16 FÉVRIER 2015...
Cette
page concerne l'année 822 du calendrier julien. Ceci est une
évocation ponctuelle de l'année considérée il ne peut s'agir que
d'un survol !
UNE ANNÉE RICHE EN REBONDISSEMENTS
En
Gaule, crue historique généralisée des fleuves à la fin de
l'hiver ou au début du printemps. Hiver 822-823 particulièrement
prolongé et rigoureux. La plupart des grands fleuves d'Europe sont
gelés (Rhin, Danube, Elbe, Seine, Pô).
des
crues généralisées affectent la Francie : « Il y a en
Francie une si grande abondance de pluie que les fruits de la terre
en sont perdus et qu'on ne peut rien semer au printemps suivant.
Durant
l'hiver 821 un coup de froid violent provoque l'embâcle subit de
tous les cours d'eau de la région, le Rhin reste pris par les glaces
durant 30 jours et l'on peut faire traverser le fleuve sans
risques à des chariots lourdement chargés...
L'hiver
822 est également très froid avec le gel total des rivières mais
le dégel est si brutal qu'il occasionne une débâcle qui génère
de multiples inondations, un grand nombre de cultures et de fermes à
proximité de l'eau se retrouvent noyées sous des eaux froides qui
détruisent les semailles.Tous les fleuves d'Europe, en particulier
la Seine, l'Elbe et le Danube sont pris par les glaces pendant plus
d'un mois. Les rivières sortent de leur lit et les eaux se répandent
au loin dans les campagnes. Ensuite une terrible débâcle se
produit : de grands dégâts dans les métairies situées sur les
bords du Rhin, inondations de la Seine, la rivière de l'Yonne
s'enfle tellement qu'en diverses localités l'eau emporte les moulins
et les ponts et que les maisons riveraines sont balayées ou du moins
gravement endommagées...
En
outre, l'année 822 connaît de fortes pluies continuelles qui
endommagent les récoltes.
Enfin
l'hiver 824 est si froid que l'on dénombre beaucoup de décès dus
tant aux températures extrêmes qu'aux épidémies qui s'acharnent
sur une population affaiblie par les rigueurs de l'hiver et par les
privations et la malnutrition... Beaucoup d'animaux et d'hommes
succombent sous l'excès du froid. Une épidémie consécutive
emporte une multitude de malheureux des 2 sexes et tous âges.
II)
Août :
Assemblée
générale de l'empire Carolingien à Attigny. Louis le Pieux se
confesse publiquement d’avoir fait crever les yeux de son neveu
Bernard d'Italie qui en est mort.
Les
conseillers ecclésiastiques de Louis le Pieux (Adalhard, Wala,
Agobard et Hilduin, l’abbé de Saint-Denis), après avoir obtenu la
confession de l’empereur, obtiennent l’envoi de Lothaire comme
roi en Italie et son sacre par le pape (823), comme si le
couronnement laïc de 817 avait été insuffisant...
Le
Parlement d'Attigny. « L'an » 822, le 9e de l'empire de Louis le
débonnaire :
Ce
prince veut d'abord se réconcilier avec ses frères , qu'il a fait
moines par violence, ensuite réparer le tort qu'il peut avoir fait à
chacun.
En
conséquence de cette résolution, il confesse publiquement ses
crimes, à l'exemple de l'empereur Théodose, et se soumet
volontairement à la pénitence , tant pour l'expiation de ces
fautes, que de celle qu'il a commise à l'égard de son neveu Bernard
d'Italie, petit-fils de Charlemagne. Bernard roi d'Italie, fils de
Pépin Ier frère de Louis le Débonnaire, est condamné à mort dans
un Parlement tenu à Aix-la-Chapelle, pour crime de rébellion contre
l'Empereur, celui-ci voulant adoucir la sentence, en se contentant de
lui faire crever les yeux : Mais le prince meurt 3 jours plus tard.
