samedi 19 juillet 2014

1032... EN REMONTANT LE TEMPS

Cette page concerne l'année 1032 du calendrier julien. Ceci est une évocation ponctuelle de l'année considérée il ne peut s'agir que d'un survol !

CONSTANCE D'ARLES REINE DES FRANCS BELLE ET MÉCHANTE

CONSTANCE (CANDIDE OU BLANCHE)
Fille d' Adélaïde d'Anjou et de Guillaume II d'Arles, sœur d'Ermengarde d'Arles, demi-sœur de Pons et Bertrand, Constance d'Arles épouse de Robert II le Pieux roi de Francie...
Le mariage du roi Robert II avec Constance a lieu, d'après Raoul Glaber vers l'an 1000.
En 1001, Constance est encore dans le Midi.
En 1003, elle souscrit à un acte pour Saint-Pierre de Melun avec la reine mère et divers autres personnages du royaume de Francie, la nouvelle reine amène avec elle beaucoup de gens du Midi qui, aux termes du chroniqueur, scandalisent la cour par leur légèreté, leur vanité, leurs vêtements aussi excentriques que leurs mœurs, le peu de soin qu'ils ont de leurs armes et de leurs chevaux... Ils ont les cheveux coupés à mi-tête, la barbe rasée à la manière des histrions, des chausses et des souliers indécents... Quant au respect de la parole donnée, c'est chose qu'ils ne connaissent pas. Exemples pernicieux, s'écrie Raoul Glaber, pour les Francs et les Bourguignons, naguère si nobles, et qui s'empressent d'adopter ces mœurs honteuses. Le saint abbé Guillaume fait des remontrances au roi et à la reine.
Si scandaleuse qu'est l'introduction à la cour de France de ces mœurs, ce n'est toutefois pas le plus fâcheux résultat du mariage de Robert II le Pieux avec Constance d'Arles, car 2 partis se forment, l'un soutenant Berthe de Bourgogne, la reine répudiée, à la tête duquel se trouve son fils Eudes, comte de Blois, l'autre parti favorable à Constance prenant pour chef son cousin germain Foulques Nerra, comte d'Anjou....

Suzanne Rozala ou Rosala 950-1003. Première épouse de Robert II le Pieux, est inhumée au monastère de Blandigny (Flandres), ils n'ont aucun descendant...

Berthe de Bourgogne seconde épouse de Robert le Pieux, née en 964, décédée en 1010. Reine de France de 997 à 1003, fille de Conrad de Bourgogne, elle a épousé Eudes, comte de Chartres à qui elle donne 3 enfants. Robert II s'éprend d'elle et répudie Suzanne...

Après la mort d'Eudes en 995, Robert veut l'épouser, son père Hugues Capet s'y oppose, Robert II étant le parrain d'un des enfants de Berthe de Bourgogne et cousin au 4e degré, l’Église met son veto, Belle et intelligente, elle a beaucoup d'influence sur Robert... Mais le roi Hugues Capet ne cède pas. Les amoureux doivent attendre la mort du roi pour se marier, fin 996 ou début 997.

Robert et sa nouvelle épouse sont excommuniés...

Entre 1000 et 1003 Robert épouse Constance d'Arles, cependant malgré ce nouveau mariage, il apparaît que Robert II et Berthe de Bourgogne ne cessent leurs relations puisqu'ils viennent en vain implorer le pape afin qu'il annule le mariage de Robert II et de Constance d'Arles, le pape prend fait et cause pour la reine Constance d'Arles Troisième épouse de Robert le Pieux, morte au château de Melun en 1032. Son histoire demeurera obscure malgré les efforts des érudits. Constance emmène du Midi une suite nombreuse et brillante, et apporte à la cour du Nord, les mœurs plus délicates et plus efféminées de sa patrie. La nouvelle reine est acariâtre, et son union avec Robert II n'est pas heureuse. Le roi cherche même à faire annuler son mariage...

