Cette
page concerne l'année 147 du calendrier julien. Ceci est une
évocation ponctuelle de l'année considérée il ne peut s'agir que
d'un survol !
COMMENT
LES ISLAMISTE INTÉGRISTES SE PRENNENT POUR ALLAH ET DÉMOLISSENT TOUT
AUTOUR D'EUX.
À
l'époque Romaine, Pompée transforme les royaumes séleucides
d'Antioche et de Damas en province romaine, en 64 av. J.-C.
Lorsque
l'ambassadeur Chinois Zhang Qian se rend dans la région vers
129-128, il décrit un pays fragmenté politiquement, où il n'y a
plus de trace de domination grecque. Celle-ci résiste en revanche
dans les régions situées au sud de l'Hindu Kush et dans l'Indus,
car des monarques Grecs s'y maintiennent jusqu'aux débuts de notre
ère ».
Ce
sont les Saces, une branche des peuples nomades Indo-Scythes des
steppes Eurasiennes qui ont migré de la Sibérie du sud en
Bactriane, en Sogdiane, au Cachemire et finalement jusqu’en
Arachosie puis en Inde du milieu du IIe siècle av. J.-C. au Ier
siècle av. J.-C.
Le célèbre roi bouddhiste Kanishka Ier (127-147). C'est pendant l'empire kouchan, que le bouddhisme connaît son essor en Inde du nord-ouest, avec une grande activité sur les routes vers la Chine. C'est notamment pour tirer profit de celles-ci que les Sassanides et les Hephtalites (huns blancs) conquièrent les territoires bouddhistes.
D'autres
tenteront de contrôler la région et son trafic profitable, dans
l'ordre : Les Turcs, les Chinois, les Tibétains, et finalement
les arabes, dont la bataille de Talas en 751 est déterminante.
Autour
de 565, une alliance entre Köktürks occidentaux et les Sassanides
met fin à leur empire (kouchan). Les Köktürks furent le premier
peuple de langue turque à se nommer politiquement « Turcs ».
« La
création de empire Köktürk marque un pas décisif dans l'expansion
des peuples Turcs vers le Turkestan Occidental. 2 siècles et demi
après la fin de l'empire des Köktürks, remplacés par un autre
peuple turcophone, les Ouïgours, en 745, les tribus Turques
atteindront l'Anatolie. »
Les
Kouchans rentrés à Kābul-Kāpiśa restent en possession de la
région Gandhārienne et maintiennent leur pouvoir jusqu'aux
invasions musulmanes.
Ils
reçoivent des missionnaires bouddhistes, manichéens et nestoriens,
mais restent majoritairement chamanistes. Ils ont également une
religion impériale, le tengrisme, basée sur la vénération de
Tängri, le Dieu-Ciel.
SYMBOLE DU BOUDDHISME |
Bon
nombre de voyageurs ne font pas la double étape, et, comme Song Yun
et Houei-cheng, considèrent Peshavar, ou tout au plus Taksacilā,
comme le terme de leurs pérégrinations... C'est une des raisons qui
expliquent pourquoi, dans la transmission du bouddhisme en Chine, le
rôle du Gandhāra est prédominant ».
Chavannes
précise que cette influence sur la Chine ne se limite pas au domaine
littéraire, mais s'étend également à l'art religieux. Un
compagnon de Song Yun, Houei-cheng, fait exécuter des modèles
réduits de stūpa de l'Inde du Nord et prend leurs dimensions
exactes, afin de les reproduire en Chine.
Pour
d'autres exemples, voir l'article de Chavannes. On y trouve également
un aperçu des « arts magiques florissants dans l'Udyāna ».
« Au
début du 8e mois, (Song Yun) entre sur le territoire du pays de
Han-p'an-t'o (Tach-kourgane). Après avoir marché vers l'ouest
pendant 6 jours, il fait l'ascension des monts des Oignons
(Ts'ong-ling), puis, marchant encore vers l'ouest pendant 3 jours, il
arrive à la ville de Po-yu, et, aux montagnes Pou-k'o-yi. Cet
endroit est extrêmement froid : Été comme hiver, la neige y reste
accumulée.
Dans
les montagnes se trouve un lac, un dragon (nāga) venimeux y
demeurait autrefois, un marchand s'arrêtant pour faire halte à côté
du lac, irrite le dragon, qui par la force d'une incantation magique,
tue le marchand.
Le
roi de (Han-) p'an-ťo, ayant appris cela, laisse le pouvoir à son
fils et se rend dans le royaume de Wou-tch'ang (Udyāna) pour y
apprendre les incantations magiques des P'o-lo men (Brahmanes) en
l'espace de 4 années, il acquiert entièrement cette science, quand
il revient pour reprendre la dignité royale, il retourne exorciser
le dragon du lac... Le dragon se transforme en homme, se repent de
ses fautes et vient vers le roi, Celui-ci le bannit alors dans les
monts Ts'ong-ling, à une distance de plus de 2 mille de ce lac. (Ce
roi) est l'ancêtre à la 13e génération du roi actuel de ce
royaume. »
Le commerce florissant des routes commerciales entre l'Ariane et la Chine continuent de faire des envieux. Dans les années 740, la Chine a pris le contrôle de toutes les montagnes de l'Hindū-Kūsh et du Pamir, jusqu'à la bataille de Talas...
