21 FÉVRIER 2015...
Cette
page concerne l'année 817 du calendrier julien. Ceci est une
évocation ponctuelle de l'année considérée il ne peut s'agir que
d'un survol !
DE
LA STRICTE OBSERVANCE DE LA RÈGLE DE SAINT BENOIT
Dans
le culte catholique, la règle d'Aix la Chapelle est une règle
canoniale codifiée, probablement par Amalaire de Metz, au concile
d'Aix de 817. Elle prend la relève de la règle de Chrodegang, et
est très influencée par la règle de Saint Benoît.
Elle
reste cependant secondaire par rapport à la règle de Saint
Augustin, bien plus suivie.
Le
10 juillet, concile d’Inden/Aix : promulgation du capitulare
monasticum ; réforme du monachisme par Benoît d'Aniane
devenant le premier instrument de l'unification spirituelle de
l'Empire Carolingien... D'origine Wisigothique, il est le fils du
comte de Maguelonne, qui favorise l'établissement de la monarchie
Franque en Septimanie lors de sa conquête par Pépin en 759. Witiza
bénéficie ainsi d'une éducation au palais, mais en 774, au cours
de la campagne Lombarde de Charlemagne, il décide de se consacrer à
Dieu.
Obligation
pour toutes les communautés de suivre la règle de Benoît de Nursie
dans le dessein de rendre au culte et à la prière la primauté aux
dépens de l’évangélisation et de la culture (règle d'Aix la
Chapelle).
Le
travail manuel devient obligatoire.
L’école
monastique est réservée aux oblats (jeunes gens « offerts »
par leurs parents aux moines pour qu’ils se chargent de leur
éducation),
La
clôture des moniales soigneusement observée.
La
réforme s’établit petit à petit, les laïcs répugnant à
accepter la liberté de l’élection de l’abbé.
Les
monastères deviennent des centres agricoles, spirituels et
intellectuels. L’application de la règle bénédictine entraîne
le déclin de l’érémitisme.
Les
moines bénédictins reçoivent l’autorisation de remplacer par du
lard et du beurre l’huile prévue par la règle et devenue
introuvable.
Benoît
d'Aniane a déjà exercé à titre privé son activité réformatrice
partout où l'appelle la bonne volonté des prélats ou des
communautés, en Gothie surtout mais aussi en Novempopulanie, en
Provence, et même près de Lyon ou dans la région de la Loire,
quand un puissant auxiliaire s'offre à lui en la personne du pieux
fils de Charlemagne, le roi d'Aquitaine, Louis. Ce prince, auprès
duquel l'apôtre de la stricte observance obtient grand crédit, lui
donne mission d'instruire tous les monastères du royaume Aquitain.
Au dire du biographe de Benoît, un certain nombre de ces
établissements suivent les institutions canoniques mais ignorent les
préceptes de la règle. Au nom du roi et sur son ordre, Benoît les
visite à plusieurs reprises, explique aux communautés les exigences
de la règle, en discute un à un les articles, en éclaire toutes
les obscurités.
Il
réussit ainsi à rétablir la régularité dans presque tous les
monastères de l'Aquitaine... L'empereur lui attribue d'abord le
gouvernement de Marmoutieen Alsace, le monastère est peuplé d'un
bon nombre de moines venus d'Aniane. Mais comme le réformateur est
trop éloigné de l'empereur, qui ne peut se passer de ses lumières,
Louis le Débonnaire ou le Pieux lui désigne, près du palais
d'Aix la Chapelle, le site du nouveau monastère d'Inden.
Benoît
y fait venir des moines de diverses maisons dont l'excellent esprit
lui est connu. En présence de l'empereur, hôte ordinaire des
religieux d'Inden, leur église est consacrée, probablement en
juillet 817. La communauté vaque déjà, au cours de la précédente
année, à ses pieux exercices.