Constance n'est pas aimé à la cour, Robert cherche à annuler son mariage avec Constance d'Arles, dans ce but, il va à Rome avec la reine Berthe de Bourgogne.

La blancheur du teint de cette princesse lui fait donner le surnom de Candide ou de Blanche, mais sa beauté est desservie par les défauts de son caractère... Dès qu’elle paraît à la cour elle veut en changer l’ordre, et la noble simplicité.
Le moine Raoul Glaber lui reproche d’avoir amené de jeunes Provençaux dont le costume, la tête à demi rasée, le visage sans barbe, convenait mieux dit l’historien, « à des baladins et à des bouffons qu’à de nobles seigneurs qui accompagnent leur reine ».
Constance se rit des murmures, et n’écoute pas davantage les représentations de son époux, elle n'est pas mariée depuis longtemps qu'elle éprouve déjà sa patience, prétend s’immiscer dans tous les secrets de l’État, veut que les grâces et les faveurs passent par ses mains... Son humeur inégale, et le peu d’équité de ses jugements rendent ses choix odieux. Si elle pense être moins honorée qu’elle ne prétend l’être, elle éclate en plaintes... Le roi, toutes les fois qu’il accorde une grâce, a coutume de dire :
« Surtout, prenez garde que Constance ne le sache ! » Toutefois, il s’inquiète peu de lui plaire ou non, et suit franchement la ligne de conduite qu’il s’est tracée.
Au nombre des devoirs du bon roi, l’aumône tient un des premiers rangs, telle que les pauvres en abusent parfois. Un jour qu’il est à table à côté de la reine, un des pauvres qu’il nourrit coupe un gland d’or attaché au vêtement royal... Quand le roi Robert se lève, la reine Constance le regardant d’un air d’ironie :
« Qui donc, ô mon bon Seigneur, lui dit-elle, a déshonoré votre robe, et a coupé le gland qui l’ornait ?
« A celui qui l’a pris, répondit le roi, cet or sera plus profitable qu’à moi ».
Une autre fois, des voleurs ayant enlevé la frange d’or d’une des tentures de son appartement, vont passer à une autre, mais le roi, qui les a vus, se contente de leur dire :
« En voilà assez pour une fois, hâtez-vous de sortir : si la reine vous voit, vous ne serez pas quittes si facilement », rapporte Helgaud dans sa Vie de Robert le pieux.
CONSTANCE D'ARLES ET LE ROI
Il faut en effet que Robert protège de son autorité royale tous ceux qui ont le malheur de déplaire à la reine : la mort de Hugues de Beauvais prouve à quel degré Constance sait pousser ses vengeances... Robert a donné sa confiance à Hugues, son filleul, né du premier mariage de Berthe de Bourgogne. De ce filleul, il a fait son ministre, et un ami sur qui il verse ses chagrins. Il l’a fait comte de Beauvais et gouverneur de Paris, l’église d’Orléans l’a pris pour avoué (celui qui s’occupe des intérêts temporels d’une église), le roi l’entoure de soins... Constance le déteste de plus en plus, elle cherche plusieurs moyens de s’en défaire... enfin elle écrit à Foulques-Nerra, comte d’Anjou, que ses crimes multipliés et sa pénitence ont rendu fameux, n'ayant garde de manquer une occasion de signaler son audace, il répond à la reine et lui mande, dit la chronique :
« bonne chère », que « dans brief [dans peu] » elle serait vengée de Hugues, et que « jà ne saurait être monté en si haute autorité que l’on ne l’en fît bien descendre ».
On sut que la cour projetait une grande chasse ; les Angevins, chargés de leurs armures, la visière baissée, vont dans la forêt où ils sont assurés de remplir leur horrible mission ; lorsqu’ils jugent que Robert II et son ami sont assez éloignés de leur suite, ils sortent au nombre de 12 de l’embuscade où ils se tenaient cachés, passent devant le roi en lui faisant une profonde révérence, et sous ses yeux entraînent Hugues qui se sent saisir et arrêter sans pouvoir opposer de résistance. Robert II s’écrie, il se précipite entre les assassins et la victime, il ordonne, il supplie, il invoque la pitié, la religion... tout est inutile... les meurtriers frappent leur victime et disparaissent dans l’épaisseur de la forêt en laissant le roi au comble de l’horreur et de la stupéfaction.
Robert II retourne accablé rejoindre les siens, leur dit le sinistre événement, et veut faire chercher et poursuivre les coupables. Il n’en connaît aucun... mais il soupçonne que la reine ne doit pas être étrangère à cet attentat accompagné de circonstances qui le rendent si outrageant pour la majesté royale.
