vendredi 20 février 2015

EN REMONTANT LE TEMPS... 819

19 FÉVRIER 2015...

Cette page concerne l'année 819 du calendrier julien. Ceci est une évocation ponctuelle de l'année considérée il ne peut s'agir que d'un survol !

LE DOIGT DE BOUDDHA ET SON TEMPLE RELIQUAIRE,

Xi'an (chinois : 西安 ; pinyin : Xī'ān ; littéralement : « paix de l'Ouest ») est la capitale de la province du Shaanxi en Chine. Elle a le statut de ville sous-provinciale. Cette ville, qui a une histoire de plus de 3100 ans, a été la capitale de la Chine et se nommait alors Chang'an. L'actuelle Xi'an se classe dans les 10 plus grandes Villes Chinoises. Elle compte plus de huit millions d'habitants enregistrés.

La tour du temple de la Porte de la Loi, à 100 kilomètres à l'ouest de Xi'an, où on conserve au temps des empereurs Tang l'os du doigt de Bouddha, qui a été apporté des Indes par l'empereur Ashoka lui-même il y a 2300 ans (ou par 18 moines qu'il a envoyé).
En 1981, la tour s'est effondrée. Les archéologues ont démonté ce qui en restait. Ils ont retrouvé le soubassement de la tour en bois de l'époque des Tang, et l'entrée d'un souterrain... Et là, à l'abri depuis plus de 1100 ans, le reliquaire du doigt de Bouddha.
Les chroniques disent que, le 15 janvier 874, l'emperereur Xi Zong des Tang, après avoir vénéré la relique dans sa capitale Chang'an (aujourd'hui Xi'an), ordonne que le palais souterrain soit fermé et muré. Ensuite, dans les désordres de la fin de la dynastie, le palais souterrain est oublié, alors que le temple de la Porte de la Loi est toujours ouvert. La tour de bois s'écroule à l'époque des Ming à la fin du XVIIe siècle, reconstruite plus haute en briques, les pèlerins continuent de venir là où autrefois était conservé le doigt de Bouddha...

Le Temple Famen est un temple bouddhiste situé à environ 120 km l'ouest de la ville de Xi’an. Le temple est célèbre pour les reliques de Sakyamuni, le fondateur du bouddhisme.
Le premier temple a été construit dans la dynastie Han de l'Est, il y a environ 1100 ans. En 1987, un trésor a été découvert dans le temple quand la rénovation a été entreprise ... Ce trésor contient 4 reliques bouddhiques, 121 objets en or et en argent pour le culte, 400 morceaux de jade et beaucoup de tissus de soie.
Le Temple Famen a été reconnu comme le premier temple en Chine. Le temple a été appelé d’abord le Temple Eyuwang puis rebaptisé le Temple Famen pendant la dynastie Tang. La période de la dynastie Wei du Nord à la dynastie Tang a été l'apogée pour le temple, des cérémonies bouddhiste ont eu lieu ici...

En 874 après J.-C., l'empereur Tang a enterré les os des doigts de Sakyamuni, qui ont été gardés dans le palais impérial, dans le Temple Famen. Les reliques de Sâkyamuni dans le Temple Famen sont les seules reliques du bouddha qu’on peut admirer dans le monde.

Le fort accroissement du nombre de lieux de cultes et les variations dans les codes de discipline monastique ont amené les autorités des diverses dynasties à redouter une perte de contrôle de la situation : Peur de religieux incontrôlables et trop nombreux, peur d'éléments indésirables cachés soit parmi le peuple, soit dans les monastères, soit chez les riches familles, et qui dans tous les cas représentent un danger pour la population aussi bien que pour l'empereur.
De ces peurs a découlé la volonté des empereurs et des fonctionnaires de les contrôler et de restaurer l'autorité impériale. Ce faisant, ils nient le droit du samgha à s'organiser comme un domaine religieux distinct du domaine politique régi par l'État.

