lundi 13 avril 2015

EN REMONTANT LE TEMPS... 769

10 AVRIL 2015...

Cette page concerne l'année 769 du calendrier julien. Ceci est une évocation ponctuelle de l'année considérée il ne peut s'agir que d'un survol !

INCERTITUDE SUR LA NOBLESSE DE VASCONIE

Hunald Ier ou Hunaud Ier, né vers 705 et mort en 774, est duc d’Aquitaine et de Vasconie de 735 à 769. Fils du duc Eudes d'Aquitaine, il succède à son père en 735 avec son frère Hatton, puis devient seul duc la même année, après avoir prêté serment de fidélité à Charles Martel... Contestant le partage du royaume Franc à la mort de Charles Martel en 741, en soutenant la révolte du duc Odilon de Bavière et de Griffon, fils de Charles Martel et de sa seconde épouse, la princesse Bavaroise Swanahilde.

Pépin le Bref et Carloman, fils de Charles Martel et de sa première épouse Rotrude, envahissent l’Aquitaine, occupent Bourges, Loches et s’arrêtent au Vieux-Poitiers. En représailles, Hunald réussit à s'emparer de Chartres qu'il détruit par le feu (743). En 745 les deux frères l’obligent à abdiquer en faveur de son fils Waïfre. Contraint de se retirer au monastère de l’île de Ré, le duc s'exécute après avoir châtié cruellement, en lui crevant les yeux, son frère Hatton coupable d’être resté fidèle à Carloman et Pépin le Bref.
Il est difficile de savoir si c’est le même Hunald Ier que l'on retrouve à la tête de l'insurrection des Aquitains en 769 au début du règne de Charlemagne, ou son petit-fils Hunald II. Toujours est-il que celui-ci est livré à Charlemagne par Loup II, duc des Vascons et des Aquitains, chez qui il s'est réfugié. Il réussit cependant à s'enfuir en Italie chez Didier, roi des Lombards. Charlemagne étant venu attaquer le roi des Lombards, Hunald défend longtemps Pavie avant d'être lapidé par les habitants qui veulent se rendre.

Autour de 769, Hunald, le fils de Waïfre, commence à s’agiter. Charles Ier intervient et non Carloman. Le cadet ne souhaite pas fournir de troupes à son frère. L’autre indice est le rapprochement entre Didier, roi des Lombards et Carloman. Charles Ier a épousé une fille des Lombard, peu appréciée de son époux, de même les relations entre les 2 frères sont bien mauvaises. Heureusement, Carloman a la bonne idée de mourir naturellement en 771.

Charles Ier fait le ménage à la cour. Il éloigne Berthe au Grand Pied sa mère qui est reléguée dans un palais.
La veuve de Carloman et ses fils réfugiés chez Didier de Lombardie. Charles Ier répudie son épouse.
Hadrien Ier (772-795), « sainte crapule », un des plus beaux faussaires, homme lige de Constantin V, mêle les intrigues.
Les armées de Charlemagne d'environ 35 000 cavaliers et 100 000 fantassins ; ce sont les paysans libres qui élèvent les chevaux pour la guerre. Charles Ier s’ y est largement investi.
Lourdement équipé, le soldat possède un arc. L’épée franque est lourde de près d’un mètre de long. Elle se manie à deux mains et est complétée par un glaive à lame courte et un coutelas qui permet d’achever le guerrier blessé. La lance du cavalier est différente du javelot du fantassin. Le cavalier se protège à l’aide d’un bouclier, cadre en osier d’une relative petite taille et la cuirasse qui recouvre le corps du guerrier est une veste en cuir sur laquelle sont cousues des plaques de métal.

Vers 769, sa campagne en Aquitaine est un succès.
En 781, seconde expédition, il installe son fils Louis à la tête du royaume d’Aquitaine. En 778, Charles Ier veut reconquérir les territoires aux mains des musulmans depuis 711. Il s’est laissé convaincre par la rumeurs selon laquelle un de leur chef désire se convertir.
En 805, création de la marche d’Espagne dont la capitale est Barcelone. Embryon de la future Catalogne.

