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AVRIL 2015...
Cette
page concerne l'année 753 du calendrier julien. Ceci est une
évocation ponctuelle de l'année considérée il ne peut s'agir que
d'un survol !
SAINT
PIRMIN ÉVANGÉLISATEUR DE L'ALSACE ET DE LA RHÉNANIE
Saint
Pirmin (vers 670-3 novembre 753 à l'abbaye de Hornbach), est un
évêque missionnaire et un Saint de l'Église Catholique Romaine.
Pirmin moine d'ascendance Wisigothe des environs de Narbonne, sur le
territoire de la France actuelle. L’origine du saint est
controversée. Tandis que certains soutiennent qu’il est Wisigoth
ou Irlandais, d’autres disent qu’il est d’origine Romaine. Sa
biographie, écrite à Hornbach en 830 et riche en légende, ainsi
qu’une autre biographie versifiée, cependant elles ne nous relate
rien de son origine. Né probablement dans une région occupée par
les Wisigohts en Provence ou en Espagne du nord, il semble qu’il
s’est tourné vers le royaume Franc en raison des attaques des
Sarrasins.
Il
est influencé par le christianisme Irlandais. En 717, il doit fuir
les Musulmans qui envahissent la Septimanie.
À
partir de 718 et pendant quelques années il dessert l'église
castrale d'Anvers en Austrasie.
En
720 il fait route pour la localité de Castellum Meltis (Meaux), près
de Paris, où il prêche en latin et en langue Franque. Comme il
entretient de très bonnes relations avec le maire Franc Charles
Martel, Pirmin est envoyé comme missionnaire dans le Haut Rhin.
Charles Martel, père de Pépin le Bref, lui propose de réorganiser
l’empire Franc par des réformes dont certaines méritent d’être
mentionnées : Réorganisation des évêchés existants et fondation
de nombreux autres, éducation des clercs dans des monastères
choisis, éradication des dernières pratiques païennes et
réalisation d’un lien très étroit entre l’organisation
ecclésiastique et l’État Franc.
Invité
par le noble Alaman Sintlatz, Pimin arrive sur l’île de Reichenau
vers 724, il y érige une église et y fonde le monastère de
Mittelzell. L’église est consacrée à la Mère de Dieu et aux
apôtres Pierre et Paul. Jusqu’alors inhabitée, une légende
raconte que tous les serpents, les grenouilles et autres animaux
sauvages quittent l’île à l’arrivée du Saint. Le monastère
édifié sur l’île de Reichenau sur le lac de Constance par Pirmin
devient, à côté de celui de Saint Gall, l’un des plus
importants de l’empire Carolingien.
En
725 il fera construire d'autres abbayes entre les Vosges et la
Forêt-Noire, telles que Gengenbach, dans la vallée de la Kinzig,
avec le comte Franc Eberhard,
Vers
726 le duc d’Alsace Eberhard projette la construction d'un
monastère dans son alleu du Haut-Rhin et fait appel à l'évêque
Pirmin (670-753), le fondateur de la Reichenau. Pirmin installe son
monastère, le « Vivarius peregrinorum » dans le vallon de Murbach
et le soumet à la règle de Saint Benoît.
Le
roi Thierry confirme l'abbaye en 727, la prend sous sa protection et
lui accorde l'immunité. Peu après l'abbaye obtient la libre
élection de l'abbé et l'exemption de la juridiction diocésaine
(728).
En
728 Murbach, qu'il érige avec le même Eberhard, la dotant de
domaines jusqu'en Suisse.
En
732, Saint Boniface reçoit la mission de s’occuper de
l’évangélisation des territoires de la Thuringe, d’Hessen, de
l’est de l’empire Franc et de la Bavière. Le territoire Alaman
n’est pas mentionné dans la sphère d’influence de Saint
Boniface, parce que la mission dans ce territoire est réservée à
un autre missionnaire : Saint Pirmin. Quoiqu’ils aient répandu
l’Évangile sur le territoire de l’Allemagne actuelle à peu près
à la même époque, les deux Saints ne se rencontreront jamais... Ce
fait a donné naissance à des spéculations, comme l’existence
éventuelle entre eux d’une sorte d’antipathie. Certains
chercheurs affirment même que Pirmin reçoit la chirotonie
épiscopale à Rome, et reçoit l’accord et la bénédiction du
Pape avant d’être envoyé dans le territoire en question.
Vers
734 suit Amorbach, dans la vallée de la Neckar où le comte Ruthard
l'a envoyé pour une mission évangélisatrice, puis Wissembourg,
Marmoutier, Neuweiler, Niederaltaich et Herbitzheim, vers 740.
Le
dernier monastère qu'il fonde est celui de Hornbach (alors situé
dans le diocèse de Metz) en 742, il est aujourd'hui situé dans le
Land Allemand de Rhénanie-Palatinat. Il y meurt en 753 et y est
enterré.
