22 FÉVRIER 2015...
Cette
page concerne l'année 816 du calendrier julien. Ceci est une
évocation ponctuelle de l'année considérée il ne peut s'agir que
d'un survol !
LES
BRUTALES MÉSAVENTURES DU PAPE BENOÎT III
Fils
d'Asuppius, Léon est né en 750 à Rome il est élevé dès son
enfance dans les dépendances de l' Église patriarcale de Latran et
formé à toutes les sciences divines et ecclésiastiques. Il est
d'abord moine de Saint Benoît, et ensuite fait cardinal-prêtre de
Sainte-Suzanne.
Il
devient prêtre et atteint un niveau élevé dans la hiérarchie
ecclésiastique : En 795, il est cardinal et trésorier
pontifical.
Bien
que n'étant pas noble et malgré l’opposition de la famille de son
prédécesseur, Adrien Ier, et une vie personnelle critiquable, il
accède au trône pontifical : élu le 26 décembre 795, et consacré
le 27. Il utilise les dons de Charlemagne pour faire construire et
décorer de nombreuses églises à Rome.
En retour Léon III fait don à Charlemagne, après l'avoir couronné empereur, des reliques de Saint Simon et de Saint Jude en reconnaissance des services rendus par ce prince au Saint-Siège, elles sont placées par l'Empereur à la Basilique Saint-Sernin à Toulouse...
En retour Léon III fait don à Charlemagne, après l'avoir couronné empereur, des reliques de Saint Simon et de Saint Jude en reconnaissance des services rendus par ce prince au Saint-Siège, elles sont placées par l'Empereur à la Basilique Saint-Sernin à Toulouse...
Léon
III, pape, Romain de naissance, succède, à Adrien Ier, et l'un des
premiers actes de son pontificat est d'envoyer à Charlemagne des
légats chargés de lui présenter les clefs de la basilique de
Saint-Pierre et l'étendard de la ville de Rome, en le priant de
députer un seigneur pour recevoir en son nom, le serment de fidélité
des Romains. En réponse, Charlemagne rappelle qu’il est le
défenseur de l’Église, et joint à son message une partie du
trésor pris récemment aux Avars.
Malgré
la facilité avec laquelle il a été élu, il se heurte à une
certaine hostilité de la part de l'aristocratie Romaine, dont nombre
de membres sont présents à la tête de l'Église. Il est l'objet de
rumeurs sur sa moralité... Le 25 avril 799, au cours de la
procession des Litanies Majeures, Léon III subit une attaque dirigée
par le primicier Campulus (premier dignitaire du chapitre) et le
sacellaire Paul ( haut dignitaire financier), membres de la famille
d'Adrien Ier. À cheval et ouvrant la marche, il est « assailli,
roué de coups, jeté à bas de sa monture, dépouillé de ses
vêtements pontificaux ».
« En difficulté avec la noblesse Romaine, il doit faire appel plusieurs fois au protectorat de Charlemagne.
En
799, durant une procession, il est même jeté à bas de son cheval
et échappe de justesse aux émeutiers qui veulent lui crever les
yeux. Charlemagne vient lui-même à Rome et Léon III le couronne du
diadème impérial. Malgré la pression des évêques de Francie et
d'Espagne, il refuse l'introduction du Filioque dans le symbole de
Nicée-Constantinople, ce qui est en usage chez eux, mais pas à
Rome. »
Les conjurés l’accusent de toutes sortes de vices et de crimes, de parjure, de fornication et d'adultère et ont l'intention de lui crever les yeux et de lui couper la langue... puis ils le traînent jusqu’au monastère de Saint-Sylvestre où ils renouvellent leurs cruautés sur sa personne, pour s'assurer qu'il ne pourra jamais plus faire usage de la vue ni de la parole. Il ne perd cependant ni l'une ni l'autre de ces deux facultés, ce qui est regardé comme un miracle.
Les conjurés l’accusent de toutes sortes de vices et de crimes, de parjure, de fornication et d'adultère et ont l'intention de lui crever les yeux et de lui couper la langue... puis ils le traînent jusqu’au monastère de Saint-Sylvestre où ils renouvellent leurs cruautés sur sa personne, pour s'assurer qu'il ne pourra jamais plus faire usage de la vue ni de la parole. Il ne perd cependant ni l'une ni l'autre de ces deux facultés, ce qui est regardé comme un miracle.