La Vasconie ou Wasconia est un territoire contrôlé militairement et politiquement par les Vascons de la fin du VIe siècle jusqu'au XIe siècle s'étendant sur les deux versants des Pyrénées, lieu naturel de défenses contre les attaques Franques, Wisigothiques et musulmanes. Au nord des Pyrénées, sa frontière fluctue et va de l'axe Aire-Lescar à la fin du VIe siècle mais au de là de la Garonne au VIIIe siècle. Au sud des Pyrénées, sa frontière passe de l'axe Vitoria-Olite au VIe et VIIe siècle jusqu'à Saragosse. Il y a deux Vasconies séparées par une frontière naturelle que sont les Pyrénées. La Vasconie ultérieure située en Ibérie, au sud des Pyrénées, et la Vasconie citérieure situé au nord des Pyrénées et qui devient le duché de Vasconie, nom qui se substitue en 626 à la Novempopulanie.

Jean de Jaurgain :
La Vasconie, étude historique et critique sur les origines du royaume de Navarre, du duché de Gascogne, des comtés de Comminges d'Aragon, de Foix, de Bigorre, d'Alava, de la vicomté de Béarn et des grands fiefs du duché de Gascogne. « Première partie. Pau, impr, Garet, 1898; in-8e, x.x-453 pages ».

L'ouvrage débute par une étude sur les Basques en général. Il semble bien, quelques réserves que l'on puisse faire sur l'identité de race des Basques et des Ibères, que l'on doive admettre les idées de l'auteur au point de vue de la réalité du fait même de l'invasion, dont nous ignorons d'ailleurs et la date et les affirmations émises en sens contraire par certains érudits, peu d'accord avec les constatations d'ordre le sont encore moins avec ce fait indiscutable que Ptolémée étend, jusqu'aux Pyrénées le domaine des Tarbeîli jusqu'à la fin du VIe siècle et aux époques suivantes, les textes attestent la présence des Vascons dans ces mêmes régions.

Le chapitre consacré à l'histoire de la Vasconie Mérovingienne, de la famille d'Eudes contre les premiers Carolingiens se lit avec intérêt, même après le livre de M. Perroud. Notons en passant qu'il paraît bien établi la distinction à faire entre Hunald Ier, père de Waïfre, mort en Italie vers 756, et Hunald II, peut-être petit-fils de son homonyme, révolté en 769... Il faut donc renoncer à la légende du vieux duc sortant de sa retraite pour défendre une dernière fois l'indépendance Vasconne.

En revanche, l'auteur paraît se laisser entraîner un peu trop à confondre l'Aquitaine et la Vasconie, et à faire de tous les ducs d'Aquitaine des chefs Vascons.
Le nom de Loup Ier, par exemple, malgré les données de S. Martialis, peuvent s'appliquer à un Gallo-Franc, ou traduire le germanique Wolf mieux que le Otsoa.
Le Séguin disgracié en 812, et dont M. de J. fait un duc Basque Semen, ne semble pas différent du duc Franc d'Aquitaine, Séguin, établi à Bordeaux en 778.

L'existence de chefs Vascons au temps de Louis le Pieux paraît d'ailleurs indiscutable, bien que nous soyons fort mal renseignés sur leurs faits et gestes, leurs révoltes seules étant de temps en temps consignées par les annalistes, Francs. .Celle de 778, marquée par le combat à Roncevaux, fait l'objet d'une intéressante digression topographique relative aux lieux célébrés par la légende épique....

A côté de l'histoire, l'histoire apocryphe, ne peut guère se dispenser de consacrer un chapitre à la charte d'Alaon dont les extraordinaires généalogies ont fait trop longtemps le fond des travaux sur l'Aquitaine Mérovingienne. Il a insisté sur les neuf confirmations successives de cette charte, et ses indications sur les alliances de certaines familles, dont les prétentions généalogiques ont pu dans une certaine mesure motiver la fabrication de ces actes, et doivent être prises en considération.

Les cinq derniers chapitres, qu'il est difficile d'analyser, ont pour objet la généalogie des ducs de Gascogne, depuis le temps de Garcia-Sanche le Courbé, à la fin du IXe siècle. M. de J. se prononce contre l'opinion adoptée par certains érudits modernes, qui voient dans ce personnage un fils de Garcia Ier, roi de Navarre, ce serait au contraire un fils de Sanche Mitarra, premier duc de Gascogne, qui se rattache lui-même à la famille de Loup II, duc à la fin du VIIIe siècle. La famille possède le duché ou comté de Gascogne jusqu'au moment où ce comté passe entre les mains de Gui-Geoffroy, duc d'Aquitaine, à la suite de l'abandon fait à ce dernier par son neveu, Bernard Tumapaler.

