jeudi 9 février 2017

EN REMONTANT LE TEMPS... 147

9 DÉCEMBRE 2016...

Cette page concerne l'année 147 du calendrier julien. Ceci est une évocation ponctuelle de l'année considérée il ne peut s'agir que d'un survol !

COMMENT LES ISLAMISTE INTÉGRISTES SE PRENNENT POUR ALLAH ET DÉMOLISSENT TOUT AUTOUR D'EUX.

À l'époque Romaine, Pompée transforme les royaumes séleucides d'Antioche et de Damas en province romaine, en 64 av. J.-C.

Lorsque l'ambassadeur Chinois Zhang Qian se rend dans la région vers 129-128, il décrit un pays fragmenté politiquement, où il n'y a plus de trace de domination grecque. Celle-ci résiste en revanche dans les régions situées au sud de l'Hindu Kush et dans l'Indus, car des monarques Grecs s'y maintiennent jusqu'aux débuts de notre ère ».
Ce sont les Saces, une branche des peuples nomades Indo-Scythes des steppes Eurasiennes qui ont migré de la Sibérie du sud en Bactriane, en Sogdiane, au Cachemire et finalement jusqu’en Arachosie puis en Inde du milieu du IIe siècle av. J.-C. au Ier siècle av. J.-C.

Le célèbre roi bouddhiste Kanishka Ier (127-147). C'est pendant l'empire kouchan, que le bouddhisme connaît son essor en Inde du nord-ouest, avec une grande activité sur les routes vers la Chine. C'est notamment pour tirer profit de celles-ci que les Sassanides et les Hephtalites (huns blancs) conquièrent les territoires bouddhistes.
D'autres tenteront de contrôler la région et son trafic profitable, dans l'ordre : Les Turcs, les Chinois, les Tibétains, et finalement les arabes, dont la bataille de Talas en 751 est déterminante.

Autour de 565, une alliance entre Köktürks occidentaux et les Sassanides met fin à leur empire (kouchan). Les Köktürks furent le premier peuple de langue turque à se nommer politiquement « Turcs ».
« La création de empire Köktürk marque un pas décisif dans l'expansion des peuples Turcs vers le Turkestan Occidental. 2 siècles et demi après la fin de l'empire des Köktürks, remplacés par un autre peuple turcophone, les Ouïgours, en 745, les tribus Turques atteindront l'Anatolie. »

Les Kouchans rentrés à Kābul-Kāpiśa restent en possession de la région Gandhārienne et maintiennent leur pouvoir jusqu'aux invasions musulmanes.
Ils reçoivent des missionnaires bouddhistes, manichéens et nestoriens, mais restent majoritairement chamanistes. Ils ont également une religion impériale, le tengrisme, basée sur la vénération de Tängri, le Dieu-Ciel.


SYMBOLE DU BOUDDHISME
« Il y a 2 terres saintes du bouddhisme, l'une dans le bassin du moyen Indus, l'autre dans le bassin du Gange. La plupart des pèlerins Chinois traversent la première pour se rendre dans la seconde, car, de toutes les routes de terre, celle du Népal, mène directement en Inde du centre, elle parait avoir été ignorée avant, l'époque des T'ang, ce sont les routes des Pamirs aboutissant au sud au Cachemire et en Udyāna qui sont le plus souvent suivies.
Bon nombre de voyageurs ne font pas la double étape, et, comme Song Yun et Houei-cheng, considèrent Peshavar, ou tout au plus Taksacilā, comme le terme de leurs pérégrinations... C'est une des raisons qui expliquent pourquoi, dans la transmission du bouddhisme en Chine, le rôle du Gandhāra est prédominant ».
Chavannes précise que cette influence sur la Chine ne se limite pas au domaine littéraire, mais s'étend également à l'art religieux. Un compagnon de Song Yun, Houei-cheng, fait exécuter des modèles réduits de stūpa de l'Inde du Nord et prend leurs dimensions exactes, afin de les reproduire en Chine.
Pour d'autres exemples, voir l'article de Chavannes. On y trouve également un aperçu des « arts magiques florissants dans l'Udyāna ».

« Au début du 8e mois, (Song Yun) entre sur le territoire du pays de Han-p'an-t'o (Tach-kourgane). Après avoir marché vers l'ouest pendant 6 jours, il fait l'ascension des monts des Oignons (Ts'ong-ling), puis, marchant encore vers l'ouest pendant 3 jours, il arrive à la ville de Po-yu, et, aux montagnes Pou-k'o-yi. Cet endroit est extrêmement froid : Été comme hiver, la neige y reste accumulée.
Dans les montagnes se trouve un lac, un dragon (nāga) venimeux y demeurait autrefois, un marchand s'arrêtant pour faire halte à côté du lac, irrite le dragon, qui par la force d'une incantation magique, tue le marchand.
Le roi de (Han-) p'an-ťo, ayant appris cela, laisse le pouvoir à son fils et se rend dans le royaume de Wou-tch'ang (Udyāna) pour y apprendre les incantations magiques des P'o-lo men (Brahmanes) en l'espace de 4 années, il acquiert entièrement cette science, quand il revient pour reprendre la dignité royale, il retourne exorciser le dragon du lac... Le dragon se transforme en homme, se repent de ses fautes et vient vers le roi, Celui-ci le bannit alors dans les monts Ts'ong-ling, à une distance de plus de 2 mille de ce lac. (Ce roi) est l'ancêtre à la 13e génération du roi actuel de ce royaume. »


