7 DÉCEMBRE 2016...
Cette
page concerne l'année 149 du calendrier julien. Ceci est une
évocation ponctuelle de l'année considérée il ne peut s'agir que
d'un survol !
ARLES
A TRAVERS LE TEMPS.
ARLES AU IIe SIECLE |
Les
Romains la nomment Arelate, la ville près des marécages, afin de
concurrencer la puissante Massilia. La conquête en 118 av J.C. de la
Provence par les Romains lui permet de prendre son essor.
En
104 avant J.-C. , le consul Marius fait relier le Rhône au golfe de
Fos par un canal qui facilite la navigation. La ville apporte son
aide à Jules César en plein siège de Marseille en lui fournissant
49 navires en un mois.
En
gage de reconnaissance, César fondera à Arles une colonie Romaine
en 46 av J.C., y installant la VIe légion, dont dépend le
territoire de Marseille. Nouvelle capitale provinciale Romaine, Arles
prend alors le nom de Julia Paterna Arelate Sextanorum.
Étant le dernier endroit où traverser le Rhône avant que le delta ne
s’élargisse trop, Arles commande l’accès à la vallée du Rhône
et sert ainsi de verrou entre la Provence et le Languedoc (appelé
Narbonnaise à l’époque).
Port
fluvial et maritime, elle offre également le pont le plus au sud sur
la route reliant l’Italie à l’Espagne (via domitia)...
Construit
sur un terrain marécageux, le Cirque repose sur 28 000 pieux de
chêne enfoncés dans le sol. Leur analyse en laboratoire a permis de
déterminer l'année de la coupe : L'hiver 148 à 149 de notre ère
(sous le règne de l'empereur Antonin).
Sous
le règne d'Auguste, la ville s'installe sur la colline avec son
cortège d'habitations et de monuments : Enceinte fortifiée, forum,
temples, arènes, théâtre, thermes, basilique.
Le
plus vaste monument Romain, le cirque, ne pouvait trouver sa place
qu’en dehors de la ville. C’est au sud-ouest de la cité, au bord
du Rhône, qu’il est édifié au IIe siècle.
Le cirque romain d’Arles a été édifié en 149, représentant la plus importante extension urbaine de cette époque. Cette datation montre les aménagements de l’époque. Le cirque se situe au sud-est du centre ville, entre le Rhône et le canal de Port-de-Bouc. Son emprise initiale l'amène jusqu'à l'ouest de l'actuel quartier de la Roquette.
Il comporte des gradins, et une vaste arène damée, dotée d’une longue séparation. Celle-ci, décorée de sculptures et de bassins se termine à ces deux extrémités par des bornes (ou metae) que les concurrents s’efforcent de contourner au plus près.
Le cirque romain d’Arles a été édifié en 149, représentant la plus importante extension urbaine de cette époque. Cette datation montre les aménagements de l’époque. Le cirque se situe au sud-est du centre ville, entre le Rhône et le canal de Port-de-Bouc. Son emprise initiale l'amène jusqu'à l'ouest de l'actuel quartier de la Roquette.
Il comporte des gradins, et une vaste arène damée, dotée d’une longue séparation. Celle-ci, décorée de sculptures et de bassins se termine à ces deux extrémités par des bornes (ou metae) que les concurrents s’efforcent de contourner au plus près.
Les gradins reposent sur une structure architecturale modulaire de chambres fermées par des voûtes rampantes, assez proche de celle d’un amphithéâtre.
En raison de l’instabilité du sol argileux, de savantes fondations sont nécessaires. Elles se composent de 30 000 pieux de bois longs de 2 à 3m50.
Aujourd’hui, seuls demeurent visibles en contrebas du musée, des restes de la substruction de la cavea (gradins), de l’extérieur de la spendone, partie arrondie du cirque.
En
306, l'empereur Romain Constantin choisit Arles pour résidence et
s'installe en 395, qui devient Gallula Roma Arelas, Arles, la petite
Rome des Gaules. C’est le premier âge d’or de la « petite Rome
des Gaules ».
Arles
devient préfecture des Gaules et recueille en 417 la primatie
qu'elle enlève à Lyon. Important centre religieux, 19 conciles se
tiennent dans ses murs. Rayonnement de l'évêque Saint Césaire.
La
ville est un centre industriel actif (tissus, charcuterie,
orfèvrerie, navires, sarcophages, armes...) Arles exporte le blé,
la charcuterie, l'huile d'olive, le vin.
Au
Ve siècle, probablement à la suite du transfert de la
préfecture des Gaules de Trèves à Arles en 407, entraînant une
forte croissance démographique de la cité, de petites habitations
apparaissent autour du cirque et dans les alvéoles de l’édifice.
