mercredi 15 février 2017

EN REMONTANT LE TEMPS... 144

12 DÉCEMBRE 2016...

Cette page concerne l'année 144 du calendrier julien. Ceci est une évocation ponctuelle de l'année considérée il ne peut s'agir que d'un survol !

ADMINISTRATION ET DÉDICACES EN MAURÉTANIE TIN-GITANE.

La Maurétanie est d'abord un royaume client de Rome sous Bocchus et Juba II, « le plus savant des rois ». Le statut du royaume n'est pas cependant celui d'une réelle indépendance : Dès le règne d'Auguste le royaume de Maurétanie voit l'installation de colonies Romaines.
Au Ier siècle, l'empereur Claude divise la Maurétanie selon le tracé du fleuve Mulucha (Moulouya), d'une part en Maurétanie-Césarienne et d'autre part en Maurétanie Tingitane.
La Maurétanie passe sous administration romaine directe à la fin du règne de Caligula. Ce dernier élimine le dernier roi de Maurétanie, Ptolémée, en raison de sa participation possible à un complot destiné à le renverser. L'assassinat de Caligula, peu de temps après l'empêche d'organiser cette prise de contrôle, et c'est l'empereur Claude qui transforme le royaume en deux provinces :
A l'ouest la Maurétanie Tingitane, avec Tingis « Tanger actuel » comme capitale, sur un territoire correspondant globalement au nord de l'actuel Maroc.
A l'est la Maurétanie-Césarienne qui tire son nom, comme sa jumelle, de sa capitale Césarée de Maurétanie (actuelle Cherchell) capitale de l'ancien royaume...

La Maurétanie Tingitane s'étend du nord de la péninsule à Salé (Nécropole de Chella) et Volubilis au sud et à l'est jusqu'à la rivière de Oued Laou.
Les principales villes sont Volubilis, Tingis (Tanger), Lixus (Larache) et Tamuda (Tétouan).
Salé est une ville et commune du Maroc, chef-lieu de la préfecture de Salé, au sein de la région de Rabat-Salé-Kénitra. Elle est située au bord de l'océan Atlantique, sur la rive droite (nord) de l'embouchure du Bouregreg, en face de la capitale nationale Rabat.
Ceci explique que les deux villes soient parfois qualifiées de « villes jumelles », mais chacune dispose de ses traditions et de son histoire propres.

Au Ier siècle de notre ère, Pline l'Ancien décrit Sala comme infestée d'éléphants et de barbares.

Les Vandales passent par Sala au Ve siècle mettant fin à l'influence Romaine lors des Grandes invasions. Cependant, hormis Chellah, tous les établissements romains ont été détruits, ce qui ne permet pas d'étayer par l'archéologie les hypothèses des historiens.

Salé reste sous domination Byzantine jusqu'à la conquête du commandant musulman Oqba Ibn Nafi Al Fihri en 682.
Par la suite, la population locale se convertit à l'Islam mais apostasie un an plus tard à la suite de la mort du commandant.

En 709, le général musulman Moussa Ibn Noçaïr reconquiert le Maghreb et les tribus Berbères se convertissent de nouveau à l'Islam...