Il
vient même en pensée aux évêques qui assistent à cette
assemblée, qu'il faut ôter l'empire à un prince, qui, pendant le
temps de sa pénitence, a quitté l'exercice des armes... Écoutons
ce qu'en raconte à ce sujet un contemporain :
« En
822 dit-il, l'empereur Louis le Pieux, par le conseil des évêques
est condamné à 5 pénitences publiques, pour expier les fautes dont
il s'est publiquement reconnu coupable... après quoi, il s'applique
sérieusement à corriger et rectifier tout ce qui en a besoin dans
son royaume. On ne croit donc pas que la pénitence publique fait
déchoir un prince de sa dignité, mais au contraire , qu'elle doit
être pour lui un nouveau motif de s'appliquer à bien gouverner ses
états... »
Agobard,
archevêque de Lyon , dit la même chose. Voici ses paroles :
Notre
respectable et très pieux seigneur, l'empereur Louis, ayant convoqué
un concile à Attigny, y travaille avec zèle à pourvoir aux besoins
des peuples confiés à ses soins.
Cet
Agobard est le même, qui dans le concile de Compiègne, tenu 11 ans
après celui d'Attigny, prétend se faire honneur, en déclarant
hautement, qu'il se rend à l'avis des évêques, lesquels sous
prétexte que la pénitence publique interdit pour toujours
l'exercice des armes, se croient en droit d'ôter à Louis le Pieux
son épée. Cependant, aucun de ces mêmes évêques n'a eu cette
pensée, lorsque ce prince se soumet publiquement à la pénitence
dans le concile d'Attigny , pour les mêmes fautes a peu près dont
on l'accuse dans celui de Compiègne...

Nous
Évêques, au souverain et très illustre empereur Lothaire, première
année de l'empire de Lothaire... Ce prince est donc seul empereur à
l’exclusion de Louis le Pieux son père, qui, suivant ces mêmes
actes, est dépouillé de l'empire, et déchu de toute puissance, n'a
plus qu'à travailler à éviter la perte de son âme... Aussi
n'est-il plus nommé empereur !
Agobard
dit expressément dans sa déclaration, que tout cela s'est fait dans
l'assemblée, à laquelle préside le sérénissime illustrissime
empereur Lothaire, tenu pour remédier aux maux produits par la
nonchalance du seigneur Louis, cet homme, autrefois empereur.
Il
est donc prouvé que les évêques de cette assemblée, regardent
Lothaire seul comme empereur et Louis le Pieux, comme simple
particulier...
L'histoire
nous apprend quand et comment ce prince a été déposé sans que
l'on se soit mis en peine, de garder même les apparences d'un
jugement légitime : Car, quelles règles aurait-on pu suivre dans un
attentat si horrible, la violence la perfidie connaissent-elles des
lois ?
Les
enfants de Louis le Pieux, parmi lesquels Lothaire, s'arrogeant
l'autorité impériale, est le plus animé, se liguent contre leur
père.
Les
soldats abandonnent leur souverain.
Les
officiers le trahissent.
Les
seigneurs , parmi lesquels les évêques tiennent le premier rang, la
plupart séduits par Ebbon de Reims, consentent à tout.
Les
évêques, qui en qualité de grands du royaume, ont eu part, comme
tous les autres seigneurs , à la déposition de Louis le Pieux se
sont spécialement réservé le droit qu'ils pensent appartenir à
l'ordre épiscopal, d'imposer à ce prince, qu'ils ne considèrent
plus que comme particulier une pénitence, et, prétendent lui
interdire pour toujours l'exercice des armes.
Au
reste, tout le monde convient aujourd'hui que Lothaire, et les grands
du royaume, en déposant l'empereur Louis le Pieux, aussi-bien que
les évêques en voulant l'empêcher de remonter sur le trône, et de
reprendre par conséquent l’exercice des armes, ont également agi
sans aucun droit. Cette indigne procédure est regardée dès lors
comme nulle, frivole et détestable, et elle mérite l'exécration
des gens de bien, qui tous applaudissent à la piété et à la
probité de Thégan , archevêque de Trêves, historien de ce
temps-là, lui reproche sa perfidie en ces termes :
Cruel,
vous rappelez-vous les paroles du Seigneur, le serviteur n'est pas
au-dessus de son maître ?
