Cette
page concerne l'année 1042 du calendrier julien. Ceci est une
évocation ponctuelle de l'année considérée il ne peut s'agir que
d'un survol !
LA CATHÉDRALE DE METZ ET SES LÉGENDES
CATHÉDRALE DE METZ |
...
La
Cathédrale Saint-Étienne de Metz a commencé à exister en tant que
telle au XIIIe siècle. Elle a cependant été bâtie sur plusieurs
édifices largement antérieurs, certains remontant jusqu'au-delà du
VIIIe siècle. L’édification actuelle, singulière par de nombreux
aspects, est le fruit d'un héritage multiple et d'une construction
bien surprenante. Cette cathédrale, telle qu'elle se présente
aujourd'hui, est le fruit d'une histoire longue et complexe. Mise en
chantier en 1220, elle se substitue presque parfaitement aux
fondations d'un sanctuaire antérieur de type Ottonien-Roman, qui
date de 1042. Implantée à flanc de coteau, l'actuelle cathédrale
se caractérise également par sa forme atypique, En incluant, en
effet, dans ses murs une ancienne collégiale, Notre-Dame-la-Ronde.
La Cathédrale, placé presque à la limite du centre-ville
historique, en haut de la Fournirue surplombe la Moselle et son
bras-mort. Ouvrage particulièrement haut (en hauteur intérieure
sous voûtes, c'est la troisième plus grande Cathédrale de France,
et une des plus longues), surplombé par la tour de la Mutte, ouvrage
construit sur un des points les plus hauts de la ville, elle est
visible de n'importe quel côté lorsque l'on arrive à Metz. Par
certains endroit, on peut la voir à des dizaines de kilomètres.
Avec son allure unique, ses deux tours placées à la troisième
travée, c'est toujours elle qui signale au Messin de retour de
voyage qu'il rentre enfin au pays...
Le
chœur a été reconstruit sous Chrodegang (742-766). La Cathédrale
a commencé à exister en tant que telle au VIIIe siècle.
Vers
l'an 1000, sous l'évêque Thierry Ier, cet édifice a commencé à
être construit, dans un style Ottonien. Thierry II l'a consacrée en
1042.
En
1186, la construction de la collégiale Notre-Dame (rebaptisée
« Notre-Dame la Ronde » en raison de sa forme) à l'ouest
de la nef a été attestée. Cette collégiale a constitué une
église indépendante de la Cathédrale jusqu'au XIVe siècle. Un mur
séparait les deux constructions, (elles ne relevaient pas de la même
autorité religieuse). Les sols eux-mêmes ne sont pas au même
niveau, ce qui explique les aspects différents des 3 premiers
piliers (retaillés pour descendre le sol d'environ 80cm).
La
Cathédrale de Metz n'est pas orientée suivant le traditionnel axe
Est-Ouest, elle accuse un écart d'environ 48°40' marqué vers le
Nord. Autrement dit, la Cathédrale est orientée Nord-Est -
Sud-Ouest avec un écart de 45/50°. Cette orientation surprenante
est due aux premiers édifices, (sans doute le tout premier
oratoire). L'explication la plus probable est la nature du sol, les
premiers Évêques ont du choisir le lieu pour son altitude et sa
visibilité (et sa disponibilité...) et les premiers bâtisseurs ont
sans doute cherché un sol stable... Pour une cathédrale, le
problème des sols n'est pas déterminant (Strasbourg est fondée sur
des pieux en bois) car les moyens peuvent être mis, pour le premier
oratoire, les moyens sont sans doute réduits, et on a pu déroger à
la règle... sans imaginer qu'une Cathédrale serait bâtie par la
suite.
La
légende du Graoully est sans doute la légende la plus connue parmi
les gens de la Cité de Metz. C'est l'histoire d'un dragon qui a
terrorisé la ville avant son évangélisation par Saint Clément,
premier Évêque de Metz, au IIe siècle.
« Il
y a bien longtemps de cela, dans la cité Messine, un dragon
effroyable semait la terreur, l'épouvante et la mort.
On
le voit planer au crépuscule par delà les contrées Mosellanes,
rasant les toits des bourgades, ses ailes dentelées déployées,
l'œil vif, rouge et brillant, prêt à fondre sur sa proie... Les
habitants le nomment le Graoully, de l'allemand « graulich »,
qui signifie terrifiant. Un reptile gigantesque incapable de se
déplacer sur terre tant ses pattes sont courtes, mais non dépourvues
de griffes, un corps recouvert d'écailles vert-brun que nulle flèche
et nul javelot ne peut transpercer. Ce monstre hideux s'offre chaque
soir en festin quelques habitants imprudents. Il survole la cité,
faisant claquer au vent ses larges ailes ciselées, la gueule
ouverte, prêt à saisir, entre ses puissantes mâchoires pourvues de
deux rangées de crocs acérés, la chair d'un innocent promeneur.