Vers 144 Sulpicius Felix vient de recevoir un successeur, voulant lui exprimer leur gratitude les ediles, se réunissent tout exprès et d'une seule voix, ils proclament ses mérites dans un éloge, et sollicite du gouverneur (praeses ou président) dont ils dépendent, d'abord l'autorisation d'élever au nom et aux frais du municipe une statue à M. Sulpicius Felix ensuite la permission de députer à Rome une délégation, chargée de demander pour lui la bienveillance impériale et, finalement, sans doute pour assurer et hâter l'effet de leur requête, ils désignent deux des leurs pour se rendre sur le champ à la résidence du gouverneur et se faire auprès de lui les interprètes de leurs sentiments et de leurs vœux.
Des termes de leur démarche, il résulte que le remplacement de M. Sulpicius Felix est inattendu, et qu'il a comme un air de disgrâce. Sans doute ils se montrent pleins de confiance dans l'avenir du préfet en instance de départ, et escomptent déjà, avec un plein espoir, ses promotions futures. Mais cette attitude est en quelque sorte obligée : Il leur faut bien faire contre mauvaise fortune bon cœur, et croire au mieux pour éviter le pire. Mais ils ne sont point parvenus à nous donner le change sur leurs véritables pensées, et leur insistance même témoigne de leur inquiétude, comme la précaution, qu'ils répètent à diverses reprises, de rapporter au gouverneur l'inspiration de la conduite qu'ils louent en M. Sulpicius Felix qui dénote quelque refroidissement dans les rapports du grand chef Romain dans la province avec le préfet, son subordonné.
De fait, il est probable que leurs propositions ont été repoussées : Sans quoi les amici de M. Sulpicius Felix n'auraient pas eu besoin, ni de prendre à leur charge la publication du décret, ni de le graver sur la base qu'ils ont élevée précédemment. Sans doute, comme tous les décrets municipaux entraînant une dépense publique, celui-ci a-t-il été soumis à l'approbation du gouverneur et frappé de son veto. Visiblement, la bonne opinion que les décurions de Sala conservent de leur préfet n'est plus partagée en haut lieu, et peut-être la défaveur de M. Sulpicius Felix lui est-elle venue des raisons mêmes qui lui ont attaché les décurions et, avant eux, les onestissumi, c'est-à-dire les personnalités les plus marquantes de la cité, soit que sa bienveillance pour les riches aboutisse à l'injustice, soit plutôt qu'il a trop mollement défendu contre leurs intérêts les droits de l'État.
Certes, la rédaction du décret est due à un décurion, Q(uintus) Cornelius Capella, dont le nom est absent de la liste B. Mais, tandis que l'exécution immédiate en est confiée à Valerius Polio et à Fabius Fidus, qui acceptent de se rendre à leurs frais auprès du gouverneur et, de là, éventuellement, jusqu'à Rome, l'idée première en revient aux duumvirs en exercice : C(aius) Valerius Rogatus et P(ublius) Postumius Hermesander, or, tous les 4 figurent déjà parmi les amici qui, naguère, ont érigé une statue au préfet maintenant en instance de départ. Ces constatations présentent l'intérêt, d'abord, de nous montrer que, si le groupe des amici des textes A et Β et C sont irréductibles, celui-ci néanmoins est placé sous l'influence de celui-là, ensuite, et surtout, de traduire en chronologie absolue la succession établie relativement entre la première initiative des amici et le décret ultérieur de l’ordonnance.

Le décret est daté d'un jour correspondant au 28 octobre. Or, d'une part,il y a été précédé d'un autre décret, qui, conférant à M. Sulpicius Felix le décurionat avec rang d'ex-duumvir, n'a pas encore été émis quand ses amici l'ont honoré d'une statue, puisqu'aussi bien cette qualité manque à ses titres sur la dédicace.

D'autre part, les duumvirs qui l'ont contresigné, C. Valerius Rogatus et P. Postumius Hermesander, en 144, n'ont guère pu accéder à cette charge annuelle sans s'y être préparés par un stage dans l'édilité, l'année précédente, en 143 par conséquent.
Si, sur la liste des amici, ils interviennent sans que soit indiquée cette magistrature, c'est probablement que la liste et la dédicace dont elle est solidaire ont été gravées avant qu'ils ne soient investis, non seulement du duumvirat en 144, mais de l'édilité en 143.
La suite des faits concernant M. Sulpicius Felix doit donc vraisemblablement se répartir sur au moins 3 années consécutives :
142 : Érection de sa statue par les 38 amis qui l'appellent leur libérateur et patron.
143 : Vote d'un décret qui l'élève au rang d'ex-duumvir.
144 : Vote, à l'occasion de son départ, du décret que nous avons conservé.

