19 FÉVRIER 2015...
LE
DOIGT DE BOUDDHA ET SON TEMPLE RELIQUAIRE,
Xi'an
(chinois : 西安 ;
pinyin : Xī'ān ; littéralement :
« paix de l'Ouest ») est la capitale de la province du
Shaanxi en Chine. Elle a le statut de ville sous-provinciale. Cette
ville, qui a une histoire de plus de 3100 ans, a été la capitale de
la Chine et se nommait alors Chang'an. L'actuelle Xi'an se classe
dans les 10 plus grandes Villes Chinoises. Elle compte plus de huit
millions d'habitants enregistrés.
La
tour du temple de la Porte de la Loi, à 100 kilomètres à l'ouest
de Xi'an, où on conserve au temps des empereurs Tang l'os du doigt
de Bouddha, qui a été apporté des Indes par l'empereur Ashoka
lui-même il y a 2300 ans (ou par 18 moines qu'il a envoyé).
En
1981, la tour s'est effondrée. Les archéologues ont démonté ce
qui en restait. Ils ont retrouvé le soubassement de la tour en bois
de l'époque des Tang, et l'entrée d'un souterrain... Et là, à
l'abri depuis plus de 1100 ans, le reliquaire du doigt de Bouddha.
Les
chroniques disent que, le 15 janvier 874, l'emperereur Xi Zong des
Tang, après avoir vénéré la relique dans sa capitale Chang'an
(aujourd'hui Xi'an), ordonne que le palais souterrain soit fermé et
muré. Ensuite, dans les désordres de la fin de la dynastie, le
palais souterrain est oublié, alors que le temple de la Porte de la
Loi est toujours ouvert. La tour de bois s'écroule à l'époque des
Ming à la fin du XVIIe siècle, reconstruite plus haute en briques,
les pèlerins continuent de venir là où autrefois était conservé
le doigt de Bouddha...
Le
Temple Famen est un temple bouddhiste situé à environ 120 km
l'ouest de la ville de Xi’an. Le temple est célèbre pour les
reliques de Sakyamuni, le fondateur du bouddhisme.
Le
premier temple a été construit dans la dynastie Han de l'Est, il y
a environ 1100 ans. En 1987, un trésor a été découvert dans le
temple quand la rénovation a été entreprise ... Ce trésor
contient 4 reliques bouddhiques, 121 objets en or et en argent pour
le culte, 400 morceaux de jade et beaucoup de tissus de soie.
Le
Temple Famen a été reconnu comme le premier temple en Chine. Le
temple a été appelé d’abord le Temple Eyuwang puis rebaptisé le
Temple Famen pendant la dynastie Tang. La période de la dynastie Wei
du Nord à la dynastie Tang a été l'apogée pour le temple, des
cérémonies bouddhiste ont eu lieu ici...
En
874 après J.-C., l'empereur Tang a enterré les os des doigts de
Sakyamuni, qui ont été gardés dans le palais impérial, dans le
Temple Famen. Les reliques de Sâkyamuni dans le Temple Famen sont
les seules reliques du bouddha qu’on peut admirer dans le monde.
Le
fort accroissement du nombre de lieux de cultes et les variations
dans les codes de discipline monastique ont amené les autorités des
diverses dynasties à redouter une perte de contrôle de la situation
: Peur de religieux incontrôlables et trop nombreux, peur d'éléments
indésirables cachés soit parmi le peuple, soit dans les monastères,
soit chez les riches familles, et qui dans tous les cas représentent
un danger pour la population aussi bien que pour l'empereur.
De
ces peurs a découlé la volonté des empereurs et des fonctionnaires
de les contrôler et de restaurer l'autorité impériale. Ce faisant,
ils nient le droit du samgha à s'organiser comme un domaine
religieux distinct du domaine politique régi par l'État.
Plus
discursif que répressif, l'anticléricalisme médiéval s'est bâti
autour de deux pôles : La préservation de la pureté morale des
religieux et la restriction de leur domaine d'action à la sphère
privée.