LE GRAOULLY |
Invincible
monstre que celui-là. Rien ne semble pouvoir le vaincre. Les pointes
d'acier et les armes du plus robuste métal se brisent sur sa
carapace comme de ridicules jouets en bois. Seule l'eau semble
inspirer à ce monstre quelque crainte...
Au
IIe siècle, Clément arrive de Rome pour apporter la Bonne Parole et
l’Évangile en lieux et places de cultes impies. Cet homme
d’Église, dont la renommée n’est plus à faire, accomplit de
nombreux prodiges. Ainsi, un jour qu’il prie sur les hauteurs de
Gorze, l’empreinte de ses genoux reste gravée dans la pierre. Un
autre, il ressuscite la fille d’un gouverneur. Il prêche sur les
places publiques et son auditoire est considérable. Néanmoins, les
Messins ont toujours en tête ce Graoully qui décime la population.
Un
jour, un légionnaire va trouver celui que l'on nomme désormais
Saint Clément et lui dit en ces termes :
« Puisque
tu fais des choses si merveilleuses, tu pourrais bien nous
débarrasser du Graoully ! »
Saint
Clément, sensible aux désastres du monstre et au désarroi de la
population, se rend seul dès le lendemain matin auprès de la
tanière du Graoully. Le monstre a élu domicile dans un amphithéâtre
romain abandonné depuis des années, et dont les pierres sont
infestées de serpents de toutes tailles et de tous venins... Saint
Clément avance lentement sans arme vers le repère du dragon sous le
regard inquiet, éberlué et craintif de la population restée à
l'écart. Soudain, les serpents se dispersent en sifflant
horriblement, et le Graoully, immense, hideux, surgit de son trou, se
dressant de toute sa hauteur devant Saint Clément, prêt à frapper.
Serein,
Clément ne recule pas. Fixant froidement le Graoully dans les yeux,
il tend alors la main vers le monstre qui, surpris, parut hésiter
longuement. Saint Clément jette alors son étole au cou du dragon.
L’étole s’accroche aux écailles, et s’enroule autour de la
gorge du Graoully. Saint Clément serre très fortement le nœud et
traîne le gigantesque reptile jusqu'aux bords de la Seille, avant de
le jeter tant bien que mal dans l'eau...
L'eau
bouillonne longuement tandis que le Graoully tente de se débattre.
Il ne peut déployer ses ailes pour s'échapper et disparaît dans
les profondeurs du fleuve pour toujours... Ainsi périt le monstre
sanguinaire de la cité de Metz. »
[Cette
légende est le symbole de la chute du paganisme. Le serpent (ou sous
sa forme déviée, le dragon) est une divinité reliée à la terre
mère dans les religions originelles. Il est associé au démon par
la religion chrétienne, sans doute en partie à cause de cette
proximité avec la Terre Mère, déesse à mille visages reprise dans
de nombreuses religions originelles (et identifiée à la Vierge par
les premiers chrétiens, d'où d'ailleurs le culte des Vierges Noires
dont une était présente à Metz]
SAINT ÉTIENNE |
C'est
à Saint-Étienne, premier martyr chrétien, qu'est consacré la
Cathédrale de Metz. Son histoire est brièvement évoquée dans la
Bible, uniquement dans les Actes des Apôtres (6, 7). C'est un des
premiers diacres de l’Église chrétienne, mort par lapidation vers
36. A noter que c'est Saint Paul (encore nommé à l'époque Saül)
qui a tenu les manteaux de ses bourreaux.
On
le reconnaît dans l’iconographie chrétienne à son étole et aux
pierres qu'il porte (les pierres de sa lapidation). Il figure sur les
premiers sceaux de la ville de Metz ainsi que sur les armes du
Chapitre
Pierre
Perrat est le Maître d’Oeuvre de la Cathédrale lors de
l'édification des voûtes vers 1380. C'est lui qui a dressé les
troisièmes plus hautes clefs de voûtes de France.