Kanishka
Ier est le souverain le plus connu de l'Empire kouchan au début de
notre ère. Malheureusement les dates sont encore l'objet de
controverses. Fils de Vima Kadphisès, c'est un grand conquérant et
un sage administrateur. Il règne sur un vaste empire, de l’Asie
centrale à la principauté de Bénarès. Il porte à la fois le
titre indien de « maharaja » (« grand roi »),
iranien de « Roi des Rois », et chinois de « Fils
du Ciel ». Sa capitale est à Purushapura (Peshawar).
Si
les textes bouddhiques font de Kanishka celui qui a favorisé
l'expansion du bouddhisme, aujourd'hui il y tout lieu de penser que
les bouddhistes se sont approprié cette image de Kanishka en
protecteur de leur foi, mais on peut légitimement en douter.
Néanmoins
c'est effectivement sous son règne que l'on assiste à cette
expansion dans son empire, et surtout au Gandhara. Aussi le Bouddha,
autrefois représenté sous forme symbolique, prend très rapidement
de nombreuses formes dans un syncrétisme culturel singulier.
Les
talibans ont détruit en 2000 une statue le représentant, une pièce
unique du musée de Kaboul.
Toutes
les autres dates des Kouchans se calent sur cette approximation :
En
2002 les dates du début de son ère vont, selon Gérard Fussman, de
78, début de l'ère indienne dite shaka, à 1272, son règne étant
alors situé de 98 à 101.
En
2010 Jacques Giès indique, en se référant à l'inscription
découverte à Rabatak, en Bactriane Afghane, que « le règne
semble se situer vers le IIe siècle »... Les dates
suivantes ont été proposées par d'autres spécialistes mais sont à
considérer avec réserve.
Soit :
127 - 147 environ, soit 129 - 155.
La
chronologie de la dynastie kushâna est donc encore, en 2015,
controversée : L’ère des Shaka (utilisée dans le calendrier
national Indien, commence le 21 mars 78 du calendrier grégorien)
elle aurait indiqué que l’an 1 de Kanishka débuterait en 78 de
notre ère. L’orientaliste Français Roman Ghirshman retient la
date de l’an 144, car il pense que la dynastie Kushane est
renversée par le premier roi Sassanide en 241.
Robert
Göbl, qui s’appuie sur des études numismatiques pour faire valoir
que l’empire Kushâna ne s’est effondré qu’en 325, et
considérait 225 comme l’an un de Kanishka.
La
découverte d'une inscription dans les années 1990 a permis de
situer avec une marge d'erreur plus étroite l'an 1 de Kanishka entre
78 et 127 de notre ère.
Mais
une inscription à Rabatak, en Bactriane Afghane, permet à Jacques
Giès de penser que « le règne de Kanishka semble se situer
vers le IIe siècle ». Et celui-ci d'ajouter que
« mathématiquement cela renvoi aux périodes postérieures de
l'épanouissement du style « classique » du Gandhara »
en fonction des inscriptions datées sur les statues. Cet apogée se
situe alors à la période Kouchano-Sassanide, « si l'on admet
du moins la référence Kouchane comme seule option possible. »
L'inscription
de Rabatak (Afghanistan du Nord, province de Baghlan, dans la
Bactriane de l'empire kouchan) est un texte célèbre, rédigé en
bactrien, découvert en mars 1993, qui ne date pas de l'an 1 de
Kanishka et n'émane pas de Kanishka non plus, mais d'un dignitaire.
Les
ruines de Rabatak se trouvent en pays montagneux et ont l'apparence
d'une forteresse dominant un col, semblable en cela aux ruines de
Surkh Kotal.
La
pierre de calcaire (90 x 50 x 25 cm.) n'est plus connue que par des
photographies. Deux interprétations de Sims-Williams 1996/1998 ont
été construites sur l'étude de ces documents photographiques, et
Gérard Fussman en 1997 a construit une autre interprétation sur la
base des propositions de Sims-Williams.
Le
texte est probablement suivi d'une partie manquante, il peut être
précédé d'une autre partie manquante, et il est très largement
effacé dans sa partie gauche. Le déchiffrement est donc très
incertain. Le texte évoque, sur ordre de Kanishka, la construction
d'un temple et l'installation, dans ce temple, des images (des
sculptures ?) de dieux (apparemment dans l'ordre hiérarchique) :
2 déesses Nana et Omma (Uma ?, la compagne de Shiva), et
d'autres dieux tous Iraniens : (Athso ? ou Ahura ?)
Mazda, probablement Sroshardo, Narasa, Mithra, enfin 2 dieux Indiens
ont été ajoutés (plus tard ?) à cette liste : Peut-être
Mahasena / Shiva et Visakha / Skanda. Les images de Kanishka (qui a
obtenu la royauté de Nana et de tous les autres dieux) et les images
de son père, de son grand-père et de son arrière-grand-père y
seront installées.
Le
texte se termine par une prière où le rédacteur de l'inscription
s'adresse à ces dieux afin qu'ils assurent un règne long et
prospère à Kanishka.
La
mention du titre royal ou impérial n’apparaît pas : Comme on
peut aussi le constater dans les inscriptions de Surkh Kotal cela
n'est pas nécessaire.
Par
contre la rupture nette avec le passé est marquée par l'institution
de l'an 1.