Selon
le rapport d'Ardon, Benoît est préposé au gouvernement de tous les
cœnobia de Francia, c'est-à-dire dans tous les pays de l'empire
Carolingien sis en deçà des Alpes, à l'exception de l'Aquitaine et
de la Septimanie, où la réforme est déjà faite. Benoît est
chargé d'instruire et de réformer Saint-Hilaire, et si l'entreprise
en est faite plus tard, elle ne réussit pas, car, en 808, Louis le
Pieux autorise les chanoines qui veulent vivre conformément à la
règle de Saint Benoît, à se retirer à Nouaillé (Bôhmer, op.
cit., n° 519). Il n'est pas fait mention de Benoît à propos de
cette réforme, mais comme on le voit plus tard inspecter les
monastères en compagnie de l'abbé de Noirmoutier Arnoul on peut
penser qu'il n'a pas été étranger à cette entreprise. Saint-
Julien de Brioude est à cette époque au pouvoir des comtes et,
quand le comte Bérenger y établit une communauté, elle s'en
tiendra à l'observance canoniale (dipl. du 4 juin 825 : Bôhmer, op.
cit., n° 797).
Saint-Martial
de Limoges n'a accepté l'observance qu'en 848 (cf. Lasteyrie,
L'abbaye de Saint-Martial, p. 52).
La
France monastique est révisée comme précédemment, il y établit
l'observance au nombre de monastères instruits jadis dans la règle
qui se sont peu à peu affranchis de la stricte observance, Benoît
devra les y ramener. Mais ce n'est pas assez de rétablir « l'ordo
regularise » il faut aussi, puisque les moines ont tous même
profession, il importe que la coutume et la règle de Saint Benoît
soit interprétée et appliquée de la même façon dans tous les
établissements... A cet effet, sur l'ordre de l'empereur, Benoît
réunit et préside pendant plusieurs jours une assemblée où
figurent et les Pères des cœnobia et de très nombreux moines.
Il
discute, élucide devant eux les divers points de la règle, condamne
les coutumes erronées, promulgue, avec le consentement de tous, des
coutumes salutaires, dans le détail desquelles Saint Benoît n'est
pas entré et qui devront être partout en vigueur.
SAINT BENOIT D'ANIANE |
L'instruction
qu'en Aquitaine Benoît, par commandement du roi, a portée isolément
dans chaque monastère, et qui peut s'y accommoder des coutumes
locales, est donnée en Francia au sein d'une assemblée qui, sur
l'ordre impérial, réunit tous les représentants des cœnobia, afin
de leur imposer une observance uniforme... Pour tout le reste, la
réforme est faite en Francia comme elle l'a été en Aquitaine, les
mêmes expressions reviennent constamment sous la plume du narrateur.
Tous
les points examinés et décidés au cours de l'assemblée sont
consignés en une série de chapitres, que. Benoît présente à
l'empereur en lui demandant de les confirmer et d'ordonner qu'ils
soient partout observés. L'empereur donne son assentiment, il revêt
de sa confirmation l'Institutum capitulare ainsi préparé.
Le
travail a été compliqué, les résultats moins hâtifs et moins
complets que ne le donne à entendre le biographe de Benoît. Un
premier synode est réuni en août-septembre 816. Il s'agit non pas
d'une simple assemblée d'abbés et de moines, mais d'un synode ou
plaid général.
Cette
réunion a élaboré à la fois deux statuts, l'un applicable aux
moines de stricte observance, l'autre aux clercs des églises
cathédrales, ainsi qu'aux communautés d'hommes ou de femmes qu'il
paraît impossible de ramener à la pratique de la règle de Saint
Benoît. L'empereur promulgue et rend obligatoires partout les
règlements que devront observer les canonici et les sancti. Dans la
mesure ou cette « Institution » s'applique aux monastères
d'hommes ou de femmes qui, suivant l'expression d'Ardon, ont été
fondés jadis dans la règle et qui s'en sont affranchis, elle
rétrécit le champ où doit s'exercer l'activité réformatrice de
Benoît... Hostile à l'ordo canonicus, comme l'est sans doute Benoît
lui-même, son historien fait le silence sur cette réforme
incomplète et bâtarde, à laquelle le Saint reste totalement
étranger. Au synode d'Aix, l'opposition faite sans doute aux
desseins de Benoît lui a prouvé qu'en Francie comme en Aquitaine il
lui faut exclure un certain nombre d'établissements du bénéfice
spirituel de sa réforme.
