Cette
page concerne l'année 1048 du calendrier julien. Ceci est une
évocation ponctuelle de l'année considérée il ne peut s'agir que
d'un survol !
CERNUNOS |
Vieille
tradition celtique, la
fête de Samain
est la plus importante des fêtes Gauloises. Les Celtes d’avant la
conquête romaine fêtent ce jour là leur nouvel an (6ème jour de
la lune montante entre le 25 octobre et le 20 novembre). Cette nuit
là, un immense banquet est organisé, et chacun se doit d’être
présent sous peine de mort. Des feux sont allumés et des sacrifices
de chevaux (Irlande) ou de taureaux (Gaule) sont pratiqués. Si l’on
se penche sur la grande épopée des Celtes, on constate que nombre
d’événements ont eux lieu un jour ou une nuit de Samain :
La
guérison de Cûchulainn.
La
victoire des Tuatha à la bataille de Mag Tured.
Pour
l’occasion, les druides cueillent le gui, la plante sacrée qui
donne immortalité et régénération physique. Et la cueillette du
gui est l’acte le plus important de la fête de Samain. Pour les
autres, le porc habituellement servi à table est remplacé par deux
taureaux blancs liés par les cornes, sacrifiés après la cueillette
du gui. Le festin rassemble tout le village. On y boit de la cervoise
(bière), du vin, de l’hydromel et la fête dure d'une semaine à
quinze jours ! A cette occasion, pour être certains d’effrayer les
esprits, les Gaulois sont grimés et portent des costumes
effrayants... le 1er novembre, adopté
par les Gaulois, marque pour les peuples Celtes la fin de l’été,
le début d’une nouvelle année, et constitue un moment privilégié
de rencontre entre vivants et morts. D’origines distinctes, la
« fête de tous les saints » et la « fête de la
nouvelle année Celtique » ne doivent pas être confondues avec
une troisième, le Jour des morts fixé dès 1048 au 2 novembre.
Incorporer
une telle fête pour le moins paillarde au calendrier catholique ne
s'est pas fait pas sans peine et a pris plusieurs siècles.
Au
VIIIe siècle le pape Grégoire III déplace la fête
des Saints
en novembre. Vers 840, le pape Grégoire IV installe la Toussaint,
décrétant que ce jour et la veille seraient observés. Odilon de
Cluny choisit en 1048 le 2 novembre comme le Jour
des Morts...
Le
mot anglais viendrait de cette époque. All
Hallows’day
pour la Toussaint, All Hallow E’en pour la nuit sainte qui précède
et qui devient Halloween bien plus tard.
Alors qu’en France la culture Celte disparait, des coutumes populaires de Samain continuent à se développer en Irlande, Écosse, Pays de Galles, et certaines régions d’Angleterre.
Le culte des morts est aussi ancien que la race humaine. Si haut qu’on remonte dans l’histoire, on le trouve déjà établi au cœur de l’homme : bien avant qu’il y eût des philosophes, les générations primitives du globe envisageaient la mort non comme une dissolution de l’être, mais comme un simple changement d’existence.
Un aspect presque universel dans le monde antique est la nécessité d’une barque pour arriver au séjour des morts, connue dans la littérature la plus ancienne de l’Inde. On la trouve dans les textes Scandinaves, et même en Égypte.
Dans son Histoire ancienne des peuples de l’Orient classique, Maspero rapporte que montée dans sa barque, l’âme du mort :
« Pénétrait mystérieusement par la fente dans la mer occidentale, inaccessible aux vivants, et attendait la venue quotidienne du soleil mourant (...) La barque de ce dieu (...) s’arrêtait un moment aux frontières du jour ; les âmes instruites en profitaient pour se faire reconnaître et recevoir à bord. Une fois admises, elles prenaient part à la manœuvre et aux batailles contre les dieux ennemis ; mais elles n’avaient pas toutes le courage ou l’équipement nécessaires pour résister aux périls et aux terreurs du voyage ; beaucoup s’arrêtaient dans les régions qu’elles traversaient ».
La situation de cet autre monde varie suivant la position géographique des divers peuples Celtiques. Dans La Légende de la mort chez les Bretons Armoricains Le Braz remarque que les gens du continent le placent volontiers dans les îles. Une tradition fixée par écrit au VIe siècle par Procope rapporte que les habitants du pays situé en face de la Grande-Bretagne avaient pour charge de conduire les âmes des morts du continent dans l’île.