Cet
acte impose à tout l'empire la création d'une ère unique,
remplaçant toutes les ères antérieures. Un tel acte d'autorité
impériale, sans précédent en territoire Indien ne se reproduira
jamais plus. Ce qui justifie l'identification de cette date mémorable
avec l'ère Saka.
Cette
rupture est associée à un autre acte de très grande importance
pour la région : Le bactrien, en tant qu'écriture et en tant
que langue officielle a définitivement chassé le grec des
territoires Iraniens au Nord de l'Hindou-Kouch (un équivalent du
remplacement du Persan par l'anglais dans l'Inde Britannique).
Enfin
le texte tient à faire sentir la volonté de Kanishka d'exercer son
pouvoir sur l'Inde : Le terme choisi n'évoque pas le Sind mais
bien toute la plaine Indo-Gangétique. De même la liste des villes
Indiennes qui sont précisément choisies pour évoquer l'Inde :
Ujjain, Saketa (Ayodhya), Kausambi, Pataliputra et Campa.
Si
les textes bouddhiques font de Kanishka celui qui favorise
l'expansion du bouddhisme, aujourd'hui il y a tout lieu de penser que
les bouddhistes se sont approprié cette image de Kanishka en
protecteur de leur foi, mais on peut légitimement en douter.
Néanmoins c'est effectivement sous son règne que l'on assiste à
cette expansion dans son empire, et surtout au Gandhara. Sous ce
règne on assiste à une véritable expansion du bouddhisme, mais
essentiellement en dehors des villes (on ne retrouve quasiment aucune
trace de sa présence dans les cités). C'est très rapidement
l'essor puis le premier apogée de l'art autrefois nommé « art
gréco-bouddhique » du Gandhara (géographique) et des régions
qui en partagent la culture, aujourd'hui cet art est bien le résultat
d'un syncrétisme culturel bien plus complexe.
Le
Bouddha, avant notre ère, n'est « représenté » qu'en
Inde et sous forme symbolique uniquement (Dharmachakra, empreinte des
pieds, stupa). À l'époque de domination Saka il a pris
ponctuellement la forme de Zeus, sur une médaille... Sur une monnaie
de Kanishka il a pris sa forme « classique », celle d'un
moine debout, de face. Forme que l'on retrouve sur le célèbre
reliquaire de Bimaran, du British Museum, découvert dans la région
de Jalalabad, en Afghanistan de l'extrême Est.
Dans
ce contexte, il semble que « la » première image de
Bouddha a vu le jour dans les premiers temps de son règne. Et si ce
n'est la toute première du moins une floraison de formes différentes
et dans un style qui voit se fusionner des styles et des éléments
culturels provenant aussi bien de l'Inde (Cachemire) que du monde
Grec et Romain avec l'apport de l'Iran Parthe et de l'Asie Centrale,
lequel pouvant être rapproché du monde des steppes et à son art,
avec les Yuezhi précisément, d'où sont originaires les Kouchans.
Son règne a donc permis ce phénomène de syncrétisme, sur un fond
d'intense activité religieuse, la bhakti populaire et la réflexion
philosophique de l'élite des communautés bouddhiques et du
bouddhisme mahāyāna naissant.
Si
Kanishka est considéré comme un protecteur du bouddhisme, il honore
ou pratique cependant d’autres religions, comme le zoroastrisme, le
mithraïsme et la religion grecque. Pour régler les conflits entre
les différentes écoles bouddhistes, Kanishka convoque un grand
concile bouddhique à Kunnavala Vihara au Cachemire. Un nouveau canon
va être défini : Le Mahāyāna (grand véhicule), où il faut
entendre véhicule au sens de : Moyen de progresser vers....
Cependant, aujourd'hui, on peut affirmer que le mahāyāna était
pratiqué à côté du bouddhisme hīnayāna dès le Ier siècle
avant notre ère.
La
Bactriane au nord-ouest de l'Afghanistan, est occupée dès l'Âge du
bronze, région célèbre durant l'Antiquité grâce à ses
ressources minérales et à ses terres fertiles. Ceci explique
pourquoi de nombreux conquérants ont voulu s'en emparer.
Plusieurs sites archéologiques datant pour les plus anciens du Néolithique attestent de l'ancienneté du peuplement sédentaire et de la domestication en Afghanistan :
Plusieurs sites archéologiques datant pour les plus anciens du Néolithique attestent de l'ancienneté du peuplement sédentaire et de la domestication en Afghanistan :
Aq
Köprük (Néolithique) dans la région de Balkh.
Mundigak
(Chalcolithique, Âge du bronze).
Shortugaï
(Âge du bronze, Bactriane), certains sites du Complexe archéologique
Bactro-Margien.
C'est
par l'Afghanistan que passent les populations Indo-Aryennes qui vont
s'installer dans la vallée de l'Indus vers le milieu du IIe
millénaire avant J.-C...
En 1997, des fouilles ont été faites principalement dans la partie sud du site, sur des constructions proches de l'enceinte. Elles ont fourni d'abondantes découvertes, dont des monnaies kouchanes, qui donnent des éléments de datation, et une quinzaine de terres cuites, parmi lesquelles une représentation d'Héraclès et celle d'un guerrier équipé à la mode grecque. Ont également été découverts des boulets de pierre, des pointes de flèches de type nomade à quatre ailettes, des râpes à grain, etc...