Pourquoi
avez-vous rejeté avec mépris ces préceptes des Apôtres :
Soyez
soumis aux puissances supérieures :
Toute
puissance vient de Dieu.
Craignez
Dieu, honorer le Roi ?
Pour
vous, vous n'avez point eu la crainte de Dieu devant les yeux, et
vous n'avez point honoré votre roi...
La
majesté des rois est inviolable, et indépendante de droit divin, de
toute autre puissance que celle de Dieu... Aussi cet édifice qui a
élevé la trahison et la fourberie, n'a pas été d'une longue
durée.
Bientôt
les Francs reviennent à leur devoir, Ebbon est déposé, ses
complices exilés, Lothaire détesté, et en horreur à tout le
monde. Et pour apprendre à la postérité, combien ce crime est en
abomination, on nomme la plaine où Louis a été abandonné par ses
sujets, « la plaine du mensonge ».
L'empereur
a voulu recevoir des mains des évêques, les armes qu'ils lui ont
été ôtées. Peut-être se propose t-on en cela, ou d'obliger les
évêques à défaire eux-mêmes ce qu'ils ont fait mal à propos, ou
de condescendre à la pusillanimité de ce prince. Mais quels
qu'aient été les motifs de cette restitution des armes, elle prouve
qu'une procédure irrégulière, enfantée uniquement par la
violence, la crainte, la terreur, et la trahison, qui ne peut être
valide contre un simple particulier, l'a été contre un empereur...
Au
reste, tout le monde se porte avec un zèle si unanime, et avec tant
de joie et d'empressement, à rétablir Louis le Pieux sur le trône,
qu'il paraît tout-à-fait frivole, de dire , avec Baronius, qu'on a
eu recours à Rome, qu'on ne termine cette affaire que par l'autorité
du Pape Grégoire IV...
Cependant
est-il certain, que les auteurs contemporains, qui rapportent
l'histoire de ce rétablissement, ne font pas même mention du Pape
Grégoire IV
Enfin
il semble , que de toute cette histoire, il résulte bien évidemment,
que ces évêques, tout séditieux qu'ils sont, ne songent en aucune
sorte, qu'un des droits du ministère épiscopal soit de déposer les
souverains...
III)
Ljudevit
Posavski, en Croate Ljudevit Posavski, est un prince de Croatie
Pannonie Méridionale ou de (Croatia-Savia) vers 810 à 823.
C'est
le seigneur des Croates en 819, accepté facilement par les Croates,
il n'a pas encore été convertis au christianisme croyant aux dieux
de la mythologie Slave, les deux peuples parlent encore le slave
commun, langue de tous les Slaves du sud, du nord et de l'est...
Ljudevit
Posavski, combat avec des succès variés la domination des Francs
qui appuient le duc Borna de Dalmatie, mais il fédère pour la
première fois une grande partie des tribus Croates dans ce but.
Ljudevit
Posavski, soulève une rébellion contre les rois Francs en 819 après
avoir été sérieusement accusé par la cour Franque.
L'empereur
Louis le Pieux envoie le Margrave Cadolah du Frioul pour réprimer la
rébellion. Les forces Franque menées par Cadolah ont attaqué la
terre et torturé la population, notamment les enfants... Les forces
franques sont bientôt vaincu, et Cadolah lui-même doit battre en
retraite vers sa maison du Frioul, où bientôt il meurt de maladie.
En
Juillet 819 sur le Conseil des les émissaires de Ingelheim, Ljudevit
offre les conditions de la trêve, mais l'empereur Louis le Pieux
refuse exigeant plus de concessions ... Ljudevit commence à
rassembler des alliés.