Le commerce florissant des routes commerciales entre l'Ariane et la Chine continuent de faire des envieux. Dans les années 740, la Chine a pris le contrôle de toutes les montagnes de l'Hindū-Kūsh et du Pamir, jusqu'à la bataille de Talas...

Kanishka Ier est le souverain le plus connu de l'Empire kouchan au début de notre ère. Malheureusement les dates sont encore l'objet de controverses. Fils de Vima Kadphisès, c'est un grand conquérant et un sage administrateur. Il règne sur un vaste empire, de l’Asie centrale à la principauté de Bénarès. Il porte à la fois le titre indien de « maharaja » (« grand roi »), iranien de « Roi des Rois », et chinois de « Fils du Ciel ». Sa capitale est à Purushapura (Peshawar).

Si les textes bouddhiques font de Kanishka celui qui a favorisé l'expansion du bouddhisme, aujourd'hui il y tout lieu de penser que les bouddhistes se sont approprié cette image de Kanishka en protecteur de leur foi, mais on peut légitimement en douter.
Néanmoins c'est effectivement sous son règne que l'on assiste à cette expansion dans son empire, et surtout au Gandhara. Aussi le Bouddha, autrefois représenté sous forme symbolique, prend très rapidement de nombreuses formes dans un syncrétisme culturel singulier.
Les talibans ont détruit en 2000 une statue le représentant, une pièce unique du musée de Kaboul.

Toutes les autres dates des Kouchans se calent sur cette approximation :
En 2002 les dates du début de son ère vont, selon Gérard Fussman, de 78, début de l'ère indienne dite shaka, à 1272, son règne étant alors situé de 98 à 101.

En 2010 Jacques Giès indique, en se référant à l'inscription découverte à Rabatak, en Bactriane Afghane, que « le règne semble se situer vers le IIe siècle »... Les dates suivantes ont été proposées par d'autres spécialistes mais sont à considérer avec réserve.
Soit : 127 - 147 environ, soit 129 - 155.
La chronologie de la dynastie kushâna est donc encore, en 2015, controversée : L’ère des Shaka (utilisée dans le calendrier national Indien, commence le 21 mars 78 du calendrier grégorien) elle aurait indiqué que l’an 1 de Kanishka débuterait en 78 de notre ère. L’orientaliste Français Roman Ghirshman retient la date de l’an 144, car il pense que la dynastie Kushane est renversée par le premier roi Sassanide en 241.
Robert Göbl, qui s’appuie sur des études numismatiques pour faire valoir que l’empire Kushâna ne s’est effondré qu’en 325, et considérait 225 comme l’an un de Kanishka.
La découverte d'une inscription dans les années 1990 a permis de situer avec une marge d'erreur plus étroite l'an 1 de Kanishka entre 78 et 127 de notre ère.
Mais une inscription à Rabatak, en Bactriane Afghane, permet à Jacques Giès de penser que « le règne de Kanishka semble se situer vers le IIe siècle ». Et celui-ci d'ajouter que « mathématiquement cela renvoi aux périodes postérieures de l'épanouissement du style « classique » du Gandhara » en fonction des inscriptions datées sur les statues. Cet apogée se situe alors à la période Kouchano-Sassanide, « si l'on admet du moins la référence Kouchane comme seule option possible. »

