
L'inscription
de là mosquée de Ts'iouen-lcheou dans le Fou-Kien est actuellement
la plus ancienne connue en Chine, signalée jadis par le consul
Anglais Geo. Phillips (Toung Pao, VII, 1896)
CARTE DE CANTON |
Cette
inscription marque que la mosquée a été construite l'année 400 de
l'hégire du Prophète (1009-1010) et qu'elle est remise en état, à
la date de l'année 710 de l'hégire (1310-1311) par « Ahmad, fils
de Muhammad, originaire de Jérusalem surnommé le pèlerin Ruku
(al-din) de Shiraz )) .
En
758, une colonie nombreuse de mahométans établis à Canton se
révolte, ces rebelles, peut-être des pirates, mettent à sac et
brûlent la ville, massacrent
5
000 négociants étrangers : La grande mosquée du Saint-Souvenir,
Houei-cheng-se, bâtie sous la dynastie des T'ang, est détruite par
le feu en 1343 et reconstruite en 1349 1351, seules les ruines d'une
tour marquent l'emplacement de la première construction...
A
la fin du IXe siècle, les Musulmans transfèrent leur principal
comptoir d'Extrême-Orient à la presqu'île de Malacca, à Kalah,
qui hérite de l'importance commerciale de Ceylan. Nous avons la
relation du voyage accompli en Chine au IXe siècle par le marchand
Soleyman et le récit d'Abou Zeyd donnés dans le
Salsalat-at-tevarikh, « chaîne des chroniques », et traduit par
Reinaud...
Cette
prospérité des colonies maritimes musulmanes semble avoir été
éphémère si nous en jugeons par leur population actuelle, les
provinces dans lesquelles elles se trouvent comptent parmi celles où
l'élément mahométan est le moins nombreux.
Expansion
commerciale vers l'est jusqu'en Inde, en Chine et en Corée. Des
comptoirs arabes sont établis dans les ports de l'Extrême-Orient.
Les grandes villes Chinoises ont leur communauté arabe avec son cadi
et sa mosquée, qui regroupe d'autres marchands venus d'Occident, des
Juifs, des Mazdéens et des Chrétiens.
On
compte 120 000 Blancs par exemple à Hang-tcheou, port important de
Chine.
Un
récit pour exemple :
L’empereur
de la Chine retourne alors vers sa capitale de Khomdan. La ville est
en ruines lui-même est réduit à une grande faiblesse, son trésor
est épuisé, ses généraux ont péri, les chefs de ses soldats et
de ses braves sont morts.
Outre
cela, chaque province se trouve au pouvoir de quelque aventurier, qui
en perçoit les revenus et qui ne voulait rien céder de ce qu’il
avait dans les mains. L’empereur de la Chine se voit dans la
nécessité de s’abaisser jusqu’à agréer les excuses de ces
usurpateurs, moyennant quelques démonstrations d’obéissance que
ceux-ci font, et quelques vœux qu’ils prononcent pour le prince,
bien que, d’ailleurs, ils ne tiennent aucun compte de ses droits en
ce qui concerne les impôts, ni des autres prérogatives inhérentes
à la souveraineté.
Les
vainqueurs ne craignent pas de maltraiter les marchands qui sont
venus commercer dans le pays. Bientôt l’on ne garde pas même de
ménagements pour les patrons de navires arabes, et les maîtres de
bâtiments marchands sont en butte à des prétentions injustes, on
s’empare de leurs richesses, et on se permet à leur égard des
actes contraires à tout ce qui a été pratiqué jusque-là... Dès
ce moment le Dieu très haut retire ses bénédictions du pays tout
entier, le commerce maritime n'est plus praticable, et la désolation,
par un effet de la volonté de Dieu, « de qui le nom soit
béni », se fait sentir jusque sur les patrons de navires et
les agents d’affaires de Syraf et d’Oman.
A
la même époque il y a, à Bassora, un homme de la tribu des
Qoreyschites, appelé Ibn-Wahab al-Habbari, et qui descend de Habbar,
fils de Al-Aswad.
La
ville de Bassora ayant été ruiné, Ibn-Wahab quitte le pays et se
rend à Syraf. En ce moment un navire se dispose à partir pour la
Chine. Dans de telles circonstances, il vient à Ibn-Wahab l’idée
de s’embarquer sur ce navire. Quand il arrive en Chine, il veut
aller voir le roi suprême... Il se met donc en route pour Khomdan,
et, du port de Khanfou à la capitale, le trajet est de 2 mois.