Son
allié original est le duc Borna, chef du Guduscani, mais le
souverain Franc a promis au duc Borna qu'il le nommera prince de
Pannonie s'il aide les Francs pour écraser la rébellion de
Ljudevit... Celui-ci trouve assistance parmi les Slaves de Carinthie
et de Carniole qui, en tant que voisins du marquisat du Frioul, ont
été mis en péril, de même que les Pannoniens. Les Serbes autour
de la vallée du Timok Timočani l'on rejoint...
Les
Francs envoient une grande armée dirigée par le nouveau margrave de
Frioul Baldric rejoindre Ljudevit à l'automne, alors qu'il est à la
conscription de troupes le long de la rivière du Drava.
Les
forces Franques ont l'avantage numérique, et poussent Ljudevit et
ses hommes à travers la région du Drava. Ljudevit rentre dans la
partie centrale de son royaume. A la chaleur de la bataille de Kupa,
Borna traverse au côté de Ljudevit, tandis que Dragomuž est tué.
Borna s'échappe du champ de bataille avec l'aide de ses gardes du
corps.
Ljudevit
saisi l'occasion, entre en Dalmatie en décembre. Borna est trop
faible, de sorte que les Croates de Dalmatie se défendent par des
tactiques sournoises pour épuiser les forces des Pannoniens. l'hiver
rude force Ljudevit a faire une trêve... Selon les rapports de Borna
à l'empereur Franc, Ljudevit subit de lourdes pertes : 3 000
soldats, plus de 300 chevaux et beaucoup de nourriture...
En
Janvier de 820, Borna fait une alliance avec l'empereur Franc à Aix
la Chapelle. Le plan est d'écraser le royaume de Ljudevit avec une
attaque conjointe de trois côtés. Dès que l'hiver se retire, les
armées Franques s'amassent en Italie, Francia Orientale, Bavière,
Saxe et Alemannia vont envahir simultanément les terres de Ljudevit
au printemps.
Le
groupe des Francs déplacé de la Bavière en Pannonie envahissent
par le fleuve Drava.
Les
Francs attaquent le chef Croate de Pannonie révolté Ljudevit
Posavski par la frontière avec l'Italie ; encerclé, il se
réfugie chez les Serbes alors que les Francs occupent le sud de la
Dalmatie... Les forces de Ljudevit arrêtent avec succès cette
armée à la rivière. Le groupe sud des armées de l'empereur se
déplace à travers les Alpes en utilisant la route d'Aquilée à
Emona.
Ljudevit
réussit à nouveau, à traverser les Alpes. Le groupe central
déplacé du Tyrol à Carniola. Ljudevit tente de stopper leur avance
à 3 reprises, mais à chaque fois les Francs gagnent, en utilisant
leur avantage numérique. Lorsque cette armée atteint la Drava,
Ljudevit se retrouve au cœur de son royaume.
Les
Francs ont ouvert des voies pour les armées du nord et du sud, de
sorte qu'ils lancent une invasion totale.
Ljudevit
comprenant que toute résistance est inutile, se retire dans un
bastion lourdement fortifié construit au sommet d'une colline tandis
que ses soldats trouvent refuge dans les forêts et marécages
locaux. Ljudevit n'a pas négocié avec les Francs.
Les
Slaves de Carantania ont perdu leur indépendance interne et ont été
forcés de reconnaître le duc Baldric pour souverain, tandis que
certains sont restés fidèles à Ljudevit.
Le
prince Borna meurt en 821, il est remplacé par le neveu de Ljudevit,
Vladislav.
L'empereur
prépare de nouveau les plans de guerre contre Ljudevit.
![]() |
Ljudevit Posavski, |
Au
cours de la dernière invasion Franque de 822, le patriarche de Grad,
Fortunat, qui est un partisan de Ljudevit, a fui vers Zadar en exil
avec les Byzantins.
Selon
Eginhard, l'auteur des Annales royales franques, suite à l'attaque
Franque, Ljudevit échappe au Serbes du siège à Sisak qui contrôle
une grande partie de la Dalmatie.