L'inscription de Rabatak (Afghanistan du Nord, province de Baghlan, dans la Bactriane de l'empire kouchan) est un texte célèbre, rédigé en bactrien, découvert en mars 1993, qui ne date pas de l'an 1 de Kanishka et n'émane pas de Kanishka non plus, mais d'un dignitaire.
Les ruines de Rabatak se trouvent en pays montagneux et ont l'apparence d'une forteresse dominant un col, semblable en cela aux ruines de Surkh Kotal.
La pierre de calcaire (90 x 50 x 25 cm.) n'est plus connue que par des photographies. Deux interprétations de Sims-Williams 1996/1998 ont été construites sur l'étude de ces documents photographiques, et Gérard Fussman en 1997 a construit une autre interprétation sur la base des propositions de Sims-Williams.
Le texte est probablement suivi d'une partie manquante, il peut être précédé d'une autre partie manquante, et il est très largement effacé dans sa partie gauche. Le déchiffrement est donc très incertain. Le texte évoque, sur ordre de Kanishka, la construction d'un temple et l'installation, dans ce temple, des images (des sculptures ?) de dieux (apparemment dans l'ordre hiérarchique) : 2 déesses Nana et Omma (Uma ?, la compagne de Shiva), et d'autres dieux tous Iraniens : (Athso ? ou Ahura ?) Mazda, probablement Sroshardo, Narasa, Mithra, enfin 2 dieux Indiens ont été ajoutés (plus tard ?) à cette liste : Peut-être Mahasena / Shiva et Visakha / Skanda. Les images de Kanishka (qui a obtenu la royauté de Nana et de tous les autres dieux) et les images de son père, de son grand-père et de son arrière-grand-père y seront installées.
Le texte se termine par une prière où le rédacteur de l'inscription s'adresse à ces dieux afin qu'ils assurent un règne long et prospère à Kanishka.
La mention du titre royal ou impérial n’apparaît pas : Comme on peut aussi le constater dans les inscriptions de Surkh Kotal cela n'est pas nécessaire.
Par contre la rupture nette avec le passé est marquée par l'institution de l'an 1.
Cet acte impose à tout l'empire la création d'une ère unique, remplaçant toutes les ères antérieures. Un tel acte d'autorité impériale, sans précédent en territoire Indien ne se reproduira jamais plus. Ce qui justifie l'identification de cette date mémorable avec l'ère Saka.
Cette rupture est associée à un autre acte de très grande importance pour la région : Le bactrien, en tant qu'écriture et en tant que langue officielle a définitivement chassé le grec des territoires Iraniens au Nord de l'Hindou-Kouch (un équivalent du remplacement du Persan par l'anglais dans l'Inde Britannique).
Enfin le texte tient à faire sentir la volonté de Kanishka d'exercer son pouvoir sur l'Inde : Le terme choisi n'évoque pas le Sind mais bien toute la plaine Indo-Gangétique. De même la liste des villes Indiennes qui sont précisément choisies pour évoquer l'Inde : Ujjain, Saketa (Ayodhya), Kausambi, Pataliputra et Campa.

Si les textes bouddhiques font de Kanishka celui qui favorise l'expansion du bouddhisme, aujourd'hui il y a tout lieu de penser que les bouddhistes se sont approprié cette image de Kanishka en protecteur de leur foi, mais on peut légitimement en douter. Néanmoins c'est effectivement sous son règne que l'on assiste à cette expansion dans son empire, et surtout au Gandhara. Sous ce règne on assiste à une véritable expansion du bouddhisme, mais essentiellement en dehors des villes (on ne retrouve quasiment aucune trace de sa présence dans les cités). C'est très rapidement l'essor puis le premier apogée de l'art autrefois nommé « art gréco-bouddhique » du Gandhara (géographique) et des régions qui en partagent la culture, aujourd'hui cet art est bien le résultat d'un syncrétisme culturel bien plus complexe.
Le Bouddha, avant notre ère, n'est « représenté » qu'en Inde et sous forme symbolique uniquement (Dharmachakra, empreinte des pieds, stupa). À l'époque de domination Saka il a pris ponctuellement la forme de Zeus, sur une médaille... Sur une monnaie de Kanishka il a pris sa forme « classique », celle d'un moine debout, de face. Forme que l'on retrouve sur le célèbre reliquaire de Bimaran, du British Museum, découvert dans la région de Jalalabad, en Afghanistan de l'extrême Est.
Dans ce contexte, il semble que « la » première image de Bouddha a vu le jour dans les premiers temps de son règne. Et si ce n'est la toute première du moins une floraison de formes différentes et dans un style qui voit se fusionner des styles et des éléments culturels provenant aussi bien de l'Inde (Cachemire) que du monde Grec et Romain avec l'apport de l'Iran Parthe et de l'Asie Centrale, lequel pouvant être rapproché du monde des steppes et à son art, avec les Yuezhi précisément, d'où sont originaires les Kouchans. Son règne a donc permis ce phénomène de syncrétisme, sur un fond d'intense activité religieuse, la bhakti populaire et la réflexion philosophique de l'élite des communautés bouddhiques et du bouddhisme mahāyāna naissant.
Si Kanishka est considéré comme un protecteur du bouddhisme, il honore ou pratique cependant d’autres religions, comme le zoroastrisme, le mithraïsme et la religion grecque. Pour régler les conflits entre les différentes écoles bouddhistes, Kanishka convoque un grand concile bouddhique à Kunnavala Vihara au Cachemire. Un nouveau canon va être défini : Le Mahāyāna (grand véhicule), où il faut entendre véhicule au sens de : Moyen de progresser vers.... Cependant, aujourd'hui, on peut affirmer que le mahāyāna était pratiqué à côté du bouddhisme hīnayāna dès le Ier siècle avant notre ère.