Le site de Khaytabad, qui se situe à 7 km au nord de la ville contemporaine de Djarkutan, sur la rive droite du Surkhan Darya. Le site couvre plus de 11 hectares et a une forme vaguement circulaire. La citadelle carrée de 90 m de côté se trouve dans l'angle sud-ouest de la ville. Elle est séparée du reste de celle-ci par un fossé profond. La hauteur de la citadelle est de plus de 17 m. La citadelle et la ville sont fortifiées par un puissant mur flanqué de tours. Autour il y a un fossé profond rempli d'eau. Des fouilles ont été commencées en 1976. Des travaux sur la citadelle ont été entrepris, ils sont principalement consacrés à l'exploration de la pente orientale, où une tranchée avait été ouverte en 1995.
Les vestiges de l'ancienne Termez, l'une des capitales de la Bactriane-Tokharistan, se trouvent à 8 km au nord et à l'ouest de la ville actuelle de Termez (province du Sourkhan Darya, Ouzbékistan). Ses ruines s'étendent dans un coude de l'Amou Darya, sur une superficie d'environ 500 ha, ce qui en fait le site archéologique le plus vaste de la région.
En 1997, des fouilles ont été faites principalement dans la partie sud du site, sur des constructions proches de l'enceinte. Elles ont fourni d'abondantes découvertes, dont des monnaies kouchanes, qui donnent des éléments de datation, et une quinzaine de terres cuites, parmi lesquelles une représentation d'Héraclès et celle d'un guerrier équipé à la mode grecque. Ont également été découverts des boulets de pierre, des pointes de flèches de type nomade à quatre ailettes, des râpes à grain, etc...
Le site de Khaytabad, qui se situe à 7 km au nord de la ville contemporaine de Djarkutan, sur la rive droite du Surkhan Darya. Le site couvre plus de 11 hectares et a une forme vaguement circulaire. La citadelle carrée de 90 m de côté se trouve dans l'angle sud-ouest de la ville. Elle est séparée du reste de celle-ci par un fossé profond. La hauteur de la citadelle est de plus de 17 m. La citadelle et la ville sont fortifiées par un puissant mur flanqué de tours. Autour il y a un fossé profond rempli d'eau. Des fouilles ont été commencées en 1976. Des travaux sur la citadelle ont été entrepris, ils sont principalement consacrés à l'exploration de la pente orientale, où une tranchée avait été ouverte en 1995.
Les vestiges de l'ancienne Termez, l'une des capitales de la Bactriane-Tokharistan, se trouvent à 8 km au nord et à l'ouest de la ville actuelle de Termez (province du Sourkhan Darya, Ouzbékistan). Ses ruines s'étendent dans un coude de l'Amou Darya, sur une superficie d'environ 500 ha, ce qui en fait le site archéologique le plus vaste de la région.
À
l'ouest, deux éminences distantes de 500 m dominent le cours de
l'Amou Darya.
Au
sud, la Citadelle (ou ville haute), forme un rectangle d'est en ouest
d'environ 400 m x 200 m qui est bordé de puissants remparts. Ceux-ci
sont entourés par un large fossé.
Au
nord, le Tchingiz-Tepe, qui s'élève à 27 m, est une colline
naturelle sur laquelle on trouve encore quelques vestiges de
constructions. Elle devait avoir un rôle dans la défense du site.
La
ville basse (Chahristan), à l'est de la citadelle et du
Tchingiz-Tepe, possède une enceinte encore bien conservée, percée
de deux portes.
Les
faubourgs (Rabat), dont les fortifications ont presque entièrement
disparu, occupent une vaste superficie d'où n'émergent que les
ruines d'un petit château (Kourgan).
Aï Khanoum est située au nord de l’Afghanistan, au confluent des rivières Kokcha et de l’Amou-Daria. Elle a été édifiée entre la fin du IVe siècle avant J.C. et le milieu du IIe siècle. Le site a été fouillé, entre 1965 et 1978, par une mission Française menée par Paul Bernard. Les fouilles ont permis de mettre au jour un ensemble palatial monumental de 250 m x 350 m. On y accède par des propylées alignés sur la rue principale suivis d’une cour carrée de 100 m de côté, bordée de 18 colonnes à chapiteaux corinthiens. Le plus important des temples qu'on a trouvés est un bâtiment rectangulaire avec podium, à l’architecture typiquement Orientale. Il renferme une statue monumentale de Zeus-Oromazdès, divinité mixte du panthéon Irano-Grec.
Aï Khanoum est située au nord de l’Afghanistan, au confluent des rivières Kokcha et de l’Amou-Daria. Elle a été édifiée entre la fin du IVe siècle avant J.C. et le milieu du IIe siècle. Le site a été fouillé, entre 1965 et 1978, par une mission Française menée par Paul Bernard. Les fouilles ont permis de mettre au jour un ensemble palatial monumental de 250 m x 350 m. On y accède par des propylées alignés sur la rue principale suivis d’une cour carrée de 100 m de côté, bordée de 18 colonnes à chapiteaux corinthiens. Le plus important des temples qu'on a trouvés est un bâtiment rectangulaire avec podium, à l’architecture typiquement Orientale. Il renferme une statue monumentale de Zeus-Oromazdès, divinité mixte du panthéon Irano-Grec.
Un
théâtre, comportant 35 rangées de gradins, pouvant accueillir 6
000 spectateurs.
Quant
au gymnase monumental, accolé au rempart ouest, il comporte 2 cours,
celle du nord entourée de colonnes doriques.