« Au milieu de la nuit, ils entendent frapper à leur porte, et une voix les appelle tout bas. Alors ils se rendent au rivage sans savoir quelle force les y entraîne. Ils y trouvent des barques qui semblent vides, mais qui sont tellement chargées des âmes des morts que leur bordage s’élève à peine au-dessus des flots. En moins d’une heure, ils sont arrivés au terme de leur voyage alors que d’ordinaire il leur faut une journée pour s’y rendre. Là, dans l’île des Bretons, ils ne voient personne, mais ils entendent une voix qui dénombre les passagers en les appelant chacun par leur nom. »
Ce
n’est que d’après la littérature épique de l’Irlande que
l’on peut se faire une idée de l’Élysée rêvé par les Celtes,
pays merveilleux que l’on atteint en s’embarquant sur une barque
de verre au-delà de la mer.
« On
aperçoit une grande tour transparente aux contours indécis ;
dans les ouvertures des créneaux apparaissent des formes qui
ressemblent à des hommes. Quiconque essaie d’aborder au pied de la
tour est emporté par les flots de la mer. Au delà de la tour
s’étend des plaines fertiles plantées d’arbres étranges.
Quelques-uns ont des branches d’argent auxquelles pendent des
pommes d’or. Quand on heurte ces pommes les unes contre les autres,
elles produisent un son si harmonieux qu’on ne peut l’entendre
sans oublier tous ses maux. Au pied des arbres coulent des ruisseaux
de vin et d’hydromel. La pluie qui rafraîchit la terre est de
bière. Les porcs qui paissent dans la plaine renaissent, une fois
mangés, pour de nouveaux festins. Partout une agréable musique
flatte l’oreille et ravit l’âme par ses douces mélodies. »
C’est
la vie que le Celte a pu rêver ici-bas :
Toujours
jeune, toujours beau, couronné de fleurs, il passe ses jours dans de
longs festins où la bière ne cesse de couler et où la viande de
porc ne manque pas.
Jamais
il ne s’élève de contestations pour savoir à qui doit revenir le
meilleur morceau.
Les
combats sont au nombre des plaisirs du peuple des morts, les
guerriers sont armés d’armes éclatantes, ils brillent de l’éclat
de la jeunesse, les batailles sont plus acharnées et plus terribles
que chez les vivants et des fleuves de sang coulent dans la Grande
Plaine.
Ainsi
le Celte retrouve dans l’autre vie tout ce qu’il a aimé sur la
terre, la musique, la bonne chère et la guerre.
D’après
Herbert Spencer : « L’ombre mouvante des objets, l’image
humaine réfléchie par les eaux, surtout les fantômes évoqués
dans le rêve et l’hallucination durent suggérer aux premiers
hommes la conception d’un « double », d’un corps
subtil, plus ou moins séparable du corps mortel, d’un simulacre
survivant à la mort et auquel on donna postérieurement le nom
d’âme. »
.Et
les morts ont encore d’autres exigences. Si près des vivants, ils
ne veulent pas être oubliés d’eux, ils requièrent des hommages,
des soins particuliers. Volontaires d’abord, ces soins deviennent
rapidement obligatoires, prennent la forme de rites... Ainsi
s’établit le culte des morts.
Il
y a un jour de l’année surtout qui est consacré chez les anciens
à ce culte. Avant l’ère chrétienne, les
populations Celtes qui peuplent l’Irlande, la Grande-Bretagne, le
nord et l’ouest de la Gaule, célèbrent le Samain ou Sahmain à la
fin du mois d’octobre... Les tribus Irlandaises vivent normalement
dispersées, et les sanctuaires sont en même temps des champs de
foire sans rien qui implique un culte permanent. La population se
réunit au centre politique et religieux des tribus (lieu où sont
les tombeaux des ancêtres) et aux dates de fêtes. Il y en avait
quatre principales :
CROIX CELTIQUE (CARNAC) |
Le
1er novembre, Samhain, marque la fin de l’été (Samos) et
probablement le début de l’année.
Six
mois plus tard, le 1er mai, au commencement de l’été (cet-saman),
tombe la fête de Beltene, ou du feu (tein) de Bel ou Bile. Beltane
(qui signifie les « feux de Bel » évoquant Belenos et
Belisama) marque le passage de la saison sombre à la saison claire,
avec le changement d’activités que cela implique et fête l’été
.