L'abbaye
est largement dotée de biens et rapidement le royal protecteur met à
sa tête de très hauts dignitaires : Baldebert, évêque de Bâle
(751-762), Sindbert, évêque de Ratisbonne (788-791).
En
780 la déjà célèbre école de Murbach reçoit la visite d'Alcuin,
le conseiller de Charlemagne (730-804).
Au
IXe il règne à Murbach une intense vie religieuse, et l'abbaye
entretient de solides relations avec La Reichenau, Brescia,
Saint-Gall, Remiremont.
Vers
850 elle possède plus de 300 manuscrits !
En
925 les Hongrois dévastent l'abbaye et massacrent 7 moines au
«« Mordfeld », sur les pentes du Grand Ballon.
En
962 Otton confirme les biens de l'abbaye rétablie. Odilon de Cluny
s'y arrête en 996, ainsi que le pape Léon IX en 1049 qui vient
consacrer l'église de Bergholtzzell en l'honneur de Saint Benoît.
En
1135 l'abbé Berthold favorise la fondation du prieuré de Goldbach,
et en 1139 il assiste au concile du Latran où Innocent II confirme
par bulle les possessions et privilèges de l'abbaye.
En
1149, après quelques désordres Conrad III charge Egilolf de
réformer la vie monastique.
En
1228 l'abbé Hugues de Rotenbourg est en Terre Sainte avec Frédéric
II, il y reçoit le titre de Prince d'Empire.
Deux
ans plus tard, en conflit avec les comtes de Ferrette, il fait ériger
le château de Hugstein à l'entrée du Florival.
Dans
les années 1260-1285 l'abbé Berthold de Steinbronn fortifie
Gildwiller, Wattwiller et Saint-Amarin et érige les châteaux de
Hohenrupf, Hirtzenstein et Friedberg.
Le
10 septembre 1382 un incendie dévaste l’abbaye. L'abbé Guillaume
Stoer restaure rapidement les bâtiments.
En
1513-1525 l’abbé Georges de Masevaux s'oppose à l'introduction de
la Réforme et en 1544 Charles Quint confère à Murbach le droit de
battre monnaie.
Dix
ans plus tard est prononcée l'union perpétuelle entre les abbayes
de Lure et de Murbach.
En
1584 l'abbaye est assignée à des abbés commanditaires dont les
évêques de Strasbourg, des princes d'Autriche, de Rohan, de
Furstenberg...
Entre
1625 et 1640 les troupes du duc de Weimar saccagent l'abbaye qui
reste inhabitée. L’abbatiale reste cependant intacte. Un chapitre
noble devient possesseur des lieux, et de nouveaux bâtiments
conventuels sont reconstruits en 1726 dans le style du temps.
Mais
le chapitre décide de se « reloger » plus confortablement à
Guebwiller. En 1759 le pape Clément III prononce la sécularisation
de l'abbaye.
En
1764 il ne subsiste que l'ancien chœur de l'abbatiale, et le site
est peu à peu abandonné.
Les
reliques de Saint Pirmin demeurent dans l'abbaye. A l’époque de la
Réforme Protestante, les reliques du saint sont portées d’abord à
Speyer, puis en 1576 elles arrivent à Innsbrück, où elles se
trouvent encore aujourd’hui dans l’église des Jésuites. A
partir de 1611, Saint Pirmin est considéré l’un des Patrons de la
ville Autrichienne d’Innsbrück.
Saint
Pirmin est également vénéré aujourd’hui comme Patron dans la
province Française d’Alsace, dans la province Allemande de Pfalz
et, bien entendu, sur l’île de Reichenau. Les reliques reviendront
en partie en Allemagne en 1953, réparties entre Hornbach, Spire et
Pirmasens. Pirmin est déclaré Saint à la fin du XVIIIe siècle et
Saint Patron de l'évêché de Spire, de l'Alsace, de l'île de
Reichenau et de la ville d'Innsbruck. Il a donné son nom à la ville
de Pirmasens, dans le Land de Rhénanie-Palatinat (Allemagne).
BERTHE AU GRAND PIED |
Parmi
les personnalités religieuses qui ont contribué substantiellement à
répandre le christianisme sur le territoire Alaman on compte
notamment Saint Pirmin. Ordonné évêque aux environs de l’an 720,
Pirmin fonde de nombreux monastères. Il nous est resté de Pirmin
également un ouvrage intitulé De singulis libris canonicis
scarapsus, connu également sous le titre raccourci de Scarapsus.
C’est une sorte de catéchisme, de « manuel » nécessaire aux
activités missionnaires. Écrit vers 720, l’ouvrage intitulé plus
tard « Dieta Pirminii » commence par une brève
introduction rappelant la chute de l’homme et le péché ancestral,
et continue avec des références au sacrifice rédempteur de notre
Sauveur Jésus Christ.
