dimanche 26 février 2017

EN REMONTANT LE TEMPS... 131

24 DÉCEMBRE 2016...


Cette page concerne l'année 131 du calendrier julien. Ceci est une évocation ponctuelle de l'année considérée il ne peut s'agir que d'un survol !

ANCIENS CHAMPIONS DEVENUS ENTRAINEURS.

Dans la Grèce antique, le terme agôn (en grec ancien ἀγών / agốn, parfois transcrit agōn ou simplement agon) désigne proprement toute forme de compétition ou de joute oratoire, dans les domaines artistique ou sportif, l’agôn est un concours organisé à l'occasion de célébrations religieuses.
Dans la structure d'une tragédie et d'une comédie grecque antique, l’agôn est le terme technique désignant la partie de la pièce où se déroule une scène de débat ou de combat, tantôt simple prise de bec, tantôt bagarre ou débat dialectique en forme, comme c'est le cas dans Les Nuées d'Aristophane (vers 890 à 1104) où s'opposent le Raisonnement Juste et le Raisonnement Injuste.

Antinoupolis ou Antinoé (en grec ancien Ἀντινόου πόλις Antinoou polis ou Ἀντινόεια Antinoeia, nom copte Ansena, nom actuel Sheikh 'Ibada) est une cité antique Égyptienne sur la rive orientale du Nil, en face d'Hermopolis Magna. Créée par l'empereur voyageur Hadrien (117-138), qui la relie au port de Bérénice, sur la Mer Rouge, par la via nova Hadriana, construite en 137.
Cité Romaine qui abrite la mémoire du jeune favori de l'empereur, Antinoüs, mort noyé dans le Nil. Divinisé grâce à une assimilation Osirienne. Culte pratiqué dans son temple, l'Antinoéion.
Des jeux annuels comprenant des courses de chars sont tenus. Le culte de la déesse Héqet et du dieu Khnoum y est très vivant.

Au début de l'ère chrétienne, la ville devient un évêché, dont le nom a servi de siège titulaire d'évêque.
Selon Marguerite Yourcenar: « Les ruines de la ville fondée par Hadrien en l'honneur de son favori sont encore debout au début du XIXe siècle […] A cette époque, un industriel Égyptien a transformé en chaux ces vestiges, et les a employé à la construction de fabriques de sucre du voisinage. »

« Les xystarques de l’Empire Romain du Ier au IIIe siècle de notre ère »,
À l’époque hellénistique, les concours ne sont plus uniquement l’apanage de la Grèce : Ils se sont répandus dans une grande partie du bassin méditerranéen. Ainsi, dans une ère de cosmopolitisme et d’universalisme, Sardes, Tarse, Ancyre, Aphrodisias, Tyr… et Rome, pourtant longtemps réfractaires à la vue de combattants nus, se mettent à accueillir des ἀγώνες (agônes). Concours artistiques ou sportifs. À ceux-ci participent des athlètes devenus professionnels, et regroupés en corporations qui défendent leurs droits et favorisent leur ascension, en échange d’une partie de leur rémunération.

Dans le monde antique comme durant d’autres époques, le système socio-politique qui a comporté des corporations plus ou moins influentes selon un mode fonctionnel, comparable à un organisme dont chaque partie, agencée avec les autres, forme un tout touchant à la fois les parties et les structures. Les corporations des athlètes (ἀθληταί- athlètai) antiques dans l’Empire Romain, qui ont à leur tête les xystarques, n’échappent pas à la règle.
L’activité du xystarque se caractérise par une pluralité d’usages sociaux et politiques qui rend sa figure intéressante quant à l’objet d’analyse.
En effet, comme l’a démontré C. A. Forbes, le xystarque n'est pas un simple responsable de gymnase. Cet ancien athlète aux multiples triomphes agonistiques, après avoir mis un terme à sa carrière sportive et pris sa « retraite » (ἀπόκατάλυσεως– apo kataluseôs), accède à des fonctions politico-administratives et, dans certains cas, religieuses, au sein de tout l’Empire Romain.