Ljudevit
est accueilli à la cour du souverain Serbe, mais il le dupe, le tue
et usurpe le pouvoir... Le règne de Ljudevit n'a pas été très
bien accepté parmi les Serbes. Vaincu il doit se réfugier en
Dalmatie auprès du duc Luidemuth qui le fait assassiner en 823.
Le
centre de l’État Croate est déplacé vers les régions
montagneuses du Velebit et de la Kapela où le prince Trpimir
organise vers 845 sa cour sur le modèle franc et s’intitule Dux
Croatorum.
IV)
Novembre :
Tâhir
ben Husayn ou Tâhir Ier (?-822) a longtemps été un général au
service du calife abbasside Al-Ma’mûn. Nommé gouverneur du
Khorasan, il prend son indépendance au point de créer une nouvelle
dynastie locale en Perse les Tâhirides.
Tâhir
ben Husayn a été le bras armé du calife Al-Ma’mûn pendant sa
prise du pouvoir contre son frère Al-Amîn. Les armées de Al-Amîn
venues d'Irak et de Syrie et celles de Al-Ma'mûn venue du Khorasan
et conduites par Tâhir, s'affrontent une première fois près de
Ray.
La
bataille commence par un combat singulier entre les deux généraux,
mais l'armée du Khorasan fait une charge qui met en déroute l'armée
de Bagdad. Al-Ma'mûn est alors acclamé comme calife dans le
Khorasan et le Tabaristan. Al-Amîn se replie sur Bagdad où il doit
faire face à des mutineries dans l'armée.
Deux
des fils de Al-Ma'mûn et leur mère qui étaient détenus par
Al-Amîn sont partis rejoindre leur père. Les fils de Al-Amîn ont
été faits captifs et envoyés à Al-Ma’mûn.
Tâhir
a aussi participé à la reconquête de l'Irak après la période de
dissidence conduite par Ibrâhîm.
Les
généraux de Bagdad apprenant l'arrivée d'Al-Ma'mûn, trahissent
Ibrâhîm et se rallient à lui. Ibrâhîm s'est enfui, La ville de
Bagdad reçoit Al-Ma'mûn et Tâhir le 12 août 819 portant à
nouveau le costume noir des abbassides.
En
821, en remerciement de ses services, Al-Ma'mûn nomme Tâhir
gouverneur du Khorasan... Cependant Al-Ma'mûn se méfie de Tâhir
surtout après avoir appris de Zubayda le récit de l'assassinat de
Al-Amîn par Tahîr.
En
822, Tâhir omet de citer le calife dans la prière du vendredi,
déclarant ainsi son indépendance. Al-Ma’mûn a introduit un
esclave avec pour mission d’empoisonner Tâhir s’il vient à
déclarer son indépendance... Le soir même, l’esclave accomplit
sa mission et Tâhir est assassiné.
Ma'mûn
laisse Talha, le fils de Tâhir lui succéder. Cette décision va
sanctionner le démembrement de l'empire. Les Tâhirides, successeurs
de Tâhir, peuvent être considérés comme les premiers
instaurateurs d'un État indépendant en Iran après la conquête
arabe en 642...
V)
A
l'assemblée de Francfort, Louis le Pieux reçoit des ambassades des
Abodrites, des Sorabes, des Wiltzes, des Bohémiens, des Moraves, des
Prednitziens, des Avars de Pannonie et des Danois.
Charlemagne
a réduit par la force des armes les nations Sclavones de la
Germanie, elles sont encore plus dépendantes de Louis-le-Débonnaire,
du moins ce prince, par le partage qu'il fait entre ses fils, donne
ces nations à Louis le Germanique : Barbaras quoque gentes quas
tributariasfeceratj qui sunt Veletabi(id est tVilsi.), Sorabij
Abodritij Boemani, nommés xassï'Beheimi. Elles envoient leurs
députés à l'assemblée générale tenue à Francfort l'an 822,
elles reconnaissent l'empereur comme arbitre souverain dans les
différends qu'elles ont avec leurs rois ou ducs, mais comme ces
nations ne sont pas soumises à l'autorité immédiate de l'empereur,
on peut ne pas les comprendre dans l'étendue de l'empire. Après la
description que nous avons donnée des pays conquis par Charlemagne,
et de ceux qui ont été soumis par son fils Louis-le-Débonnaire, on
peut désigner les limites de l'empire Francs dans toute l'étendue
qu'il occupe à la mort de cet empereur...