Plus discursif que répressif, l'anticléricalisme médiéval s'est bâti autour de deux pôles : La préservation de la pureté morale des religieux et la restriction de leur domaine d'action à la sphère privée.
Ce discours est soutenu et même encouragé par les autorités monastiques qui, de leur côté, cherchent à freiner la production d'apocryphes et la création d'écoles hétérodoxes. Si le discours anticlérical est parfois violent, il n'a pas empêché le bouddhisme de se développer tout au long de la période médiévale, mais la répétition de ces critiques aboutiront à plusieurs proscriptions, notamment celle de 845, ce qui a définitivement modifié le cours du bouddhisme, contribuant à détruire certaines pratiques et certaines écoles de pensée.

Les principales accusations contre le clergé font l'objet pendant les siècles d'adaptation du bouddhisme et sont reprises à des époques ultérieures : Dans les « Des deux doctrines » (« Erjiao lun », 569), Dao'an répond à maintes accusations que l'on trouve dès les premiers réquisitoires, où les abus dans les dépenses seront encore critiqués par Han Yu en 819, dans une diatribe qu'il compose lors de la réception au palais impérial d'une relique du Bouddha conservée au temple Famen dans la banlieue de la capitale. La permanence d'une vaste communauté de « renonçants », intimement mêlée à la société, mais revendiquant le droit de vivre selon d'autres normes, a logiquement provoqué d'emblée des réactions alarmées qui l'accompagnent toujours, et l'apparition de thèmes anticléricaux dans la polémique anti-bouddhique

Han Yu confucianiste et lettré Chinois du milieu de la dynastie Tang (Tengzhu [T’eng-tchou], Henan [Ho-nan], 768 - Chang’an [Tch’ang-ngan], 824), grand maître de la prose classique Chinoise.

Han Yu naît dans une famille simple de Nanyang (Henan), orphelin très jeune se consacre avec passion à ses études classiques. À 25 ans, il est reçu docteur (jinshi [kin-che]) et occupe son premier poste en province. À 35 ans, il est nommé professeur à l’Académie impériale (Guozi dian [Kouo-tseu-tien]) et poursuit une honorable carrière de fonctionnaire qui le mène jusqu’à la vice-présidence du ministère de la Fonction publique.

En 819, son célèbre pamphlet à propos d’une relique de Bouddha, qui attaque directement l’empereur, lui vaut d’être envoyé en exil dans le sud de la Chine.
Il en revient à la mort de l’empereur et meurt à l’apogée de sa célébrité. Chef de file du Mouvement de la prose antique (guwen yundong [kou-wen yun-tong]), on doit à son dynamisme et à sa persévérance la renaissance de l’essai en prose. Au cours de la période précédente, le style guindé, précieux et finalement obscur à force de recherche de la « prose parallèle » (pianwen [p’ien-wen]) avait envahi la littérature et étouffé l’inspiration. Han Yu s’inspire des modèles fournis par l’Antiquité, principalement les œuvres des Han et des Royaumes combattants, pour renouveler le style des dissertations et des narrations.

C’est pourquoi ce nouveau style littéraire s’appelle prose antique... Simplicité de la présentation, sobriété de l’expression, clarté du style et de la pensée, telles sont les qualités maîtresses de la réforme littéraire de Han Yu.
Han Yu est l'initiateur du mouvement pour la langue ancienne (古文運動, dit aussi « style antique »). Il s'agit moins en réalité d'imiter le style de l'Antiquité que d'une réaction contre la prose ornée, en phrases parallèles, en faveur depuis les Han jusqu'aux Tang, dans le but de revenir à un style plus direct, plus dépouillé. Han Yu est aussi poète, mais ce sont ses essais qui ont fait sa réputation, essais qui se caractérisent par leur côté moral, même s'il sait parfois faire preuve d'humour.
HAN YU
Dans un essai intitulé Le Dao originel, il tente d'acclimater les concepts clefs du Taoïsme à l'éthique confucéenne. Il préconise aussi de mettre fin aux agissements des taoïstes et des bouddhistes en les chassant de leurs monastères et en brûlant leurs livres.
Ce souhait se réalise en 845 lors de la grande vague de persécution qui met fin à l'âge d'or du bouddhisme en Chine.
Sa doctrine se résume ainsi :
Le bouddhisme et le taoïsme sont subversifs pour la moralité publique, tandis que l'éthique confucéenne est la base de la stabilité politique et sociale.
Banni sous les Tang pour avoir fustigé dans des termes d'une rare violence le culte des reliques du Bouddha, il est considéré comme le promoteur de la renaissance confucéenne sous les Song

