jeudi 31 juillet 2014

1019... EN REMONTANT LE TEMPS

Cette page concerne l'année 1019 du calendrier julien. Ceci est une évocation ponctuelle de l'année considérée il ne peut s'agir que d'un survol !

LA FIN D'UN PRINCE MAUDIT !

SVIATOPOLK LA MAUDIT
Sviatopolk Ier dit le Maudit (vers 980-1019) Prince de Tourov de 988 à 1015 Grand prince de Kiev de 1015 à 1019, fils d'Iaropolk Ier, il perd son père, assassiné sur ordre de Vladimir Ier, en 980. le prince Vladimir en fait un de ses fils, s'empare du gouvernement à la mort de son père, il fait assassiner Boris , Gleb et Sviatoslaf, « ses » frères, Battu par Iaroslaf, un autre de « ses » frères, il se réfugie auprès de Boleslaf, roi de Pologne, et, avec son aide, remonte sur le trône, demande la paix, et épouse la fille d'un prince des Polovtsi, marche contre eux, et est vainqueur, puis se rend à un congrès des princes Russes.
Après ce congrès il arrête, le prince Vasilko, à qui le prince David fait crever les yeux. Il n'évite la vengeance des autres princes Russes qu'en promettant d'aider à punir David, promesse qu'il tient par intérêt. Il convainc ensuite les Hongrois contre le prince Vasilko. Ceux-ci sont battus, nouveau congrès, dans lequel le prince David est dépouillé de son apanage...
Sviatoslaf I Igorévitch n'a d'autre habitation que les camps militaires. Il défait les Cosars, et prend leur capitale. Appelé par l'empereur Phocas contre les Hongrois, il occupe la plupart des villes des Bulgares , pendant que les Petchénègues ravagent la Russie et assiègent Kiev, il revient et les défait, puis retourne, en Bulgarie, ravage la Thrace, massacré à son retour par les Petchénègues... Il meurt, après avoir joui trois ans de son usurpation...
Sviatopolk Ier de kiev Vladimirovitch dit le Maudit officiellement fils d'Iaropolk Ier de Kiev et de Julie, une nonne Grecque, selon certaines sources fils de Vladimir Ier de Kiev et de Julie... Il appartient à la dynastie des Riourikides.
En 988 Sviatopolk devient prince de Kiev Prince de Tourov. Son « père » arrange un mariage avec une des filles de Boleslas Ier de Pologne, qui a lieu en 1009. Sa femme vient à Tourov accompagnée de Reinbern, l'évêque de Kolobrzeg.
Insatisfait et mécontent de sa situation, Sviatopolk Ier de Kiev, avec l'aide de sa femme et de Reinbern, se met à comploter contre Vladimir Ier de Kiev et se prépare à la guerre, en comptant probablement sur l'appui de Boleslas Ier de Pologne, son beau-père... Mais Vladimir Ier de Kiev, ayant eu vent du complot, les fait arrêter et les met tous les 3 en prison. À sa sortie de prison, Sviatopolk Ier de Kiev est envoyé dans la ville de Vychgorod gouverner loin de Kiev pour l'écarter du pouvoir central...
En février 1013, Boleslas Ier de Pologne envoie son fils Mieszko II Lambert négocier la paix entre la Pologne et l'Empire Romain Germanique avec Henri II le Saint.
À la Pentecôte 1013, lors de la rencontre de Mersebourg, Boleslas Ier de Pologne obtient la Lusace en échange d'un serment d'allégeance à Henri II le Saint qui met fin provisoirement à la guerre entre Polonais et Allemands. Ayant sécurisé la frontière occidentale de la Pologne, Boleslas Ier de Pologne lance une offensive contre la Rus' de Kiev pour soutenir Sviatopolk Ier de Kiev, avec l'aide des Allemands et des Petchénègues... Il s'empare de Przemysl et de Belz.
Vladimir Ier de Kiev, grand Prince de Russie, meurt à Berestova ou Berestow près de Kiev le 15 ou le 21 juillet 1015. Il est inhumé à Kiev dans l'église de la Dîme qu'il a fait construire. Sa femme et sa grand-mère y sont également inhumées. Considéré comme le principal fondateur de la Sainte Russie...
Dans ces poèmes épiques, il est généralement représenté comme un souverain juste et respecté de ses sujets, à l'image du roi Arthur des légendes Celtes.
L'ardeur que déploie Vladimir Ier de Kiev pour la propagation du christianisme lui vaut l'honneur d'être placé au nombre des Saints que révère l'Église Russe.