Les
limites de l'empire suivent les côtes de l'Océan, depuis
l'extrémité des Pyrénées près de Fontarabie, jusqu'à
l'embouchure de l'Eyder, rivière qui sépare le pays des Danois de
la Saxe. La rivière de Zwentin, qui se décharge dans la mer
Baltique, près de Kiel, et une ligne tirée depuis les sources de
cette rivière jusqu'à l'Elbe, ensuite le cours de l'Elbe jusqu'à
son confluent avec la rivière de Sala, séparent la Saxe du pays des
Abotrites, et de quelques autres nations Sclavones.
Le
cours de la Sala, depuis sa source, fait la séparation entre les
terres de l'empire et le pays des Sorabes. Ces peuples habitent entre
la Sala et l'Elbe, ils sont Sclavons d'origine. Au VIIIe siècle, ils
donnent des secours aux Francs contre les Saxons, et à Charlemagne
contre les Wilses, ils se soumettent à ce prince en 805.

Ces
Sorabes sont établis sur les rivières, et particulièrement sur le
Mein et sur la rivière de Rednitz.
Les
limites du côté de la Dalmatie ne sont pas aussi certaines. La
Dalmatie est partagée entre les Francs et les Grecs. La Liburnie,
qui est la Croatie, dépendant de la Francie. On peut prendre pour
limites du côté des Bulgares et des Grecs, le cours de la rivière
de Timok.
Toute
l'Italie, depuis les Alpes jusqu'à l'extrémité du duché de
Bénévent, est soumise aux Francs. Ainsi, l'empire est borné en
Italie, d'une part, par les crètes du golfe Adriatique, et, de
l'autre, par les côtes de la mer Méditerranée, les limites vers
l'extrémité de l'Italie entre les Francs et les Grecs, sont les
mêmes que les confins du duché de Bénévent, qui s'étendent alors
dans la Pouille, la Lucanie ou Basilicate, et la Calabre.
Ljudevit
Posavski rébellions contre les Francs, la guerre ...
monindependancefinanciere.com/lenciclopedie/...l/ljudevit-posavski.php
- Ljudevit Posavski était le duc de Pannonie Croatie de 810 à 823. La capitale de son royaume était à Sisak. Comme la règle de la Pannonie Slaves, il a mené ...
Louis
le Pieux (814 à 840) - Histoire-fr.com
www.histoire-fr.com/carolingiens_decadence_1.htm
b)
La pénitence d'Attigny (822) : l'Empereur, présenté par les
chroniques ... c) Le partage de 829 : en 829, Louis le Pieux convoqua
une assemblée à Worms.
intemperie
- Voyage au coeur de la climatologie
la.climatologie.free.fr/intemperies/tableau0.htm
Les
pluies tombent avec violence, grandes inondations dans le centre de
la ... Crue de la Loire, empêche Roccolène, Gouverneur du Maine, de
s'emparer de Tours .... 821/ 822. Il y eut en France une si grande
abondance de pluie que les fruits de ... 823 / 824. L'hiver est plus
rigoureux que d'ordinaire dans les Gaules, et de ...
Dissertation
à l'occasion des actes de l'assemblée ...
https://books.google.fr/books?id=Ts3-VG93ML8C
Jean
de Caulet - 1768
A
l'Assemblée d'Attigni en 822 , & dans celle de Mayence de „
l'an 813, il y avoit ... comme à Vernon en 755 fous le Règne de „
Pépin s à Francfort en 799 fous ...
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