24 DÉCEMBRE 2016...
Cette
page concerne l'année 131 du calendrier julien. Ceci est une
évocation ponctuelle de l'année considérée il ne peut s'agir que
d'un survol !
ANCIENS CHAMPIONS DEVENUS ENTRAINEURS.

Dans
la structure d'une tragédie et d'une comédie grecque antique,
l’agôn est le terme technique désignant la partie de la pièce où
se déroule une scène de débat ou de combat, tantôt simple prise
de bec, tantôt bagarre ou débat dialectique en forme, comme c'est
le cas dans Les Nuées d'Aristophane (vers 890 à 1104) où
s'opposent le Raisonnement Juste et le Raisonnement Injuste.
Antinoupolis
ou Antinoé (en grec ancien Ἀντινόου
πόλις Antinoou polis ou Ἀντινόεια Antinoeia,
nom copte Ansena, nom actuel Sheikh 'Ibada) est une cité antique
Égyptienne sur la rive orientale du Nil, en face d'Hermopolis Magna.
Créée par l'empereur voyageur Hadrien (117-138), qui la relie au
port de Bérénice, sur la Mer Rouge, par la via nova Hadriana,
construite en 137.
Cité
Romaine qui abrite la mémoire du jeune favori de l'empereur,
Antinoüs, mort noyé dans le Nil. Divinisé grâce à une
assimilation Osirienne. Culte pratiqué dans son temple,
l'Antinoéion.
Des
jeux annuels comprenant des courses de chars sont tenus. Le culte de
la déesse Héqet et du dieu Khnoum y est très vivant.
Au
début de l'ère chrétienne, la ville devient un évêché, dont le
nom a servi de siège titulaire d'évêque.

«
Les xystarques de l’Empire Romain du Ier au IIIe siècle de notre
ère »,
À
l’époque hellénistique, les concours ne sont plus uniquement
l’apanage de la Grèce : Ils se sont répandus dans une grande
partie du bassin méditerranéen. Ainsi, dans une ère de
cosmopolitisme et d’universalisme, Sardes, Tarse, Ancyre,
Aphrodisias, Tyr… et Rome, pourtant longtemps réfractaires à la
vue de combattants nus, se mettent à accueillir des ἀγώνες
(agônes). Concours artistiques ou sportifs. À ceux-ci participent
des athlètes devenus professionnels, et regroupés en corporations
qui défendent leurs droits et favorisent leur ascension, en échange
d’une partie de leur rémunération.
Dans
le monde antique comme durant d’autres époques, le système
socio-politique qui a comporté des corporations plus ou moins
influentes selon un mode fonctionnel, comparable à un organisme dont
chaque partie, agencée avec les autres, forme un tout touchant à la
fois les parties et les structures. Les corporations des athlètes
(ἀθληταί- athlètai) antiques dans l’Empire Romain, qui ont
à leur tête les xystarques, n’échappent pas à la règle.

En
effet, comme l’a démontré C. A. Forbes, le xystarque n'est pas un
simple responsable de gymnase. Cet ancien athlète aux multiples
triomphes agonistiques, après avoir mis un terme à sa carrière
sportive et pris sa « retraite » (ἀπόκατάλυσεως–
apo kataluseôs), accède à des fonctions politico-administratives
et, dans certains cas, religieuses, au sein de tout l’Empire
Romain.
A
la période couvrant les Ier, IIe et IIIe siècles, car c’est à
cette époque que les corporations d’athlètes de l’empire
Romain, en particulier le συµπάς ξυστός (sumpas xustos),
se sont véritablement structurées. Durant ces temps, on ignore si
la charge du xystarque est caractérisée par une relative stabilité
dans le temps et dans l’espace, ou si, au contraire, elle a fait
l’objet de changements substantiels.
L’une
des principales fonctions du xystarque consiste à diriger et à
représenter officiellement une corporation d’athlètes, notamment
au sein du synode œcuménique (συµπάς ξυστός- sumpas
xustos), établi d’abord en Orient, sans doute à Éphèse, puis à
Rome, qui constitue la corporation d’athlètes la plus influente.

Il
a autorité, dans les concours qu’il préside, sur l’ensemble des
athlètes qui font partie de la corporation. Ce faisant, il doit
veiller à la discipline des athlètes dans un ou plusieurs concours.
Certains xystarques le font lors de tous les ἀγώνες (agônes)
qui se déroulent dans une cité déterminée.
La
gens des Tiberii Claudii est singulièrement investie de la
xystarquie sur tous les jeux qui ont lieu à Smyrne.
Aurelius
Menandros, lui, préside tous les concours qui ont lieu à Antioche
de Pisidie. On le voit, contrairement à l’agonothète, le
xystarque ne se cantonne pas au rôle de président de concours
agonistiques. Il est remarquable de constater qu’un certain nombre
de xystarques n’officient pas dans leur cité d’origine.

Aurelius
Polycratès de Kibyra présidait aux Deia Haleia, des concours sacrés
qui se déroulaient à Philadelphie.
T.
Phlavios, originaire d’Artemidôros de Cymé, a été xystarque à
Philadelphie, et Vettiamus de Milétopolis a officié à Cyzique.
Publius
Aelius Dioscouridès de Philippopolis est, quant à lui, Un xystarque
extraordinaire ayant la responsabilité de l’organisation des
concours organisés par la cité d’Athènes... Il porte alors le
titre de πρῶτος ξυστάρχης (prôtos xustarchès), ce
qui peut laisser supposer qu’il a la préséance sur ses confrères
allogènes grecs.

Il
reçoit également, quelques années plus tard, les xystarchies de
Pouzzoles et de Naples par les empereurs Septime-Sévère et
Caracalla.
Une
statue est même édifiée à la gloire de cet ancien champion
sportif dans la ville de Sardes.
J.-Y.
Strasser écrit : « Nulle autre star du sport à l’époque
impériale n’apparaît non seulement dans tant de lieux différents,
mais également si souvent au même endroit hors de sa ville natale.
»
Au
cours de la seconde moitié du IIe siècle, M. Aurelius Hermagoras de
Magnésie du Sipyle préside aux Actia, des concours qui se déroulent
dans sa patrie et à Mopsueste.

Ce
n’est qu’à la fin du IIe siècle que la personne de l’empereur,
rendue sacrée, s’est peu à peu substituée à Antinoé.
Musiciens
et instruments de musique dans la coroplathie du monde …
https://pallas.revues.org/2761?lang=en
Parmi
les axes de recherche développés ces dix dernières années, on
peut retenir : le rapport ... 131 (fragment du géométrique récent
laconien, d'Amyklées, Athènes 234. .... 63 C. Vendries et S.
Emerit, Partie III « Autour du luth d'Antinoé. ..... À l'image des
'Érotes' en terre cuite, très souvent musiciens, nos figurines
forme (.
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