Entre
les deux se placent à 3 mois d’intervalle les fêtes de Lugnasad
(l’« assemblée de Lug », la lumière stellaire) La
Fête de remerciement pour les récoltes est associée à la moisson,
et à l’abondance, ainsi qu’au roi en tant que représentant du
père des dieux même si le roi ne prend pas la parole avant le
druide, mais ils forment une sorte de binôme indispensable et
antagoniste. Si le roi exerce la souveraineté, il le fait sous
l’inspiration du druide qui lui doit le conseil, il y a dépendance
du pouvoir politique au spirituel . Cette fête, qui avait lieu vers
notre mois d’août, célébrait l’automne .
Imbole
( Oimele ou Imbole qui signifie « lustration ») fêtait
le printemps ; c’était la purification qui marquait la fin de la
période hivernale . Cette fête évoquait l’éveil, le printemps
et le temps de la régénération . Elle était célébrée vers
notre mois de février .qui signifie « lustration »)
Ces
quatre fêtes déterminent dans l’année 4 saisons de 3 mois ou 85
jours, qui paraissent avoir été coupées par d’autres fêtes les
séparant en deux périodes de 45 jours chacune. Le souvenir de ces
dernières n’est rappelé que par des fêtes de quelques Grands
Saints Irlandais qui tombent parfois aux mêmes dates :
La
Saint-Finmian en décembre,
La
Saint-Patrick les 15, 16 et 17 mars.
(Ces
fêtes étaient des foires, des assemblées politiques ou judiciaires
et aussi des occasions de divertissements et de jeux dont
quelques-uns, comme les courses, étaient d’origine religieuse.)
C’est
surtout des assemblées religieuses, qui se déroulent dans une
atmosphère de mythe et de légende. On raconte qu’à Samhain s’est
livrée entre les Fomore (les gens de l’autre monde) et les Tuatha
Dé Danann la grande bataille des dieux, la bataille de Mag Tured.
A
cette date aussi le roi Muiccetach Mac Erca, ayant enfreint les
défenses imposées par une fée qu’il a épousée, est assailli
par les fantômes, et pendant que la fée met le feu à son palais,
se noie comme Flann dans un tonneau.
Le
héros Cuchulainn lui-même meurt le premier jour d’automne. Les
périodes de fêtes sont des périodes pendant lesquelles les esprits
sont lâchés, le miracle est attendu et normalement réalisé. Le
Samhain marque la fin de l’été et le début d’une nouvelle
année.
Déguisements
effrayants et vivres à profusion marquent des festivités débutant
à la nuit tombée, les premiers ayant pour but de passer auprès des
morts pour l’un des leurs, les seconds visant à s’attirer leurs
bonnes grâces et à les dissuader de saccager les récoltes.
Ce
cérémonial permet de s’assurer d’une bonne année à venir. Un
feu sacré, allumé par les druides, honore Been, le dieu du Soleil,
et chasse les mauvais esprits. Chaque famille reçoit une braise lui
permettant d’allumer chez elle un nouveau feu, qu’elle doit
maintenir jusqu’à l’automne suivant.
Sous
la domination Romaine, le Samain, fêté par les Gaulois, subit
l’influence des célébrations en vigueur au mois d’octobre chez
les conquérants pour fêter les morts : les feralia. Elles se
passent comme les nôtres en plein air. Les sanctuaires sont fermés
en effet pendant les feralia, toute cérémonie sont suspendue ;
il semble qu’il n’y a plus d’autres dieux que les mânes des
défunts présents sous terre. Aussi leurs tombes sont-elles le
rendez-vous de toute la population des campagnes et des villes. On
les jonche de fleurs et de couronnes, on y joint des épis, quelques
grains de sel, du pain trempé dans du vin pur. Le reste de la
journée s’écoule en prières et en commémorations.
EPONA SUR SON CHEVAL |
On
voit que notre Fête des trépassés ressemble singulièrement aux
feralia des Latins. Et, de même, nous leur avons emprunté la fête
qui précède le jour des morts et que nous appelons La Toussaint.
Dans l’ancienne Rome, cependant, cette fête, qui s’appelait les
caristia, suivait le Jour des morts au lieu de le précéder.
Ovide
nous a laissé une description charmante des caristia :
« Après
la visite aux tombeaux et aux proches qui ne sont plus, il est doux
de se tourner vers les vivants, après tant de pertes, il est doux de
voir ce qui reste de notre sang et les progrès de notre descendance.