A côté de la généalogie des ducs de Gascogne se placent celles de leurs alliés, les rois de Pampelune et de Navarre, les comtes de Navarre et les vicomtes de Béarn, sans parler des seigneurs de moindre importance.

Mais, en jetant les yeux sur ces tableaux, on est tout d'abord frappé de ce fait que tous ces seigneurs, d'après l'auteur de la Vasconie, descendent de Loup Ier comte-duc d'Aquitaine sous Childéric II Celui-là c'est l'aïeul, l'ancêtre, le grand homme.
et il faut convenir que son fils Eudes, l'adversaire de Charles-Martel, le duc Yon de la légende épique, a eu une riche postérité. Vers 1400, on a compté parmi ses descendants en ligne par les mâles les rois de Navarre, les ducs de Gascogne, les comtes de Bigorre, d'Agen, les vicomtes de Lomagne, d'Oloron, de Dax, de Tursan, de Marsan, de Gabarret, de Maremme, les seigneurs d'Albret, de Soubestre, de Lonvigny...
Le fait est si intéressant qu'il laisse un peu sceptiques tous ceux qui ont dressé des généalogies de personnages du Xe siècle.
Ni pour le Languedoc, pour lequel cependant les chartes abondent, ni pour la Provence, ni pour l'Italie, les érudits ne sont arrivés à des résultats comparables à cet arbre généalogique de la féodalité Gasconne. Aussi, croyons-nous devoir présenter quelques observations et formuler quelques réserves, en laissant même de côté les premiers ducs d'Aquitaine, sur la famille desquels le travail de M. Perroud a prouvé que nous ne pouvions savoir grand chose. .

Il faut aussi, bien entendu, n'accorder qu'une valeur médiocre aux dates données dans certains tableaux comme étant celles de la naissance, de mariage ou de mort de divers personnages dont l'existence n'est souvent connue que par une ou deux mentions, des princes Pyrénéens, sinon à propos de leurs luttes avec les rois Francs, ce qui est un peu insuffisant pour construire une histoire de l'Aquitaine à cette époque.
Quant aux textes Espagnols, à part quelques passages de Julien de Tolède ou de la Chronique d'Albelda, nous en sommes le plus souvent réduits à l'ouvrage de Rodrigue de Tolède, postérieur de 4 siècles pour lesquels son témoignage est invoqué, et source peu sûre s'il en est. D'autre part M. de J. n'a pas toujours fait d'une manière assez nette le classement de ses sources, et l'on s'étonne de voir citer à peu près sur la même ligne d'excellents textes de l'époque Carolingienne, comme les Annales royales dites d'Einhard ou les Annales Bertiniennes, et des textes du XIIe ou du XIIIe siècle, comme la chronique de Sigebert de Gembloux ou celle de Saint-Martin, de Tours.
Le moine de Saint-Cybar, c'est- à-dire Adémar de Chabannes, et les Annales Metteuses ne sont pas davantage des documents à employer sans précaution pour cette période. La chose est d'autant plus fâcheuse que M. de J. sait fort bien tenter de fixer la valeur des divers témoignages.

Mais c'est surtout avec les chartes et avec quelques textes qu'il faut faire l'histoire des familles royales et comtales de la Vasconie, en s'appuyant sur ce principe, bien mis en lumière par M. de J., que chaque personnage porte en général le nom de son aïeul, suivi de celui de son père. L'auteur a beaucoup utilisé un document fort curieux, le Codex de Meya, et en a tiré parti avec beaucoup de soin et d'habileté. Et nous sommes dans le pays de la charte d'Alaon. Même en hypothèse d'interpolations modernes, pouvons-nous avoir pleine confiance dans les appréciations relatives à la date du manuscrit? Même en ce cas pourrait-on admettre comme tous les renseignements qu'il fournit sur des personnages du IXe siècle ? M. de J. parle à une ou deux reprises de textes à une époque à laquelle la filiation des ducs est chose parfaitement connue des clercs lettrés. Il est à craindre que cette connaissance ait été bien faible, et lorsque l'on voit les erreurs et les interpolations qui encombrent les généalogies dressées dans les grands monastères du nord de la Gaule, on reste un peu défiant devant ces moines de Meya, si bien renseignés sur les alliances et les descendances des petits dynastes des Pyrénées...