Depuis,
le site a été massivement pillé par les voleurs, mais dans la
trésorerie royale on a découvert les restes du trésor d’Eucratide
Ier. Les objets d’art trouvés dans les ruines témoignent d’une
double tradition, Grecque et Iranienne.
Begram (ou Kapiçi, « ville de Kapiça ») est située à 60 km au nord de Kaboul. La cité a été détruite par Cyrus II (-558/-528), restaurée par Darius Ier (-522/521 /-486) puis reconstruite et fortifiée par Alexandre le Grand (-336/-323).
Begram (ou Kapiçi, « ville de Kapiça ») est située à 60 km au nord de Kaboul. La cité a été détruite par Cyrus II (-558/-528), restaurée par Darius Ier (-522/521 /-486) puis reconstruite et fortifiée par Alexandre le Grand (-336/-323).
Elle
devient la capitale sous les rois Gréco-Bactriens. La ville est
construite sur un plan hippodamien, protégée par une muraille en
briques crues renforcée aux angles par des tours.
Une
douve l'entoure assurant sa sécurité. L'entrée de la cité se fait
par le sud, d’où part la rue principale, bordée de magasins et
d’ateliers, qui traverse la ville.
Dans
le complexe palatial, on a découvert 2 salles contiguës de 10 m x 6
m, murées. Elles ont livré des objets de grand luxe dont des
récipients chinois de style Han, des bronzes hellénistiques, des
sièges en bois plaqué d’ivoire d’origine indienne, des verres
peints gréco-romains venant d’Égypte, etc. Ces pièces datent
vraisemblablement du IIe siècle.
La
vallée de Bâmiyân s’étend au cœur des montagnes de l’Hindou
Kouch, à 2 500 m d’altitude et à près de 250 kilomètres au
nord-ouest de Kaboul, dans l'actuel Afghanistan. Durant
les premiers siècles de notre ère, d’interminables caravanes de
chameaux chargés de produits de luxe cheminent le long de la Route
de la Soie, en traversant cette vallée. Plus tard, des moines
bouddhistes se joignent à ces caravanes, faisant éclore a partir du
IIe siècle un grand centre religieux à Bâmiyân.
Au
contact entre la Chine, l’Inde et le monde Gréco-Romain par la
Route de la soie, Bâmiyân se développe comme un centre religieux
et philosophique comportant plusieurs monastères bouddhistes et un
lieu de rencontre entre l'orient et l'occident où s'élaborent de
nouvelles formes d’art gréco-bouddhique dont on perçoit
l’influence dans les statues détruites.
La
vallée accueille moines et ermites qui résident dans de petites
cavernes creusées dans la paroi des falaises.
On
y trouve de nombreuses statues de bouddhas debout ou assis creusés
dans des niches de la falaise et les cavernes comportent des
peintures à fresque raffinées et très colorées produites par les
moines.
En
l’an 400, le pèlerin Fa Hsien, arrivant de Chine, décrit une
somptueuse assemblée de moines, venus à Bâmiyân en si grand
nombre qu’ils sont « tels des nuées ».
Le
pèlerin bouddhiste Chinois Xuanzang qui traverse la vallée en 632,
l'année même de la mort de Mahomet, décrit la vallée de Bâmiyân
comme un centre bouddhiste en plein épanouissement « comptant
plus de 10 monastères et plus de 1 000 moines » et indique que
les 2 Bouddhas géants « sont décorés d'or et de bijoux
fins ».
Les
plus grandes merveilles de Bâmiyân sont 2 Bouddhas monumentaux. Les
statues du Bouddha datant probablement des IVe ou Ve siècles,
taillés à même le grès d’une falaise surplombant la ville par
le nord, ont dominé pendant 15 siècles la vallée.
Les
détails ont été modelés dans un mélange de boue et de paille
puis enduits de stuc( = enduit de revêtement mural imitant le marbre
composé de plâtre fin, d’eau, de colle et de poussières de
marbre ou de craie). Cet enduit a pratiquement disparu depuis
longtemps, il était peint pour améliorer le rendu des expressions
des visages, des mains et du drapé des robes.
Les
parties inférieures des bras des statues sont faites du même
mélange soutenues par des armatures en bois.
On
pense que les parties supérieures des visages étaient constituées
de grands masques en bois ou en métal. Les alignements de trous que
l'on peut remarquer sur les photographies accueillaient des chevilles
en bois servant à stabiliser la couverture de stuc.
La
plus petite des deux statues, intitulée « Shamana »
(reine mère), haute de 35 mètres, a été taillée dans la roche
friable d'une falaise de plus d'un kilomètre de long. Colorée de
bleu et avec sa tête dorée, elle devait probablement représenter
le Bouddha Sakyamuni. C'est une cinquantaine d'années
plus tard qu'est édifiée la plus grande des 2 statues, le Bouddha
« Salsal » (la lumière éclaire l'Univers).
Avec
ses 55 mètres de haut, elle était la plus grande statue du Bouddha
au monde.
Entre
ces statues, et tout autour, un labyrinthe de cellules de moines et
de sanctuaires ont été soigneusement creusé dans la pierre. Les
plafonds et les murs étaient lissés au torchis et recouverts de
peintures figurant des scènes édifiantes pour la plupart réalisées
au VIIe siècle, le site, est connu en Occident depuis le XIXe
siècle.