Voici
sa légende,
Lorsque
Pierre Perrat le Maçon Maître d'Oeuvre de la Cathédrale de Metz
est à l'étude dans la Loge des bâtisseurs, il se trouve qu'un
jour, il est à cours d'inspiration. D'avoir tourné et retourné les
insolubles problèmes posés par l'édifice, d'avoir épuisé toutes
les solutions dont il a la connaissance, il se trouve à court
d'idées... Comment diable (c'est le cas de dire...) faire pour bâtir
toujours plus haut, pour pousser la nef encore plus loin dans les
cieux, et pour alléger en même temps les arcs boutants, et garder
aux murs l'aspect d'une fine dentelle, pour pouvoir faire de Metz la
Cathédrale la plus lumineuse ? A cela, vraiment, son esprit ne
trouve plus de solution.
Un
soir cependant, un étrange personnage se présente à lui. C'est un
homme sans âge, de noir vêtu, et de lui, une étrange et pénétrante
odeur de soufre se dégage. Il trace devant les yeux ébahis du
Maître les plans exacts de l'édifice, tels que le Maçon les rêvait
sans jamais pouvoir en tracer les épures. Devant pareil prodige,
l'effroi passé, la curiosité l'emporte... l'homme lui propose
d'échanger les plans contre son âme. Sans nulle hésitation, le
Maître signe de son sang le bas du parchemin que lui tend l'homme.
Bien
des années plus tard, les voûtes s'élèvent déjà hautes dans le
ciel, et le Maître Maçon, ayant accompli sur terre l’œuvre
divine, voit la fin de ses jours approcher... Lorsque son heure est
venue, ses obsèques sont célébrées dans la Cathédrale qu'il a
bâti, et sa dépouille est déposée dans le mur occidental de la
nef.
Lorsqu'il
se présente à Saint Pierre, aux portes du Paradis, alors que
celui-ci s'apprête à lui faire pénétrer les portes, une odeur
âcre de soufre s'élève et l'étrange homme aux plans réapparaît,
protestant, injuriant Saint Pierre, et lui sommant de lui rendre de
suite cette âme, car elle lui appartient. Et face au Saint, il
brandit un parchemin, du sang du Maître signé... Saint Pierre à
cet instant s'interpose, et fait objecter au Diable que le contrat
passé stipule que celui-ci ne peut récupérer que « l'âme de
la dépouille portée en terre » alors que le Maître Maçon a
eu soin de se faire emmurer dans la Cathédrale... Furieux, le Diable
s'enfuit dans un nuage ardent...
[Les
légendes qui courent au sujet du Diable sont très fréquentes dans
le monde des Bâtisseurs du Moyen-Âge. On parle beaucoup du Diable
qui a tracé les plans de tel ou tel pont (les ponts sont souvent
associés à une image diabolique dans le haut moyen-âge, en raison
du tabou, de l'interdit de franchissement, imposé par la rivière,
et transgressé par les hommes), ou pour telle ou telle Cathédrale.
Souvent, le Diable réclame l'âme du Bâtisseur, qui réussit par
des stratagèmes récurrents à lui échapper, et parfois il réclame
l'âme du premier être vivant qui passe le porche de la Cathédrale
consacrée, ou le pont bâti. Alors à coup sûr, c'est un loup ou
une brebis qu'on lui envoie...]
Metz
a abrité une Vierge Noire. Celle-ci se trouvait dans le vieux
cloître, au sud de la Cathédrale, donc à l'emplacement de la place
d'Armes actuelle. Pour être exact, cette statue de faible dimensions
relève plutôt des statues d'Isis. Que vient donc faire la statue
d'une déesse Égyptienne nue dans un cloître chrétien du Moyen-Âge
?
Pourquoi
l'Inquisition (la Sainte Inquisition, pardon...) ne l'a-t-elle pas
fait disparaître ?
Pourquoi
le temps l'a-t-il épargnée ?
Dans
l’Égypte antique, Isis est la Déesse Mère, fille de la Terre
(Geb, principe masculin) et fille du Ciel (Nout, principe féminin).
Elle est la sœur et la femme d'Osiris (dieu des Morts) et la mère
d'Horus (dieu du Jour). La légende de la résurrection d'Osiris est
particulièrement intéressante, notamment dans le parallèle qu'on
peut dresser avec les mythes chrétiens... (Édouard Schuré, Les
Grands Initiés, ou à la religion Égyptienne).