Il
lui faut attendre longtemps à la porte impériale, bien qu’il
présente des requêtes et qu’il s’annonce comme étant issu du
même sang que le prophète des Arabes... Enfin l’empereur fait
mettre à sa disposition une maison particulière, et ordonne de lui
fournir tout ce qui lui est nécessaire.
En
même temps il charge l’officier qui le représente à Khanfou de
prendre des informations, et de consulter les marchands au sujet de
cet homme, qui prétend être parent du prophète des Arabes, « à
qui Dieu puisse être propice » !
Le
gouverneur de Khanfou annonce, dans sa réponse, que la prétention
de cet homme est fondée. Alors l’empereur l’admet auprès de
lui, lui fait des présents considérables, et cet homme retourne en
Irak avec ce que l’empereur lui a donné.
Ibn
Wahab raconte :
«
Quel est, dans votre opinion, le rang des principaux empires du monde
? »
L’homme
répondit qu’il n’est pas au courant de matières semblables.
Alors l’empereur ordonne à l’interprète de lui dire ces mots :
« Pour nous, nous comptons 5 grands souverains.
Le
plus riche en provinces est celui qui règne sur l’Irak, parce que
l’Irak est situé au milieu du monde, et que les autres rois sont
placés autour de lui.
Il
porte, chez nous, le titre de roi des rois.
Après
cet empire vient le nôtre. Le souverain est surnommé le roi des
hommes, parce qu’il n’y a pas de roi sur la terre qui maintienne
mieux l’ordre dans ses États que nous, et qui exerce une
surveillance plus exacte, il n’y a pas non plus de peuple qui soit
plus soumis à son prince que le nôtre. Nous sommes donc réellement
les rois des hommes.
Après
cela vient le roi des bêtes féroces, qui est le roi des Turks, et
dont les États sont contigus à ceux de la Chine.
Le
quatrième roi en rang est le roi des éléphants, c’est-à-dire le
roi de l’Inde.
On
le nomme chez nous le roi de la sagesse, parce que la sagesse tire
son origine des Indiens.
RUE COMMERÇANTE DE CANTON |
Enfin
vient l’empereur des Romains, qu’on nomme chez nous le roi des
beaux hommes, parce qu’il n’y a pas sur la terre de peuple mieux
fait que les Romains, ni qui ait la figure plus belle.
Voilà
quels sont les principaux rois, les autres n’occupent qu’un rang
secondaire. »
L’empereur
ordonne ensuite à l’interprète de dire ces mots à l’Arabe :
«
Reconnaîtrais-tu ton maître, si tu le voyais ? »
L’empereur
veut parler de l’apôtre de Dieu, « à qui Dieu veuille bien
être propice ».
Je
répondis :
«
Et comment pourrais-je le voir, maintenant qu’il se trouve auprès
du Dieu très haut? »
L’empereur
reprend :
«
Ce n’est pas ce que j’entendais. Je voulais parler seulement de
sa figure. »
Alors
l’Arabe répond oui.
Aussitôt
l’empereur fait apporter une boîte, il place la boite devant lui,
puis, tirant quelques feuilles, il dit à l’interprète :
«
Fais-lui voir son maître. »
Je
reconnais sur ces pages les portraits des prophètes, en même temps,
je fais des vœux pour eux, et il s’opère un mouvement dans mes
lèvres. L’empereur ne sait pas que je reconnais ces prophètes, il
me fait demander par l’interprète pourquoi j’ai remué les
lèvres.
L’interprète
le fait, et je réponds :
«
Je priais pour les prophètes. »
L’empereur
demande comment je les ai reconnus
«
Au moyen des attributs qui les distinguent :
Ainsi,
voilà Noé, dans l’arche, qui se sauve avec sa famille, lorsque le
Dieu très haut a commandé aux eaux, et que toute la terre a été
submergé avec ses habitants, Noé et les siens ont échappé seuls
au déluge. »
A
ces mots, l’empereur se mtt à rire et dit :
«
Tu as deviné juste lorsque tu as reconnu ici Noé, quant à la
submersion de la terre entière, c’est un fait que nous n’admettons
pas.