Enfermé
dans un couvent en attendant d'être jugé, il est délivré grâce à
une intervention du duc de Spolète avec qui se trouvent des missi de
Charlemagne. Léon III se rend avec une suite de 200 personnes à
Paderborn, en Saxe, où se trouve alors Charlemagne... Il y passe
environ un mois. Il est l'objet d'une procédure visant à le
disculper des accusations portées contre lui à Rome : Il fait
devant le roi et les dignitaires du royaume et de l'Église le
serment solennel de son innocence. La nuit suivante, Albin, son
camérier, et quelques gens dévoués le tirent du monastère où il
est étroitement renfermé, le descendent par la muraille de la ville
et le conduisent en Francie. Charlemagne lui donne une escorte pour
retourner en Italie, et il est reçu à Rome en triomphe par tous les
ordres de la ville, qui viennent au-devant de lui avec des bannières.
Léon
III retourne à Rome le 29 novembre 799 où il est accueilli,
disculpé, par une foule en liesse.
Par
ailleurs, des discussions entre Léon III et Charlemagne ont lieu à
plusieurs reprises, mais leur teneur n'est pas connue. Il est très
probable que l'accession de Charlemagne au rang d'empereur ait été
envisagée dès cette époque.
Il
tient, la même année, un concile contre Félix d'Urgelet Elipand de
Tolède... L'année suivante, il en tient un autre dans lequel il se
justifie des imputations calomnieuses de ses ennemis.
À
Noël, 800, Léon III couronne Charlemagne empereur dans la basilique
Saint-Pierre.
En
801, il tente de réunir les deux Empires par l’union de
Charlemagne et de l’impératrice Irène l'Athénienne. La
déposition de celle-ci l’année suivante ruine ses plans.
Sur
le plan théologique, Léon III apparaît comme subordonné à
Charlemagne, qui a dès les années 780 mène un projet d'unification
religieuse de ses royaumes et qui, avec les grands lettrés et hommes
d'Église de son entourage (Alcuin en particulier) a joué un rôle
important sur quelques points : La lutte contre l'adoptianisme,
(doctrine religieuse selon laquelle Jésus ne serait devenu le fils
de Dieu que par adoption à la suite de son baptême dans le Jourdain
par Jean-Baptiste), alors défendu par certains évêques en Espagne,
pour l'insertion du Filioque dans le symbole de Nicée (le Credo),
contre l'iconoclasme de certains évêques Byzantins.
En
ce qui concerne le second point, Léon accepte le Filioque comme une
vérité de foi, mais refuse de l’insérer dans la liturgie
Romaine. Charlemagne l'ayant fait ajouter dans la liturgie de la
cour, le pape proteste en faisant apposer, sur les portes de sa
cathédrale, les textes latin et grec du credo original, gravés sur
des plaques métalliques.
« Il
est dans le pontificat comme il s'est montré avant son élévation,
plein de bienveillance et de douceur, adonné à Dieu, charitable au
prochain, prudent dans les affaires. Il sera le père des pauvres et
des malades, le défenseur de l’Église, le promoteur du Culte
Divin.
Pour
Jésus-Christ et l’Église son zèle entreprend les plus grandes
choses, et sa patience supporte les dernières extrémités... Laissé
à demi-mort par des impies, les yeux crevés, couvert de blessures,
il se trouve guéri le lendemain par un insigne miracle, ses prières
obtiennent la vie aux parricides auteurs de l'attentat.... Il défère
à Charlemagne roi des Francs l'Empire Romain. Il construit un vaste
hospice pour les étrangers, et consacre aux pauvres son patrimoine
avec d'autres biens.
Après
la mort de Charlemagne, les auteurs de la première conspiration en
ayant tramé une seconde, le saint pape se croit obligé de déployer
une rigueur exemplaire contre des scélérats incorrigibles, et
plusieurs des plus coupables subissent la peine capitale.