La
religion Égyptienne a très fortement influencé la mythologie
Grecque, et donc, de facto, la mythologie Romaine (les romains n'ont
rien « inventé » en terme de religion, ils ont plagié
entièrement les autres civilisations Grecques, (les romains sont
profondément païens) chose attestée sans doute par le mépris
qu'ils ont pu avoir des autres religions, dont notamment le
christianisme et le judaïsme, menaces à la stabilité de
l'Empire.... Selon Schuré et la Bible elle-même... Moïse a
bénéficié de l'initiation aux Mystères égyptiens.
Au
haut Moyen-Âge on trouve en Lorraine un christianisme émergent, né
du judaïsme, prospérant sur les ruines fumantes de l'Empire Romain
et qui essaye de se faire un passage parmi les dragons du paganisme.
Que
pense le serf de ce haut Moyen-Âge ? Sa religion est la religion de
la Terre. Le sacré, c'est au quotidien qu'il le vit, loin des
églises et des cantiques. Sa religion, c'est le ciel qui fait la
pluie, le soleil qui fait mûrir son raisin (les côtes de Moselle
étaient un haut lieu de production de vin), la grêle qui anéantit
ses récoltes... C'est à Bacchus (dieu romain des plaisirs et du vin
notamment) et à Isis qu'il rend le culte... Les autels dédiés à
Bacchus sont légion dans la région, tout particulièrement aux
abords de la Moselle. De la religion romaine, les hommes frustres du
Moyen-Âge ont gardé un culte païen, sentiment du religieux.
« Le
culte de Dionysos à Athènes était accompagné de fêtes, de
processions, de représentations théâtrales et musicales. Par la
suite, les mystères associés à Dionysos deviennent des occasions
de beuveries et de débauche. Ils sont interdits d'abord à Thèbes
puis dans toute la Grèce. Ces rites sont introduits à Rome sous le
nom de Bacchanales au IIe siècle av. J.-C.
Au
début, les mystères sont célébrés uniquement par des femmes,
lorsqu'ils sont ouverts aux hommes, les rassemblements sont suspectés
de dévergondage et, en 186 av. J.-C., le Sénat Romain tente de
supprimer les rites par décret...
Les
rites secrets font partie du culte de plusieurs divinités Grecques :
Héra,
reine des dieux.
Aphrodite,
déesse de l'Amour.
Hécate,
déesse du Monde souterrain.
Un
grand nombre de religions étrangères adoptées par les Grecs et les
Romains ont des mystères liés au culte de la divinité, parmi ces
religions :
Il
y a le culte de la déesse Phrygienne Cybèle, la « grande mère »
des dieux.
celui
d'Isis l'égyptienne déesse de la Lune, de la Nature et de la
Fertilité également « grande mère », ou « déesse
mère »,
Mithra
le Perse dieu du Soleil.
Le
culte de ces divinités se répand à travers tout le monde
Gréco-Romain et devient très populaire dans les premiers siècles
de l'Empire Romain. Isis, a rapidement été assimilée à la déesse
Déméter, vénérée en Italie, et les pays sous domination
Romaines...
L'image
de la déesse-mère (présente dans de nombreux cultes « païens »,
et largement récupérée par les sectes), sa croyance, n'a pas pu
être supprimée par l’Église... ce n'est pas cela que nos bons
hommes du Moyen-Âge se sont arrêtés ! Il suffit simplement de
transformer lentement cette image en l'image de la Vierge Marie...
« Les
origines du culte d’Isis sont obscures. Après la fin du Nouvel
Empire, le centre du culte d'Isis, atteignant alors son apogée, se
trouve à Philae, une île du Nil où s’élève le plus célèbre
des temples qui lui sont dédiés. Très populaire, Isis prend de
l’importance au cours des siècles, et acquiert progressivement les
qualités des autres divinités féminines. Le culte d'Isis se répand
à partir d'Alexandrie à travers le monde Hellénistique après le
IVe siècle av. J.-C. Il apparaît en Grèce en même temps que les
cultes d'Horus, son fils, et de Sérapis (nom grec d'Osiris).
L'historien Grec Hérodote assimile Isis à Déméter, la déesse
Grecque de la Terre, de l'Agriculture et de la Fertilité. Le culte
tripartite d'Isis, Horus et Sérapis est introduit à Rome sous le
consulat de Lucius Cornelius Sylla, et devient l'une des branches les
plus populaires de la religion Romaine. Il acquiert plus tard une
mauvaise réputation, en raison du caractère licencieux de certains
rites...
Les
consuls cherchent alors à supprimer ou à limiter le culte d'Isis,
qui s'éteint à Rome après l'avènement du christianisme. Les
derniers temples égyptiens consacrés à Isis sont fermés au milieu
du VIe siècle.»