Au
cours de la même assemblée, à la suite d'entretiens particuliers
de Benoît avec ceux des abbés et religieux présents qui acceptent
de vivre sous la stricte observance, on promulgue, au nom du synode,
à l'adresse des moines, un premier statut de réforme.
27
capitula sont alors rédigés, ils précisent la légitime
interprétation des règles de Saint Benoît qui à l'avenir devront
être uniformément acceptée dans tous les monastères observants.
Les
abbés présents au synode se chargent de promulguer dans leur
monastère et d'expliquer à leurs moines ces capitulas.
La
chronique de Moissac rapporte à une même assemblée, datée par
erreur de 815, la double décision prise par l'empereur : « ut
universo regno suo monachi regulariter viverent secundum regulam
sancti Benedict] et canonici secundum canonum auctoritatem »
(Script., t. ir p. 311).
Ermoldus
Nigellus fait annoncer par l'empereur la double réforme, monastique
et canoniale, au cours d'une même assemblée qui, à en croire le
poète, est tenue en présence du pape Étienne à la fin de 816
(Carmina, II,. 303 et 305, p. 33).
Le
statut relatif aux moines est provisoire et incomplet (cf. plus loin,
p. 147 et 168), on renvoie à une autre assemblée l’achèvement de
l'ouvrage. C'est pour cette raison sans doute que ces décrets ne
sont pas joints à l'Institutio canoniale, ils n'ont pas été
solennellement promulguée comme elle...
Au
cours de ce synode, plusieurs points ont été laissés en suspens,
au mois de juillet 817, dans une assemblée où figurent seulement
des abbés et des moines, on procède au palais d'Aix la Chapelle à
une révision des précédents statuts. On les reproduit en les
enrichissant de dispositions nouvelles.
Le
statut nouveau nous a été conservé par de nombreux manuscrits et
il est édité d'ordinaire sous la rubrique de Capitulare monasticum.
Bien
que le titre ne fasse aucune mention de Benoît, cette pièce est, à
n'en pas douter, l'Institutum capitulare que Benoît, au témoignage
d'Ardon, a rédigé et présenté à l'empereur pour qu'il le
ratifie, Ardon, négligeant l'œuvre du synode d'Aix la Chapelle de
816, rapporte exclusivement les événements qui se sont produits en
juillet 817.
Ni
les premiers Capitula, ni l'Institutum capitulare ne sont, à
proprement parler, un capitulaire impérial. Les Statuta Murbacensia
se réfèrent simplement au synode qui a promulgué les 27 capitula.
Le titre du Capitulare monasticum indique que la réunion s'est faite
dans une salle du palais d'Aix la Chapelle, mais ne signale ni la
présence, ni l'approbation de l'empereur.
Les
décisions ont été arrêtées par les abbés et les moines «
communi consilio ac pari voluntate ». Benoît d'Aniane a simplement
présenté à l'empereur l'Institutum capitulare déjà rédigé,
afin qu'il le confirme.
Il
n'est pas douteux pourtant que, comme nous l'apprend Ardon, un ordre
impérial n'ait imposé les résolutions prises par l'assemblée. La
volonté de l'empereur préside d'ailleurs à toute l'œuvre des
réformateurs, elle ne sanctionne pas seulement l'Institutum de 817,
elle protège déjà les Statuta de 816, elle couvre également
toutes les dispositions prises en vue d'appliquer dans les divers
établissements les décisions des deux synodes.
Il
est fait mention en effet de la jussio imperialis dans un autre
recueil de capitula, rédigé, semble-t-il, au monastère de
Reichenau ou qui y est parvenu, soit à la fin de l'année 817, soit
au cours de l'année suivante.
