vendredi 20 février 2015

EN REMONTANT LE TEMPS... 820

 18 FÉVRIER 2015...

Cette page concerne l'année 820 du calendrier julien. Ceci est une évocation ponctuelle de l'année considérée il ne peut s'agir que d'un survol !

ASCENSION ET CHUTE DE LÉON V L’ARMÉNIEN

Léon V l'Arménien (en grec Λέων Ε΄ ὁ Ἀρμένιος ; né v. 775 et assassiné le 25 décembre 820) est empereur Byzantin de 813 à 820.

C'est fils d'un Bardas (né vers 735, mort en 792), stratège des Anatoliques, puis patrice. Il a également deux neveux, Bardas (mort en 821), duc de 813 à 820, et Grégorios (mort en 823), stratège.

Le patriarche Nicéphore Ier écrit une notice sur Léon V (lequel l'a fait déposer), qui relate que ce dernier est Arménien et descendant d'« un mauvais rejeton parricide de Sennacherib, roi des Assyriens ». Cette référence au roi assyrien renvoie aux familles arméniennes Arçrouni et Gnouni, qui revendiquent également cette ascendance. La documentation de l'époque ne permet pas de trancher entre les deux familles, mais les prénoms de « Bardas » et « Gregorios » sont les traductions des prénoms arméniens « Vardan » et « Grigor », portés par des princes Arçrouni.

Il se distingue par une grande carrière militaire sous les règnes de Nicéphore Ier et Michel Ier. En 812, il remporte des succès importants contre les Arabes. Mais le danger principal vient des Bulgares qui écrasent les Byzantins à la bataille de Pliska (811) et tuent l'empereur Nicéphore Ier...

L'éphémère successeur de celui-ci, Michel Ier Rhangabé, demande l'intervention de Léon. Ce dernier tire prétexte de désaffections dans ses troupes pour laisser Michel Ier se faire battre en 813 à la bataille de Versinikia. Il lui est facile ensuite de le renverser et de se proclamer empereur sous le nom de Léon V. À son accession au trône, le khan bulgare Kroum reste la principale menace.

Ce dernier assiège Andrinople et, avec une grande partie de son armée, pousse jusqu'aux murs de Constantinople. Conscient de la difficulté de prendre la ville d'assaut, il décide de négocier avec les Byzantins. Il se présente sans armes pour les pourparlers mais les Byzantins tentent de lui tendre un piège. Blessé d'une flèche, il parvient à s'échapper et pille la Thrace en représailles. Il réussit aussi à vaincre la résistance d'Andrinople et déporte sa population dans le territoire Bulgare.

Léon V réussit pourtant à vaincre les Bulgares à Mesembrya mais cette victoire est insuffisante pour arrêter Kroum qui reprend son offensive au printemps de l'année 814 avant de mourir le 13 avril. Deux khans lui succèdent brièvement avant qu'Omourtag ne prenne la tête du royaume Bulgare.

UNE COUPOLE DÉBARRASSÉE DE SA MOSAÏQUE
En 814, Léon V impose à nouveau l'iconoclasme à l'empire, les raisons qui l'y poussent diffèrent cependant de celles qui ont exprimé une conviction religieuse. Une commission présidée par Jean le Grammairien et Antoine de Syllaeum est chargée d'examiner les Écritures sacrées afin d'y trouver des textes favorables à l'iconoclasme.
L'empereur s'oppose dans cette politique au patriarche Nicéphore et à Théodore Studite qui défendent les positions iconophiles. Léon V use alors de ses pouvoirs impériaux pour mettre au pas les opposants qu'il arrête quand ils ne s'exilent pas d'eux-mêmes. Nicéphore est quant à lui déposé et remplacé par Théodote Mélissène Cassiteras.

Quelques jours après les fêtes de Pâques 815, Léon V réunit un synode à Sainte-Sophie. Un édit est promulgué, entraînant une grande vague de destructions d'images sacrées dans tout l'empire. Toutefois, à la différence de l'iconoclasme soutenu par Léon III et Constantin V, porté par une partie non négligeable de l'opinion laïque ou religieuse, l'iconoclasme de Léon V s'apparente plus à un mouvement réactionnaire sans grande portée idéologique qui ne survit pas à l'empereur...