Le
déluge n’a pu embrasser qu’une portion de la terre, il n’a
atteint ni notre pays ni celui de l’Inde »
Ibn
Wahab rapporte qu’il craint de réfuter ce que vient de dire
l’empereur et de faire valoir les arguments qui sont à sa
disposition, vu que le prince n’aurait pas voulu les admettre, mais
il reprend :
«
Voilà Moïse et son bâton, avec les enfants d’Israël. »
L’empereur
dit :
«
C’est vrai, mais Moïse se fait voir sur un bien petit théâtre,
et son peuple se montre mal disposé à son égard. »
Il
reprend :
«
Voilà Jésus, sur un âne, entouré des apôtres. »
L’empereur
dit :
«
Il a eu peu de temps à paraître sur la scène. Sa mission n’a
guère duré qu’un peu plus de trente ans. »
Ibn
Wahab continue à passer en revue les différents prophètes, mais
nous nous bornons à répéter une partie de ce qu’il nous dit.
Ibn
Wahab ajoute qu’au-dessus de chaque figure de prophète on voit une
longue inscription, qu’il suppose renfermer le nom des prophètes,
le nom de leur pays et les circonstances qui accompagnent leur
mission.
Ensuite
il poursuit ainsi :
MINGZHOU |
«
Voici la figure du prophète, « sur qui soit la paix » !
Il est monté sur un chameau, et ses compagnons sont également sur
leur chameau, placés autour de lui. Tous portent à leurs pieds des
chaussures arabes, tous ont des cure-dents attachés à leur
ceinture.
Ibn
Wahab s'étant mis à pleurer, l’empereur charge l’interprète de
lui demander pourquoi il verse des larmes :
« Voilà
notre prophète, « notre seigneur et mon cousin, « sur
lui soit la paix » ! »
L’empereur
répond :
«
Tu as dis vrai, lui et son peuple ont élevé le plus glorieux des
empires. Seulement il n’a pu voir de ses yeux l’édifice qu’il
a fondé, l’édifice n’a été vu que de ceux qui sont venus
après lui. »
Il
y eu un grand nombre d’autres figures de prophètes dont
quelques-unes font signe de la main droite, réunissant le pouce et
l’index, comme si, en faisant ce mouvement, elles veulent attester
quelque vérité. Certaines figures sont représentées debout sur
leurs pieds, faisant signe avec leurs doigts vers le ciel. Il y a
encore d’autres figures, l’interprète me dit que ces figures
représentent les prophètes de la Chine et de l’Inde. »
«
Ensuite l’empereur m’interroge au sujet des califes et de leur
costume, ainsi que sur un grand nombre de questions de religion, de
mœurs et d’usages, suivant qu’elles se trouvent à ma portée,
puis il ajoute :
«
Quelle est, dans votre opinion, l’âge du monde ? »
Il
repond
«
On ne s’accorde pas à cet égard. Les uns disent qu’il a 6 000
ans, d’autres moins, d’autres plus, mais la différence n’est
pas grande. »
Là-dessus,
l’empereur se met à rire de toutes ses forces. Le vizir qui est
debout auprès de lui témoigne aussi qu’il n’est pas de son
avis.
L’empereur
dit :
«
Je ne présume pas que votre prophète ait dit cela. »
Là-dessus
Ibn Wahab regimbe, et répond :
« Si,
il l’a dit. »
L'empereur
lui aussi s'assombrit, il charge l’interprète de me transmettre
ces mots :
«
Fais attention à ce que tu dis, on ne parle aux rois qu’après
avoir bien pesé ce qu’on va dire. Tu as affirmé que vous ne vous
accordez pas sur cette question, vous êtes donc en dissidence au
sujet d’une assertion de votre prophète, et vous n’acceptez pas
tout ce que vos prophètes ont établi.
Il
ne convient pas d’être divisé dans des cas semblables, au
contraire, des affirmations pareilles doivent être admises sans
contestation.
Prends
donc garde à cela et ne commets plus la même imprudence. »
L’empereur
dit encore beaucoup de choses qui ont échappées de ma mémoire, à
cause de la longueur du temps qui s’est écoulé dans
l’intervalle... Puis il ajoute : « Pourquoi ne t’es-tu pas rendu
de préférence auprès de ton souverain, qui se trouve bien mieux à
ta portée que nous pour la résidence et pour la race ? »
Ibn
Wahab dit :
«
Bassora, ma patrie, est dans la désolation, je me trouve à Syraf,
j'ai vu un navire qui allait mettre à la voile pour la Chine, j’ai
entendu parler de l’éclat que jette l’empire de Chine, et de
l’abondance des biens qu’on y trouve.