Ce
recueil n'a pas de caractère officiel, il est l'œuvre sans doute de
quelques moines chargés par leur communauté d'étudier le programme
de la réforme.
Ils
y ont résumé les préceptes de la règle ainsi que les dispositions
prises, disent-ils, tout récemment par les conciles et que les
moines de Reichenau sont tenus d'observer conformément à l'ordre
impérial.
Un
grand nombre d'articles, conformément aux vues du réformateur,
fixent des coutumes étrangères à la lettre, sinon à l'esprit, de
la législation bénédictine.
L'auteur
des Statuta Murbacensia observe expressément, d'accord avec Ardon,
qu'il faut joindre la coutume à l'autorité de la règle, afin
d'établir partout un même usage (uno modo). Un article des Capitula
de Reichenau stipule qu'entre des hommes de la même profession,
l'observance doit être exactement la même dans tout le royaume de
Louis le Débonnaire.
L'empereur
ne s'est pas contenté d'ordonner la réunion d'assemblées
réformatrices et d'imposer l'application des décisions prises au
cours des deux assemblées tenues à Aix la Chapelle, en 816 et en
817. Il veut que le monastère d'Inden, voisin de son palais, qu'il
visite souvent, où Benoît préside comme abbé et où fleurit la
pure discipline régulière devienne pour toutes les communautés une
sorte d'école où, par ordre de l'empereur, elles devront
s'instruire de leurs devoirs... Ardon, sans faire à ce propos
intervenir l'empereur, marque seulement lès intentions de Benoît
d'Aniane et les résultats qu'obtient le réformateur. Conformément
à son dessein, la forme unitatis s'établit si parfaitement que tous
les moines paraissent avoir été instruits sous un seul maître et
en un seul lieu. Les moines d'Inden, en effet, ont reçu de lui une
formation complète, de la sorte, les moines, arrivant de diverses
régions, apprennent la discipline régulière, par le seul spectacle
que présente cette maison, bien plus que par des instructions
orales.
Un
ordre impérial, en effet, qu' Ardon ne mentionne pas, oblige les
communautés monastiques à régler en tous points leurs coutumes sur
celles des moines d'Inden et à envoyer près d'eux quelques-uns des
leurs pour se former aux pratiques observées dans ce monastère. Ce
commandement leur a été intimé dès l'issue du premier synode de
réforme monastique tenu à Aix la Chapelle en 816 L'évêque-abbé
qui promulgue les Statuta conservés à Murbach ne se contente pas
d'expliquer à ses moines les 27 capitula rédigés, il leur fait
part de diverses coutumes observées par la schola monachorum, à
l'exemple desquels, déclare-t-il, nous avons le devoir de nous
instruire. Il a eu connaissance de ces pratiques et d'autres
semblables qui ne se présentent pas à son esprit, chez ces
cénobites dont, suivant l'ordre de l'empereur, la vie servira de
modèle aux réguliers de tous les monastères de son royaume.
Cet
évêque-abbé, qui a assisté en personne au synode de 816, s'est
évidemment rendu à Inden pour se conformer aux exigences
impériales, il a vu déjà à l'œuvre la communauté, à peine
entrée en possession pourtant des constructions indispensables à la
vie claustrale. Mais la mémoire lui fait en partie défaut et,
d'ailleurs, l'ordre de l'empereur exige une étude plus complète du
genre de vie des moines d'Inden. Un ou deux moines, déclare-t-il
doivent être envoyés de chaque monastère auprès de ce religieux,
pour examiner leur vie et leur conduite, et nous en faire un rapport,
afin que nos erreurs soient corrigées et que le bon grain s'entasse
sans ivraie en nos greniers...
Deux
moines de Reichenau se sont rendus en effet auprès du vénérable
abbé et des moines qui tiennent ainsi école... Ces deux envoyés
sont chargés par leur propre abbé de lui exposer le détail de
l'observance pratiquée dans ce monastère modèle, qui ne peut être
que celui d' Inden.