Il
présente ensuite le Credo apostolique (pour la première fois dans
l’espace Germain), Pirmin attribuant à chaque apôtre la
composition d’un article. La première partie de l’ouvrage se
termine avec la mission confiée aux apôtres par le Christ Sauveur
de répandre l’Évangile dans toute la création (Mt. 28, 19).
Suit
un enseignement au sujet du sacrement du Saint Baptême, qui est
présenté comme un « pacte », comme une loi contractée entre Dieu
et l’homme.
La
deuxième partie de l’ouvrage offre des informations sur la vie
chrétienne, et le rejet des pratiques païennes qui sont encore en
vigueur. Pirmin recommande ensuite la sanctification du jour de
dimanche, par la participation aux offices de l’Église et,
notamment, de la Sainte Liturgie et du sacrement de la confession.
Cet ouvrage de Saint Pirmin se fonde sur la Sainte Écriture et sur
les écrits des Saints Pères, avec notamment des citations du
bienheureux Augustin, de Césaire d’Arles et de Saint Martin de
Braga. L’ouvrage Scarapsus présente son auteur comme un
missionnaire et un propagateur de la foi chrétienne, et représente
une source importante pour l’histoire de l’activité pastorale au
début du VIIIe siècle.
Saint
Pirmin est commémoré chaque année à la date du 3 novembre par les
Églises Orthodoxe, Catholique Romaine, Évangélique et
Anglicane..
A
Horbach, où il est enseveli, sa vénération comme saint commence
aussitôt après sa mort. A la fin du VIIIe siècle il apparaît
enregistré comme saint (sanctus) dans un manuscrit du Martyrologe
Geronimien de Metz. Dans un bréviaire du début du IXe siècle du
monastère de Reichenau, on mentionne une fête dédiée, avec la
certitude du jour de son entrée dans l’éternité. L’ouvrage
« Liber de miraculis sancti Pirminii » parle également
des miracles et des guérisons accomplies sur le tombeau de Saint
Pirmin.
Plusieurs
villes soutiennent aujourd’hui qu’elles détiennent des reliques
de Saint Pirmin. Une version de Liber presque complète se trouve
chez Césaire d’Arles (503-543). Finalement, la version reçue
jusqu’à nos jours par toutes les églises date des années
718-724, recueillie par Jean Mabillon dans un traité de Saint Pirmin
(670-753), apôtre de l’Alsace.
A la robustesse de Marmoutier répond et s'oppose l'élancement de Murbach, l’église la plus grandioses et la plus achevée de l’art Roman Alsacien.
A la robustesse de Marmoutier répond et s'oppose l'élancement de Murbach, l’église la plus grandioses et la plus achevée de l’art Roman Alsacien.
L'abbaye
de Murbach est une des abbayes médiévales des plus illustres du
Saint-Empire-Romain-Germanique. Son abbé porte le titre de prince du
Saint-Empire, ne relevant au spirituel que du pape et au temporel que
de l'empereur, ayant avec ceux de Fulda, Kempten et Wissembourg droit
de séance et voix dans les diètes, avant tous les autres
princes-abbés. Pour être admis à Murbach, il faut faire preuve de
16 quartiers de noblesse. Rapidement, les abbés deviennent de
véritables princes temporels, parmi les plus puissant d’Alsace, se
heurtant souvent aux autres dynastes, comme les Ferrette, les
Habsbourg, ou à leur voisins les abbés de Munster… N’hésitant
pas à traiter très durement la population de leurs domaines. D’où
l’expression populaire :
«
Orgueilleux comme le chien de Murbach », le lévrier noir figurant
en effet sur le blason de l’abbaye.
Saint
Pirmin patron de l'île de Reichenau | Synaxaire
www.apostolia.eu/fr/articol.../saint-pirmin-patron-de-lile-de-reichenau.ht...
12
oct. 2012 - Saint Pirmin est commémoré chaque année à la date du
3 novembre par les ... Pirmin mourut au château de Hornbach le 3
novembre 753.
Saint
Pirmin patron de l'île de Reichenau | Synaxaire
Saint
Pirmin — Wikipédia
fr.wikipedia.org/wiki/Saint_Pirmin
Saint
Pirmin (vers 670-3 novembre 753 à l'abbaye de Hornbach), est un
évêque ... À partir de 718 et pendant quelques années il dessert
l'église castrale ...
L'abbatiale
St-Léger de Murbach
www.crdp-strasbourg.fr/data/albums/art_roman-murbach/index.php?...
20
mars 2014 - Saint-Léger de Murbach : vue sur le chevet-transept
depuis la ... et fait appel à l'évêque Pirmin (670-753), le
fondateur de la Reichenau. Pirmin ...
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