mercredi 2 juillet 2014

1048...EN REMONTANT LE TEMPS

Cette page concerne l'année 1048 du calendrier julien. Ceci est une évocation ponctuelle de l'année considérée il ne peut s'agir que d'un survol !

SAMAIN A L'ORIGINE DE LA FÊTE DES MORTS ET D'HALLOWEEN
CERNUNOS
Vieille tradition celtique, la fête de Samain est la plus importante des fêtes Gauloises. Les Celtes d’avant la conquête romaine fêtent ce jour là leur nouvel an (6ème jour de la lune montante entre le 25 octobre et le 20 novembre). Cette nuit là, un immense banquet est organisé, et chacun se doit d’être présent sous peine de mort. Des feux sont allumés et des sacrifices de chevaux (Irlande) ou de taureaux (Gaule) sont pratiqués. Si l’on se penche sur la grande épopée des Celtes, on constate que nombre d’événements ont eux lieu un jour ou une nuit de Samain :
La guérison de Cûchulainn.
La victoire des Tuatha à la bataille de Mag Tured.
Pour l’occasion, les druides cueillent le gui, la plante sacrée qui donne immortalité et régénération physique. Et la cueillette du gui est l’acte le plus important de la fête de Samain. Pour les autres, le porc habituellement servi à table est remplacé par deux taureaux blancs liés par les cornes, sacrifiés après la cueillette du gui. Le festin rassemble tout le village. On y boit de la cervoise (bière), du vin, de l’hydromel et la fête dure d'une semaine à quinze jours ! A cette occasion, pour être certains d’effrayer les esprits, les Gaulois sont grimés et portent des costumes effrayants... le 1er novembre, adopté par les Gaulois, marque pour les peuples Celtes la fin de l’été, le début d’une nouvelle année, et constitue un moment privilégié de rencontre entre vivants et morts. D’origines distinctes, la « fête de tous les saints » et la « fête de la nouvelle année Celtique » ne doivent pas être confondues avec une troisième, le Jour des morts fixé dès 1048 au 2 novembre.
Incorporer une telle fête pour le moins paillarde au calendrier catholique ne s'est pas fait pas sans peine et a pris plusieurs siècles.
Au VIIIe siècle le pape Grégoire III déplace la fête des Saints en novembre. Vers 840, le pape Grégoire IV installe la Toussaint, décrétant que ce jour et la veille seraient observés. Odilon de Cluny choisit en 1048 le 2 novembre comme le Jour des Morts...
Le mot anglais viendrait de cette époque. All Hallows’day pour la Toussaint, All Hallow E’en pour la nuit sainte qui précède et qui devient Halloween bien plus tard.
Alors qu’en France la culture Celte disparait, des coutumes populaires de Samain continuent à se développer en Irlande, Écosse, Pays de Galles, et certaines régions d’Angleterre.
Le culte des morts est aussi ancien que la race humaine. Si haut qu’on remonte dans l’histoire, on le trouve déjà établi au cœur de l’homme : bien avant qu’il y eût des philosophes, les générations primitives du globe envisageaient la mort non comme une dissolution de l’être, mais comme un simple changement d’existence.
Un aspect presque universel dans le monde antique est la nécessité d’une barque pour arriver au séjour des morts, connue dans la littérature la plus ancienne de l’Inde. On la trouve dans les textes Scandinaves, et même en Égypte.
Dans son Histoire ancienne des peuples de l’Orient classique, Maspero rapporte que montée dans sa barque, l’âme du mort :
« Pénétrait mystérieusement par la fente dans la mer occidentale, inaccessible aux vivants, et attendait la venue quotidienne du soleil mourant (...) La barque de ce dieu (...) s’arrêtait un moment aux frontières du jour ; les âmes instruites en profitaient pour se faire reconnaître et recevoir à bord. Une fois admises, elles prenaient part à la manœuvre et aux batailles contre les dieux ennemis ; mais elles n’avaient pas toutes le courage ou l’équipement nécessaires pour résister aux périls et aux terreurs du voyage ; beaucoup s’arrêtaient dans les régions qu’elles traversaient ».