Ils
ont résumé en 12 articles les constitutions qu'il leur ont paru le
plus nécessaire d'inculquer aux moines de Reichenau, pour les mettre
en règle avec la réforme et leur permettre de faire bonne figure
quand les envoyés de l'empereur viendront passer l'inspection de
leur couvent...
Louis
le Pieux a décidé en effet d'envoyer des « observateurs » dans
chaque monastère régulier, pour y surveiller et y promouvoir
l'œuvre réformatrice. Par ordre de l'empereur, écrivent les deux
moines de Reichenau, visite est faite de tous les cœnobia de notre
nation. Les missi se rendront dans tous les monastères de stricte
observance, communautés d'hommes ou couvents de religieuses... Mais
ce n'est pas assez d'une seule visite, ils retourneront partout où
ils sont allés déjà. Les monastères de Francia sont soumis à la
même série d'inspections, auxquelles Benoît a précédemment
procédé dans les monastères Aquitains.
Ces
missi se rendront compte si les ordres impériaux sont obéis, mais
ils ont aussi mission d'enseigner, d'inculquer la forme salutaire aux
ignorants, de les instruire, partout où il en est besoin, dans la
pratique de la règle.
Ils
seront, pour les communautés visitées, exemple et norme de vie
régulière.
Aux
moines et aux religieuses de stricte observance ils expliqueront
comment il faut appliquer la règle de Saint Benoît, suivant un
coutumier qui désormais ne pourra plus être modifié... Par eux est
établie partout une observance uniforme (uniformem morem). C'est
évidemment leur activité qui achemine les monastères vers une si
parfaite unité que les moines de toutes communautés semblent avoir
reçu ensemble la même formation. Seuls, ces missi ont qualité pour
décider si vraiment, en quelque monastère, il est impossible de
s'en tenir à l'observance commune.
Envoyés
spécialement pour en juger, ils font enquête avec le plus grand
soin sur les motifs allégués. Les moines de Reichenau s'attendent à
leur prochaine arrivée, les délégués envoyés par la communauté
à Inden la pressent de se conformer aux instructions qu'ils lui
adressent, afin de ne pas être trouvée en faute quand les
enquêteurs paraîtront. Chargés non seulement de faire un rapport à
l'empereur, mais de réformer et d'instruire, ces missi impériaux ne
peuvent pas être des envoyés quelconques.
Cette
charge n'est pas confiée aux missi ordinaires, à ces grands
personnages, comtes, évêques, abbés que l'empereur institue pour
une circonscription déterminée (missaticum). Ermoldus distingue
nettement les visiteurs de monastères réguliers et les autres
missi, clercs ou laïques, chargés d'inspecter villes,
établissements religieux et castra.
L'empereur
a fait venir devant lui une élite de moines et leur a commandé
d'aller enquêter dans les monastères de stricte observance pour y
faire fleurir la sainteté.
Ces
missi appartiennent tous à la profession monastique : Ce sont des
réguliers que l'empereur a élus parmi les meilleurs. Il a fait
choix à cet effet de Benoît lui-même et, avec lui, de moines dont
la vie est en tout parfaite, des disciples du réformateur. C'est en
cette qualité que celui-ci s'est rendu à Sainte- Colombe de Sens,
où il a tout ordonné régulièrement.
Benoît
et l'abbé de Marmoutier ont essayé de rétablir l'observance à
Saint- Denis et, ne réussissant pas à persuader tous les membres de
la communauté, ils ont établi dans une liste ceux qui consentent à
vivre selon la règle.
Aldric,
abbé de Ferrières, est certainement du nombre des moines qui, après
la mort de Benoît, continuent de visiter, sur l'ordre de l'empereur,
les établissements de stricte observance. L'abbé de Saint-Mihiel,
Smaragdus, est chargé aussi de diverses missions dans des monastères
de réguliers. De concert avec ces missi, d'autres ont probablement
travaillé à la réforme.