Les attributions administratives qu'il y joint, d'office, à l'égard de la population de Sala justifient les prorogations dont il a bénéficié et, pour le surplus, le texte du décret permet de les analyser avec quelques détails.

Comme chef militaire, il se doit non seulement d'entraîner sa troupe, mais la nourrir et l'équiper. Il dispose sûrement pour cela de moyens que lui envient les civils ou qui peuvent les gêner. Si nous avons bien compris, il lui est permis de procéder sur son territoire à des réquisitions, puisque les Salenses lui savent gré de ne point s'être prévalu du droit lié à sa fonction pour les devancer sur les marchés et concurrencer victorieusement tous leurs achats.
En outre, il reçoit de grosses fournitures de denrées de première nécessité, de grains, par exemple, sur lesquelles il lui est loisible, à la condition de ne point compromettre la subsistance des soldats, de prélever des avances pour ravitailler la population, et il n'a point manqué de rendre ce service. Par là déjà, il s'ingère dans la vie du municipe mais, en fait, cette immixtion occasionnelle se greffe sur une autorité permanente et directe.

En effet, il est responsable de la sûreté de Sala et libre du choix des moyens. Il doit, dans ces conditions, organiser avec des cavaliers un service de garde, des colonnes protectrices, et c'est pourquoi il est loué « d'avoir multiplié les veilles pour protéger la sécurité des travailleurs », et d'avoir ouvert aux Salenses «le libre accès de leurs forêts et de leurs champs ».
De même, il lui appartient de mettre l'agglomération urbaine à l'abri d'un coup de main, de veiller notamment à l'entretien et à la construction des défenses nécessaires. C'est pourquoi les Salenses le félicitent d'avoir entouré leur municipe, sur les points les plus dangereux, « de plus fortes murailles aux plus faibles prix ». Ce compliment ne se comprend pas si la dépense de ces travaux n'incombe pas au municipe, et si le commandant d'armes n'a pas la faculté de puiser, pour y faire face et dans la mesure qu'il juge utile, dans la caisse municipale.
A en croire ses admirateurs, il en a usé le moins possible et il a tiré le meilleur parti du sacrifice minime qu'il a imposé de son chef aux contribuables.
Néanmoins, il semble que le résultat n'a pas répondu à l'effort dont on le vante : Sala reste sur le qui-vive, constamment exposée aux violences et aux razzias d'indigènes turbulents. La population en a pris l'habitude, solitis iniuriis.
Et le préfet aussi, à ce qu'il paraît, puisque, si nous écoutons ses panégyristes, il ne venge ces attentats qu'avec douceur — leniter — et à l'image de sa propre sérénité. Ou cela ne signifie rien, ou cela veut dire que M. Sulpicius Felix, plutôt que de lancer son aile Syrienne aux trousses des pillards, préfère mobiliser ce que l'histoire moderne nous a appris à appeler la cavalerie de Saint-Georges. Il entre en composition avec les bandits, débat, avec fermeté sur le chiffre, mais sans contestations sur le principe, la rançon, soit du cheptel, soit des personnes qu'ils ont réussi à surprendre, et il récupère les troupeaux et les captifs dont les particuliers déplorent la perte, en versant aux tribus insoumises les sommes qu'il soutire du budget de la communauté.
(Décidément de nos jours nos édiles n'ont rien appris mais recopient bêtement les erreurs de jadis, ce n'est pas en payant tribu aux malfaisants qu'on parvient à les faire tenir tranquille bien au contraire cela les encourage à en demander toujours plus).