Je
préférai me rendre dans cette contrée et la voir de mes yeux.
Maintenant
je m’en retourne dans mon pays, auprès du monarque mon cousin, et
lui raconterai l’éclat que jette cet empire, de la vaste étendue
de cette contrée, de tous les avantages, de toutes les bontés. »
Ces
paroles ont fait plaisir à l’empereur, il m'a fait donner un riche
présent,
et
a voulu que je m’en retourne à Khanfou sur les mulets de la poste.
Il écrit même au gouverneur de Khanfou, pour lui recommander
d’avoir des égards pour moi, de me considérer plus que tous les
fonctionnaires de son gouvernement, et de me fournir tout ce qui me
sera nécessaire jusqu’au moment de mon départ.
Vivant
dans l’abondance et la satisfaction, jusqu’à mon départ de
Chine. »
On
raconte en ce moment un fait dont nos ancêtres n’ont aucune idée.
Personne, jusqu’ici, n’a supposé que la mer qui baigne la Chine
et l’Inde est en communication avec la mer de Syrie, une pareille
chose paraît incroyable jusqu’à ces derniers temps.
Or
nous avons entendu dire qu’on vient de trouver dans la mer
Méditerranée (mer de Roum ou mer du pays des Romains) des pièces
d’un navire arabe qui se compose de parties cousues ensemble... Ce
navire s’est brisé avec son équipage, les vagues l’ont mis en
pièces, et les vents, par l’entremise des vagues, ont poussé ses
débris dans la mer des Khazar (la mer Caspienne).
De
là les débris ont été jetés dans le canal de Constantinople,
d’où ils sont arrivés dans la mer de Roum et la mer de Syrie. Ce
fait montre que la mer contourne la Chine, les îles de Syla, le pays
des Turks et des Khazar, ensuite elle se jette dans le canal de
Constantinople, et communique avec la mer de Syrie.
En
effet, il n’y a que les navires de Syraf dont les pièces soient
cousues ensemble, les navires de Syrie et du pays de Roum sont fixés
avec des clous, et non avec des fils.
On
nous a raconté, de plus, qu’il a été trouvé de l’ambre dans
la mer de Syrie. C’est une des choses qui paraît incroyables, et
dont on ne connaît pas d’exemple.
Pour
que ce qu’on à raconté à cet égard soit vrai, il faut que
l’ambre dont on parle soit arrivé dans la mer de Syrie par la mer
d’Aden et de Colzom (la mer Rouge), en effet, la dernière de ces
mers est en communication avec les mers dans lesquelles se forme
l’ambre...
CARTE AL-MASUDI |
Mais
le Dieu très haut n’a-t-il pas dit qu’il avait élevé une
barrière entre les 2 mers (la mer Rouge et la mer Méditerranée ?
Si donc le récit qu’on fait est vrai, il faut supposer que l’ambre
trouvé dans la mer Méditerranée fait partie de l’ambre que la
mer de l’Inde jette dans les autres mers, de manière que cet
ambre, allant d’une mer à l’autre, sera arrivé jusque dans la
mer de Syrie....
Persée
: L'Islam en Chine (premier article) [Marshall ...
www.persee.fr/web/revues/.../jds_0021-8103_1913_num_11_1_4001
de
H Cordier - 1913
Rappelons
que la première mention des Arabes appelés Tazi ou Tacili par les
Chinois ... du Chen-si possède une stèle de l'année 742 publiée
par Broomhall qui nous fournit une ... En 758, une colonie nombreuse
de mahométans établis à Canton se révolta; ces rebelles,
peut-être des pirates, mirent à sac et brûlèrent la ...
L'évolution
divergente des sciences et des ... - Accueil
brasseul.free.fr/Evolution_divergente_Occident_Islam.htm
Ainsi,
les chrétiens dans la péninsule ibérique mirent sept siècles à
reconquérir ... En 758, Canton est pillée par des pirates arabes
établis à Haïnan. .... et qu'il ne s'était relevé de ses mêmes
cendres italiennes que mille années plus tard. .... Villes : Dans le
monde arabe et perse, de même qu'en Inde, les villes n'ont guère
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