Ce
discours est soutenu et même encouragé par les autorités
monastiques qui, de leur côté, cherchent à freiner la production
d'apocryphes et la création d'écoles hétérodoxes. Si le discours
anticlérical est parfois violent, il n'a pas empêché le bouddhisme
de se développer tout au long de la période médiévale, mais la
répétition de ces critiques aboutiront à plusieurs proscriptions,
notamment celle de 845, ce qui a définitivement modifié le cours du
bouddhisme, contribuant à détruire certaines pratiques et certaines
écoles de pensée.
Les
principales accusations contre le clergé font l'objet pendant les
siècles d'adaptation du bouddhisme et sont reprises à des époques
ultérieures : Dans les « Des deux doctrines » (« Erjiao
lun », 569), Dao'an répond à maintes accusations que l'on
trouve dès les premiers réquisitoires, où les abus dans les
dépenses seront encore critiqués par Han Yu en 819, dans une
diatribe qu'il compose lors de la réception au palais impérial
d'une relique du Bouddha conservée au temple Famen dans la banlieue
de la capitale. La permanence d'une vaste communauté de « renonçants
», intimement mêlée à la société, mais revendiquant le droit de
vivre selon d'autres normes, a logiquement provoqué d'emblée des
réactions alarmées qui l'accompagnent toujours, et l'apparition de
thèmes anticléricaux dans la polémique anti-bouddhique
Han
Yu confucianiste et lettré Chinois du milieu de la dynastie Tang
(Tengzhu [T’eng-tchou], Henan [Ho-nan], 768 - Chang’an
[Tch’ang-ngan], 824), grand maître de la prose classique Chinoise.
Han
Yu naît dans une famille simple de Nanyang (Henan), orphelin très
jeune se consacre avec passion à ses études classiques. À 25 ans,
il est reçu docteur (jinshi [kin-che]) et occupe son premier poste
en province. À 35 ans, il est nommé professeur à l’Académie
impériale (Guozi dian [Kouo-tseu-tien]) et poursuit une honorable
carrière de fonctionnaire qui le mène jusqu’à la vice-présidence
du ministère de la Fonction publique.
En
819, son célèbre pamphlet à propos d’une relique de Bouddha, qui
attaque directement l’empereur, lui vaut d’être envoyé en exil
dans le sud de la Chine.
Il
en revient à la mort de l’empereur et meurt à l’apogée de sa
célébrité. Chef de file du Mouvement de la prose antique (guwen
yundong [kou-wen yun-tong]), on doit à son dynamisme et à sa
persévérance la renaissance de l’essai en prose. Au cours de la
période précédente, le style guindé, précieux et finalement
obscur à force de recherche de la « prose parallèle »
(pianwen [p’ien-wen]) avait envahi la littérature et étouffé
l’inspiration. Han Yu s’inspire des modèles fournis par
l’Antiquité, principalement les œuvres des Han et des Royaumes
combattants, pour renouveler le style des dissertations et des
narrations.
C’est
pourquoi ce nouveau style littéraire s’appelle prose antique...
Simplicité de la présentation, sobriété de l’expression, clarté
du style et de la pensée, telles sont les qualités maîtresses de
la réforme littéraire de Han Yu.
Han
Yu est l'initiateur du mouvement pour la langue ancienne (古文運動,
dit aussi « style antique »). Il s'agit moins en réalité
d'imiter le style de l'Antiquité que d'une réaction contre la prose
ornée, en phrases parallèles, en faveur depuis les Han jusqu'aux
Tang, dans le but de revenir à un style plus direct, plus dépouillé.
Han Yu est aussi poète, mais ce sont ses essais qui ont fait sa
réputation, essais qui se caractérisent par leur côté moral, même
s'il sait parfois faire preuve d'humour.
HAN YU |
Dans
un essai intitulé Le Dao originel, il tente d'acclimater les
concepts clefs du Taoïsme à l'éthique confucéenne. Il préconise
aussi de mettre fin aux agissements des taoïstes et des bouddhistes
en les chassant de leurs monastères et en brûlant leurs livres.