Dans une guerre de succession fratricide de 1015 à 1019, Yaroslav Ier de Kiev doit d'abord lutter contre son demi-frère Sviatopolk Ier de Kiev, soutenu par la Pologne, celui-ci tente de prendre le trône à ses cousins et devient le nouveau Grand-prince de la Rus'de Kiev, bien qu'assez impopulaire auprès des Kiéviens en 1015. Après avoir fait tuer Boris et Gleb qui seront plus tard canonisés, Sviatopolk Ier de Kiev est vaincu en 1016 par Yaroslav Ier de Kiev. En 1018, Boleslas Ier de Pologne met sur pied une nouvelle expédition militaire contre Kiev pour soutenir Sviatopolk Ier, son gendre, dans la guerre de succession qui l'oppose à Yaroslav Ier de Kiev.
Boleslas Ier de Pologne est victorieux, la frontière est établie sur le Bug. La Ruthénie rouge, qui a été perdue par Mieszko Ier de Pologne, son père, et la région de Przemysl sont annexées.
Le 14 août 1018, Sviatopolk Ier de Kiev redevient Grand-prince de la Rus' de Kiev. Deux sœurs de Yaroslav Ier de Kiev sont emmenées en captivité en Pologne. Boleslas Ier de Pologne envoie une Proclamation de paix triomphante et amicale à Henri II le Saint et à Basile II le Bulgaroctone, par laquelle il exprime clairement son objectif de maintenir l'Europe orientale en dehors de toute autorité...
Yaroslav Ier de Kiev devient grand-prince de Kiev en 1019 après sa victoire, mettant fin à la guerre civile au sein du Rus' de Kiev...
Au demeurant, Sviatopolk s'établit à Kiev, et mande près de lui les Kiéviens, auxquels il distribue force présents, que ceux-ci prennent, encore qu'ils ne lui sont aucunement attachés de cœur, mais bien à son frère Boris. Ce dernier, sans avoir combattu ni rencontré les Petchenègues, s'en revient avec son armée, quand il ouït la nouvelle que son père est passé de vie à trépas. Il verse d'amères larmes, car de tous ses enfants c'était surtout celui que Vladimir chérissait, puis il établit son camp près de l'Alta...
Sur ces entrefaites, certains amis de son père viennent le trouver, et lui disent :
« A cette heure, que tu as de ton côté les amis et .soldats de ton père, viens t'en à Kiev, et monte sur le trône ».
« Je ne me le permettrai point, répond Boris, de porter la main sur mon aîné mon père étant mort, c'est à lui à tenir sa place. »
A cette réponse, les gens de guerre n'hésitent point à quitter Boris, qui ne reste plus entouré que de ses seuls serviteurs. Cependant Sviatopolk, plein d'une abominable méchanceté, et nourrissant la pensée de Caïn, envoie un message à Boris, avec ces mots :
« Je veux et souhaite entretenir avec toi commerce d'amitié viens donc, que je te remette, avec la part d'héritage qu'a fixée notre père, ce que ma tendresse pour toi te réserve. »
Mais en réalité, le méchant ne pense qu'à le faire mourir, et songe au moyen de l'arrêter. Plein de ce projet, Sviatopolk vient secrètement et de nuit à Vytchgorod, puis ayant mandé près de lui Putscha et quelques boyards, il leur tient ce discours :
« Voulez-vous me servir de cœur » ?
« Notre vie est à toi, disent Putscha et les boyards ».
« Eh bien, allez tuer le prince Boris, et ne parlez de cela à homme qui vive. »
L'offre est accepté... ces misérables arrivent avec la nuit sur les bords de l'Alta, et s'approchent de l'endroit où le pieux Boris (informé du projet qu'on a de le tuer), commence à chanter matines, et tandis qu'il fait sa prière, les perfides, comme des bêtes féroces, tombent sur lui, entourent sa tente, tiennent le glaive et le percent de coups, ainsi que le serviteur qui l'accompagne ce serviteur est d'origine Ougre, et se nomme Georges, il sert affectueusement Boris, qui l'aime beaucoup, il lui a donné une grande médaille d'or pour porter à son col... Comme les meurtriers ne peuvent assez vite lui arracher cette marque d'honneur, ils lui coupent la tête. C'est ce qui fait qu'on n'a pas reconnu son corps parmi ceux des autres serviteurs de Boris, qui sont tous pareillement massacrés, Et quand le crime est accompli, les meurtriers enveloppent Boris, qui respire encore, dans la toile de sa tente, le posent sur une voiture, et l'emmènent avec eux.