La situation de cet autre monde varie suivant la position géographique des divers peuples Celtiques. Dans La Légende de la mort chez les Bretons Armoricains Le Braz remarque que les gens du continent le placent volontiers dans les îles. Une tradition fixée par écrit au VIe siècle par Procope rapporte que les habitants du pays situé en face de la Grande-Bretagne avaient pour charge de conduire les âmes des morts du continent dans l’île.
« Au milieu de la nuit, ils entendent frapper à leur porte, et une voix les appelle tout bas. Alors ils se rendent au rivage sans savoir quelle force les y entraîne. Ils y trouvent des barques qui semblent vides, mais qui sont tellement chargées des âmes des morts que leur bordage s’élève à peine au-dessus des flots. En moins d’une heure, ils sont arrivés au terme de leur voyage alors que d’ordinaire il leur faut une journée pour s’y rendre. Là, dans l’île des Bretons, ils ne voient personne, mais ils entendent une voix qui dénombre les passagers en les appelant chacun par leur nom. »
Ce n’est que d’après la littérature épique de l’Irlande que l’on peut se faire une idée de l’Élysée rêvé par les Celtes, pays merveilleux que l’on atteint en s’embarquant sur une barque de verre au-delà de la mer.
« On aperçoit une grande tour transparente aux contours indécis ; dans les ouvertures des créneaux apparaissent des formes qui ressemblent à des hommes. Quiconque essaie d’aborder au pied de la tour est emporté par les flots de la mer. Au delà de la tour s’étend des plaines fertiles plantées d’arbres étranges. Quelques-uns ont des branches d’argent auxquelles pendent des pommes d’or. Quand on heurte ces pommes les unes contre les autres, elles produisent un son si harmonieux qu’on ne peut l’entendre sans oublier tous ses maux. Au pied des arbres coulent des ruisseaux de vin et d’hydromel. La pluie qui rafraîchit la terre est de bière. Les porcs qui paissent dans la plaine renaissent, une fois mangés, pour de nouveaux festins. Partout une agréable musique flatte l’oreille et ravit l’âme par ses douces mélodies. »
C’est la vie que le Celte a pu rêver ici-bas :
Toujours jeune, toujours beau, couronné de fleurs, il passe ses jours dans de longs festins où la bière ne cesse de couler et où la viande de porc ne manque pas.
Jamais il ne s’élève de contestations pour savoir à qui doit revenir le meilleur morceau.
Les combats sont au nombre des plaisirs du peuple des morts, les guerriers sont armés d’armes éclatantes, ils brillent de l’éclat de la jeunesse, les batailles sont plus acharnées et plus terribles que chez les vivants et des fleuves de sang coulent dans la Grande Plaine.
Ainsi le Celte retrouve dans l’autre vie tout ce qu’il a aimé sur la terre, la musique, la bonne chère et la guerre.
D’après Herbert Spencer : « L’ombre mouvante des objets, l’image humaine réfléchie par les eaux, surtout les fantômes évoqués dans le rêve et l’hallucination durent suggérer aux premiers hommes la conception d’un « double », d’un corps subtil, plus ou moins séparable du corps mortel, d’un simulacre survivant à la mort et auquel on donna postérieurement le nom d’âme. »
.Et les morts ont encore d’autres exigences. Si près des vivants, ils ne veulent pas être oubliés d’eux, ils requièrent des hommages, des soins particuliers. Volontaires d’abord, ces soins deviennent rapidement obligatoires, prennent la forme de rites... Ainsi s’établit le culte des morts.
Il y a un jour de l’année surtout qui est consacré chez les anciens à ce culte. Avant l’ère chrétienne, les populations Celtes qui peuplent l’Irlande, la Grande-Bretagne, le nord et l’ouest de la Gaule, célèbrent le Samain ou Sahmain à la fin du mois d’octobre... Les tribus Irlandaises vivent normalement dispersées, et les sanctuaires sont en même temps des champs de foire sans rien qui implique un culte permanent. La population se réunit au centre politique et religieux des tribus (lieu où sont les tombeaux des ancêtres) et aux dates de fêtes. Il y en avait quatre principales :
CROIX CELTIQUE (CARNAC)
Le 1er novembre, Samhain, marque la fin de l’été (Samos) et probablement le début de l’année.
Six mois plus tard, le 1er mai, au commencement de l’été (cet-saman), tombe la fête de Beltene, ou du feu (tein) de Bel ou Bile. Beltane (qui signifie les « feux de Bel » évoquant Belenos et Belisama) marque le passage de la saison sombre à la saison claire, avec le changement d’activités que cela implique et fête l’été .
Entre les deux se placent à 3 mois d’intervalle les fêtes de Lugnasad (l’« assemblée de Lug », la lumière stellaire) La Fête de remerciement pour les récoltes est associée à la moisson, et à l’abondance, ainsi qu’au roi en tant que représentant du père des dieux même si le roi ne prend pas la parole avant le druide, mais ils forment une sorte de binôme indispensable et antagoniste. Si le roi exerce la souveraineté, il le fait sous l’inspiration du druide qui lui doit le conseil, il y a dépendance du pouvoir politique au spirituel . Cette fête, qui avait lieu vers notre mois d’août, célébrait l’automne .
Imbole ( Oimele ou Imbole qui signifie « lustration ») fêtait le printemps ; c’était la purification qui marquait la fin de la période hivernale . Cette fête évoquait l’éveil, le printemps et le temps de la régénération . Elle était célébrée vers notre mois de février .qui signifie « lustration »)
Ces quatre fêtes déterminent dans l’année 4 saisons de 3 mois ou 85 jours, qui paraissent avoir été coupées par d’autres fêtes les séparant en deux périodes de 45 jours chacune. Le souvenir de ces dernières n’est rappelé que par des fêtes de quelques Grands Saints Irlandais qui tombent parfois aux mêmes dates :
La Saint-Finmian en décembre,
La Saint-Patrick les 15, 16 et 17 mars.
(Ces fêtes étaient des foires, des assemblées politiques ou judiciaires et aussi des occasions de divertissements et de jeux dont quelques-uns, comme les courses, étaient d’origine religieuse.)
C’est surtout des assemblées religieuses, qui se déroulent dans une atmosphère de mythe et de légende. On raconte qu’à Samhain s’est livrée entre les Fomore (les gens de l’autre monde) et les Tuatha Dé Danann la grande bataille des dieux, la bataille de Mag Tured.
A cette date aussi le roi Muiccetach Mac Erca, ayant enfreint les défenses imposées par une fée qu’il a épousée, est assailli par les fantômes, et pendant que la fée met le feu à son palais, se noie comme Flann dans un tonneau.
Le héros Cuchulainn lui-même meurt le premier jour d’automne. Les périodes de fêtes sont des périodes pendant lesquelles les esprits sont lâchés, le miracle est attendu et normalement réalisé. Le Samhain marque la fin de l’été et le début d’une nouvelle année.
Déguisements effrayants et vivres à profusion marquent des festivités débutant à la nuit tombée, les premiers ayant pour but de passer auprès des morts pour l’un des leurs, les seconds visant à s’attirer leurs bonnes grâces et à les dissuader de saccager les récoltes.
Ce cérémonial permet de s’assurer d’une bonne année à venir. Un feu sacré, allumé par les druides, honore Been, le dieu du Soleil, et chasse les mauvais esprits. Chaque famille reçoit une braise lui permettant d’allumer chez elle un nouveau feu, qu’elle doit maintenir jusqu’à l’automne suivant.
Sous la domination Romaine, le Samain, fêté par les Gaulois, subit l’influence des célébrations en vigueur au mois d’octobre chez les conquérants pour fêter les morts : les feralia. Elles se passent comme les nôtres en plein air. Les sanctuaires sont fermés en effet pendant les feralia, toute cérémonie sont suspendue ; il semble qu’il n’y a plus d’autres dieux que les mânes des défunts présents sous terre. Aussi leurs tombes sont-elles le rendez-vous de toute la population des campagnes et des villes. On les jonche de fleurs et de couronnes, on y joint des épis, quelques grains de sel, du pain trempé dans du vin pur. Le reste de la journée s’écoule en prières et en commémorations.
EPONA SUR SON CHEVAL
On voit que notre Fête des trépassés ressemble singulièrement aux feralia des Latins. Et, de même, nous leur avons emprunté la fête qui précède le jour des morts et que nous appelons La Toussaint. Dans l’ancienne Rome, cependant, cette fête, qui s’appelait les caristia, suivait le Jour des morts au lieu de le précéder.
Ovide nous a laissé une description charmante des caristia :
« Après la visite aux tombeaux et aux proches qui ne sont plus, il est doux de se tourner vers les vivants, après tant de pertes, il est doux de voir ce qui reste de notre sang et les progrès de notre descendance. Venez donc, cœurs innocents, mais loin, bien loin, le frère perfide, la mère cruelle à ses enfants, la marâtre qui hait sa bru, et ce fils qui calcule les jours de ses parents obstinés à vivre ! Loin, celui dont le crime accroît la richesse et celle qui donne au laboureur des semences brûlées ! Maintenant, offrez l’encens aux mânes de la famille, mettez à part sur le plateau des mets arrosés de libations, et que ce gage de piété reconnaissante nourrisse les lares qui résident dans l’enceinte de la maison ! »
Ce nom de lares, que portaient les mânes considérés comme protecteurs de la famille, de la maison, du domaine, de la tribu et de la cité, paraît avoir signifié maître ou chef. On voulait marquer ainsi que les ancêtres, même disparus, gardaient encore une autorité morale sur les foyers qu’ils avaient fondés. Ils étaient représentés dans l’atrium sous forme d’images de cire ou de statues de bois...
A mesure que le christianisme triomphe, les temples des idoles sont détruits en Orient, fermés seulement ou convertis en temples chrétiens en Occidents.
En 607, le pape Boniface IV fait ouvrir et purifier le Panthéon (temple que Marcus Agrippa, favori d’Auguste, avait fait bâtir et avait dédié à Jupiter Vengeur), le dédie sous le nom de la Sainte Vierge et de tous les martyrs, et y fait transporter 28 chariots d’ossements des mêmes martyrs, tirés des cimetières de la ville. Puis il ordonne que tous les ans, au jour de cette dédicace, le 13 mai, on fasse à Rome une grande solennité en l’honneur de la Vierge et de tous ces glorieux témoins du Christ, ce bâtiment prend le nom de Sainte-Marie aux Martyrs, puis Notre-Dame de la Rotonde en raison de sa forme, c'est l'origine de la Fête de tous les Saints.
L’Église a été portée à cette institution pour plusieurs raisons. Une des principales est d’honorer les saints n’ayant pas leur solennité particulière au cours de l’année, soit parce que leur sainteté ou même leurs noms ne nous sont pas connus, soit parce que leur grand nombre empêche de leur rendre un culte distinct et séparé.
En 731, le pape Grégoire III consacre une chapelle dans l’église de Saint-Pierre en l’honneur de tous les saints et déplace la fête au 1er novembre. Mais c’est Grégoire IV venu en France en 837, sous le règne de Louis le Débonnaire, qui inscrit la Toussaint au calendrier liturgique universel. Fêtée le 1er novembre, elle se combine ainsi avec l’antique Samain, fête païenne se déroulant la nuit du 31 octobre au 1er novembre qui prend dès lors le nom de all hallow’s eve signifiant veille de la Toussaint...
Le Jour des morts n’est, lui, pas encore établi. L’usage de racheter par les aumônes et les prières des vivants les peines des morts, de délivrer leurs âmes du purgatoire, s’introduit au XIe siècle. L’opinion d’un purgatoire, ainsi que d’un enfer, est de la plus haute antiquité, mais elle n’est nulle part si clairement exprimée que dans le VIe livre de l’Enéide de Virgile. Cette idée est peu à peu sanctifiée dans le christianisme, et on la porte jusqu’à croire que l’on peut par des prières modérer les arrêts de la Providence, et obtenir de Dieu la grâce d’un mort condamné dans l’autre vie à des peines passagères.
Le cardinal Pierre Damien, celui-là même qui conte que la femme du roi Robert accouche d’une oie, rapporte la légende liée à l’institution de la Fête des morts...