Venez donc, cœurs innocents, mais loin, bien loin, le frère
perfide, la mère cruelle à ses enfants, la marâtre qui hait sa
bru, et ce fils qui calcule les jours de ses parents obstinés à
vivre ! Loin, celui dont le crime accroît la richesse et celle
qui donne au laboureur des semences brûlées ! Maintenant,
offrez l’encens aux mânes de la famille, mettez à part sur le
plateau des mets arrosés de libations, et que ce gage de piété
reconnaissante nourrisse les lares qui résident dans l’enceinte de
la maison ! »
Ce
nom de lares, que portaient les mânes considérés comme protecteurs
de la famille, de la maison, du domaine, de la tribu et de la cité,
paraît avoir signifié maître ou chef. On voulait marquer ainsi que
les ancêtres, même disparus, gardaient encore une autorité morale
sur les foyers qu’ils avaient fondés. Ils étaient représentés
dans l’atrium sous forme d’images de cire ou de statues de
bois...
A
mesure que le christianisme triomphe, les temples des idoles sont
détruits en Orient, fermés seulement ou convertis en temples
chrétiens en Occidents.
En
607, le pape Boniface IV fait ouvrir et purifier le Panthéon (temple
que Marcus Agrippa, favori d’Auguste, avait fait bâtir et avait
dédié à Jupiter Vengeur), le dédie sous le nom de la Sainte
Vierge et de tous les martyrs, et y fait transporter 28 chariots
d’ossements des mêmes martyrs, tirés des cimetières de la ville.
Puis il ordonne que tous les ans, au jour de cette dédicace, le 13
mai, on fasse à Rome une grande solennité en l’honneur de la
Vierge et de tous ces glorieux témoins du Christ, ce bâtiment prend
le nom de Sainte-Marie aux Martyrs, puis Notre-Dame de la Rotonde en
raison de sa forme, c'est l'origine de la Fête de tous les Saints.
L’Église
a été portée à cette institution pour plusieurs raisons. Une des
principales est d’honorer les saints n’ayant pas leur solennité
particulière au cours de l’année, soit parce que leur sainteté
ou même leurs noms ne nous sont pas connus, soit parce que leur
grand nombre empêche de leur rendre un culte distinct et séparé.
En
731, le pape Grégoire III consacre une chapelle dans l’église de
Saint-Pierre en l’honneur de tous les saints et déplace la fête
au 1er novembre. Mais c’est Grégoire IV venu en France en 837,
sous le règne de Louis le Débonnaire, qui inscrit la Toussaint au
calendrier liturgique universel. Fêtée le 1er novembre, elle se
combine ainsi avec l’antique Samain, fête païenne se déroulant
la nuit du 31 octobre au 1er novembre qui prend dès lors le nom de
all hallow’s eve signifiant veille de la Toussaint...
Le
Jour des morts n’est, lui, pas encore établi. L’usage de
racheter par les aumônes et les prières des vivants les peines des
morts, de délivrer leurs âmes du purgatoire, s’introduit au XIe
siècle. L’opinion d’un purgatoire, ainsi que d’un enfer, est
de la plus haute antiquité, mais elle n’est nulle part si
clairement exprimée que dans le VIe livre de l’Enéide de Virgile.
Cette idée est peu à peu sanctifiée dans le christianisme, et on
la porte jusqu’à croire que l’on peut par des prières modérer
les arrêts de la Providence, et obtenir de Dieu la grâce d’un
mort condamné dans l’autre vie à des peines passagères.
Le
cardinal Pierre Damien, celui-là même qui conte que la femme du roi
Robert accouche d’une oie, rapporte la légende liée à
l’institution de la Fête des morts...