Quand le méchant Sviatopolk apprend que son frère n'est pas mort, il donne commission à deux Varègues d'aller l'achever... Ceux-ci s'approchent, et voyant qu'il respire encore, tirent leur épée et la lui plongent dans le cœur. Ainsi meurt le pieux Boris, qui reçoit de notre Sauveur Jésus la couronne des justes. Son corps est secrètement apporté à Vychgorod, et placé en l'église Saint-Basile... Pour ses maudits meurtriers, ils viennent trouver Sviatopolk, et se font gloire de leur méchante action. Les noms de ces misérables sont :
Putscha, Talez, Elovitch et Lachko.
Cependant le maudit Sviatopolk réfléchit, et se dit :
« Je me suis défait de Boris il me faut penser comment j'aurai la vie de Gleb. » Alors il fait traîtreusement dire à Gleb :
« Viens à la hâte notre père est grièvement malade, et veut te voir. »
Gleb monte à cheval, et se met en route, suivi d'une petite troupe de gens... Il est toujours prompt à rendre obéissance à son père. Chemin faisant, près de la Volga, son cheval étant tombé dans un trou, il se blesse légèrement au pied, Gleb se rend à Smolensk, gagne le Smadin, et s'y embarque sur un petit canot. Pendant ce temps, Iaroslaw reçoit, par les soins de Predslava, fille de Vladimir, la triste nouvelle de la mort de son père, c'est alors que ce prince députe vers son frère Gleb un message afin de lui apprendre la vérité:
« Ne va pas plus loin, lui dit-il ton père est mort, et ton frère Boris a été assassiné par Sviatopolk ! »
A cette nouvelle Gleb pousse un cri lamentable, et répand des larmes sur son père et surtout sur son frère... Tandis qu'il est tout pleurant, surviennent les meurtriers envoyé par Sviatopolk ils attaquent la chaloupe où se trouve Gleb, et s'en rendent maîtres.
Bientôt les serviteurs de Gleb perdent courage, un des assassins, nommé Goraser, donne l'ordre de couper la gorge au pauvre Gleb, aussitôt son propre cuisinier, nommé Tortchin, prend un couteau et le lui enfonce dans la gorge.
Après ce nouveau crime, les meurtriers maudits s'en retournent et courent apporter à Sviatopolk la nouvelle de l'exécution de ses volontés. A leur récit, le misérable prince laisse éclater sa joie.
Cependant Gleb étant mort, comme on a vu, son corps, laissé sur deux planches, a été jeté au rivage, quelques gens l'ayant recueilli, l’emmènent à Vytchgorod, et le mettent côte à côte de son frère, en l'église de Saint-Basile.
Toujours plus méchant et maudit Sviatopolk tue encore un autre frère Sviatoslaw, au moment où il atteint les monts Ougriens pour se réfugier chez les Ougres. Ce dénaturé se dit en lui-même : «Je » veux me débarrasser de tous « mes » frères, afin de régner seul sur la Russie.» Ainsi pense-il en son coupable cœur, mais il ne sait pas que Dieu donne la force et le pouvoir à qui bon lui semble...
L'impie Sviatopolk commence à régner à Kiew il commence par convoquer le peuple, de distribuer aux uns des martres et des fourrures, aux autres de l'argent, et finalement de faire de grandes largesses.
Or, avant que Iaroslaw reçoit la nouvelle de la mort de son père, il y a chez lui une bande de Varègues qui exercent force violences et excessifs abus contre les Novgorodiens. Ceux-ci ayant fini par se soulever, massacrent un grand nombre de Varègues dans la maison de Poromoni...
Cette émeute excite la colère d'Iaroslaw il se rend en son palais de Rakom, où étant, il envoie quérir les Novgorodiens, et leur dit :
« Ne craignez rien, car je ne peux ressusciter ceux qui sont morts. » C'est ainsi qu'il attire vers lui les principaux de ceux qui ont massacré les Varègues, et, par cette ruse, il se saisit des coupables, et les fait tous exécuter...
Mais, la nuit même de ces supplices, arrive la nouvelle que sa sœur Predslava lui fait tenir touchant les affaires de Kiev :
L'ASSASSINAT DU PRINCE BORIS
« Ton père, lui dit-elle, est passé de vie à trépas Sviatopolk commande à Kiev il a assassiné tes frères Boris et Gleb tiens-toi donc sur tes gardes, et sois précautionneux. »
A cette nouvelle, Iaroslaw pleure son père et ses frères, et surtout ses gens, qu'il vient de faire mourir. Au point du jour il mande près de lui les Novgorodiens survivants, et s'exprime ainsi devant eux :
« O vous ! chers amis, qu'hier j'ai fait mourir, hélas ! que ne puis-je vous ressusciter !... » Vous pourriez si bien en ce jour me rendre service ! »
Lors, essuyant ses pleurs, il dit à l'assemblée :
« Apprenez que mon père est mort, et que Sviatopolk règne à Kiev, après s'être rendu l'assassin, le meurtrier de mes frères !