Après les derniers devoirs rendus à son ami, Robert II fait faire une enquête sévère, et bientôt il ne peut douter que Foulques-Nerra ne soit le coupable, il le fait sommer de comparaître dans le délai de 3 semaines pour faire amende honorable, présenter ses complices, ou les désavouer.
Le roi cite Foulques Nerra devant son tribunal, mais les juges ayant déclaré les meurtriers et leur maître coupables de lèse-majesté et dignes de la mort, Robert le pieux ne fait pas exécuter la sentence mais fait prononcer par le synode de Chelles des peines spirituelles contre les assassins.
A la suite de cet événement, Robert cherche à annuler son mariage avec Constance d'Arles dans ce but, il va à Rome avec la reine Berthe de Bourgogne. La reine Constance s'est retirée au château de Theil dans le Sénonais avec son jeune fils Hugues, né en 1007. Odoran, moine de Saint-Pierre-le-Vif de Sens, raconte que la reine, qui craint d'être chassée du lit du roi, apprend par Saint Savinien, qui lui apparaît en rêve, que ses vœux seront accomplis et qu'elle restera reine.
Tels sont les chagrins que la reine suscite à son époux. Robert le Pieux cependant lui laisse à la cour toutes ses prérogatives :
Constance paraît avec pompe dans les solennités.
Son nom est joint à celui du roi dans les ordonnances.
Pour le pieux Robert, sa consolation unique est l’étude et la prière :
Ses chagrins n’altèrent pas son angélique douceur.
Sa bonté éclate par les traits les plus touchants.
Qui ne sait ce pardon accordé aux 12 conspirateurs qu’il ordonne d’absoudre, qu’il fait communier et dîner avec lui, et dont il prononce la grâce en disant :
« Peut-on mener à la mort des hommes qui se sont réconciliés avec leur Dieu et qui ont mangé avec leur roi ? »
Qui ne sourit à la pieuse industrie qui enlève les reliques des reliquaires pour éviter qu’on ne fassent de faux serments ?
Quant à sa foi, elle est telle qu’on a dit de lui : « Il semble voir les saints mystères plutôt que les croire ». Robert II aime la musique, elle est même pour lui une véritable consolation dans ses ennuis domestiques... Aux heures de loisir, il compose de belles hymnes (celles destinées à l'église sont féminines) qu’il envoie au pape dans son palais de Latran. On le voit, les jours de fête, venir à l’église de Saint-Denis, revêtu de la chape de soie et la couronne sur la tête, chanter vêpres et matines au milieu des chantres et des moines dont il dirige les chœurs, battant la mesure avec son sceptre.
Un jour Constance se plaint qu’il n’a jamais fait de vers pour elle... Robert le Pieux ne prend pas garde à ce nouveau caprice, mais la demande se renouvelle avec la fermeté absolue que la reine sait mettre dans ses plus simples souhaits. Fatigué de ces obsessions, le bon roi feint de céder, et l’on prétend qu’il lui montre le premier verset d’une hymne qu’il vient d’achever, et qui commence par ces mots :
« O constantia martyrum » (O patience des martyrs !). Troublée par ce calembour latin, la reine se trouve satisfaite, croyant y voir son nom.
A côté de ses puérilités et sa vanité, la reine met son orgueil à paraître bonne chrétienne elle croit se rendre agréable à Dieu par sa cruauté, et les missions les plus sévères ne la révoltent pas...
Une hérésie nouvelle qui s’est introduite en France a séduit des femmes, de simples fidèles, des prêtres même, des hommes éminents dans le clergé d’Orléans, les instigateurs de l’hérésie sont jugés à Orléans, et on en condamne 13 au feu.
L’assemblée est réunie dans l’église, la reine se tient au dehors pour arrêter le désordre et revêtue des ornements royaux, elle contient le peuple par sa présence.
Ayant reconnu un prêtre d’Orléans, Étienne Lisoie, qui a été son confesseur, elle lui crève un œil avec la baguette d’ivoire qu’elle porte à la main et qui, selon la mode du temps, est surmontée d’une tête d’oiseau...
Cette femme cruelle n’a pas même les vertus de son sexe, la tendresse maternelle, son avarice est si grande qu’elle laisse ses fils manquer de tout...
Les Bourguignons sont restés des opposants politiques de Constance d'Arles et son mariage controversé...