La Bactriane au nord-ouest de l'Afghanistan, est occupée dès l'Âge du bronze, région célèbre durant l'Antiquité grâce à ses ressources minérales et à ses terres fertiles. Ceci explique pourquoi de nombreux conquérants ont voulu s'en emparer.
Plusieurs sites archéologiques datant pour les plus anciens du Néolithique attestent de l'ancienneté du peuplement sédentaire et de la domestication en Afghanistan :
Aq Köprük (Néolithique) dans la région de Balkh.
Mundigak (Chalcolithique, Âge du bronze).
Shortugaï (Âge du bronze, Bactriane), certains sites du Complexe archéologique Bactro-Margien.
C'est par l'Afghanistan que passent les populations Indo-Aryennes qui vont s'installer dans la vallée de l'Indus vers le milieu du IIe millénaire avant J.-C...

En 1997, des fouilles ont été faites principalement dans la partie sud du site, sur des constructions proches de l'enceinte. Elles ont fourni d'abondantes découvertes, dont des monnaies kouchanes, qui donnent des éléments de datation, et une quinzaine de terres cuites, parmi lesquelles une représentation d'Héraclès et celle d'un guerrier équipé à la mode grecque. Ont également été découverts des boulets de pierre, des pointes de flèches de type nomade à quatre ailettes, des râpes à grain, etc...

Le site de Khaytabad, qui se situe à 7 km au nord de la ville contemporaine de Djarkutan, sur la rive droite du Surkhan Darya. Le site couvre plus de 11 hectares et a une forme vaguement circulaire. La citadelle carrée de 90 m de côté se trouve dans l'angle sud-ouest de la ville. Elle est séparée du reste de celle-ci par un fossé profond. La hauteur de la citadelle est de plus de 17 m. La citadelle et la ville son
t fortifiées par un puissant mur flanqué de tours. Autour il y a un fossé profond rempli d'eau. Des fouilles ont été commencées en 1976. Des travaux sur la citadelle ont été entrepris, ils sont principalement consacrés à l'exploration de la pente orientale, où une tranchée avait été ouverte en 1995.
Les vestiges de l'ancienne Termez, l'une des capitales de la Bactriane-Tokharistan, se trouvent à 8 km au nord et à l'ouest de la ville actuelle de Termez (province du Sourkhan Darya, Ouzbékistan). Ses ruines s'étendent dans un coude de l'Amou Darya, sur une superficie d'environ 500 ha, ce qui en fait le site archéologique le plus vaste de la région.
L'ancienne Termez se compose d'ensembles d'inégale importance.
À l'ouest, deux éminences distantes de 500 m dominent le cours de l'Amou Darya.
Au sud, la Citadelle (ou ville haute), forme un rectangle d'est en ouest d'environ 400 m x 200 m qui est bordé de puissants remparts. Ceux-ci sont entourés par un large fossé.
Au nord, le Tchingiz-Tepe, qui s'élève à 27 m, est une colline naturelle sur laquelle on trouve encore quelques vestiges de constructions. Elle devait avoir un rôle dans la défense du site.
La ville basse (Chahristan), à l'est de la citadelle et du Tchingiz-Tepe, possède une enceinte encore bien conservée, percée de deux portes.
Les faubourgs (Rabat), dont les fortifications ont presque entièrement disparu, occupent une vaste superficie d'où n'émergent que les ruines d'un petit château (Kourgan).

Aï Khanoum est située au nord de l’Afghanistan, au confluent des rivières Kokcha et de l’Amou-Daria. Elle a été édifiée entre la fin du IVe siècle avant J.C. et le milieu du IIe siècle. Le site a été fouillé, entre 1965 et 1978, par une mission Française menée par Paul Bernard. Les fouilles ont permis de mettre au jour un ensemble palatial monumental de 250 m x 350 m. On y accède par des propylées alignés sur la rue principale suivis d’une cour carrée de 100 m de côté, bordée de 18 colonnes à chapiteaux corinthiens. Le plus important des temples qu'on a trouvés est un bâtiment rectangulaire avec podium, à l’architecture typiquement Orientale. Il renferme une statue monumentale de Zeus-Oromazdès, divinité mixte du panthéon Irano-Grec.
Un théâtre, comportant 35 rangées de gradins, pouvant accueillir 6 000 spectateurs.
Quant au gymnase monumental, accolé au rempart ouest, il comporte 2 cours, celle du nord entourée de colonnes doriques.
Depuis, le site a été massivement pillé par les voleurs, mais dans la trésorerie royale on a découvert les restes du trésor d’Eucratide Ier. Les objets d’art trouvés dans les ruines témoignent d’une double tradition, Grecque et Iranienne.
Begram (ou Kapiçi, « ville de Kapiça ») est située à 60 km au nord de Kaboul. La cité a été détruite par Cyrus II (-558/-528), restaurée par Darius Ier (-522/521 /-486) puis reconstruite et fortifiée par Alexandre le Grand (-336/-323).
Elle devient la capitale sous les rois Gréco-Bactriens. La ville est construite sur un plan hippodamien, protégée par une muraille en briques crues renforcée aux angles par des tours.
Une douve l'entoure assurant sa sécurité. L'entrée de la cité se fait par le sud, d’où part la rue principale, bordée de magasins et d’ateliers, qui traverse la ville.
Dans le complexe palatial, on a découvert 2 salles contiguës de 10 m x 6 m, murées. Elles ont livré des objets de grand luxe dont des récipients chinois de style Han, des bronzes hellénistiques, des sièges en bois plaqué d’ivoire d’origine indienne, des verres peints gréco-romains venant d’Égypte, etc. Ces pièces datent vraisemblablement du IIe siècle.