Au
début du VIe siècle, Saint Césaire, évêque d’Arles,
l'évoque dans ses sermons, stigmatisant l’attrait des Arlésiens
pour les spectacles païens, le cirque est encore fréquenté en 536
quand les rois Francs viennent s’établir en Provence, et les
dernières représentations connues s'y déroulent peu avant l'an
550.
Avec
l’apparition de l’insécurité et des épidémies de peste du
milieu du VIe siècle, la population se replie au centre ville.
Le monument alors abandonné se dégrade rapidement, probablement à
la suite conjuguée du besoin en pierres pour renforcer les murailles
de la ville et de la terrible crue de 580 qui le recouvre
d’alluvions.
Pendant
plus d’un millénaire, le site est oublié. À la fin du Moyen Âge,
l'obélisque de la spina est mentionné comme une curiosité sans que
sa nature et son origine exactes en soient connues.
Au
cours des siècles, la ville est en butte à toutes les invasions. Le
déclin d'Arles se situe au moment des luttes entre les Francs et les
Sarrasins.
Une
légende raconte qu'un trésor déposé à Arles par un prince
Sarrasin n'a jamais été retrouvé.
A
la fin du Xe siècle, avec le retour de la paix et un meilleur climat
de sécurité, la ville s’agrandit. De nouveaux quartiers
apparaissent : le « vieux bourg », l’actuel quartier de La
Roquette, le « bourg neuf » et la Cavalerie.
Au
XIIe siècle, la ville conserve une grande renommée. L'empereur
Frédéric Barberousse vient se faire couronner « roi d'Arles »
en 1178 à Saint Trophîme, qui vient d’être construite à cette
époque, tout comme les bâtiments canoniaux. En plein essor
économique, Arles accueille les pèlerins qui se rendent à Saint
Jacques de Compostelle par la via Tolosana.
La
nécropole des Alyscamps est devenue un des plus grands cimetières
chrétiens d’Occident, autour de la tombe du martyr Arlésien
Genest et de celle des saints évêques.
Il
faut attendre 1481 pour voir la ville intégrée au royaume de
France, incorporée à la Provence par Charles d’Anjou, Arles
devient une métropole commerciale contrôlant les échanges
est-ouest. Mais, souffrant de la concurrence d’Avignon et de la
pauvreté de son arrière pays, la ville sombre dans une phase de
récession à la fin du Moyen Age.
Ruinée
et meurtrie par les invasions du haut Moyen Age, la ville renaît au
XVIe et la splendeur de ses monuments médiévaux témoigne de la
vitalité et de la richesse de cette époque, pendant lequel la
culture antique trouve un nouveau souffle dans l’air de la
Renaissance.
L'un
des plus beau vestiges de cette période est la tour de l'horloge
(1555).
Les
XVIIe et XVIIIe siècles voient la construction d’innombrables
hôtels particuliers qui font, aujourd’hui encore, le charme du
centre ancien où sont regroupés plusieurs monuments classés. Les
maisons arlésiennes, hautes et étroites correspondent à un plan
parcellaire établi à l'intérieur des remparts. Quant aux hôtels
particuliers, ils sont bâtis autour d'une petite cour, généralement
agrémentée d’un riche décor (dont 7 sont classés par l’UNESCO
au patrimoine mondial de l’humanité depuis 1981).
L'avènement
du chemin de fer porte un coup fatal à l'activité commerciale
organisée autour du Rhône. Ville de fête, d'histoire et de
culture, Arles n'a jamais cessé d'attirer les artistes, Van Gogh y
séjourne avec son ami Gauguin. Picasso, amateur de corridas, y
consacre 2 peintures et 57 dessins...
Une
refonte drastique de l’édifice eu lieu au IVe siècle. Les
fouilles ont montré que la spina a été détruite en partie puis
restructurée avec un nouveau décor de plaquage de marbre et un
obélisque.
De petites habitations apparaissent autour du cirque et dans les alvéoles au Ve siècle, alors que des courses ont encore lieu.
De petites habitations apparaissent autour du cirque et dans les alvéoles au Ve siècle, alors que des courses ont encore lieu.
Au
milieu du VIe siècle le monument est détruit lorsqu’on a besoin
de ses pierres pour renforcer les murailles de la ville.
Les crues du Rhône ont tôt fait de recouvrir le site d’alluvions, et les vestiges du cirque ne seront exhumés qu’au XVIIe et XIXe siècle, avant d’être plus profondément fouillées au XXe siècle.
Les crues du Rhône ont tôt fait de recouvrir le site d’alluvions, et les vestiges du cirque ne seront exhumés qu’au XVIIe et XIXe siècle, avant d’être plus profondément fouillées au XXe siècle.
De ses matériaux et décorations, dispersées à la fin de l’Empire, il ne reste que peu de pièces. Certaines ont servi de réemploi, quelques unes sont exposées au musée départemental « Arles antique », et classées au titre des monuments historiques, depuis 1992.