Le
26 février 2001, le mollah Mohhamad Omar (émir et chef suprême des
taliban) a ordonné, par décret des responsables de l’Émirat
islamique d'Afghanistan (nom officiel du régime afghan d’alors),
la destruction de toute la statuaire en Afghanistan, notamment les
statues bouddhiques, pour « prévenir » un retour de
« l'idolâtrie » préislamique. Le mollah Omar a ajouté
que le problème de la destruction des statues bouddhistes : « a
été discuté dans tous ses aspects à un niveau national par les
ulémas (théologiens musulmans), les juges et les ministres »
de l’actuel régime afghan.
« Sur
la base de consultations juridiques menées par l'émir de l’Émirat
Islamique d'Afghanistan et d'un arrêt de la Cour suprême afghane,
toutes les statues situées dans les différentes régions du pays
doivent être détruites.
« Ces
statues ont été utilisées auparavant comme des idoles et des
divinités par les incroyants qui leur rendaient un culte ».
« Aujourd'hui,
ces statues sont respectées et peuvent redevenir des idoles dans
l'avenir alors que seul Dieu, le tout puissant, doit être vénéré
et toutes les fausses divinités doivent être annihilées ».
« En
conséquence, l’Émirat Islamique d'Afghanistan a chargé le
ministère pour la promotion de la vertu et de la lutte contre le
vice et le ministère de l'information et de la culture d'appliquer
la décision des religieux et de la Cour suprême, et de détruire
toutes les statues, de façon à ce qu'à l'avenir personne ne leur
rende de culte ni ne les respecte. »
Ce
décret du mollah Omar contredit un de ses précédents décrets de
juillet 1999, dans lequel il donnait l'ordre de préserver l'héritage
historique Afghan, en particulier les deux bouddhas de Bamiyan, et
affirmait : « Tout l'héritage culturel historique de
l'Afghanistan fait partie intégrante de l'héritage Afghan et
appartient donc à l'Afghanistan, mais aussi naturellement à la
communauté internationale. Toute fouille, tout commerce d'objets est
strictement interdit et sera puni par la loi. »
Dans
un paragraphe spécifique aux bouddhas de Bamiyan, le texte
précisait : « Les fameuses statues bouddhistes de Bamiyan
ont été sculptées avant l'avènement de l'islam en Afghanistan. Il
n'y a plus de bouddhistes en Afghanistan pour les révérer. Depuis
l'avènement de l'islam jusqu'à maintenant, ces statues n'ont pas
été abîmées. Le gouvernement les considère avec le plus grand
respect, et elles doivent bénéficier aujourd'hui de la même
protection qu'avant. Le gouvernement estime d'autre part que ces
statues sont un exemple d'une source de revenus majeurs venant de
visiteurs internationaux. [...] Le gouvernement taliban déclare que
Bamiyan ne doit pas être détruit mais protégé. »
(Cela montre assez bien ce que valent les promesses de ces
terroristes aveuglés par leur intégrisme)
Le
revirement du « gouvernement taliban », selon Françoise
Chipaux dans « Le Monde » [13 et 17 mars 2001] semble
s'inscrire dans la lutte qui oppose au sein des talibans les durs aux
plus « modérés » ou plutôt plus ouverts, qui ont
compris que les talibans devaient quelque peu composer avec la
communauté internationale ».
Le
décret ordonnant la destruction de l'art préislamique du pays a été
pris à la suite une décision des ulémas et sous la pression des
durs auxquels le mollah Omar a cédé, « sans doute, ajoute la
journaliste du « Monde », pour éviter un plus grand
clivage entre deux groupes aux visions de plus en plus divergentes
sur la façon de conduire l'Afghanistan ». (et
c'est se qui se passera partout où nous laisserons les intégristes
s'implanter)
Les
Talibans, les « étudiants en théologie », affirmaient
avoir fait de leur pays (dévasté par plus de 20 ans de guerre »
le « plus pur » État Islamique du monde. Les talibans
pratiquent un islam rigoureux, inspiré du wahhabisme Saoudien, pays
dans lequel beaucoup de statues ont aussi été détruites.
Le
27 février 2001 à New York, le secrétaire général des Nations
Unies, Kofi Annan, lance un « appel urgent » aux talibans
« pour qu'ils fassent tout ce qui est en leur pouvoir pour
assurer la préservation des vestiges uniques et irremplaçables du
riche héritage de l'Afghanistan (musulmans comme pré-musulmans). Il
rappelle que L'assemblée générale de l'ONU a, à plusieurs
reprises, appelé « toutes les parties Afghanes à protéger
les vestiges et monuments culturels et historiques qui font partie de
l'héritage commun de l'humanité ». (ces
malades se moquent de l'héritage commun de l'humanité comme d'une
guigne)
Le
28 février 2001 à Kaboul, les talibans affirment que leur
décision est irréversible. Le 1er mars selon un officiel taliban,
cité par l'agence Afghan Islamic Press (AIP), les bouddhas géants
de Bamiyan ont été « attaqué » par des tirs de barrage
aux chars, roquettes et armes automatiques.
Les
talibans, qui soi-disant agissent « de leur propre
initiative », ont commencé à tirer avec des blindés, des
lance-roquettes anti-chars et avec toutes les armes qu'ils ont sous
la main ».
Cet
officiel annonce que les bouddhas vont être dynamités car « il
n'y a pas d'autre moyen », probablement le vendredi 2 mars,
jour de la prière des musulmans.