La vallée de Bâmiyân s’étend au cœur des montagnes de l’Hindou Kouch, à 2 500 m d’altitude et à près de 250 kilomètres au nord-ouest de Kaboul, dans l'actuel Afghanistan.   Durant les premiers siècles de notre ère, d’interminables caravanes de chameaux chargés de produits de luxe cheminent le long de la Route de la Soie, en traversant cette vallée. Plus tard, des moines bouddhistes se joignent à ces caravanes, faisant éclore a partir du IIe siècle un grand centre religieux à Bâmiyân.
Au contact entre la Chine, l’Inde et le monde Gréco-Romain par la Route de la soie, Bâmiyân se développe comme un centre religieux et philosophique comportant plusieurs monastères bouddhistes et un lieu de rencontre entre l'orient et l'occident où s'élaborent de nouvelles formes d’art gréco-bouddhique dont on perçoit l’influence dans les statues détruites.
La vallée accueille moines et ermites qui résident dans de petites cavernes creusées dans la paroi des falaises.
On y trouve de nombreuses statues de bouddhas debout ou assis creusés dans des niches de la falaise et les cavernes comportent des peintures à fresque raffinées et très colorées produites par les moines.

En l’an 400, le pèlerin Fa Hsien, arrivant de Chine, décrit une somptueuse assemblée de moines, venus à Bâmiyân en si grand nombre qu’ils sont « tels des nuées ».

Le pèlerin bouddhiste Chinois Xuanzang qui traverse la vallée en 632, l'année même de la mort de Mahomet, décrit la vallée de Bâmiyân comme un centre bouddhiste en plein épanouissement « comptant plus de 10 monastères et plus de 1 000 moines » et indique que les 2 Bouddhas géants « sont décorés d'or et de bijoux fins ».

Les plus grandes merveilles de Bâmiyân sont 2 Bouddhas monumentaux. Les statues du Bouddha datant probablement des IVe ou Ve siècles, taillés à même le grès d’une falaise surplombant la ville par le nord, ont dominé pendant 15 siècles la vallée.
Les détails ont été modelés dans un mélange de boue et de paille puis enduits de stuc( = enduit de revêtement mural imitant le marbre composé de plâtre fin, d’eau, de colle et de poussières de marbre ou de craie). Cet enduit a pratiquement disparu depuis longtemps, il était peint pour améliorer le rendu des expressions des visages, des mains et du drapé des robes.
Les parties inférieures des bras des statues sont faites du même mélange soutenues par des armatures en bois. 
On pense que les parties supérieures des visages étaient constituées de grands masques en bois ou en métal. Les alignements de trous que l'on peut remarquer sur les photographies accueillaient des chevilles en bois servant à stabiliser la couverture de stuc.

La plus petite des deux statues, intitulée « Shamana » (reine mère), haute de 35 mètres, a été taillée dans la roche friable d'une falaise de plus d'un kilomètre de long. Colorée de bleu et avec sa tête dorée, elle devait probablement représenter le Bouddha Sakyamuni.   C'est une cinquantaine d'années plus tard qu'est édifiée la plus grande des 2 statues, le Bouddha « Salsal » (la lumière éclaire l'Univers).
Avec ses 55 mètres de haut, elle était la plus grande statue du Bouddha au monde.
Entre ces statues, et tout autour, un labyrinthe de cellules de moines et de sanctuaires ont été soigneusement creusé dans la pierre. Les plafonds et les murs étaient lissés au torchis et recouverts de peintures figurant des scènes édifiantes pour la plupart réalisées au VIIe siècle, le site, est connu en Occident depuis le XIXe siècle.