Il épouse Théodosia, fille du patricien et questeur Arsaber (né vers 750, mort en 808). De ce mariage naissent:
Symbatios Konstantinos, châtré en 820 ;
Grégorios, châtré en 820, vivant en 847 ;
Basileios, châtré en 820, vivant en 847 ;
Théodosios, châtré en 820, et mort des suites de cette mutilation ;
Une fille, mariée à un Maiktes vivant à Andrinople, et aïeule de l'empereur Basile Ier.

Un complot se met en place vers 820 pour donner le trône à son ami et général Michel Psellos. Ce dernier est emprisonné et condamné à mort en décembre 820. Les amis de Michel Psellos réussissent cependant à assassiner Léon V dans l'église Sainte-Sophie la nuit de Noël 820 et Michel devient empereur sous le nom de Michel II.

Nicétas et ses moines mènent dans leur solitude une vie angélique, lorsque le démon vient troubler la tranquillité dont ils jouissent. L'instrument dont il se sert est l'Empereur Léon V l'Arménien , qui, en 813 , renouvelle la guerre contre les Saintes Images. Ce prince persécute cruellement les catholiques, bannit le Saint Patriarche Nicéphore, et met sur le siège de Constantinople un des officiers de la cour, nommé Théodose , qui n'a ni vertu, ni capacité. Nicétas se déclare hautement pour la doctrine de l’Église... Les fidèles de Michel se sont déguisés en moines et les ont rejoints dans les premières heures de la matinée, avant la Eburnea de la porte, où les moines chantent à Noël, avant d'aller à l'intérieur de la chapelle du palais impérial de Saint Étienne. Les tueurs de Michel sont entrés dans le palais avec les moines, le visage caché, et se sont assis dans la partie la plus sombre de la chapelle, pour ne pas attirer l'attention.
L'empereur vient les rejoindre pendant que les moines chantent la première chanson et s'assoie, puis il commence à chanter.... Léon V est vêtu d'un chapeau de fourrure afin de se couvrir contre le froid. Lorsque les chants des moines s'élèvent les tueurs agissent ayant ôté les vêtements et le chapeau de l'empereur, le rouant de coups... Léon V désarmé saisit avec sa main droite une croix en bois et l'autre un brûleur d'encens, appel ses gardes, mais il succombe sous l'assaut des assassins, les portes ont été barricadées...

Après une longue lutte contre un assassin, blessé au bras avec lequel Léon V tenait la croix, l'empereur tombe au sol et un second coup lui coupe la tête...
Certaines parties du corps de Léon V sont jetées dans les latrines. Les restes de l'empereur Léon V sont exposés dans l'hippodrome de Constantinople, pour montrer aux gens que l'empereur est mort et que sa place a été prise par l'usurpateur Michel.
Finalement, les pauvres restes de Léon V, ont été chargés sur une mule, et amenés au port, où ils ont été remis à sa veuve Theodosia qui attendait avec 4 de ses enfants et la mère de Léon V, le navire qui les prend, les dépose sur l’île des Princes, où ils sont resté en exil... Mais les maux de la famille de Léon V ne sont pas terminés, parce Michel II a ordonné que les enfants de Léon V soit castrés, de sorte qu'ils ne puissent jamais revendiquer le trône de basileus, le plus jeune fils, Théodose, est mort au cours de l'opération...
La mort tragique de Léon V mérite quelques réflexions. Alors qu'il a utilisé des manières peu scrupuleuses pour atteindre le pouvoir, il a cependant bien gouverné...
Le sort de l'Empire a été réaménagé
La puissance militaire renouvelée
Il a obtenu une paix durable avec les Bulgares.
Son assassinat n'a donc pas de justifications politiques, surtout en considérant que Michel II est iconoclaste... Les raisons seront plutôt rechercher dans les ambitions personnelles de cet homme, qui a été le meilleur ami de l'empereur...

Le Saint Père Joannice naît en 754 à Marycate, près du lac d'Apolloniade, en Bithynie. Ses parents, paysans le destinent très tôt à Dieu. Pieux de nature, Joannice est néanmoins entraîné avec ses parents à adhérer à l'hérésie des briseurs d'images...
A l'âge de 19 ans, il devient un vaillant soldat de la garde impériale. 17 ans plus tard, alors qu'il est en campagne à proximité du Mont Olympe de Bithynie, il rencontre un vieil ascète qui le convainc de son erreur.
Le jeune homme se repent aussitôt, vénère avec foi l'Icône du Christ et décide d'embrasser une vie d'ascèse et de pénitence...