Le
site où se trouve la Cathédrale Saint-Étienne est sans doute voué
à un culte païen... Isis, Bacchus... C'est toujours la Vierge Marie
que les chrétiens prient en priorité à tout autre Saint ou figure
de la Trinité, c'est à elle qu'on demande :
« Sainte
Marie, mère de Dieu » Priez pour nous, pauvres pécheurs,
maintenant et à l'heure de notre mort » -
Isis
siège sur le Trône des vivants, et ses paroles sont capables de
rendre la vie à la gorge qui étouffe,
Isis
est la fille du Ciel et de la Terre, mère du dieu du Jour...
La
statuette a aujourd'hui disparue, la seule trace trouvée, est citée
dans Le Mystère des Cathédrales, l'ouvrage Alchimique de
Fulcanelli... (Société Nouvelle des Éditions Pauvert) page 79. A
noter que lui-même cite Witkowski (L'Art profane à l’Église)...
« Quant
aux statuettes d'Isis, (celles qui ont échappé à la
christianisation), elles sont plus rares encore que les Vierges
Noires. Peut-être convient-il d'en rechercher la cause dans la plus
haute antiquité de ces icônes. (Witkowski en signale une que
logeait la Cathédrale Saint-Étienne, de Metz).
<<
Cette figure en pierre d'Isis, écrit l'auteur, mesurant 0m43 de haut
sur 0m29 de large, provenait du vieux cloître. La saillie de ce haut
relief était de 0m18 ; il représente un buste nu de femme, mais si
maigre que, pour nous servir d'une expression imagée de l'abbé
Brantôme, « elle ne pouvoit rien monster que le bastiment »,
sa tête est couverte d'un voile. Deux mamelles sèches pendent à sa
poitrine comme celles des Dianes d’Éphèse. La peau est colorée
en rouge, et la draperie qui contourne la taille en noir »...
Une statue analogue existait à Saint-Germain-des-Prés et à Saint
Étienne de Lyon. »
Lorsque
l'Alsace et la Moselle, après la défaite de 1870, sont annexées au
Reich allemand, l’Empereur Guillaume II se prend d'intérêt, pour
la Cathédrale de Metz... Le portail principal (occidental) de la
Cathédrale a été démoli (il date du XVIIIe siècle), et les
Allemands en ont reconstruit un dans un style néogothique...
Guillaume II en pleine gloire s'est fait représenter à droite du
portail sous les traits de Saint Daniel. Ce qui fait que ce prophète
de l'Ancien Testament, qui regarde passer les Messins depuis plus
d'un siècle, arbore une étrange moustache prussienne...
(Ceci
dit, même si cette statue est à une place d'honneur, je crois que
bien peu de personnes, sur les millions qui passent devant la
Cathédrale ou la visitent, remarque cette discrète petite
moustache... Un casque à pointe aurait sans doute été du plus bel
d'effet !)
Au
Moyen-Âge, il est fréquent d'inhumer les défunts dans les
Cathédrales. Cela concerne tout d'abord les Rois et les Empereurs,
et tous les nobles. Il peut arriver qu'un chevalier soit inhumé au
sein d'une église ou d'une Cathédrale.
Le
Clergé également est concerné, de nombreux Évêques ou chanoines
du Chapitre se font inhumer dans la Cathédrale où ils ont prêché.
ÉPITAPHE DE PIERRE PERRAT |
A
titre exceptionnel, des artisans ou des Maîtres bâtisseurs peuvent
être inhumés au sein de l'édifice qu'ils ont construit. A Metz,
Pierre Perrat, le Maître d'Oeuvre qui édifia les voûtes, et
Hermann de Münster, qui réalisa les vitraux de la façade
occidentale.
Metz
, cathédrale
Saint Etienne , du XI ° , consacrée en 1042
. A l'origine un édifice existe en 576 !! . wikipedia sur cet
édifice · A Metz
, plusieurs édifices ...
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La Cathédrale de Metz - Christophe - OverBlog
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La
Cathédrale
Saint-Etienne de Metz
a commencé à exister en tant que telle au XIIIème siècle. Elle a
cependant ... Thierry II l'a consacrée en 1042.
En 1186, la ...
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Cathédrale de Metz. - Patriarch
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21
févr. 2012 - La cathédrale
Saint-Etienne de Metz,
telle qu'elle se présente ... fondations d'un sanctuaire antérieur
de type ottonien-roman, qui date de 1042.
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