De 807 à 819 il a occupé une série de postes de premier ordre à Luoyang, puis à Chang'an. Au cours de ces années, c'est l'ardent défenseur du rétablissement du contrôle central sur les provinces séparatistes du nord-est. Cette période de service a pris fin quand il a écrit son célèbre Mémorial sur des reliques d'os de Bouddha présentées à l'empereur Xianzong.
Le mémorial est une protestation bien sentie contre l'influence bouddhiste du pays. L'empereur, offensé par la critique de Han Yu, a ordonné son exécution. Il a toutefois été sauvé par ses amis à la cour, et il est seulement rétrogradé et exilé à Chaozhou.... Han Yu a présenté des excuses formelles à l'empereur quelques mois plus tard, il a été transféré dans une province proche de la capitale. Le successeur de l'empereur Xianzong, l'empereur Muzong permet à Han Yu de rentrer à la capitale et le nomme à un poste de haut rang.
Han Yu a tenu un certain nombre de postes gouvernementaux éminents tels que le recteur de l'université impériale. Il meurt à l'âge de 46 ans, à Chang'an le 25 Décembre 824.

En 819, il avait envoyé une lettre, « Memorial sur des reliques d'os de Bouddha », à l'empereur dans lequel il dénonce les préparatifs élaborés déployés par l’État pour recevoir la phalange du Bouddha, qu'il a appelé « un objet sale et qui devrait être remis aux fonctionnaires appropriés pour la destruction par l'eau et le feu afin d'éradiquer à jamais son origine ». Han Yu oppose la civilisation Chinoise à la barbarie où les gens sont « comme des oiseaux, des bêtes sauvages ou comme des barbares ». Il considère que le bouddhisme est d'origine barbare, donc une religion inadapté pour le peuple Chinois.
Han Yu a également critiqué le taoïsme mais fait la distinction entre le taoïsme qui est une religion Chinoise et le bouddhisme qui est une religion étrangère. Dans « L'origine de Dao », il a soutenu que le monachisme du bouddhisme et du taoïsme sont économiquement non productifs, créant une dislocation économique et sociale... Il considère également le confucianisme comme distinct du bouddhisme et le taoïsme en ce qu'il relie la, vie morale privée de l'individu avec le bien-être public de l’État.
Son concept de l'expression de la spiritualité confucéenne par l'action politique formera plus tard la base intellectuelle pour les néo confucianistes.

819 — Wikipédia
fr.wikipedia.org/wiki/819
Cette page concerne l'année 819 du calendrier julien. ... (en) reçoit en grande pompe des reliques du Bouddha dans l'enceinte du palais impérial de Chang'an.
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Le petit doigt de Bouddha | Manger du chou chinois
ebolavir.blog.lemonde.fr/2007/10/27/le-petit-doigt-de-bouddha/
27 oct. 2007 - La relique de Bouddha a-t-elle perdu son rayonnement ? ... Han Yu à l'empereur Tang Xuanzong (celui qui eut pour concubine la belle Yang Guifei) , l'année 819. ... Il pilote une plate-forme élévatrice sur l'aéroport de Xi'an.
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Temple Famen, Fa Men si, Temple Bouddhiste à Xi'an ...
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Le Temple Famen est un temple bouddhiste situé à environ 120 km l'ouest ... Le temple est célèbre pour les reliques de Sakyamuni, le fondateur du bouddhisme. ... Au cours des 5 dernières années, nous avons offert notre excellent service à ...

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