Prince, répondent les Novgorodiens, encore que tu aies méchamment répandu le sang de nos amis, nous te promettons de combattre pour toi ! »
Sur cette assurance, Iaroslaw rassemble 1 000 Varègues et 40 000 soldats de divers peuples, et se met en marche contre Sviatopolk puis, prenant Dieu à témoin :
« Ce n'est point moi, dit-il, qui a tué mes frères, mais Sviatopolk que Dieu venge donc le sang de Gleb, de Boris et de Sviatoslaw, le sang innocent qu'il a répandu sans aucune pitié ni merci ! Aussi bien l'assassin songe-t-il déjà peut être à me traiter de la même façon. »
Sviatopolk apprend l'approche d'Iaroslaw, il lève une innombrable armée de Russes et de Petchenègues, se met en marche à sa rencontre, et vient s'établir en-deçà du Dniéper, proche de Lubetch, tandis qu'Iaroslaw campe sur l'autre rive du fleuve.
Aucun des 2 princes ne se hasarde à commencer l'attaque, et 3 mois passe ainsi. A la fin, un des voïévodes (chef militaire) de Sviatopolk s'approchant des bords du fleuve, raille ceux de Novgorod, disant :
« Que venez vous faire ici avec votre boiteux ? (Iaroslaw l'était en effet). N'êtes-vous tous que des charpentiers ? En ce cas approchez, nous vous bâillerons maisons à bâtir. »
Les Novgorodiens ayant ouï tels sarcasmes, s'en viennent trouver Iaroslaw :
L'ASSASSINAT DU PRINCE GLEB
« Demain, lui dirent-ils, nous passerons le fleuve, et gagnerons l'autre rive et si quelqu'un refuse de nous suivre, nous saurons bien l'y contraindre. »
Les eaux commencent déjà à geler. Sviatopolk, campé entre deux lacs, passe la nuit suivante à faire débauche avec ses soldats.
Avant le jour, Iaroslaw ayant fait prendre les armes à son armée, la dirige en personne sur le fleuve... La traversée opérée, il fait détacher toutes les barques... Bientôt commence la mêlée... Un horrible choc précède un horrible carnage... Les Petchenègues, resserrés entre les deux lacs, ne peuvent gagner le champ de bataille, et les gens de Sviatopolk, véhémentement poussés, sont contraints, pour effectuer leur retraite, de s'aventurer sur la glace, qui soudain se rompt sous eux et les engloutit... Sviatopolk à grand-peine trouve son salut dans la fuite, et gagne le pays des Lèkes.
Iaroslaw vainqueur entre dans Kiev, et monte sur le trône de son père. Il a alors 28 ans.
En l'an 1017, Iaroslaw règne à Kiew, un violent incendie se déclare affaiblissant la population. L'année suivante, Boleslas, du pays des Lèkes, s'unit à Sviatopolk, et marche contre Iaroslaw. Celui-ci rassemble à la hâte son armée, composée de Russes, de Varègues et de Slaves, va à leur rencontre, pénètre en Volhinie, et établit son camp non loin des rives du fleuve.
Il a avec lui Boud, son vieux gouverneur et voïévode, lequel s'étant approché du rivage, se prend à dire, en parlant de Boleslas : « Nous percerons bientôt ce gros ventre. » Boleslas, en effet, est gros, lourdaud, et peut à grand-peine se tenir à cheval... Mais il est brave et fin stratège. A ces mots, ce prince, furieux, dit à son armée :
« Je veux mourir, si je n'ai vengeance et suivi de son armée, et remporte la victoire, qu'Iaroslaw avait à peine eu le temps de prendre les armes. Seul, Iaroslaw s'enfuit à Novgorod, et Boleslas et Sviatopolk font leur entrée à Kiev.
Boleslas dit à Sviatopolk : « Distribue mon armée par les villes environnantes, afin qu'elles y trouvent leur entretien. » Ainsi est fait.
Iaroslaw, arrivé à Novgorod, s'en veut d'avoir fui, mais il y a un possadnik (prince) nommé Sniatinn, fils de Dobrinia, qui, avec l'aide de quelques Novgorodiens, met le feu à ses vaisseaux, disant :
« Nous pouvons bien encore une fois nous mesurer avec Boleslas et Sviatopolk »
Cela dit, les Novgorodiens se mettent à rassembler des bestiaux, à exiger des contributions et à prélever des fourrures autours d'eux 4 martres par tête, 5 grivnas (monnaie) par vieillard, et 85 par boyards, puis ils portent le tout aux Varègues, et forment ainsi une armée redoutable...