Il subsiste donc encore bien des points douteux dans l'histoire et dans la filiation des seigneurs de Vasconie. Mais à mesure que l'on avance dans le cours des siècles, les documents deviennent plus nombreux et plus sûrs, et les qualités de l'ouvrage de M. de J. se montrent davantage. Ses généalogies sont faites, sinon toujours avec une prudence et une critique suffisantes, du moins avec beaucoup de soin et de scrupule, et avec une grande connaissance des détails de l'histoire locale. Elles le sont, en général, toutes les fois que M. de J. parle en son propre nom.
Ce n'est d'ailleurs pas un mince mérite pour un érudit que d'avoir entrepris ce minutieux travail de réfection d'une partie des notices de l'Art de vérifier les dates. Les listes promises par l'auteur pour les volumes suivants seront certainement étudiés avec profit par tous ceux que leurs études amèneront à s'occuper de l'histoire de cette région, et il est à espérer qu'elles ne se feront pas trop longtemps attendre.
René Poupardin...

La Novempopulanie est une province de la Gaulle Romaine, regroupant les territoires situés entre la Garonne et les Pyrénées. Après la chute de l’empire Romain, les Vascons, qui vivaient au sud des Pyrénées, sont passé au nord et ont conquis une grande partie de la Novempopulanie, qui est alors nommée Vasconie.
La capitale de la Novempopulanie était Elusa (actuellement Eauze), la cité des Elusates. La région correspond aujourd’hui à la Gascogne, au Béarn, à Comminges et à Foix.

Hubert, fils de Bertrand, et connu par sa sainteté, Eudon, Hatton et Hunald, cités entre les années 711 et 745, Waïfer, Rémistan, Artalgarius, Ictérius, Mancion, Hunald encore, et Lupus, entre les années 745 et 769.
Depuis cette dernière date jusqu'à l'année 787, nous ne rencontrons aucun nom qu'on puisse rapporter à des chefs d'origine Aquitanique. De 787 à 801, un seul se présente, c'est celui d'Adalaric, chef Vascon , exilé par Charlemagne de 801 à 815, il n'y en a non plus qu'un, celui de Lupus-Sanctius, qui accompagne Louis-le-Débonnaire au siège de Barcelonne.

De 815 à 819 , nous en trouvons davantage; ce sont : Sighiwinus, Garsimirus, Lupus-Centullus, Garsindus tous rebelles à Louis-le-Débonnaire , et qui périssent dans leur révolte ou sont punis de l'exil.

Enfin, de 819 jusqu'à l'année 845, les princes non plus Aquitains, mais Vascons seulement, que l'on rencontre dans l'histoire comme Aznar, comte de Jacca, Sanche-Sancion, Inico-Arizta, ne tiennent par aucun lieu direct à ceux qui précédent, et quant à ceux dont les noms ne se rencontrent que dans la Charte d'Alaon, comme Lupus II, fils de Waïfer, Wandrégisile, Walchigise Donat, Lupus, Centullus-Lupus. Atto, Antonius, Bernhartus, leur authenticité dépendra de celle du document dans lequel nous les trouvons.

Hunald Ier — Wikipédia
fr.wikipedia.org/wiki/Hunald_Ier
Hunald Ier ou Hunaud Ier, né vers 705 et mort en 774, est duc d'Aquitaine et de ... puis devient seul duc la même année, après avoir prêté serment de fidélité à ... Hunald Ier que l'on retrouve à la tête de l'insurrection des Aquitains en 769 au ...
Essai historique et critique sur les Mérovingiens ...
https://books.google.fr/books?id=AB4juTjJjiEC
Joseph-François Rabanis - 1841
üest-à-dire depuis l'année 635 jusqu'à l'année 8115. ... Waïfer, Rémistan, Artalgarius, Ictérius, Mancion, Hunald encore, et Lupus, entre les années 745 et 769.
Histoire des anciens traitez
https://books.google.fr/books?id=Ay4xAQAAMAAJ
Jean Barbeyrac - 1739 - ‎Treaties
LA même ANNÉE 769. depuis JESUS-CHRIST. ... TRAITE' entre CHARLES , Fil: de PE'P1N, Roi de France, depui: nomme' Charlemagne; ó- LUPUS ;Duc des ...

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