Le 26 février 2001, le mollah Mohhamad Omar (émir et chef suprême des taliban) a ordonné, par décret des responsables de l’Émirat islamique d'Afghanistan (nom officiel du régime afghan d’alors), la destruction de toute la statuaire en Afghanistan, notamment les statues bouddhiques, pour « prévenir » un retour de « l'idolâtrie » préislamique. Le mollah Omar a ajouté que le problème de la destruction des statues bouddhistes : « a été discuté dans tous ses aspects à un niveau national par les ulémas (théologiens musulmans), les juges et les ministres » de l’actuel régime afghan.
« Sur la base de consultations juridiques menées par l'émir de l’Émirat Islamique d'Afghanistan et d'un arrêt de la Cour suprême afghane, toutes les statues situées dans les différentes régions du pays doivent être détruites.
« Ces statues ont été utilisées auparavant comme des idoles et des divinités par les incroyants qui leur rendaient un culte ».
« Aujourd'hui, ces statues sont respectées et peuvent redevenir des idoles dans l'avenir alors que seul Dieu, le tout puissant, doit être vénéré et toutes les fausses divinités doivent être annihilées ».
« En conséquence, l’Émirat Islamique d'Afghanistan a chargé le ministère pour la promotion de la vertu et de la lutte contre le vice et le ministère de l'information et de la culture d'appliquer la décision des religieux et de la Cour suprême, et de détruire toutes les statues, de façon à ce qu'à l'avenir personne ne leur rende de culte ni ne les respecte. »
Ce décret du mollah Omar contredit un de ses précédents décrets de juillet 1999, dans lequel il donnait l'ordre de préserver l'héritage historique Afghan, en particulier les deux bouddhas de Bamiyan, et affirmait : « Tout l'héritage culturel historique de l'Afghanistan fait partie intégrante de l'héritage Afghan et appartient donc à l'Afghanistan, mais aussi naturellement à la communauté internationale. Toute fouille, tout commerce d'objets est strictement interdit et sera puni par la loi. »
Dans un paragraphe spécifique aux bouddhas de Bamiyan, le texte précisait : « Les fameuses statues bouddhistes de Bamiyan ont été sculptées avant l'avènement de l'islam en Afghanistan. Il n'y a plus de bouddhistes en Afghanistan pour les révérer. Depuis l'avènement de l'islam jusqu'à maintenant, ces statues n'ont pas été abîmées. Le gouvernement les considère avec le plus grand respect, et elles doivent bénéficier aujourd'hui de la même protection qu'avant. Le gouvernement estime d'autre part que ces statues sont un exemple d'une source de revenus majeurs venant de visiteurs internationaux. [...] Le gouvernement taliban déclare que Bamiyan ne doit pas être détruit mais protégé. » (Cela montre assez bien ce que valent les promesses de ces terroristes aveuglés par leur intégrisme)
Le revirement du « gouvernement taliban », selon Françoise Chipaux dans « Le Monde » [13 et 17 mars 2001] semble s'inscrire dans la lutte qui oppose au sein des talibans les durs aux plus « modérés » ou plutôt plus ouverts, qui ont compris que les talibans devaient quelque peu composer avec la communauté internationale ».
Le décret ordonnant la destruction de l'art préislamique du pays a été pris à la suite une décision des ulémas et sous la pression des durs auxquels le mollah Omar a cédé, « sans doute, ajoute la journaliste du « Monde », pour éviter un plus grand clivage entre deux groupes aux visions de plus en plus divergentes sur la façon de conduire l'Afghanistan ». (et c'est se qui se passera partout où nous laisserons les intégristes s'implanter)
 Les Talibans, les « étudiants en théologie », affirmaient avoir fait de leur pays (dévasté par plus de 20 ans de guerre » le « plus pur » État Islamique du monde. Les talibans pratiquent un islam rigoureux, inspiré du wahhabisme Saoudien, pays dans lequel beaucoup de statues ont aussi été détruites.
Le 27 février 2001 à New York, le secrétaire général des Nations Unies, Kofi Annan, lance un « appel urgent » aux talibans « pour qu'ils fassent tout ce qui est en leur pouvoir pour assurer la préservation des vestiges uniques et irremplaçables du riche héritage de l'Afghanistan (musulmans comme pré-musulmans). Il rappelle que L'assemblée générale de l'ONU a, à plusieurs reprises, appelé « toutes les parties Afghanes à protéger les vestiges et monuments culturels et historiques qui font partie de l'héritage commun de l'humanité ». (ces malades se moquent de l'héritage commun de l'humanité comme d'une guigne)

Le 28 février 2001 à  Kaboul, les talibans affirment que leur décision est irréversible. Le 1er mars selon un officiel taliban, cité par l'agence Afghan Islamic Press (AIP), les bouddhas géants de Bamiyan ont été « attaqué » par des tirs de barrage aux chars, roquettes et armes automatiques.
Les talibans, qui soi-disant agissent « de leur propre initiative », ont commencé à tirer avec des blindés, des lance-roquettes anti-chars et avec toutes les armes qu'ils ont sous la main ».
Cet officiel annonce que les bouddhas vont être dynamités car « il n'y a pas d'autre moyen », probablement le vendredi 2 mars, jour de la prière des musulmans.
Il précise que les talibans ont massé des explosifs dans les niches dans lesquelles sont creusés les bouddhas.