Mais tandis que Boleslas est à Kiev, l'insensé Sviatopolk dit à ses gens :
« Tuez tous les Lèkes qui se pourront trouver en vos villes. »
Et partout les Lèkes sont massacrés. Boleslas, à cette nouvelle, s'enfuit de Kiev, emmenant avec ses richesses, les boyards et les sœurs d'Iaroslaw. C'est alors qu'il établit pour administrateur de ses biens cet Anasthase, dont il a été souvent parlé, et qui, par ruse et finesse, s'est introduit dans ses bonnes grâces. Boleslas, suivi d'un grand nombre de gens qu'il emmène par force, s'empare chemin faisant de la ville de Tchervinskich, et rentre dans son pays...
Sviatopolk règne seul à Kiev, lorsqu'Iaroslaw, à la tête de son armée, se présente pour le combattre... Sviatopolk ne l'attend pas, il se réfugie au pays des Petchenègues...
L'année suivante (1019), Sviatopolk ayant réuni une troupe de Petchenègues, revient tenter fortune contre Iaroslaw...
Celui-ci, à la tête de son armée, va au-devant de lui jusqu'aux environs de l'Alta puis à l'endroit où Boris a été misérablement occis, s'arrêtant pieusement, Iaroslaw élève ses mains vers le ciel, et s'écrie :
« Mon Dieu ! le sang de mes frères t'implore venge le sang de l'innocent » comme tu a vengé celui d'Abel, en jettent en l'âme de Caïn la crainte et l'épouvante ! »
Après cette prière, les deux partis s'élancent l'un contre l'autre, et la plaine de l'Alta est bientôt couverte et rougie du sang des guerriers de chaque côté... Or, c'est un vendredi dès le point du jour le choc a lieu, et le combat devient terrible et véhément, et tel qu'on n'en a jamais vu de pareil en Russie.
Ils se prennent au corps et s'entr'égorgent... 2 fois se recommencent la mêlée, et avec une telle cruauté que le sang des morts coule comme le torrent des montagnes... Finalement, sur le soir, Iaroslaw remporte la victoire, et Sviatopolk, mis en fuite, chevauche au loin.
Au milieu de sa fuite, le diable s'empare du misérable, il tombe en tel affaissement qu'il ne peut plus se tenir sur son séant... il faut le porter en chaise, et continuer ainsi la fuite jusqu'à l'Alta, et durant la fuite ils s'écrie : « Ah ! vite, vite !... Fuyez, ils me poursuivent ! »
Ses gens regardent derrière, afin de voir si l'ennemi suit, mais ne voient personne les pourchasser. Toutefois ils fuient à la hâte... ce qui n'empêche, tout malade et couché qu'il est, si on s'arrête un peu, il s'écrie :
« Ah ! Ah ! ils me poursuivent, les voilà ! Fuyez, fuyez ! »
C'est ainsi qu'il ne peut rester nulle part, et fuit à travers les champs... car il est poursuivi par la colère de Dieu... Il gagne les déserts qui se trouvent entre le pays des Lèkes et celui des Tchèkes (la Pologne et la Bohême ), et y finit dans les tourments sa misérable existence.

Sviatopolk Ier — Wikipédia
fr.wikipedia.org/wiki/Sviatopolk_IerSviatopolk Vladimirovitch (en russe : Святополк Владимирович, et en ukrainien : Святополк Володимирович), dit Sviatopolk Ier ou Sviatopolk le Maudit, est un …
Sviatopolk Ier de Kiev - Histoire de l'Europe www.histoireeurope.fr/RechercheLocution.php?...Sviatopolk+Ier...Naissance de Sviatopolk Ier de Kiev. Vladimir Ier de Kiev viole Julie, femme d'Iaropolk Ier de Kiev. Sviatopolk Ier de Kiev Vladimirovitch dit le Maudit naît vers …
Sviatopolk 1er dit le Maudit - L'histoire pour le plaisir www.ljallamion.fr › Histoire du 11ème siècle8 déc. 2011 - Sviatopolk 1er dit le Maudit (vers 980-1019) Prince de Tourov de 988 à 1015-Grand prince de Kiev de 1015 à 1019 Fils d'Iaropolk 1er, il perd …
La chronique de Nestor books.google.fr/books?id=pLVKAAAAcAAJ
1834 Bien plus, le méchant et maudit Sviatopolk tua encore son autre frère ... et leur dit : « Ne craignez rien , » car je ne puis ressusciter ceux qui sont morts. » C'est ...

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