Son zèle lui attire un emprisonnement, deux exils et plusieurs autres souffrances... Théodose ayant prononcé l’anathème à tous ceux qui n'honoreront pas l'image de Jésus-Christ, notre Saint abbé le croit orthodoxe, il reçoit, ainsi que plusieurs autres confesseurs, la communion de ses mains, il en a ensuite de vifs remords, et craignant qu'on ne pense qu'il a trahi les intérêts de la vérité :
Il proteste donc ouvertement qu'il ne veut ni abandonner la foi de ses pères, ni reconnaître Théodose pour patriarche. On lui fait inutilement de magnifiques promesses de la part de la cour : Jamais on ne peut le déterminer à changer de sentiment.

Il se rend d'abord au Monastère des Agaures. Mais l'Higoumène Grégoire, en voyant son manque d'instruction, lui recommande d'aller d'abord recevoir une formation dans les lettres ecclésiastiques et les rudiments de l'ascèse au sein d'un coenobium, avant de se joindre aux moines plus expérimentés.
Après un court séjour au Monastère de Télaon près d'Atroas, il est reçu au Monastère d'Antidion, où, pendant 2 ans, il se montre un modèle pour tous les autres moines dans la lutte contre l'égoïsme, contre l'amour des plaisirs et les tentations de toutes sortes.

Mais, désirant une vie solitaire, Joannice demande à se retirer, seul avec Dieu, sur le mont Korakocéphalos. Il y reste ainsi une semaine entière, sans prendre aucune nourriture, occupé seulement à prier Dieu qu'il lui fasse rencontrer un Père spirituel pour le conduire sur la voie de la perfection... Le septième jour, il rencontre 2 ermites doués du don de clairvoyance, qui lui prophétisent son avenir et lui donnent une tunique de poils et une croix, en lui assurant qu'elles lui seront d'un grand secours dans les combats qu'il va mener contre les esprits des ténèbres.

Saint Joannice brille particulièrement par le don de prophétie. Il prédit, entre autres, la chute de l'empereur Michel I Rangabé (813), la prise de pouvoir par Léon V l'Arménien (813-820) et la terrible persécution que ce dernier entreprendra contre les Orthodoxes.

De retour dans la forêt de Lydie, au début du règne de Léon l'Arménien, le Saint est empoisonné par un mage du nom de Gouria. Mais la nuit suivante Saint Eustathios apparaît en songe à Joannice. Il lui donne un morceau de bois à manger, qui le guérit aussitôt.

Pendant les persécutions ordonnées par Léon l'Arménien, le Saint reçoit
de nombreux visiteurs dans son ermitage. Il console et affermit dans la Foi Orthodoxe moines et laïcs par sa parole inspirée et ses Miracles... Il quitte cependant 3 fois sa solitude pour essayer de ramener à la Foi Orthodoxe l'Higoumène des Agaures, qui est tombé dans l'hérésie...

Le 4 novembre, mémoire de notre Saint Père JOANNICE le ...
calendrier.egliseorthodoxe.com/sts/stsnovembre/nov04.html
De retour dans la forêt de Lydie, au début du règne de Léon l'Arménien, le Saint ... A la mort de Léon l'Arménien (820), l'homme de Dieu regagna définitivement sa ... Les années suivantes, le Patriarche s'employa à remettre de l'ordre dans .
165 - Kazac
cosaque.over-blog.net/820-index.html
28 juil. 2014 - Ce fut sous le règne de l'empereur Léon l'Arménien (813-820), un temps ..... La sainte martyre Théodosie de Tyr a souffert dans l'année 307. Léon V l'Arménien, biographie, famille - Catégories
myhelptopicsforum.com/finances-et-affaires/leon-v-larmenien.php
12 août 2013 - Léon V l'Arménien était basileus autocratore de 813 pèlerins de 11 Juillet .... Krum, grandement offensé, a décidé que l'année suivante serait détruire les .... À l'automne 820, Leo a appris que son meilleur ami, Michael, a été ...

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire