lundi 7 juillet 2014

1044... EN REMONTANT LE TEMPS



 Cette page concerne l'année 1044 du calendrier julien. Ceci est une évocation ponctuelle de l'année considérée il ne peut s'agir que d'un survol !

MATHILDE DE FRISE REINE DE FRANCE... ET L'ENCHEVÊTREMENT DYNASTIQUE DU XIe SIÈCLE
MATHILDE DE FRISE

Après la mort prématurée d'une jeune fiancée prénommée aussi Mathilde (1027 -1034), fille du souverain du Saint Empire Romain Germanique, le roi de France Henri Ier (1009 – 1060) , épouse Mathilde de Frise en 1034.
Ce mariage avec la fille d'un vassal de l'empereur marque peut-être le signe d'un rapprochement des Capétiens avec le Saint Empire Romain Germanique.

Le mariage a lieu alors que la jeune épousée n'a qu'une dizaine d'années, il n'est de toute évidence consommé que beaucoup plus tard. Vers 1040, Mathilde de Frise met au monde une fille. Toutes deux meurent en 1044, probablement de maladie, à seulement quelques semaines d'intervalles.
A la liste, que l'on croyait complète et définitive, des reines de France, l'éminent professeur Gantois Jean Dhondt a récemment ajouté un nouveau nom :
Cette découverte conduit à réviser une partie des connaissances relatives aux unions successives du roi de France Henri Ier, le plus mal connu des Capétiens, au dire de l'un des historiens modernes de la dynastie.
Il s'agit d'une Mathilde qui vient s'insérer, d'après M. Dhondt, entre une union, apparemment non consommée, avec une autre Mathilde fille de l'empereur Conrad II, et l'alliance, en 1051, avec Anne de Russie, la seule que retienne, en général, l'historiographie traditionnelle.
Voulant à ce propos, tenter de donner un visage plus vivant à cette nouvelle reine, la situer dans le contexte généalogique du temps, et résoudre, à la lumière de faits nouveaux, quelques problèmes touchant aux rapports dynastiques de cette époque, substituant ainsi aux légendes aimables les conclusions que semblent imposer les considérations psychologiques et sociales...
Résumons d'abord l'état actuel de nos connaissances sur Henri Ier :
Roi de France, le monarque auquel l'histoire n'a pas su encore reconnaître la place de choix qui doit pourtant lui revenir dans l'œuvre de consolidation de la royauté capétienne.
Les grandes lignes de l'excellent exposé de M. Dhondt, enrichi opportunément par quelques détails dus au professeur Jean Richard, de Dijon, qui porte un intérêt particulier à Henri Ier qui fut, avant d'être sacré roi, duc de Bourgogne...
Fils puîné, le futur roi voit le jour en mai 1010 au plus tard, (plus probablement en l'an 1009), après l'une des réconciliations spectaculaires de ses parents, mettant fin aux brouilles survenues à la suite du meurtre de Hugues de Beauvais, favori du roi...
De telles crises politico-conjugales signalées seulement à partir de 1961, par le « Genealogisches Handbuch des Adels ; Furstliche Hauser, t. VI, Limburg, 1961, Abt. I : Haus Bourbon des Stammes Capet, p. 11. » jalonnent l'existence houleuse du ménage de Robert le Pieux et de Constance d'Arles, qui faillit se terminer par une répudiation.
Mais, les choses s'arrangent une fois de plus, et l'année suivante, Henri vient au monde... Après le décès de son frère aîné, Hugues, déjà couronné, Henri est désigné pour la succession royale dès 1026, malgré l'opposition de Constance qui nourrit envers son second fils une aversion marquée dont les motifs intimes restent inexpliqués...
Rappelons que la reine Constance d'Arles affectionne particulièrement son troisième fils Robert. (futur duc de Bourgogne)
L'année de l'acte de naissance du troisième fils n'est pas donnée, mais la signature de Gui, évêque de Chalon, mort en 1010, en constitue une date ante quam, (cf. William Mendel Newman). Par conséquent, il n'est pas interdit de fixer la naissance du futur Henri Ier à l'an 1009... C'est l'opinion de M. Jean Richard qui dit que le second fils de Robert le Pieux a reçu alors un « nom de candidature » au duché de Bourgogne annexé en 1006, (cf. Richard, Les ducs de Bourgogne, op. cit., p. 6). Une analyse détaillée de cette chronologie bien enchevêtrée est présentée par Dhondt, « Sept femmes », p. 48-49, n. 34.
le roi tient bon cette fois-ci, et à la Pentecôte de 1027, le sacre d'Henri a lieu, tel qu'il le stipule... Le jeune Robert doit se contenter de l'expectative de la Bourgogne où sa lignée fera la carrière que l'on connaît.
Pour le moment, la redoutable Constance, se servant de ses cadets, (Robert et Eudes), ourdit deux révoltes :
Contre son époux d'abord,
En 1033, contre son fils détesté devenu roi.
Celui-ci fait alors la preuve qu'il a vraiment l'étoffe d'un roi :
Il prend le dessus, sait être sévère et magnanime à la fois, et reste, en tout cas, maître de la situation...
HENRI Ier
L'orgueilleuse Constance ne survit qu'une année à cette ultime humiliation, puis s'éteint en 1034 à Melun, peut-être dans une réclusion discrète, mais résolue.
Dans ce tourbillon de préoccupations dynastiques, Henri Ier ne se marie qu'assez tard... Ses premières fiançailles, de caractère purement politique, ne datent que de 1033. Elles sont « sans perspective de consommation rapide », comme le dit M. Dhondt.
La tendre fiancée n'a alors même pas 10 ans, âge qu'elle n'atteindra d'ailleurs jamais... Les noces projetées ne pouvaient guère être plus politiques...
Il s'agit d'unir au roi Henri la princesse Mathilde, fille de l'empereur Conrad II le Salique. Le rapprochement des deux souverains apparaît, en tout cas, comme une mesure de politique étrangère prise par Henri Ier en vue de parer à la révolte interne ourdie par Constance d'Arles. L'entrevue diplomatique des alliés, à Déville- sur-Meuse, est ainsi scellée d'un pacte de mariage...
La mort ravit cependant très vite la petite fiancée que son promis n'a d'ailleurs jamais rencontré...
Au dire de M. Dhondt, ce dénouement tragique a permis à Henri Ier d'échapper à l'un de ces conflits d'interdictions canoniques du à la consanguinité dont la rigueur a rempli de tant d'amertume l'existence de Robert le Pieux son père. La petite Mathilde décédée, sera remplacée par une « autre Mathilde ». L'éminent auteur cherche, en effet, à identifier cette « autre Mathilde », reine de France pendant une décennie...
Voulant la situer dans le contexte de son temps, il ne la rattache point à l'une des généalogies dynastiques et se contente de souligner le caractère politique indéniable de ce mariage royal, affirmant avec force que « cette union devait très probablement remplir le même office que la précédente, c'est-à-dire corroborer l'alliance entre les dynasties de France et d'Allemagne ». Car, sur l'origine de l'épouse royale, les deux seuls témoignages documentaires nous apprennent qu'elle a été ex Cesarum prosapie et la neptis Heinrici imperatoris.
Ex Cesarum prosapie... neptis Heinrici Imper atoris.
Cette phrase, composée de 2 tronçons qui viendront à point servir notre cause, en réunissant les deux informations capitales subsistantes, veut bien dire ce qu'elle dit : la reine Mathilde a été d'une part de souche impériale et d'autre part la nièce de l'empereur Henri Le Germanique.
Chronologiquement, en 1034, on doit penser d'abord à Henri II le Saxon (1002-1024), mais le texte cité ayant été écrit un peu plus tard, il n'est pas interdit d'attribuer la référence au futur Henri III le Salien (1039-1056). Cette impression est renforcée lorsque l'on sait que Mathilde n'avait pas encore atteint, elle non plus, l'âge de dix ans lors des fiançailles de 1034... Elle pourrait alors difficilement être la fille d'un frère ou d'une sœur d'Henri II décédé en 1024, âgé de 51 ans.
Par conséquent, il faut admettre que le texte se réfère à l'empereur
obiit, quant... matrimonio sibi asciverat prœfatus vex f se. Henricus/ ; susceptusque regia ex ea proie...
Henri III, né en 1017, roi de Germanie en 1039, empereur dès 1046. Pour que Mathilde ait pu avoir « moins de 10 ans » en 1034, elle devait être obligatoirement la fille d'un frère ou d'une sœur,l es aînés du futur empereur.
LÉON IX
Avant d'approfondir cette question revenons d'abord au premier fragment informatif qui dit : ex Cesarum prosapie. Pour que cette affirmation tienne, (le moyen âge a été bien pointilleux à cet égard), le père ou la mère de Mathilde doit avoir une ascendance impériale, Saxonne ou Carolingienne... La dynastie Salienne elle-même reste exclue de l'hypothèse, car avant Henri III ce n'est que son père, Conrad II, qui reçut le titre impérial.
Si Mathilde est sa petite-fille, la référence aurait directement porté sur le grand-père, sans devoir recourir au biais de l'oncle. Par rapport à Henri III, la nouvelle reine de France ne peut donc être que la fille d'un frère ou d'une sœur de celui qui devient empereur en 1046, sans être pour autant l'enfant de Conrad II, empereur lui-même... Bref, il doit s'agir d'un frère ou d'une sœur utérins, c'est-à-dire d'un enfant de l'impératrice Gisèle de Souabe dont Conrad II n'est que le troisième époux.
De cette déduction on conclut aussi que le frère en question devait être l'aîné d'Henri III qui, pour sa part, est le premier-né du couple Conrad II et Gisèle de Souabe.
Faisons état encore d'un troisième texte qui, bien connu, mais mal interprété, qui confirme aussi notre proposition. Au sujet de l'entrevue Franco- Allemande de 1033, Raoul Glaber précise : Chounradus... pactum etiam securitatis et amicitie... cum rege Francorum Heinrico, filio Roberti, statuii.... qui postmodum uxorem nomine Mathildem, moribus egregiam, de regno ejus ex Germanie nobilioribus accepit 2D... Compte tenu des concordances chronologiques, M. Dhondt pense que ce passage se réfère à la « première Mathilde ». Or, le moine Glaber, qui n'a pas pu connaître l'enfant impériale promise lors de l'entrevue, a certainement connu son homonyme, la reine de France... Le récit passe donc outre à la substitution des deux parentes homonymes, faisant de la Mathilde promise en 1033 et de celle qui devient reine de France en 1034, une seule personne... D'où l'expression postmodum dans le texte qui peut désigner correctement l'intervalle d'une année.
Or, Raoul Glaber n'ignore pas l'identité de la « seconde Mathilde » qu'il ne qualifie point de « fille de l'empereur », mais la dit : de regno... Germanie nobilioribus. La désignation ne pourrait être plus correcte, elle confirme la fidélité bien connue des renseignements du moine chroniqueur...
Après avoir ainsi cerné de près le cercle familial qui doit être examiné en vue de déterminer les origines de la reine Mathilde, revenons maintenant à l'impératrice Gisèle qui constitue le point de départ de cette recherche :
Celle-ci est la fille aînée d'Hermann II duc de Souabe et de Gerberge de Bourgogne, elle-même fille de Mathilde de France. L'indice onomastique ( sciences étudiant les noms propres) vient ainsi à l'appui de notre hypothèse : la petite-fille de Gisèle porte le prénom de la grand-mère de celle-ci. Il n'est pas nécessaire de faire état des diverses étapes de la querelle séculaire qui s'est nouée en Allemagne autour de la vie agitée de l'impératrice Gisèle. Il convient cependant de rappeler brièvement l'état actuel de la recherche dont les résultats semblent définitifs. Gisèle est née le 11 novembre 990 (NB : l'une des sources de la confusion inextricable de sa chronologie a été justement que, devenue reine et impératrice, Gisèle se soit « rajeunie » d'office).
Le rétablissement des faits permet cependant d'admettre sa première maternité pour 1006, tant contestée sur la foi du mensonge sur son âge...
Cette mise au point fixe aussi l'ordre des 3 mariages de Gisèle de Souabe troublé par d'aucuns pour les besoins de la cause. Gisèle de Souabe s'unit d'abord :
Vers 1003/05 à Brunon, fondateur et premier comte de Brunswick, lorsque celui-ci est assassiné dans sa résidence.
Puis à Ernest de Babenberg qui devient duc de Souabe lors de la mort du jeune frère de Gisèle de Souabe son épouse, (Hermann III, disparaissant en 1012). (Cela prouve d'ailleurs l'aînesse de Gisèle par rapport à ses deux autres sœurs).
Le duc Ernest doit périr au cours d'une partie de chasse, le 31 mars 1015.
C'est alors que Conrad de Franconie, le futur roi et empereur, s'unit à la vidua Ernesti ducis, mère de trois enfants dont un du premier et deux du second lit : Liudolf, Ernest et Hermann.
Liudolf acquiert les portions occidentales de la Frise et en devient bientôt le margrave sans doute par faveur impériale, et non par mariage, comme d'aucuns le croient.
Liudolf a épousé Gertrude, sœur de Brunon d'Eguisheim, le futur pape Saint Léon IX.
Les enfants du couple Liudolf et Gertrude sont donc les proches parents de l'empereur, du chef de leur père, et par leur mère ils proviennent d'une des lignées les plus puissantes de cette Lorraine sur laquelle s'appuie le roi Henri Ier en combattant ses turbulents vassaux Français.
Brunon d'Eguisheim est déjà évêque de Toul et aussi une sorte de « diplomate itinérant » de son maître impérial, son rôle ne devant pas être négligeable dans les négociations politiques et matrimoniales entreprises entre le Salien et le roi de France. Sa carrière diplomatique culmine lorsqu'il obtient la tiare qui fait rejaillir le prestige pontifical sur toute la Lorraine et lui vaut la canonisation...
Passons aux enfants du couple Liudolf de Frise et Gertrude d'Eguisheim :
Le comte Brunon (f 1057), le fameux margrave Ekbert (f 1068), (appelé à jouer un rôle d'importance dans la politique de l'Empire sous Henri III et sous la régence
MATHILDE DE FRISE
d'Agnès de Poitou),
Une fille, nommée Ide.
L'existence de 2 autres filles a été démontrée par la suite : l'une épouse de Conrad de Haldensleben, comte du Nordmark,
Agathe, épouse d’Édouard l'Exilé, roi éphémère d'Angleterre.
Quant à Ide, dite d'Elstorf, elle convole à trois reprises.
Les deux frères restés dans le siècle devant être les aînés du futur pape, leur naissance se place avant 1002. En admettant que les 4 filles sont toutes cadettes, elles peuvent être nées dans la période 1004-1010 environ, ce qui peut faire de Liudolf, né en 1006, et de Gertrude d'Eguisheim un couple normalement assorti.
Si nous reprenons ici le point de départ de notre spéculation, les deux phrases maîtresses qui rapportent les origines de la reine Mathilde restent circonscrites dans le même contexte : ex Cesarum prosapie... neptis Heinrici imperatoris. Ajoutons le témoignage de Raoul Glaber : ex Germante nobilioribus. Vient encore étayer cette concordance de la désignation de la parentèle, l'impossibilité de ce que la paternité d'un autre des frères utérins de l'empereur puisse être envisagée, ne fût-ce que pour des simples raisons chronologiques.
Par là, notre conclusion se réduit à une solution sans alternatives : l'« autre Mathilde », cette reine de France inconnue, a été Mathilde de Frise, nièce du futur Henri III et, au moment de ses fiançailles, la fille d'un beau-fils cher à l'empereur Conrad II, lui-même allié et ex-beau-père du Capétien. Mathilde se révèle ainsi comme la quatrième fille du couple Liudolf de Frise et Gertrude d'Eguisheim, qui étaient donc les parents de 6 enfants en tout.
Du coup, Henri Ier de France devient un proche parent, ce qui veut aussi dire, l'allié en puissance, (non seulement de l'empereur, mais aussi de ses principaux vassaux massés de l'embouchure de l'Escaut jusqu'au Nordmark, le futur Brandebourg). S'y ajoutent le prétendant Anglo-Saxon, le contrepoids de la chancelante domination Danoise sur les Îles Britanniques, et, sur les confins Orientaux mêmes de la France, la puissante maison des Eguisheim- Dagsbourg dont le prestige se voit rehaussé par la brillante carrière s'ouvrant à l'évêque de Toul . Somme toute, une véritable « force de dissuasion » en vue de freiner le goût de rébellion des féodaux Français et de ceux de Bourgogne en particulier
Ide de Frise, dite d'Elstorf d'après son douaire, a de Lippold de Stade, son premier mari, 4 enfants dont une fille, Ode de Stade, qui épouse un prince russe, — Sjatoslav II (1027-1076), fils de Jaroslav Ier le Grand (f 1054), (dont elle est la seconde épouse). Cette union Saxo-Russe entre dans le jeu politique qui cherche d'une manière des plus naturelles, presque banale à agrandir les possibilité dynastiques. Avec cette banalité plausible qui, en matière de « mystères historiques », constitue le signe le plus certain de la découverte de la vérité !
 HENRI III DE GERMANIE
Pour résumer tous les développements de cette analyse sommaire, dressons un tableau des corrélations généalogiques. Il nous permet une vue d'ensemble sur cet enchevêtrement, dont le dénouement proposé enrichit l'histoire de France d'une nouvelle reine et d'une solution politique débarrassée dorénavant de ses éléments romanesques... Ceux-ci cèdent la place à une vision qui repose sur une gestion d'État inspirée par les possibilités réelles, vision qui est celle d'Henri Ier. Celui-ci attendra désormais avec plus de confiance le biographe qu'il mérite.
Szabolcs de Vajay. l'historien moderne déjà cité : « Enfin, ce roi (Henri Ier), qui paraît clairvoyant en dépit de son peu de puissance, amorce les relations Franco-Russes. Ce beau cavalier, ce prince charmant, tel un héros de conte de fées épouse une princesse de rêve : c'est Anne de Kiev... », cf. Calmette, Le Moyen Age, op. cit., p. 177.
La jeune Reine de France étant de santé assez fragile meurt quelques années après son mariage ce n'est  encore qu'une adolescente.Vers 1040, Mathilde de Frise met au monde une fille, toutes deux meurent en 1044, Probablement de maladie, à quelques semaines d'intervalles. Henri restera veuf 7 ans.

Persée : Mathilde, reine de France inconnue

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de S de Vajay - ‎1971 - ‎Cité 4 fois - ‎Autres articles
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Mathilde de Frise - La France pittoresque

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Mathilde de Frise (née en 1027, morte en 1044). (Épouse Henri Ier en 1043 (?)) Publié le lundi 1er février 2010, par LA RÉDACTION ...

Mathilde de Frise, reine consort de France - Geni

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5 mai 2013 - (from wikipedia.fr) Mathilde de Frise (v.1024-1044), reine de France, fille de Luidolf de Frise et de Gertrude d'Eguisheim, nièce de Bruno, ...




2 commentaires:

  1. Qu'il est donc difficile de faire toute la lumière sur des événements familiaux concernant cette époque qui ne possédait pas les registres civiles, toutefois, pour les familles de hautes naissances tout était en principe scrupuleusement transcrit, c'est vrai que des prénoms avec leur numéro se chevauchent, leur orthographe aussi est importante. Je peux imaginer le travail titanesque que cela demande pour être le plus prêt de la vérité.
    Mais pour le peuple je doute qu'il y ait trace !

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  2. Non seulement les registres se perdaient, étaient détruits, mal écrits mais suivant le comté ou le duché l'orthographe n'était pas le même, les dialectes non plus... et pour corser le tout depuis quelques temps ceux qui transcrivent dans notre langue moderne omettent de préciser le numéro du roi ou du prince etc... son surnom ou son patronyme, si bien que je dois revenir en arrière faire des recherches complémentaires, vérifier les dates de naissances sinon cela serait vite incompréhensible entre les "Henri" "Guillaume" "Mathilde" "Aliénor" etc...

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