SAMAIN
« Selon cette fable, un pèlerin revenant de Jérusalem est jeté par la tempête dans une île voisine de la Sicile, où il fait rencontre d’un ermite qui passe là ses jours dans une austère pénitence, n’ayant pour habitation qu’une caverne. Ce saint reclus le reçoit fort charitablement, et ayant appris qu’il est Français, lui demande des nouvelles de Cluny et de son abbé si célèbre, Odilon, avant de lui apprendre que l’île est habitée par des diables, que son voisinage est tout couvert de flammes, dans lesquelles les diables plongent les âmes des trépassés, que ces mêmes diables ne cessent de crier et de hurler contre Saint Odilon, abbé de Cluny, leur ennemi mortel. »
Il dit ainsi : « Ici tout près j’ai vu souvent des flammes effroyables et des feux qui semblent être capables de dévorer tout ce pays, ils sortent des abîmes de la terre, élevant avec eux un million d’âmes, qui endurent des tourments insupportables et expient leurs péchés dans cet embrasement. Elles poussent des cris lamentables, au milieu desquels j’ai distingué les horribles hurlements des démons que j’ai vus, sous des figures affreuses, se plaindre avec rage de ce que plusieurs de ces âmes leur sont ravies avant le temps et sont conduites au ciel en triomphe, grâce aux prières, aux sacrifices et aux pénitences de tous les fidèles, et spécialement aux continuelles mortifications, aux sacrifices et aux prières de l’abbé de Cluny et de ses religieux, qui s’emploient dans cette œuvre de charité et de ferveur avec plus de zèle que tous les enfants de l’Église ».
Puis il exhorte avec force le religieux, aussitôt qu’il serait arrivé en France, d’en donner avis à Odilon et de le prier de sa part de redoubler ses « saints exercices ». Ce rapport ayant été fait à Odilon, il établit que chaque année, le second jour de novembre, le lendemain de la fête de tous les saints, on ferait dans les monastères de son obédience la commémoration de tous les fidèles défunts. Ainsi est initiée (1031) dans le couvent de Cluny la Fête des morts, que l’Église adopte et institue en 1048.
C’est ainsi qu’au cours du Moyen-Âge, la tradition du Samain s’efface peu à peu en France au profit de la Toussaint et du Jour des morts, pour disparaître complètement et ne demeurer qu’en Irlande.
Note : les festivités d’Halloween doivent leur implantation aux États-Unis à une maladie de la pomme de terre, qui pousse en 1846 nombre d’Irlandais à y émigrer.
La tradition Irlandaise consiste alors à creuser d’énormes pommes de terre ou des navets, que l’on illumine à l’aide de bougies pour en faire des lanternes, en arrivant aux États-Unis, les Irlandais substituent aux légumes de leurs ancêtres la citrouille qu’ils ont découverte sur le sol Américain.
A la fin du XXe siècle, l’initiative d’une société Française spécialisée dans le déguisement, bientôt relayée par quelques ténors de l’industrie alimentaire américaine, est à l’origine du retour en France d’Halloween, coutume Celte puis Gauloise...
Chaque foyer se doit d’éteindre le feu de la maison, et se plonger dans l’obscurité. Cette acte permet de prendre conscience de l’état de mort : sans la lumière, la vie est impossible. Cette prise de conscience permet d’apprivoiser la Mort, et d’entrer en contact avec les Anciens (hommes ayant déjà passé l’Au-Delà), afin de demander conseil, bienveillance et sagesse. Par la suite, les membres du villages se réunissent dans le noir sur la place du village, place où les druides allument alors un nouveau feu. Ce feu sacré, symbolise un recommencement, le début de la vie, de l’année celtique, et la victoire contre la mort.
SEZOENS
Ce n’est que par la suite, que les druides allument d’autres feux autour du village, sur les collines, afin de protéger les habitations de toute menace maléfique. Ensuite, chaque villageois prennent quelques braises du feu sacré, et repartent dans leur foyer pour faire repartir leurs feux.

Samain (Samhain), Toussaint, - La France pittoresque
www.france-pittoresque.com › Coutumes, Traditions
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