A son instigation, leur fils aîné, Hugues, a été couronné co-roi aux côté de son père en 1017. Robert II suivant en cela l’exemple de son père, assure ainsi le trône de son fils et évite tout partage après sa mort en désignant d’avance son successeur...
Les lettres de Fulbert, évêque de Chartres, nous apprennent que ce jeune prince, ne pouvant supporter les vexations continuelles de sa mère, et étant sorti de la cour, voyage comme un aventurier, et qu’il est retenu prisonnier par un comte de Bellême dont il a traversé les terres...
« J’ose dire, écrit Fulbert au roi, qu’il est de votre devoir de veiller à ce que le prince ne reste pas dans ce dénuement, autrement vous passerez pour un mauvais père » écrit Fleury dans son Histoire ecclésiastique.
La rébellion ouverte de Hugues en 1025 a échoué il fuit, Robert II rappelle son fils, et exige de la reine qu’elle épargne au moins ses propres enfants...
Le prince Hugues meurt en 1026, Constance intrigue pour contrarier les vues de son époux, qui veut faire couronner Henri, son second fils.
Elle multiplie les lettres aux évêques.
Elle prodigue les flatteries, les menaces.
Prétend qu’on doit donner la couronne au mérite et non au hasard de la naissance.
Que le prince Henri est indigne du trône, tandis que Robert (troisième fils) serait un prince accompli, nous apprend Raoul Glaber dans sa Chronique.
La fermeté du roi triomphe... Constance met dans ses intérêts Baudouin, comte de Flandre - Eudes, comte de Champagne (cédant à celui-ci la moitié de la ville de Sens) - Guillaume VI, duc de Guyenne, ceux qu’elle ne gagne pas, elle les intimide.
L’évêque Fulbert écrit, en parlant du sacre de Henri :
« J’y aurais volé, mais ma santé m’en a empêché. J’aurais pourtant surmonté cet obstacle si je n’avais pas craint les emportements de la reine, qui n’est que trop croyable quand elle promet du mal, comme le prouvent toutes ses actions » relate Fleury.
Constance se venge en désolant la vie de son fils et du roi, allant jusqu'à s'emporter contre Robert, ce troisième fils qu’elle paraissait chérir, et lui reproche qu’il ne haït pas assez son frère... Henri ne peut ni vivre à la cour où sa mère le maltraite, ni s’éloigner faute d’argent, il attaque Dreux, et s’en empare, en se révoltant contre son père...
Constance arme le jeune Robert qui prend Avallon et Beaune...
Il faut que le roi marche contre ses fils. Les princes ne peuvent soutenir la pensée de prolonger la guerre contre leur propre père et demandent à rentrer en grâce. On lit avec attendrissement les paroles de Robert à cette occasion :
« J’ai affligé mon père en voulant plus d’autorité qu’il ne m’en donnait, dit-il ; aujourd’hui je souffre par mes enfants, que Dieu prenne mon repentir en pitié et qu’il nous pardonne à tous ! ».
Le bon roi survit peu à des chagrins si cuisants ; il meurt l’année suivante sur le champs de bataille en 1031 à Melun. Les sanglots éclatent autour de son cercueil, les veuves, les orphelins, les pauvres, les religieux qu’il a assistés, les amis dont il s’est entouré, forment son cortège, ses funérailles sont celles d’un père adoré enlevé trop tôt à sa famille, on entend de toutes parts ces mots répétés longtemps encore après sa mort :