Le
cirque d’Arles est utilisé essentiellement pour les courses de
chars, et il s’y déroulent également des combats de cavalerie et
des venationes, sorte de chasses à courre.
La
dendrochronologie (du grec ancien δένδρον,
dendron, « arbre », χρόνος,
khronos, « temps » et -λογία,
-logie, « discours ») est une méthode scientifique
permettant en particulier d'obtenir des datations de pièces de bois
à l’année près en comptant et en analysant la morphologie des
anneaux de croissance (ou cernes) des arbres. Elle permet également
de reconstituer les changements climatiques et environnementaux.
Depuis
peu, on l'applique aussi aux herbacées.
La
dendrochronologie a été inventée et développée au cours du
XXe siècle par A.E. Douglass, le fondateur du Laboratory of
Tree-Ring Research de l’Université d'Arizona. Plusieurs siècles
auparavant Léonard de Vinci avait déjà décrit le principe des
cernes de croissance et leurs variations en fonction des conditions
climatiques.
Edmund
Schulman (1908-1958) et Fritz Schweingruber (1935-) ont également
largement contribué au développement scientifique de la discipline.
COURSE DE CHARS |
En
prenant des échantillons dans différents sites d'une même région
et ayant poussé à des époques différentes mais se recoupant, il
est possible de recomposer une séquence sur plusieurs siècles et de
créer une chronologie de référence permettant de réaliser des
études paléo-climatiques. L'idéal est bien sûr d'avoir une
tranche d'arbre multi-centenaire. La comparaison du profil de
croissance d'un morceau de bois d'une époque indéterminée avec
cette chronologie de référence permet sa datation exacte à l'année
près.
Cette
propriété a permis d'établir des courbes de calibrage pour
corriger les résultats de la datation par le carbone 14, qui suppose
une concentration de carbone 14 constante dans l'atmosphère au cours
des siècles alors que celle-ci varie. Depuis quelques décennies,
les datations par le carbone 14 sont calibrées et donc plus
précises.
Des
analyses microchimiques de chaque cerne permettent de déterminer les
concentrations de certains polluants dans l'environnement (plomb par
exemple) pour les années et décennies antérieures (tant que le
bois reste en bon état et qu'il n'a pas subi de contamination
secondaire).
MAQUETTE DU CIRQUE D'ARLES |
De
même en présence de certains mammifères (bisons, cervidés) qui
écorcent partiellement les arbres, la croissance des cernes peut
être provisoirement modifiée par le temps de la cicatrisation.
La
compréhension des évolutions passées (face aux changements
climatiques notamment) peut éclairer le présent et le futur des
forêts. Ainsi les satellites montrent un allongement de la saison de
végétation dans le nord de l'hémisphère Nord, mais l'étude des
cernes de l'épinette blanche en Alaska et des teneurs du bois en
isotopes du carbone montrent (sur 90 ans) que la croissance radiale
des arbres a (dans cette région) été ralentie quand il faisait
plus chaud (et plus sec ?), ce qui est contraire à ce
qu'attendent nombre d'experts, et qui doit faire réviser les
théories sur la capacité de la forêt boréale à stocker plus de
carbone si le réchauffement se poursuit.
La
dendrochronologie a pu montrer qu'un plan d'alchémille des alpes
peut au moins vivre jusqu'à 40 ans.
Les
herbacées dicotylédones peuvent vivre jusqu'à plusieurs décennies
et leur racines (ou tiges quand elles sont pérennes) sont également
porteuses de cernes de croissance parce que les vaisseaux de sève
sont plus épais au printemps qu’en fin d'été. Le botaniste
Bâlois Heinrich Zoller a déjà publié dans les années 1950 une
étude montrant et utilisant la présence de cernes annuels chez
certaines herbacées.
Il
avait grâce à cela évalué l'âge de plusieurs herbacées de
végétation de la steppe sèche du Valais, mais ses travaux sont
passés relativement inaperçus.
Des
essais récents réalisés dans des champs en Suisse ont montré
qu’il s’agit bien de véritables cernes annuels, même s'ils sont
plus fins que ceux des arbres et plus difficiles à observer car ne
mesurant que de 0,04 à 0,5 millimètre de large.
Cirque
d'Arles — Wikipédia
https://fr.wikipedia.org/wiki/Cirque_d'Arles
Le
Cirque romain d'Arles est le plus vaste édifice romain de la cité;
il est édifié en 149. ... Il est édifié au II siècle et plus
précisément à partir de l'année 149.
Le
cirque romain - Patrimoine de la ville d'Arles
www.patrimoine.ville-arles.fr/index.php?action=edifice&id=43
Le
plus vaste monument romain, le cirque, ne pouvait trouver sa place
qu'en ... Le cirque romain d'Arles a été édifié en 149 après
J.-C., représentant la plus ...
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