lundi 23 février 2015

EN REMONTANT LE TEMPS... 817

21 FÉVRIER 2015...


Cette page concerne l'année 817 du calendrier julien. Ceci est une évocation ponctuelle de l'année considérée il ne peut s'agir que d'un survol !

DE LA STRICTE OBSERVANCE DE LA RÈGLE DE SAINT BENOIT

Dans le culte catholique, la règle d'Aix la Chapelle est une règle canoniale codifiée, probablement par Amalaire de Metz, au concile d'Aix de 817. Elle prend la relève de la règle de Chrodegang, et est très influencée par la règle de Saint Benoît.
Elle reste cependant secondaire par rapport à la règle de Saint Augustin, bien plus suivie.
Le 10 juillet, concile d’Inden/Aix : promulgation du capitulare monasticum ; réforme du monachisme par Benoît d'Aniane devenant le premier instrument de l'unification spirituelle de l'Empire Carolingien... D'origine Wisigothique, il est le fils du comte de Maguelonne, qui favorise l'établissement de la monarchie Franque en Septimanie lors de sa conquête par Pépin en 759. Witiza bénéficie ainsi d'une éducation au palais, mais en 774, au cours de la campagne Lombarde de Charlemagne, il décide de se consacrer à Dieu.

Obligation pour toutes les communautés de suivre la règle de Benoît de Nursie dans le dessein de rendre au culte et à la prière la primauté aux dépens de l’évangélisation et de la culture (règle d'Aix la Chapelle).
Le travail manuel devient obligatoire.
L’école monastique est réservée aux oblats (jeunes gens « offerts » par leurs parents aux moines pour qu’ils se chargent de leur éducation),
La clôture des moniales soigneusement observée.
La réforme s’établit petit à petit, les laïcs répugnant à accepter la liberté de l’élection de l’abbé.
Les monastères deviennent des centres agricoles, spirituels et intellectuels. L’application de la règle bénédictine entraîne le déclin de l’érémitisme.
Les moines bénédictins reçoivent l’autorisation de remplacer par du lard et du beurre l’huile prévue par la règle et devenue introuvable.

Benoît d'Aniane a déjà exercé à titre privé son activité réformatrice partout où l'appelle la bonne volonté des prélats ou des communautés, en Gothie surtout mais aussi en Novempopulanie, en Provence, et même près de Lyon ou dans la région de la Loire, quand un puissant auxiliaire s'offre à lui en la personne du pieux fils de Charlemagne, le roi d'Aquitaine, Louis. Ce prince, auprès duquel l'apôtre de la stricte observance obtient grand crédit, lui donne mission d'instruire tous les monastères du royaume Aquitain. Au dire du biographe de Benoît, un certain nombre de ces établissements suivent les institutions canoniques mais ignorent les préceptes de la règle. Au nom du roi et sur son ordre, Benoît les visite à plusieurs reprises, explique aux communautés les exigences de la règle, en discute un à un les articles, en éclaire toutes les obscurités.

Il réussit ainsi à rétablir la régularité dans presque tous les monastères de l'Aquitaine... L'empereur lui attribue d'abord le gouvernement de Marmoutieen Alsace, le monastère est peuplé d'un bon nombre de moines venus d'Aniane. Mais comme le réformateur est trop éloigné de l'empereur, qui ne peut se passer de ses lumières, Louis le Débonnaire ou le Pieux lui désigne, près du palais d'Aix la Chapelle, le site du nouveau monastère d'Inden.

Benoît y fait venir des moines de diverses maisons dont l'excellent esprit lui est connu. En présence de l'empereur, hôte ordinaire des religieux d'Inden, leur église est consacrée, probablement en juillet 817. La communauté vaque déjà, au cours de la précédente année, à ses pieux exercices.

Selon le rapport d'Ardon, Benoît est préposé au gouvernement de tous les cœnobia de Francia, c'est-à-dire dans tous les pays de l'empire Carolingien sis en deçà des Alpes, à l'exception de l'Aquitaine et de la Septimanie, où la réforme est déjà faite. Benoît est chargé d'instruire et de réformer Saint-Hilaire, et si l'entreprise en est faite plus tard, elle ne réussit pas, car, en 808, Louis le Pieux autorise les chanoines qui veulent vivre conformément à la règle de Saint Benoît, à se retirer à Nouaillé (Bôhmer, op. cit., n° 519). Il n'est pas fait mention de Benoît à propos de cette réforme, mais comme on le voit plus tard inspecter les monastères en compagnie de l'abbé de Noirmoutier Arnoul on peut penser qu'il n'a pas été étranger à cette entreprise. Saint- Julien de Brioude est à cette époque au pouvoir des comtes et, quand le comte Bérenger y établit une communauté, elle s'en tiendra à l'observance canoniale (dipl. du 4 juin 825 : Bôhmer, op. cit., n° 797).
Saint-Martial de Limoges n'a accepté l'observance qu'en 848 (cf. Lasteyrie, L'abbaye de Saint-Martial, p. 52).

La France monastique est révisée comme précédemment, il y établit l'observance au nombre de monastères instruits jadis dans la règle qui se sont peu à peu affranchis de la stricte observance, Benoît devra les y ramener. Mais ce n'est pas assez de rétablir « l'ordo regularise » il faut aussi, puisque les moines ont tous même profession, il importe que la coutume et la règle de Saint Benoît soit interprétée et appliquée de la même façon dans tous les établissements... A cet effet, sur l'ordre de l'empereur, Benoît réunit et préside pendant plusieurs jours une assemblée où figurent et les Pères des cœnobia et de très nombreux moines.
Il discute, élucide devant eux les divers points de la règle, condamne les coutumes erronées, promulgue, avec le consentement de tous, des coutumes salutaires, dans le détail desquelles Saint Benoît n'est pas entré et qui devront être partout en vigueur.

SAINT BENOIT D'ANIANE
L'instruction qu'en Aquitaine Benoît, par commandement du roi, a portée isolément dans chaque monastère, et qui peut s'y accommoder des coutumes locales, est donnée en Francia au sein d'une assemblée qui, sur l'ordre impérial, réunit tous les représentants des cœnobia, afin de leur imposer une observance uniforme... Pour tout le reste, la réforme est faite en Francia comme elle l'a été en Aquitaine, les mêmes expressions reviennent constamment sous la plume du narrateur.
Tous les points examinés et décidés au cours de l'assemblée sont consignés en une série de chapitres, que. Benoît présente à l'empereur en lui demandant de les confirmer et d'ordonner qu'ils soient partout observés. L'empereur donne son assentiment, il revêt de sa confirmation l'Institutum capitulare ainsi préparé.

Le travail a été compliqué, les résultats moins hâtifs et moins complets que ne le donne à entendre le biographe de Benoît. Un premier synode est réuni en août-septembre 816. Il s'agit non pas d'une simple assemblée d'abbés et de moines, mais d'un synode ou plaid général.
Cette réunion a élaboré à la fois deux statuts, l'un applicable aux moines de stricte observance, l'autre aux clercs des églises cathédrales, ainsi qu'aux communautés d'hommes ou de femmes qu'il paraît impossible de ramener à la pratique de la règle de Saint Benoît. L'empereur promulgue et rend obligatoires partout les règlements que devront observer les canonici et les sancti. Dans la mesure ou cette « Institution » s'applique aux monastères d'hommes ou de femmes qui, suivant l'expression d'Ardon, ont été fondés jadis dans la règle et qui s'en sont affranchis, elle rétrécit le champ où doit s'exercer l'activité réformatrice de Benoît... Hostile à l'ordo canonicus, comme l'est sans doute Benoît lui-même, son historien fait le silence sur cette réforme incomplète et bâtarde, à laquelle le Saint reste totalement étranger. Au synode d'Aix, l'opposition faite sans doute aux desseins de Benoît lui a prouvé qu'en Francie comme en Aquitaine il lui faut exclure un certain nombre d'établissements du bénéfice spirituel de sa réforme.
Au cours de la même assemblée, à la suite d'entretiens particuliers de Benoît avec ceux des abbés et religieux présents qui acceptent de vivre sous la stricte observance, on promulgue, au nom du synode, à l'adresse des moines, un premier statut de réforme.

27 capitula sont alors rédigés, ils précisent la légitime interprétation des règles de Saint Benoît qui à l'avenir devront être uniformément acceptée dans tous les monastères observants.
Les abbés présents au synode se chargent de promulguer dans leur monastère et d'expliquer à leurs moines ces capitulas.
La chronique de Moissac rapporte à une même assemblée, datée par erreur de 815, la double décision prise par l'empereur : « ut universo regno suo monachi regulariter viverent secundum regulam sancti Benedict] et canonici secundum canonum auctoritatem » (Script., t. ir p. 311).
Ermoldus Nigellus fait annoncer par l'empereur la double réforme, monastique et canoniale, au cours d'une même assemblée qui, à en croire le poète, est tenue en présence du pape Étienne à la fin de 816 (Carmina, II,. 303 et 305, p. 33).
Le statut relatif aux moines est provisoire et incomplet (cf. plus loin, p. 147 et 168), on renvoie à une autre assemblée l’achèvement de l'ouvrage. C'est pour cette raison sans doute que ces décrets ne sont pas joints à l'Institutio canoniale, ils n'ont pas été solennellement promulguée comme elle...

Au cours de ce synode, plusieurs points ont été laissés en suspens, au mois de juillet 817, dans une assemblée où figurent seulement des abbés et des moines, on procède au palais d'Aix la Chapelle à une révision des précédents statuts. On les reproduit en les enrichissant de dispositions nouvelles.
Le statut nouveau nous a été conservé par de nombreux manuscrits et il est édité d'ordinaire sous la rubrique de Capitulare monasticum.

Bien que le titre ne fasse aucune mention de Benoît, cette pièce est, à n'en pas douter, l'Institutum capitulare que Benoît, au témoignage d'Ardon, a rédigé et présenté à l'empereur pour qu'il le ratifie, Ardon, négligeant l'œuvre du synode d'Aix la Chapelle de 816, rapporte exclusivement les événements qui se sont produits en juillet 817.

Ni les premiers Capitula, ni l'Institutum capitulare ne sont, à proprement parler, un capitulaire impérial. Les Statuta Murbacensia se réfèrent simplement au synode qui a promulgué les 27 capitula. Le titre du Capitulare monasticum indique que la réunion s'est faite dans une salle du palais d'Aix la Chapelle, mais ne signale ni la présence, ni l'approbation de l'empereur.

Les décisions ont été arrêtées par les abbés et les moines « communi consilio ac pari voluntate ». Benoît d'Aniane a simplement présenté à l'empereur l'Institutum capitulare déjà rédigé, afin qu'il le confirme.
Il n'est pas douteux pourtant que, comme nous l'apprend Ardon, un ordre impérial n'ait imposé les résolutions prises par l'assemblée. La volonté de l'empereur préside d'ailleurs à toute l'œuvre des réformateurs, elle ne sanctionne pas seulement l'Institutum de 817, elle protège déjà les Statuta de 816, elle couvre également toutes les dispositions prises en vue d'appliquer dans les divers établissements les décisions des deux synodes.
Il est fait mention en effet de la jussio imperialis dans un autre recueil de capitula, rédigé, semble-t-il, au monastère de Reichenau ou qui y est parvenu, soit à la fin de l'année 817, soit au cours de l'année suivante.
Ce recueil n'a pas de caractère officiel, il est l'œuvre sans doute de quelques moines chargés par leur communauté d'étudier le programme de la réforme.

Ils y ont résumé les préceptes de la règle ainsi que les dispositions prises, disent-ils, tout récemment par les conciles et que les moines de Reichenau sont tenus d'observer conformément à l'ordre impérial.
Un grand nombre d'articles, conformément aux vues du réformateur, fixent des coutumes étrangères à la lettre, sinon à l'esprit, de la législation bénédictine.
L'auteur des Statuta Murbacensia observe expressément, d'accord avec Ardon, qu'il faut joindre la coutume à l'autorité de la règle, afin d'établir partout un même usage (uno modo). Un article des Capitula de Reichenau stipule qu'entre des hommes de la même profession, l'observance doit être exactement la même dans tout le royaume de Louis le Débonnaire.

L'empereur ne s'est pas contenté d'ordonner la réunion d'assemblées réformatrices et d'imposer l'application des décisions prises au cours des deux assemblées tenues à Aix la Chapelle, en 816 et en 817. Il veut que le monastère d'Inden, voisin de son palais, qu'il visite souvent, où Benoît préside comme abbé et où fleurit la pure discipline régulière devienne pour toutes les communautés une sorte d'école où, par ordre de l'empereur, elles devront s'instruire de leurs devoirs... Ardon, sans faire à ce propos intervenir l'empereur, marque seulement lès intentions de Benoît d'Aniane et les résultats qu'obtient le réformateur. Conformément à son dessein, la forme unitatis s'établit si parfaitement que tous les moines paraissent avoir été instruits sous un seul maître et en un seul lieu. Les moines d'Inden, en effet, ont reçu de lui une formation complète, de la sorte, les moines, arrivant de diverses régions, apprennent la discipline régulière, par le seul spectacle que présente cette maison, bien plus que par des instructions orales.

Un ordre impérial, en effet, qu' Ardon ne mentionne pas, oblige les communautés monastiques à régler en tous points leurs coutumes sur celles des moines d'Inden et à envoyer près d'eux quelques-uns des leurs pour se former aux pratiques observées dans ce monastère. Ce commandement leur a été intimé dès l'issue du premier synode de réforme monastique tenu à Aix la Chapelle en 816 L'évêque-abbé qui promulgue les Statuta conservés à Murbach ne se contente pas d'expliquer à ses moines les 27 capitula rédigés, il leur fait part de diverses coutumes observées par la schola monachorum, à l'exemple desquels, déclare-t-il, nous avons le devoir de nous instruire. Il a eu connaissance de ces pratiques et d'autres semblables qui ne se présentent pas à son esprit, chez ces cénobites dont, suivant l'ordre de l'empereur, la vie servira de modèle aux réguliers de tous les monastères de son royaume.

Cet évêque-abbé, qui a assisté en personne au synode de 816, s'est évidemment rendu à Inden pour se conformer aux exigences impériales, il a vu déjà à l'œuvre la communauté, à peine entrée en possession pourtant des constructions indispensables à la vie claustrale. Mais la mémoire lui fait en partie défaut et, d'ailleurs, l'ordre de l'empereur exige une étude plus complète du genre de vie des moines d'Inden. Un ou deux moines, déclare-t-il doivent être envoyés de chaque monastère auprès de ce religieux, pour examiner leur vie et leur conduite, et nous en faire un rapport, afin que nos erreurs soient corrigées et que le bon grain s'entasse sans ivraie en nos greniers...

Deux moines de Reichenau se sont rendus en effet auprès du vénérable abbé et des moines qui tiennent ainsi école... Ces deux envoyés sont chargés par leur propre abbé de lui exposer le détail de l'observance pratiquée dans ce monastère modèle, qui ne peut être que celui d' Inden.
Ils ont résumé en 12 articles les constitutions qu'il leur ont paru le plus nécessaire d'inculquer aux moines de Reichenau, pour les mettre en règle avec la réforme et leur permettre de faire bonne figure quand les envoyés de l'empereur viendront passer l'inspection de leur couvent...

Louis le Pieux a décidé en effet d'envoyer des « observateurs » dans chaque monastère régulier, pour y surveiller et y promouvoir l'œuvre réformatrice. Par ordre de l'empereur, écrivent les deux moines de Reichenau, visite est faite de tous les cœnobia de notre nation. Les missi se rendront dans tous les monastères de stricte observance, communautés d'hommes ou couvents de religieuses... Mais ce n'est pas assez d'une seule visite, ils retourneront partout où ils sont allés déjà. Les monastères de Francia sont soumis à la même série d'inspections, auxquelles Benoît a précédemment procédé dans les monastères Aquitains.
Ces missi se rendront compte si les ordres impériaux sont obéis, mais ils ont aussi mission d'enseigner, d'inculquer la forme salutaire aux ignorants, de les instruire, partout où il en est besoin, dans la pratique de la règle.
Ils seront, pour les communautés visitées, exemple et norme de vie régulière.

Aux moines et aux religieuses de stricte observance ils expliqueront comment il faut appliquer la règle de Saint Benoît, suivant un coutumier qui désormais ne pourra plus être modifié... Par eux est établie partout une observance uniforme (uniformem morem). C'est évidemment leur activité qui achemine les monastères vers une si parfaite unité que les moines de toutes communautés semblent avoir reçu ensemble la même formation. Seuls, ces missi ont qualité pour décider si vraiment, en quelque monastère, il est impossible de s'en tenir à l'observance commune.
Envoyés spécialement pour en juger, ils font enquête avec le plus grand soin sur les motifs allégués. Les moines de Reichenau s'attendent à leur prochaine arrivée, les délégués envoyés par la communauté à Inden la pressent de se conformer aux instructions qu'ils lui adressent, afin de ne pas être trouvée en faute quand les enquêteurs paraîtront. Chargés non seulement de faire un rapport à l'empereur, mais de réformer et d'instruire, ces missi impériaux ne peuvent pas être des envoyés quelconques.

Cette charge n'est pas confiée aux missi ordinaires, à ces grands personnages, comtes, évêques, abbés que l'empereur institue pour une circonscription déterminée (missaticum). Ermoldus distingue nettement les visiteurs de monastères réguliers et les autres missi, clercs ou laïques, chargés d'inspecter villes, établissements religieux et castra.
L'empereur a fait venir devant lui une élite de moines et leur a commandé d'aller enquêter dans les monastères de stricte observance pour y faire fleurir la sainteté.
Ces missi appartiennent tous à la profession monastique : Ce sont des réguliers que l'empereur a élus parmi les meilleurs. Il a fait choix à cet effet de Benoît lui-même et, avec lui, de moines dont la vie est en tout parfaite, des disciples du réformateur. C'est en cette qualité que celui-ci s'est rendu à Sainte- Colombe de Sens, où il a tout ordonné régulièrement.