C'est
seulement à l'issue du synode de 817 que Louis le Pieux décrète
cette rigoureuse inspection. Les délégués des moines de Reichenau
ont eu le temps de se rendre à Inden, d'y étudier la pratique de la
règle et ils estiment que leurs frères pourront encore s'y exercer,
avant que n'arrivent les missi royaux.
Cette
inspection, bien que le soin d'y procéder ait été partagé entre
des moines probablement nombreux, a dû d'ailleurs se prolonger.
Benoît d'Aniane s'est sans doute donné à cette tâche jusqu'à sa
mort (11 février 821).
Émile
Lësne, recteur des Facultés catholiques de Lille.
Durant
tout le haut Moyen Âge, l’abbaye de Luxeuil est un phare spirituel
et culturel en Occident. De l’activité du scriptorium aux
VIIe-VIIIe siècles, on conserve notamment le lectionnaire de
Luxeuil, qui a donné son nom au plus ancien type français
d’écriture minuscule : « l’écriture de Luxeuil ».
SAINT BENOÎT D'ANIANE |
Les
disciples de Colomban et l’abbaye de Luxeuil sont à l’origine de
la fondation d’une cinquantaine de monastères, dont la plupart ont
compté parmi les plus importants et les plus influents durant les
périodes Mérovingiennes et Carolingiennes. De même, les
successeurs de Colomban ont participé activement à la diffusion de
la Règle de Saint Benoît, avant son adoption par l’ensemble des
établissements de l’empire de Louis le Pieux, à partir de 817.
Le
monastère carolingien - Au Pays de la Brie
baladeenpaysbriard.over-blog.com/article-6819798.html
19
juin 2007 - On peut dire que le capitulaire de 817 devient une
véritable règle monastique. ... au bout de six années et fonde
avec quelques disciples son propre monastère en 780 ... Selon le
concile de Francfort, l'Adoptianisme fut réprouvé en 794. ... 1 -
15 octobre 2010; L'église Saint Loup de Naud - 10 octobre 2010.
817
— Wikipédia
fr.wikipedia.org/wiki/817
Cette
page concerne l'année 817 du calendrier julien. ... 10 juillet,
concile d'Inden/Aix : promulgation du capitulare monasticum ; réforme
du monachisme par ...
Persée
: Les ordonnances monastiques de Louis le Pieux et ...
www.persee.fr/web/revues/.../rhef_0300-9505_1920_num_6_31_2144
de
É Lesne - 1920 - Cité 6 fois - Autres articles
La
communauté vaquait déjà, au cours de la précédente année, à
ses pieux exercices 5. ... Le fait résulte des visites faites à
Inden, dès 816, dont il sera question plus loin. ... Seul le statut
canonial avait un caractère définitif et fut promulgué à-Aix, en
... plusieurs points avaient été laissés en suspens V Au mois de
juillet 817, ...
Le
monastère carolingien - Au Pays de la Brie
baladeenpaysbriard.over-blog.com/article-6819798.html
19
juin 2007 - On peut dire que le capitulaire de 817 devient une
véritable règle monastique. ... au bout de six années et fonde
avec quelques disciples son propre monastère en 780 ... Selon le
concile de Francfort, l'Adoptianisme fut réprouvé en 794. ... 1 -
15 octobre 2010; L'église Saint Loup de Naud - 10 octobre 2010.
pauvres
et pauvrete dans le coutumiers monastique
www.franciscanos.net/.../pauvres%20et%20pauvrete%20dans%20le%20c...
...
(vers 480 vers 547) à la législation fixée par le Concile
d'Aix la Chapelle en 817, ..... ou appliqué les deux
synodes d'Aix la Chapelle en août 816 et juillet 817, ....
peregrinorum in unaquaque feria huant, illuc eundo et Inde reuertendo
cum .... concernant les pauvres se trouveront d'abord à propos de
l'année liturgique, ...
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