A Paris, le 1er mars, au siège de l'Unesco, Koïchiro Matsuura, affirme que « les mots lui manquent pour décrire de manière juste (ses) sentiments de consternation et d'impuissance face aux irréparables dommages en train d'être commis contre l'héritage culturel exceptionnel de l'Afghanistan ». Il estime qu’ « En Afghanistan, on détruit des statues que le monde entier considère comme des chefs-d'œuvre. Et cela au nom d'une interprétation de la religion qui n'a cours nulle part ailleurs. Cet acharnement iconoclaste me choque, comme il choque tous ceux qui ont de l'homme, mais aussi de la religion, une vision empreinte de dignité, de respect et de tolérance. En perpétrant ces actes de vandalisme, les taliban ne font progresser ni l'Afghanistan ni l'Islam ». (il faut sans se voiler la face retenir cette date de 2001 et voir toutes les innombrables exactions commises depuis et en tirer toutes les conséquences sur l'avenir des monuments que ces débiles trouveront sur leur route)

Le 2 mars au Caire (Égypte), un grand religieux musulman Aptienne, le mufti Sheikh Nasr Farid Wassel, demande aux taliban « d'agir avec retenue » et de « peser les opinions des experts sans fanatisme ou précipitation ». Le groupe des pays arabes auprès de l'Unesco, comprenant les 22 États membres de la Ligue arabe (dont l'Arabie Saoudite et la Ligue arabe), condamne « ces actes sauvages », qualifie l'attitude de Kaboul de « barbare » et exige « une mobilisation internationale autour d'actions concrètes, afin de mettre un terme à cette entreprise sans précédent, qui affecte des trésors inestimables du patrimoine universel ». (même ces pays pratiquant la même religion que les talibans n'ont pas été capables de les calmer ni n'ont eu le courage de les arrêter.)

Le 9 mars les États de la région d’Asie-Pacifique adoptent une déclaration de soutien aux actions entreprises par l’Unesco, notamment la création d’un Fonds spécial pour la préservation du patrimoine Afghan et lui demandent « d'examiner avec attention les propositions constructives et les efforts déployés par plusieurs pays de la région pour assurer la sécurité et la préservation des éléments du patrimoine culturel Afghan, y compris par leur re-localisation temporaire ».
Le directeur général de l’Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture (Unesco), Koïchiro Matsuura, a confirmé, le 12 mars 2001, que la majeure partie des 2 bouddhas géants de Bamiyan, dans le centre de l’Afghanistan, ont été détruits, probablement les 8 et 9 mars, à l’explosif.
Les talibans n’ont tenu compte ni des protestations de la communauté internationale, ni des interventions des plus hautes autorités de l’islam. Koïchiro Matsuura a qualifié ces démolitions de « crime contre la culture » et de « destruction, froidement calculée, de biens culturels qui constituaient la patrimoine du peuple Afghan, et, au-delà, celui de l’humanité toute entière ».

Aux Etats-Unis, le 12 mars, la chaîne américaine CNN diffuse en photo et en couleur, « prise par un Afghan sur place », de la destruction du plus grands des deux bouddhas. La photo montre une épaisse fumée sur la falaise, mais pas de détails de la statue ou des statues détruites.
A Doha (Emirat arabe du Qatar), la chaîne de télévision al-Jazira diffuse le 19 mars des images de la destruction par les talibans d'un des deux bouddhas de Bamiyan... Les images, tournées après la fête musulmane d'al-Adha, qui s'est achevée le 9 mars montrent le dynamitage de la plus petite statue de 38 mètres de haut, sculptée dans une falaise dans la ville de Bamiyan.
L’Agence France-Presse rapporte que « le film commence avec un plan de quelque secondes montrant la statue avant sa destruction, suivi d'une énorme explosion. Une épaisse fumée noire se dégage du site dynamité et des cris d'Allah Akbar (Dieu est le plus grand) sont entendus hors champ. »

A Kaboul, le 22 mars des responsables talibans ouvrent les portes du Musée de Kaboul, dont les statues préislamiques ont disparu, aux journalistes étrangers. « Retourné au silence des ruines qui l’entourent, le musée de Kaboul ne retrouvera plus jamais sa splendeur. Une partie de l’histoire de l’humanité a disparu », écrit Françoise Chipaux dans « Le Monde » [24.03.2001].
Le musée abritait, selon Nancy Dupré, coauteur d’un livre sur le musée en 1974, « l’une des plus belles collection d’art préhistorique, classique, bouddhique, hindou et islamique de 50 millénaires d’histoire de l’humanité ».

Le 26 mars une vingtaine de journalistes étrangers, amenés à Bamiyan à bord d’un vieil avion à hélice de la compagnie gouvernementale Ariana Airlines, témoignent de la destruction des bouddhas géants. Il ne reste, selon les journalistes, qu’un « tas de roches et de débris ». Selon le témoignage du correspondant de l’Agence France-Presse (AFP) à Kaboul, « il ne reste rien de la plus grande statue qui mesurait 55 mètres de haut, tandis que ne subsistent qu'une partie de l'épaule droite et de la robe de la plus petite statue qui mesurait 38 mètres de haut.
Les responsables talibans ont affirmé qu'à coup de dynamite, de roquettes et de canons de blindés, une vingtaine de jours ont été nécessaires pour réduire à l'état de gravats ces statues sculptées dans la falaise entre le IIe et le Ve  siècle ».