Il
précise que les talibans ont massé des explosifs dans les niches
dans lesquelles sont creusés les bouddhas.
A
Paris, le 1er mars, au siège de l'Unesco, Koïchiro Matsuura,
affirme que « les mots lui manquent pour décrire de manière
juste (ses) sentiments de consternation et d'impuissance face aux
irréparables dommages en train d'être commis contre l'héritage
culturel exceptionnel de l'Afghanistan ». Il estime qu’ « En
Afghanistan, on détruit des statues que le monde entier considère
comme des chefs-d'œuvre. Et cela au nom d'une interprétation de la
religion qui n'a cours nulle part ailleurs. Cet acharnement
iconoclaste me choque, comme il choque tous ceux qui ont de l'homme,
mais aussi de la religion, une vision empreinte de dignité, de
respect et de tolérance. En perpétrant ces actes de vandalisme, les
taliban ne font progresser ni l'Afghanistan ni l'Islam ».
(il faut sans se voiler la face retenir cette date de 2001 et voir
toutes les innombrables exactions commises depuis et en tirer toutes
les conséquences sur l'avenir des monuments que ces débiles
trouveront sur leur route)
Le
2 mars au Caire (Égypte), un grand religieux musulman Aptienne, le
mufti Sheikh Nasr Farid Wassel, demande aux taliban « d'agir
avec retenue » et de « peser les opinions des experts
sans fanatisme ou précipitation ». Le groupe des pays arabes
auprès de l'Unesco, comprenant les 22 États membres de la Ligue
arabe (dont l'Arabie Saoudite et la Ligue arabe), condamne « ces
actes sauvages », qualifie l'attitude de Kaboul de « barbare »
et exige « une mobilisation internationale autour d'actions
concrètes, afin de mettre un terme à cette entreprise sans
précédent, qui affecte des trésors inestimables du patrimoine
universel ». (même ces pays pratiquant
la même religion que les talibans n'ont pas été capables de les
calmer ni n'ont eu le courage de les arrêter.)
Le
9 mars les États de la région d’Asie-Pacifique adoptent une
déclaration de soutien aux actions entreprises par l’Unesco,
notamment la création d’un Fonds spécial pour la préservation du
patrimoine Afghan et lui demandent « d'examiner avec attention
les propositions constructives et les efforts déployés par
plusieurs pays de la région pour assurer la sécurité et la
préservation des éléments du patrimoine culturel Afghan, y compris
par leur re-localisation temporaire ».
Le
directeur général de l’Organisation des Nations unies pour
l’éducation, la science et la culture (Unesco), Koïchiro
Matsuura, a confirmé, le 12 mars 2001, que la majeure partie des 2
bouddhas géants de Bamiyan, dans le centre de l’Afghanistan, ont
été détruits, probablement les 8 et 9 mars, à l’explosif.
Les
talibans n’ont tenu compte ni des protestations de la communauté
internationale, ni des interventions des plus hautes autorités de
l’islam. Koïchiro Matsuura a qualifié ces démolitions de « crime
contre la culture » et de « destruction, froidement
calculée, de biens culturels qui constituaient la patrimoine du
peuple Afghan, et, au-delà, celui de l’humanité toute entière ».
Aux
Etats-Unis, le 12 mars, la chaîne américaine CNN diffuse en photo
et en couleur, « prise par un Afghan sur place », de la
destruction du plus grands des deux bouddhas. La photo montre une
épaisse fumée sur la falaise, mais pas de détails de la statue ou
des statues détruites.
A
Doha (Emirat arabe du Qatar), la chaîne de télévision al-Jazira
diffuse le 19 mars des images de la destruction par les talibans d'un
des deux bouddhas de Bamiyan... Les images, tournées après la fête
musulmane d'al-Adha, qui s'est achevée le 9 mars montrent le
dynamitage de la plus petite statue de 38 mètres de haut, sculptée
dans une falaise dans la ville de Bamiyan.
L’Agence
France-Presse rapporte que « le film commence avec un plan de
quelque secondes montrant la statue avant sa destruction, suivi d'une
énorme explosion. Une épaisse fumée noire se dégage du site
dynamité et des cris d'Allah Akbar (Dieu est le plus grand) sont
entendus hors champ. »
A
Kaboul, le 22 mars des responsables talibans ouvrent les portes du
Musée de Kaboul, dont les statues préislamiques ont disparu, aux
journalistes étrangers. « Retourné au silence des ruines qui
l’entourent, le musée de Kaboul ne retrouvera plus jamais sa
splendeur. Une partie de l’histoire de l’humanité a disparu »,
écrit Françoise Chipaux dans « Le Monde » [24.03.2001].
Le
musée abritait, selon Nancy Dupré, coauteur d’un livre sur le
musée en 1974, « l’une des plus belles collection d’art
préhistorique, classique, bouddhique, hindou et islamique de 50
millénaires d’histoire de l’humanité ».
Le
26 mars une vingtaine de journalistes étrangers, amenés à Bamiyan
à bord d’un vieil avion à hélice de la compagnie gouvernementale
Ariana Airlines, témoignent de la destruction des bouddhas géants.
Il ne reste, selon les journalistes, qu’un « tas de roches et
de débris ». Selon le témoignage du correspondant de l’Agence
France-Presse (AFP) à Kaboul, « il ne reste rien de la plus
grande statue qui mesurait 55 mètres de haut, tandis que ne
subsistent qu'une partie de l'épaule droite et de la robe de la plus
petite statue qui mesurait 38 mètres de haut.