Les
basiliques de Rome, surtout celle de Latran, dans le palais de
laquelle il bâtit le triclinium célèbre entre tous, ces édifices
sacrés et d'autres encore, sont comblés par lui de tant de
richesses précieuses, qu'on peut à peine le croire. Enfin il
couronne sa vie si pieuse par une sainte mort, la veille des ides de
juin, en l'an du Seigneur 816 on l'ensevelit au Vatican aux côtés
de Léon Ier et Léon II... Après un pontificat de vingt ans et
demi. Il a laissé treize Épîtres. »
Léon
III n'a pas été officiellement canonisé, mais son nom a été
inclus dans le Martyrologe romain en 1673 par Clément X.
En
raison du manque de preuves sur sa sainteté, son nom a été
éliminée lors de la réforme liturgique en 1953.
Qui pouvait circuler à cheval en huit cents ?
Des patriciens, des chefs, des nobles, des puissants,
Sûrement pas des gens de basse condition
A moins que leur éducation
Ne les hisse au même rang qu’eux.
Mais
il est insupportable pour les neveux
Du défunt pape que le fils d’Asuppius,
Une quelconque brebis du vulgum pecus,
Devienne pape au détriment de l’un des leurs.
Du défunt pape que le fils d’Asuppius,
Une quelconque brebis du vulgum pecus,
Devienne pape au détriment de l’un des leurs.
Ne
dit-on pas que Léon trois, cet imposteur,
Bien avant d’être élu,
Ne passait pas pour un parangon de vertu ?
Bien avant d’être élu,
Ne passait pas pour un parangon de vertu ?
L’année
précédant le sacre de Charlemagne,
Des sbires en campagne,
Profitent d’une procession
Pour tendre une embuscade
A l’indésirable Léon,
Qui, désarçonné, subira maintes brimades.
Des sbires en campagne,
Profitent d’une procession
Pour tendre une embuscade
A l’indésirable Léon,
Qui, désarçonné, subira maintes brimades.
On
ne sait trop comment
Il est allé dans un couvent.
Était-il prisonnier ?
Ou s’y était-il réfugié ?
Il est allé dans un couvent.
Était-il prisonnier ?
Ou s’y était-il réfugié ?
On
le retrouve à Paderborn, chez l’empereur
Son efficace protecteur
Qu’il va sacrer sans hésiter,
Dans la basilique Saint-Pierre, à la Noël.
Son efficace protecteur
Qu’il va sacrer sans hésiter,
Dans la basilique Saint-Pierre, à la Noël.
Plus
tard Léon trois eut un problème réel
A résoudre : Le dogme de la Trinité
Devenu la querelle du filioque’ :
Le Fils engendre-t-il aussi le Saint-Esprit
Comme dit l’empereur ? Léon se montra roué :
Il dit oui mais sans modifier la liturgie.
A résoudre : Le dogme de la Trinité
Devenu la querelle du filioque’ :
Le Fils engendre-t-il aussi le Saint-Esprit
Comme dit l’empereur ? Léon se montra roué :
Il dit oui mais sans modifier la liturgie.
Peut-on
lui reprocher d’avoir tergiversé
Sous prétexte qu’il était fort embarrassé ?
Sous prétexte qu’il était fort embarrassé ?
Que
Léon n’ait pas été sur
De détenir seul la vérité me rassure.
De détenir seul la vérité me rassure.
Compilhistoire
- Léon III, pape
compilhistoire.pagesperso-orange.fr/LeonIII.htm
Le
12 juin 816, Léon mourut, honoré de tous pour sa charité et la
pureté de ses ... Charlemagne vint lui-même à Rome et Léon III le
couronna du diadème impérial. .... 2 L'Année Liturgique 1841-1866,
Dom Guéranger, Abbaye Saint Benoît de ...
Léon
III Pape
nouvl.evangelisation.free.fr/leon_03_pape.htm
Léon
III Pape, Saint 750-816. Léon III, pape, Romain de naissance,
succéda, le 2o décembre 795, ... Quelques années après, deux
neveux du dernier pape, Pascal, déclenchèrent contre le pontife une
conspiration qui éclata le 25 avril 799.
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