Ce
souhait se réalise en 845 lors de la grande vague de persécution
qui met fin à l'âge d'or du bouddhisme en Chine.
Sa
doctrine se résume ainsi :
Le
bouddhisme et le taoïsme sont subversifs pour la moralité publique,
tandis que l'éthique confucéenne est la base de la stabilité
politique et sociale.
Banni
sous les Tang pour avoir fustigé dans des termes d'une rare violence
le culte des reliques du Bouddha, il est considéré comme le
promoteur de la renaissance confucéenne sous les Song
De
807 à 819 il a occupé une série de postes de premier ordre à
Luoyang, puis à Chang'an. Au cours de ces années, c'est l'ardent
défenseur du rétablissement du contrôle central sur les provinces
séparatistes du nord-est. Cette période de service a pris fin quand
il a écrit son célèbre Mémorial sur des reliques d'os de Bouddha
présentées à l'empereur Xianzong.
Le
mémorial est une protestation bien sentie contre l'influence
bouddhiste du pays. L'empereur, offensé par la critique de Han Yu, a
ordonné son exécution. Il a toutefois été sauvé par ses amis à
la cour, et il est seulement rétrogradé et exilé à Chaozhou....
Han Yu a présenté des excuses formelles à l'empereur quelques mois
plus tard, il a été transféré dans une province proche de la
capitale. Le successeur de l'empereur Xianzong, l'empereur Muzong
permet à Han Yu de rentrer à la capitale et le nomme à un poste de
haut rang.
Han
Yu a tenu un certain nombre de postes gouvernementaux éminents tels
que le recteur de l'université impériale. Il meurt à l'âge de 46
ans, à Chang'an le 25 Décembre 824.
En
819, il avait envoyé une lettre, « Memorial sur des reliques
d'os de Bouddha », à l'empereur dans lequel il dénonce les
préparatifs élaborés déployés par l’État pour recevoir la
phalange du Bouddha, qu'il a appelé « un objet sale et qui
devrait être remis aux fonctionnaires appropriés pour la
destruction par l'eau et le feu afin d'éradiquer à jamais son
origine ». Han Yu oppose la civilisation Chinoise à la barbarie où
les gens sont « comme des oiseaux, des bêtes sauvages ou comme
des barbares ». Il considère que le bouddhisme est d'origine
barbare, donc une religion inadapté pour le peuple Chinois.
Han
Yu a également critiqué le taoïsme mais fait la distinction entre
le taoïsme qui est une religion Chinoise et le bouddhisme qui est
une religion étrangère. Dans « L'origine de Dao », il a
soutenu que le monachisme du bouddhisme et du taoïsme sont
économiquement non productifs, créant une dislocation économique
et sociale... Il considère également le confucianisme comme
distinct du bouddhisme et le taoïsme en ce qu'il relie la, vie
morale privée de l'individu avec le bien-être public de l’État.
Son
concept de l'expression de la spiritualité confucéenne par l'action
politique formera plus tard la base intellectuelle pour les néo
confucianistes.
819
— Wikipédia
fr.wikipedia.org/wiki/819
Cette
page concerne l'année 819 du calendrier julien. ... (en) reçoit en
grande pompe des reliques du Bouddha dans l'enceinte du palais
impérial de Chang'an.
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Le
petit doigt de Bouddha | Manger du chou chinois
ebolavir.blog.lemonde.fr/2007/10/27/le-petit-doigt-de-bouddha/
27
oct. 2007 - La relique de Bouddha a-t-elle perdu son rayonnement ?
... Han Yu à l'empereur Tang Xuanzong (celui qui eut pour concubine
la belle Yang Guifei) , l'année 819. ... Il pilote une plate-forme
élévatrice sur l'aéroport de Xi'an.
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20/02/15
Temple
Famen, Fa Men si, Temple Bouddhiste à Xi'an ...
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Le
Temple Famen est un temple bouddhiste situé à environ 120 km
l'ouest ... Le temple est célèbre pour les reliques de Sakyamuni,
le fondateur du bouddhisme. ... Au cours des 5 dernières années,
nous avons offert notre excellent service à ...
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