« Nous avons perdu notre père il nous conservait en paix sous lui, nous étions en sûreté, nous et nos biens, et nous ne craignions personne ! »
Henri Ier lui succède même si la reine Constance favorise son cadet Robert. Elle quitte la cour à l’accession d'Henri Ier formant une insurrection puissante saisissant des terres et s'alliant avec le duc Henri de Normandie. Elle arme ses vassaux :
Elle s’empare des villes de Soissons et de Sens, des forts de Dammartin, de Colley et de Melun...
Melun où son époux vient de rendre le dernier soupir !...
Son inimitié la rend infatigable, elle guerroie, négocie, menace, et implore :
Henri est forcé de fuir et, d’aller réclamer le secours du duc de Normandie, à l’aide duquel il parvient à reprendre les places que sa mère lui a enlevées...
Foulques Nerra, s’étant porté comme médiateur, force la reine à un traité, les deux frères promettent de vivre en paix,
Henri Ier comme roi
Robert comme duc de Bourgogne.
Elle meurra peu de temps après à environ 60 ans, à Melun en 1032 on l’inhume à côté de l’époux dont elle a constamment troublé le repos... Les écrivains du temps donnent des éloges au zèle de la reine à propos d’une relique trouvée dans une muraille par un abbé de Saint-Jean-d’Angély. Le bruit s’étant répandu que c’est le chef de Saint Jean-Baptiste, la relique est honorée de tout le royaume. Constance y vient avec son mari, elle édifie à Poissy un monastère de chanoines réguliers... toutes ces œuvres et ces pratiques de dévotion ne rendent pas plus respectable la mémoire d’une femme qui a cru satisfaire à la religion en s’y appliquant extérieurement, tandis que sa maison, sa famille, son peuple souffraient de sa cruauté, de son avarice et de sa jalousie.
Elle eut 7 enfants avec Robert II :
Advise (née en 990 et morte en 1063).
Hugues (né en 1007 et mort en 1026).
GISANT ROBERT II ET DE CONSTANCE D'ARLES
Henri, né en 1008, roi de France sous le nom de Henri Ier.
Adélaïde de France (née en 1009 et morte en 1079).
Constance de France (née en 1010).
Robert (né en 1011 et mort en 1076) qui devient duc de Bourgogne sous le nom de Robert Ier.
Eudes (né en 1013 et mort en 1055).

HIStoire - Constance d'Arles his.nicolas.free.fr/Personnes/PagePersonne.php?mnemo=ConstanceArles
Constance d'Arles reine de France. ... 25 juillet 1032 ... vers 986 : Naissance de Constance d'Arles, future femme de Robert II le pieux.

PROVENCE, Constance de

www.gatinaisgeneal.org/michelf/genealogie/Ja_001/Fiches/.../P34.htm
Constance d'Arles Troisième femme de Robert le Pieux, morte au château de Melun en 1032. Son histoire est demeurée obscure malgré les efforts des érudits.

Constance d'Arles ( - 1032) - Find A Grave Memorial

www.findagrave.com/cgi-bin/fg.cgi?page=gr...Traduire cette page
His previous wife, Bertha of Burgundy was cousin to Pope Gregory V who would not sanction the marriage to Constance and Robert was excommunicated.

Constance d'Arles - La France pittoresque

www.france-pittoresque.com › Reines, Impératrices
Constance d'Arles (née vers 984, morte en le 25 juillet 1032). (Épouse Robert II en 1003). Publié le lundi 1er février 2010, par LA RÉDACTION ...


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