Abdul Salam Zaïf, ambassadeur du régime taliban au Pakistan, raconte que le Japon est le pays qui a le plus fait pression pour tenter d'empêcher la démolition des statues géantes, vieilles de 1 500 ans, qui ont finalement été détruites en 2001. Une délégation officielle Japonaise accompagnée d'un groupe de bouddhistes Sri-Lankais a proposé de déplacer les statues en les démontant et en les reconstruisant pièce par pièce à l'étranger, écrit Abdul Salam Zaïf dans son autobiographie parue  aux Etats-Unis en 2010 sous le titre « My life with the taliban » (Ma vie avec les talibans).
Les Japonnais ont aussi proposé de recouvrir les statues de la tête aux pieds pour que personne ne se rende compte qu'elles sont là tout en les préservant », raconte l'auteur.
Les Japonais ont expliqué aux Afghans que leurs ancêtres étaient les pères fondateurs de la religion bouddhiste et qu'ils devaient conserver leur patrimoine, relate-t-il. « Puisqu'ils nous voient comme leurs pères fondateurs et qu'ils nous ont déjà imités par le passé, je leur ai demandé pourquoi ils ne nous ont pas suivis à nouveau lorsque nous avions trouvé la religion vraie », l'islam, raconte l'auteur qui invite donc les Japonais à se convertir à l’Islam...
http://www.aujourdhuilejapon.com/actualites-japon-quand-le-japon-tentait-de-sauver-les-bouddhas-d-afghanistan-des-talibans-7522.asp?1=1

(rappelons que le 11 septembre 2001 les même talibans commanditaient les attentats de New York et Washington et que 16 ans plus tard d'autres monuments partout dans le Proche Orient, et ailleurs sont toujours la proie des intégristes, que nous avons par lâcheté laisser faire)

Bien que les statues soient presque totalement détruites, leurs contours et quelques parties sont encore reconnaissables dans les cavités. L’hypothèse d’une reconstruction des 2 Bouddhas géants détruits est très controversée. Mais tout le monde s’accorde à dire que les falaises de Bâmiyân et ses 600 grottes, avec les restes des peintures murales qui les ornent, doivent être préservées et restaurées.
Finalement les experts internationaux et les nouvelles autorités Afghanes, réunis à Kaboul le 29 mai 2002 par l'Unesco ont décidé de ne pas reconstruire les deux grandes statues monumentales.

Pourtant le 17 mai, le Vénérable Hsintao, fondateur du « Musée des Religions du monde » de Taipei (Taïwan), proposait un don de 143.000 euros pour financer de tels travaux.
L'Unesco a préféré proposer aux autorités Afghanes un projet plus global de conservation du patrimoine, incluant de nombreux monuments islamiques anciens.
En effet au cours des 25 ans de guerre qui ont décimé le pays, le site de Bâmiyân  a été largement pillé, les fresques qui ornaient les niches et les grottes adjacentes volontairement défigurées ou volées pour être vendues à des collectionneurs étrangers, et, sous le coup de grâce porté par les Talibans, ce sont les falaises même qui menacent de s'effondrer en partie. « La reconstruction n'a pas été estimée prioritaire, a déclaré une responsable de l'organisation internationale à l'AFP. En revanche, un projet de consolidation des falaises, fragilisées après le dynamitage des statues, et des fouilles sur le site d'un 3e Bouddha vont bientôt débuter. »



Kanishka — Wikipédia
https://fr.wikipedia.org/wiki/Kanishka
Pièce d'or de Kanishka, vers 150. British Museum. Fonction. Empereur · Empire kouchan. 127 - ... Soit : 127 - 147 environ, soit 129 - 155. ... La découverte d'une inscription dans les années 1990 a permis de situer avec une ..... Jacques Giès, Pakistan: Terre de rencontre : Ier - VIe sècle : Les arts du Gandhara : Exposition

Dans le sillage d'Advayavajra: L'Ariane, la contrée des Aryans
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30 août 2015 - Son petit-fils fut le célèbre roi bouddhiste Kanishka Ier (127-147). .... Dans les années 740, la Chine avait pris le contrôle de toutes les ...

Période préislamique - forum des Afghans francophones - FORUMACTIF.com
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29 juil. 2010 - 19 messages - ‎7 auteurs
Au Ier millénaire, une partie de l'Afghanistan est peut-être intégrée au ... Ier (195), Eucratide Ier (181); Eucratide II (147-141) : c'est ce qu'on nomme ... Les premières fouilles ont débuté au début des années 1970 .... Elle sera contrôlée par les Empereurs Indiens Maurya Ashoka et Kanishka I. Plus tard, ...

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