Peut-être ne nous aventurerons-nous pas beaucoup en expliquant par des opérations de ce genre, à la fois le titre de libérateur et patron qui lui est conféré par les Romains qui en ont profité, et, plus tard, le rappel imprévu dont il a été l'objet, à la demande d'un gouverneur qui eût souhaité moins de longanimité et plus d'énergie.
Aussi bien ses contemporains de Sala ont-ils fait d'eux-mêmes ce rapprochement et remercié M. Sulpicius Felix d'avoir donné heureusement ses soins à leur république : ob curatavi pulchre r(em) p(ublicam), et ce n'est point la moindre révélation du texte que ce type d'administration mixte, ingénieusement adapté par les Romains aux conditions spéciales des territoires militaires qu'ils possèdent aux extrêmes confins de la Tingitane.

Le décret de Sala confirme, relie et complète fort à propos les données indigentes et disparates que nous possédions sur l'histoire de cette cité et de la province Romaine dont elle a fait partie.
D'abord, il vérifie, par le lieu même où il a été découvert, sur le forum antique, la position que, Tissot assigne déjà à la ville de Sala, et qu'ont marqué, depuis, plusieurs tombes romaines. S'étendant sur l'emplacement actuel de la nécropole Mérinide, Sala domine le Bou Regreg, le fleuve qui jadis portait le même nom qu'elle : Oppidum Sala eiusdem nominis fluvio impositum, et commandait, entre l'Océan et le fleuve, la route qui, de Tingi (Tanger), venait aboutir au poste de surveillance appelé Ad Mercurios. L'évidence qui se dégage des plus récentes trouvailles s'accorde ainsi avec les déductions des textes anciens. D'une part, en effet, Pline le Naturaliste, empruntant cette indication à la carte qu'Agrippa a fait établir sous Auguste, évalue à 170 milles, soit un peu plus de 250 kilomètres, la longueur de la Maurétanie Tingitane.
D'autre part, l'Itinéraire d'Antonin compte environ 174 milles entre Tingi et l'extrémité méridionale de la province, à Ad Mercurios, par la route dont il indique les stations, soit près de 260 kilomètres, et 16 milles, soit un peu moins de 24 kilomètres, entre Ad Mercurios et Sala.
Le désaccord entre Pline et l'Itinéraire n'est qu'apparent, car, si les mesures de l'histoire naturelle ont été calculées sur le littoral, la route de l'Itinéraire ne le longe pas exactement entre Lix et Sala.
Pline nous apprend que la région située au sud de Sala est considérée comme un désert hostile, hanté de troupeaux d'éléphants et d'une peuplade plus dangereuse encore, les Autololes : Oppidum Sala ...iam solitudinibus vicinum, elephantorumque gregibus infestum, tarnen multo magis Autololum gente. Contre ces Gétules, dont les terrains de parcours se prolongent jusqu'à Mogador et à l'Atlas, les Romains imaginent de protéger par un limes fortifié, qui relie l'oued Bou Regreg à l'Océan, en passant à 6 kilomètres au sud-ouest de Rabat.

Le décret du 28 octobre 144 l'appelle municipium, comme la dédicace d'une ou 2 années antérieure, et il est probable que, de cité pérégrine, elle ne s'est élevée au rang de municipe qu'entre le temps de Pline l'Ancien et 142, probablement sous Trajan (98-117), lorsqu' est construite, pour les décurions de la nouvelle commune latine, ou romaine, la curia Ulpia.
Le décret de Sala ne nous aide pas seulement à retracer l'évolution du centre romain le plus reculé de la Tingitane : Il démontre en outre qu'à l'époque de sa rédaction, le sort de la province tient une grande place dans les préoccupations de l'empereur. La preuve en est dans le choix extraordinaire du gouverneur — praeses — qui régit alors la Maurétanie et dans la compétence exceptionnelle qui lui a été dévolue.
Personnellement, Uttedius Honoratus, dont les hautes capacités sont célébrées par les décurions de Sala, est un inconnu pour nous.
Mais, par son gentilice, qui est fort rare, il se rattache, selon toute probabilité, à la famille sénatoriale, dont fait partie Uttedius Marcellus, légat du proconsul d'Afrique à la génération suivante, et qu'avait peut-être déjà illustrée, au siècle précédent, l'Uttiedius Afer qui meurt consul désigné sous Auguste. Lui-même certainement a été sénateur.