A la période couvrant les Ier, IIe et IIIe siècles, car c’est à cette époque que les corporations d’athlètes de l’empire Romain, en particulier le συµπάς ξυστός (sumpas xustos), se sont véritablement structurées. Durant ces temps, on ignore si la charge du xystarque est caractérisée par une relative stabilité dans le temps et dans l’espace, ou si, au contraire, elle a fait l’objet de changements substantiels.
L’une des principales fonctions du xystarque consiste à diriger et à représenter officiellement une corporation d’athlètes, notamment au sein du synode œcuménique (συµπάς ξυστός- sumpas xustos), établi d’abord en Orient, sans doute à Éphèse, puis à Rome, qui constitue la corporation d’athlètes la plus influente.
Le xystarque peut en outre officier en tant que juge lors des concours. Secundus, qui se voit décerner des honneurs par un décret du conseil d’Éphèse, est notamment xystarque et juge aux jeux Olympiques. On attribue également au xystarque la présidence lors de concours gymniques.
Il a autorité, dans les concours qu’il préside, sur l’ensemble des athlètes qui font partie de la corporation. Ce faisant, il doit veiller à la discipline des athlètes dans un ou plusieurs concours. Certains xystarques le font lors de tous les ἀγώνες (agônes) qui se déroulent dans une cité déterminée.
La gens des Tiberii Claudii est singulièrement investie de la xystarquie sur tous les jeux qui ont lieu à Smyrne.
Aurelius Menandros, lui, préside tous les concours qui ont lieu à Antioche de Pisidie. On le voit, contrairement à l’agonothète, le xystarque ne se cantonne pas au rôle de président de concours agonistiques. Il est remarquable de constater qu’un certain nombre de xystarques n’officient pas dans leur cité d’origine.
Au milieu du IIe siècle, Athénée, un citoyen athénien, exerce la profession de xystarque en Bithynie.
Aurelius Polycratès de Kibyra présidait aux Deia Haleia, des concours sacrés qui se déroulaient à Philadelphie.
T. Phlavios, originaire d’Artemidôros de Cymé, a été xystarque à Philadelphie, et Vettiamus de Milétopolis a officié à Cyzique.
Publius Aelius Dioscouridès de Philippopolis est, quant à lui, Un xystarque extraordinaire ayant la responsabilité de l’organisation des concours organisés par la cité d’Athènes... Il porte alors le titre de πρῶτος ξυστάρχης (prôtos xustarchès), ce qui peut laisser supposer qu’il a la préséance sur ses confrères allogènes grecs.
Certains xystarques cumulent plusieurs xystarchies. Le cas le plus illustre est sans doute celui de Markos Aurelios Dèmostratos Damas de Sardes. Ancien pancratiaste (le pancrace est le sport le plus populaire du IIe siècle) et boxeur aux 120 victoires auquel il ne manque qu’une couronne olympique pour obtenir le titre de périodonique, il est honoré des xystarchies de Rome, de Sardes, de Milet, d’Alexandrie, d’Antinoé, de Tralles, de Lacédémone de Bithynie et d’Asie par Marc-Aurèle et Commode.
Il reçoit également, quelques années plus tard, les xystarchies de Pouzzoles et de Naples par les empereurs Septime-Sévère et Caracalla.
Une statue est même édifiée à la gloire de cet ancien champion sportif dans la ville de Sardes.
J.-Y. Strasser écrit : « Nulle autre star du sport à l’époque impériale n’apparaît non seulement dans tant de lieux différents, mais également si souvent au même endroit hors de sa ville natale. »

Au cours de la seconde moitié du IIe siècle, M. Aurelius Hermagoras de Magnésie du Sipyle préside aux Actia, des concours qui se déroulent dans sa patrie et à Mopsueste.
Qualifié dès le principat d’Hadrien, la mention du nom de l’empereur régnant apparaît dans la dénomination officielle du synode : (sumpas xustos tôn peri) (raianon Adrianon Sebaston). Toutefois, comme le montre un grand nombre de sources épigraphiques de la première moitié et du milieu du IIe siècle, Héraclès demeure la divinité par excellence des corporations agonistiques.
Ce n’est qu’à la fin du IIe siècle que la personne de l’empereur, rendue sacrée, s’est peu à peu substituée à Antinoé.



Musiciens et instruments de musique dans la coroplathie du monde … https://pallas.revues.org/2761?lang=en
Parmi les axes de recherche développés ces dix dernières années, on peut retenir : le rapport ... 131 (fragment du géométrique récent laconien, d'Amyklées, Athènes 234. .... 63 C. Vendries et S. Emerit, Partie III « Autour du luth d'Antinoé. ..... À l'image des 'Érotes' en terre cuite, très souvent musiciens, nos figurines forme (.

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