Benoît et l'abbé de Marmoutier ont essayé de rétablir l'observance à Saint- Denis et, ne réussissant pas à persuader tous les membres de la communauté, ils ont établi dans une liste ceux qui consentent à vivre selon la règle.

Aldric, abbé de Ferrières, est certainement du nombre des moines qui, après la mort de Benoît, continuent de visiter, sur l'ordre de l'empereur, les établissements de stricte observance. L'abbé de Saint-Mihiel, Smaragdus, est chargé aussi de diverses missions dans des monastères de réguliers. De concert avec ces missi, d'autres ont probablement travaillé à la réforme.

C'est seulement à l'issue du synode de 817 que Louis le Pieux décrète cette rigoureuse inspection. Les délégués des moines de Reichenau ont eu le temps de se rendre à Inden, d'y étudier la pratique de la règle et ils estiment que leurs frères pourront encore s'y exercer, avant que n'arrivent les missi royaux.
Cette inspection, bien que le soin d'y procéder ait été partagé entre des moines probablement nombreux, a dû d'ailleurs se prolonger. Benoît d'Aniane s'est sans doute donné à cette tâche jusqu'à sa mort (11 février 821).
Émile Lësne, recteur des Facultés catholiques de Lille.

Durant tout le haut Moyen Âge, l’abbaye de Luxeuil est un phare spirituel et culturel en Occident. De l’activité du scriptorium aux VIIe-VIIIe siècles, on conserve notamment le lectionnaire de Luxeuil, qui a donné son nom au plus ancien type français d’écriture minuscule : « l’écriture de Luxeuil ».
SAINT BENOÎT D'ANIANE
Les disciples de Colomban et l’abbaye de Luxeuil sont à l’origine de la fondation d’une cinquantaine de monastères, dont la plupart ont compté parmi les plus importants et les plus influents durant les périodes Mérovingiennes et Carolingiennes. De même, les successeurs de Colomban ont participé activement à la diffusion de la Règle de Saint Benoît, avant son adoption par l’ensemble des établissements de l’empire de Louis le Pieux, à partir de 817.

Le monastère carolingien - Au Pays de la Brie
baladeenpaysbriard.over-blog.com/article-6819798.html
19 juin 2007 - On peut dire que le capitulaire de 817 devient une véritable règle monastique. ... au bout de six années et fonde avec quelques disciples son propre monastère en 780 ... Selon le concile de Francfort, l'Adoptianisme fut réprouvé en 794. ... 1 - 15 octobre 2010; L'église Saint Loup de Naud - 10 octobre 2010.
817 — Wikipédia
fr.wikipedia.org/wiki/817
Cette page concerne l'année 817 du calendrier julien. ... 10 juillet, concile d'Inden/Aix : promulgation du capitulare monasticum ; réforme du monachisme par ...
Persée : Les ordonnances monastiques de Louis le Pieux et ...
www.persee.fr/web/revues/.../rhef_0300-9505_1920_num_6_31_2144
de É Lesne - ‎1920 - ‎Cité 6 fois - ‎Autres articles
La communauté vaquait déjà, au cours de la précédente année, à ses pieux exercices 5. ... Le fait résulte des visites faites à Inden, dès 816, dont il sera question plus loin. ... Seul le statut canonial avait un caractère définitif et fut promulgué à-Aix, en ... plusieurs points avaient été laissés en suspens V Au mois de juillet 817, ...

Le monastère carolingien - Au Pays de la Brie
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19 juin 2007 - On peut dire que le capitulaire de 817 devient une véritable règle monastique. ... au bout de six années et fonde avec quelques disciples son propre monastère en 780 ... Selon le concile de Francfort, l'Adoptianisme fut réprouvé en 794. ... 1 - 15 octobre 2010; L'église Saint Loup de Naud - 10 octobre 2010.
pauvres et pauvrete dans le coutumiers monastique
www.franciscanos.net/.../pauvres%20et%20pauvrete%20dans%20le%20c...
... (vers 480   vers 547) à la législation fixée par le Concile d'Aix la Chapelle en 817, ..... ou appliqué les deux synodes d'Aix la Chapelle en août 816 et juillet 817, .... peregrinorum in unaquaque feria huant, illuc eundo et Inde reuertendo cum .... concernant les pauvres se trouveront d'abord à propos de l'année liturgique, ...




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