La concentration de ces inscriptions en certaines localités, toujours les mêmes, la coexistence qu'elles manifestent aux mêmes points de légionnaires et d'auxiliaires transportés des régions lointaines où leurs corps respectifs étaient juxtaposés, démontrent que les détachements, dont elles sont la preuve, ont été formés en même temps, et, comme, par leur gravure, ainsi que par l'exécution des bas-reliefs qui parfois les accompagnent, elles peuvent très bien convenir à l'époque d'Antonin le Pieux.

De fait, au printemps de 145, les opérations ont commencé, une effet, par une inscription souvent commentée, que, cette année-là, une vexillatio de la legio Ferrata est en Numidie, où elle travaille à la construction d'une route dans l'Aurès et M. Cagnat a conjecturé à bon droit qu'elle y a remplacé les effectifs de la légion IIIe Auguste envoyés en Maurétanie Césarienne combattre les dissidents.
La campagne répressive bat son plein vers 145-147, quand Titus Varius Clemens est embarqué d'Espagne, avec un renfort, à destination de la Tingitane, où, suivant Pausanias, les derniers rebelles sont refoulés dans l'Atlas, aux extrémités de la Libye. Elle prend fin en 150, puisque, cette année-là, la Maurétanie Césarienne est subordonnée à un procurateur indépendant, Porcius Vetustinus, qui procède à la démobilisation des renforts Pannoniens, énumérés dans un diplôme militaire du 1er août 150. On a même, par ailleurs, de bonnes raisons d'admettre que ce Vetustinus est en fonctions dès 149.

Si instructif que soit le décret de Sala pour l'histoire de l'occupation matérielle des Romains dans l'Afrique du Nord, il l'est davantage encore pour celle de leur pénétration morale.
D'autres procès-verbaux d'anciennes délibérations municipales sont parvenus jusqu'à nous. Aucun ne peut rivaliser en distinction, en latinité avec celui-là. En Afrique même, on a retrouvé à Henchir Snobbeur (décret de 189), un fragment du décret rendu le 31 janvier 186 par les décurions d'une commune inconnue, pour clore une controverse entre particuliers par une sentence également unanime (C. 1. L., VIII, 23956, 1. 16-17 : de ea re universi cen\suerunt\), au Kef, celui du décret rendu vers la fin du IIe siècle par les décurions de Sicca, pour honorer une jeune fille ravie par une mort prématurée à l'affection de son père, une des notabilités du lieu (C. I. />., VIII, 15880).

En Italie, les termes de comparaison sont à la fois plus nombreux et plus frappants, et nous avons relevé plusieurs exemples de statues du IIe siècle, dont la base porte, comme à Sala , le procès-verbal de la séance de l'ordo local sur un des côtés de la dédicace : Monde Romain, et, dans ce concours de prose courtoise, il semble jusqu'à maintenant que ce soient les décurions de Sala qui remportent le prix.



La base de M. Sulpicius Félix et le décret des décurions de Sala ...
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les recensements dans l'empire romain d'Auguste à Diocletien - HAL
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28 oct. 2014 - en 12 ou 13 p.C., il est intégré dès l'année suivante à l'état-major de ...... de la province d'Arabie vers 142 p.C.102 Consul suffect en 144 p.C.103, il ...... dans le cas de M. Sulpicius Felix, M. Te… fut agrégé à un groupe de ...
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Adolphe-Félix Gatien-Arnoult - 1841
Adolphe-Félix Gatien-Arnoult ... Les préteurs de l'année suivante, Helvius Blasio et Q. Minurius Thermius , arrêtent les progrès ... tandis qu'en Lusitanie , le préteur Sulpicius Galba éprouva de nouvelles défaites. ... Le consul Fabius .ïmilianus, envoyé contre lui, en 145, arrêta ses progrès et obtint divers avantages, en 144.

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