SAMAIN |
« Selon
cette fable, un pèlerin revenant de Jérusalem est jeté par la
tempête dans une île voisine de la Sicile, où il fait rencontre
d’un ermite qui passe là ses jours dans une austère pénitence,
n’ayant pour habitation qu’une caverne. Ce saint reclus le reçoit
fort charitablement, et ayant appris qu’il est Français, lui
demande des nouvelles de Cluny et de son abbé si célèbre, Odilon,
avant de lui apprendre que l’île est habitée par des diables, que
son voisinage est tout couvert de flammes, dans lesquelles les
diables plongent les âmes des trépassés, que ces mêmes diables ne
cessent de crier et de hurler contre Saint Odilon, abbé de Cluny,
leur ennemi mortel. »
Il
dit ainsi : « Ici tout près j’ai vu souvent des flammes
effroyables et des feux qui semblent être capables de dévorer tout
ce pays, ils sortent des abîmes de la terre, élevant avec eux un
million d’âmes, qui endurent des tourments insupportables et
expient leurs péchés dans cet embrasement. Elles poussent des cris
lamentables, au milieu desquels j’ai distingué les horribles
hurlements des démons que j’ai vus, sous des figures affreuses, se
plaindre avec rage de ce que plusieurs de ces âmes leur sont ravies
avant le temps et sont conduites au ciel en triomphe, grâce aux
prières, aux sacrifices et aux pénitences de tous les fidèles, et
spécialement aux continuelles mortifications, aux sacrifices et aux
prières de l’abbé de Cluny et de ses religieux, qui s’emploient
dans cette œuvre de charité et de ferveur avec plus de zèle que
tous les enfants de l’Église ».
Puis
il exhorte avec force le religieux, aussitôt qu’il serait arrivé
en France, d’en donner avis à Odilon et de le prier de sa part de
redoubler ses « saints exercices ». Ce rapport ayant été
fait à Odilon, il établit que chaque année, le second jour de
novembre, le lendemain de la fête de tous les saints, on ferait dans
les monastères de son obédience la commémoration de tous les
fidèles défunts. Ainsi est initiée (1031) dans le couvent de Cluny
la Fête des morts, que l’Église adopte et institue en 1048.
C’est
ainsi qu’au cours du Moyen-Âge, la tradition du Samain s’efface
peu à peu en France au profit de la Toussaint et du Jour des morts,
pour disparaître complètement et ne demeurer qu’en Irlande.
Note :
les festivités d’Halloween doivent leur implantation aux
États-Unis à une maladie de la pomme de terre, qui pousse en 1846
nombre d’Irlandais à y émigrer.
La
tradition Irlandaise consiste alors à creuser d’énormes pommes de
terre ou des navets, que l’on illumine à l’aide de bougies pour
en faire des lanternes, en arrivant aux États-Unis, les Irlandais
substituent aux légumes de leurs ancêtres la citrouille qu’ils
ont découverte sur le sol Américain.
A
la fin du XXe siècle, l’initiative d’une société Française
spécialisée dans le déguisement, bientôt relayée par quelques
ténors de l’industrie alimentaire américaine, est à l’origine
du retour en France d’Halloween, coutume Celte puis Gauloise...
Chaque
foyer se doit d’éteindre le feu de la maison, et se plonger dans
l’obscurité. Cette acte permet de prendre conscience de l’état
de mort : sans la lumière, la vie est impossible. Cette prise de
conscience permet d’apprivoiser la Mort, et d’entrer en contact
avec les Anciens (hommes ayant déjà passé l’Au-Delà), afin de
demander conseil, bienveillance et sagesse. Par la suite, les membres
du villages se réunissent dans le noir sur la place du village,
place où les druides allument alors un nouveau feu. Ce feu sacré,
symbolise un recommencement, le début de la vie, de l’année
celtique, et la victoire contre la mort.SEZOENS |
Samain (Samhain), Toussaint, - La France pittoresque
www.france-pittoresque.com
› Coutumes,
Traditions
31
oct. 2013 - Histoire nuit du samain
ou samhain,
coutume celtique, tradition des ... avec une troisième, le Jour des
morts fixé dès 1048
au 2 novembre.
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› Fêtes
irlandaises
L'époque
de la Samain
annonçait la fin des récoltes, l'arrivée du froid et la ... En
l'an 835 Grégoire IV créa la Toussaint et Odilon de Cluny fixera en
1048
la date ...
Halloween 2002 - Le festin du Samain - Canoe
fr.canoe.ca/halloween2002/histoire/festin_samain.html
Si
le porc était habituellement le met principal des Gaulois, lors du
Samain,
... C'est Odilon de Cluny qui, en 1048,
décida que le 1 novembre serait le Jour des ...
Samain, Sawin, Saowin, ou Halloween ? « Hé ! lecteurs à ...
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29
oct. 2013 - Le Samain((prononcez « Saowin » (on voit déjà s'amorcer la dérive en ....
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