Les
responsables talibans ont affirmé qu'à coup de dynamite, de
roquettes et de canons de blindés, une vingtaine de jours ont été
nécessaires pour réduire à l'état de gravats ces statues
sculptées dans la falaise entre le IIe et le Ve siècle ».
Abdul
Salam Zaïf, ambassadeur du régime taliban au Pakistan, raconte que
le Japon est le pays qui a le plus fait pression pour tenter
d'empêcher la démolition des statues géantes, vieilles de 1 500
ans, qui ont finalement été détruites en 2001. Une délégation
officielle Japonaise accompagnée d'un groupe de bouddhistes
Sri-Lankais a proposé de déplacer les statues en les démontant et
en les reconstruisant pièce par pièce à l'étranger, écrit Abdul
Salam Zaïf dans son autobiographie parue aux Etats-Unis en
2010 sous le titre « My life with the taliban » (Ma vie
avec les talibans).
Les
Japonnais ont aussi proposé de recouvrir les statues de la tête aux
pieds pour que personne ne se rende compte qu'elles sont là tout en
les préservant », raconte l'auteur.
Les
Japonais ont expliqué aux Afghans que leurs ancêtres étaient les
pères fondateurs de la religion bouddhiste et qu'ils devaient
conserver leur patrimoine, relate-t-il. « Puisqu'ils nous
voient comme leurs pères fondateurs et qu'ils nous ont déjà imités
par le passé, je leur ai demandé pourquoi ils ne nous ont pas
suivis à nouveau lorsque nous avions trouvé la religion vraie »,
l'islam, raconte l'auteur qui invite donc les Japonais à se
convertir à l’Islam...
http://www.aujourdhuilejapon.com/actualites-japon-quand-le-japon-tentait-de-sauver-les-bouddhas-d-afghanistan-des-talibans-7522.asp?1=1
(rappelons
que le 11 septembre 2001 les même talibans commanditaient les
attentats de New York et Washington et que 16 ans plus tard d'autres
monuments partout dans le Proche Orient, et ailleurs sont toujours la
proie des intégristes, que nous avons par lâcheté laisser faire)
Bien
que les statues soient presque totalement détruites, leurs contours
et quelques parties sont encore reconnaissables dans les cavités.
L’hypothèse d’une reconstruction des 2 Bouddhas géants détruits
est très controversée. Mais tout le monde s’accorde à dire que
les falaises de Bâmiyân et ses 600 grottes, avec les restes des
peintures murales qui les ornent, doivent être préservées et
restaurées.
Finalement
les experts internationaux et les nouvelles autorités Afghanes,
réunis à Kaboul le 29 mai 2002 par l'Unesco ont décidé de ne pas
reconstruire les deux grandes statues monumentales.
Pourtant
le 17 mai, le Vénérable Hsintao, fondateur du « Musée des
Religions du monde » de Taipei (Taïwan), proposait un don de
143.000 euros pour financer de tels travaux.
L'Unesco
a préféré proposer aux autorités Afghanes un projet plus global
de conservation du patrimoine, incluant de nombreux monuments
islamiques anciens.
En
effet au cours des 25 ans de guerre qui ont décimé le pays, le site
de Bâmiyân a été largement pillé, les fresques qui
ornaient les niches et les grottes adjacentes volontairement
défigurées ou volées pour être vendues à des collectionneurs
étrangers, et, sous le coup de grâce porté par les Talibans, ce
sont les falaises même qui menacent de s'effondrer en partie. « La
reconstruction n'a pas été estimée prioritaire, a déclaré une
responsable de l'organisation internationale à l'AFP. En revanche,
un projet de consolidation des falaises, fragilisées après le
dynamitage des statues, et des fouilles sur le site d'un 3e Bouddha
vont bientôt débuter. »
Kanishka
— Wikipédia
https://fr.wikipedia.org/wiki/Kanishka
Pièce
d'or de Kanishka, vers 150. British Museum. Fonction. Empereur ·
Empire kouchan. 127 - ... Soit : 127 - 147 environ, soit 129 - 155.
... La découverte d'une inscription dans les années 1990 a permis
de situer avec une ..... Jacques Giès, Pakistan: Terre de rencontre
: Ier - VIe sècle : Les arts du Gandhara : Exposition
Dans
le sillage d'Advayavajra: L'Ariane, la contrée des Aryans
hridayartha.blogspot.com/2015/08/lariane-la-contree-des-aryans.html
30
août 2015 - Son petit-fils fut le célèbre roi bouddhiste Kanishka
Ier (127-147). .... Dans les années 740, la Chine avait pris le
contrôle de toutes les ...
Période
préislamique - forum des Afghans francophones - FORUMACTIF.com
afghanfrancophones.forumactif.com
› Afghanistan › Histoire Afghane
29
juil. 2010 - 19 messages - 7 auteurs
Au
Ier millénaire, une partie de l'Afghanistan est peut-être intégrée
au ... Ier (195), Eucratide Ier (181); Eucratide II (147-141) : c'est
ce qu'on nomme ... Les premières fouilles ont débuté au début des
années 1970 .... Elle sera contrôlée par les Empereurs Indiens
Maurya Ashoka et Kanishka I. Plus tard, ...
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