lundi 28 juillet 2014

1023... EN REMONTANR LE TEMPS

Cette page concerne l'année 1023 du calendrier julien. Ceci est une évocation ponctuelle de l'année considérée il ne peut s'agir que d'un survol !

DERNIERS SOUBRESAUTS DES OMEYYADES DE CORDOUE DUS AUX TROP NOMBREUSES ETHNIES EN PRÉSENCES
 

ALMANZOR AL MASOUR
Al-Qâsîm al-Ma'mûn est un calife Hammudite de Cordoue, émir de Malaga et d'Algésiras de 1018 à 1021, puis pendant quelques mois en 1023... Ce fils d'Hammud, frère d'Ali ben Hammud al-Nasir, meurt en 1035.
Il seconde son frère Ali lors de la révolte de ce dernier contre le pouvoir Omeyyade de Cordoue, puis pendant la conquête du califat. Ali se proclame calife de Cordoue en 1016, mais est assassiné en mars 1018. Après le bref règne de l'Omeyade Abd al- Rahman IV, il prend le pouvoir et se proclame calife. Assez âgé et peu enclin à prendre des risques, il proclame une amnistie pour le meurtre de son frère, puis allège les impôts.
Un de ses neveux, Yahyà al-mu`tali, le fils aîné d'`Ali, réunit des partisans et complote contre lui, le renverse au cours de l'été 1021. Al-Qâsîm al-Ma'mûn revient au pouvoir pendant quelques mois en 1023, mais il est à nouveau détrôné lors d'une révolte amenant la restauration des Ommeyades Abbassides dynastie arabe qui règne à Séville de 1023 à 1091, après le partage du califat de Cordoue.
Jusqu'à la mort d'Al-Hakam II, en 976, le califat de Cordoue forme un état puissant et stable. Une guerre civile va déstabiliser le régime et finalement, provoquer son effondrement, celle-ci commence avec la mort d'Al-Mansûr (Almanzor, le victorieux) en 1002 et se termine par la constitution des taïfas, vers 1040...

A son avènement, Hicham II est encore un enfant, de
6 ans, sa mère la Sultane Sobeïda exerce la régence et nomme gouverneur du royaume Mohammed ben Abí Amir.
Hixem II montre un caractère faible et indolent, préférant s'enfermer dans la Medina-Azahara, entouré de chanteurs et de danseuses, au lieu de prendre les rênes de l'État. C'est Mohammed qui assume les fonctions du Calife :
Il lutte contre les chrétiens et leur cause de grands dommages. Pendant la prise de Santiago (Saint Jacques de Compostelle), on le surnomme Almanzor « le vainqueur remarquable »...
Et c'est le vizir Al-Mansûr qui prend durablement le pouvoir et le conserve, au point de réussir sa transmission à son fils, Abd-el-Malik son fils. Après un gouvernement chaotique, Abd-el-Malik meurt en 1008, laissant le pouvoir à son frère Abd al-Rahman Sanjul, ce dernier persuade le calife Hicham II de le désigner comme héritier du califat. Profitant de l'absence du nouvel homme fort, parti combattre le roi Alphonse V de León, l'Omeyyade Muhammad II détrône son cousin se proclame calife (1009). Abd al-Rahman Sanjul tente de reprendre le pouvoir, mais il est capturé puis exécuté. Muhammad se rend rapidement impopulaire, et une opposition se forme autour d'un autre Omeyyade, Sulayman : soutenu par les Berbères, celui-ci devient calife (1009).
SOLDATS OMEYYADES
À la mort du Calife (1013), il s'autoproclame roi et veut être l'égal du Calife en faisant construire une nouvelle ville résidentielle, qu'il appelle Medina- Zahira ou Ville Brillante. La ville est construite à environ 3 kilomètres de la capitale, sur les rives du Guadalquivir. C'est de cette époque que date la jonction de tous les faubourgs de la ville.
Digne descendant de la famille des Omeyyades, homme cultivé et vertueux, il est proclamé Calife de Cordoue à Jaén par ses partisans.
Rassemblant une grande armée il continue la guerre et chasse du trône l'usurpateur dans le but de restaurer la dynastie de ses ancêtres.
Il tente d'accélérer la fin du conflit et, alors qu'il se dispose à marcher avec des renforts sur Grenade, il est noyé dans son bain en 1018, par les esclaves qui le servent. Peut-être sont-ils achetés par les juges, car cet assassinat est déclaré « mort naturelle »... Abd Al Rahman IV Al Murtada mourut en 1018.
Passé en Espagne avec les troupes Ghomaras qui ont mis au pouvoir son père. N'acceptant pas l'avènement de son oncle Al-Qâsîm al-Ma'mûn au califat, il profite de l'esprit peu combatif de ce dernier pour réunir des partisans et le renverser, au cours de l'été 1021. Yahyā se proclame calife avec le titre d’Al-Mu`talī mais Al-Qāsīm se maintient dans son fief de Malaga. Yahyā est abandonné par une grande partie des Berbères. Se sentant menacé, il quitte Cordoue et se réfugie à Malaga.
Al-Qāsīm reprend son titre de calife (12 février 1023).
Yahyā lui prend Algésiras. Une nouvelle révolte de la population de Cordoue contre la présence des militaires berbères 31 juillet 1023 amène Al-Qāsīm à faire le siège de la ville dans laquelle la population s’est enfermée.
Le 31 octobre, les insurgés font une sortie désespérée qui met Al-Qāsīm en fuite.
Il hésite à se réfugier à Séville mais opte pour Xérès où Yahyā vient l’assiéger. Al-Qāsīm doit se rendre.
Il devient le prisonnier de Yahyā qui l’enferme à Malaga quand Yahyā donne l’ordre de l’étrangler sur le soupçon de préparer un coup d’État.
Yahyā règne alors sur Malaga, Algésiras, Ceuta, mais à Cordoue les habitants choisissent comme calife `Abd al-Rahman frère de l’Omeyyade Muhammad Al-Mahdī. `Abd al-Rahman prend le titre d’Al-Mustazhir.
Ces luttes incitent les Hammudites, une famille possédant Malaga et Algésiras, à marcher sur Cordoue, où ils détrônent Sulayman, mais ne tardent pas à se déchirer entre eux, et perdent définitivement le pouvoir en 1023...
Il signe un pacte avec son oncle pour régner ensemble sur l'Espagne... Mais il entre dans Cordoue accompagné de sa garde noires de Sus passant outre le traité. Il essaie par tous les moyens de s'attirer les sympathies du peuple en évitant de commettre des injustices, mais ses sujets, habitués aux rebellions et aux changements rapides de gouvernant, se soulèvent et Yahayá doit fuir la ville en direction d'Algeciras (Algésiras), au début de février 1023.
CORDOUE
Abd al Rahman monte sur le trône, il se propose de réparer tous les maux dont souffre l'État... Mais en instaurant de nouveaux impôts, il se rend impopulaire auprès du peuple. C'est pour cette raison qu'une révolution éclate à Cordoue...
Le 18 janvier 1024, après une révolte menée par son cousin Muhammad, de nuit les insurgés prennent d'assaut l'Alcazar, tuant la garde et violant les femmes du harem. Abd al Rahman, épée en main, essaie de se défendre, mais il est tué et son cadavre sauvagement mutilé. Son règne dure de décembre 1023 au 3 février 1024. Ce sera le dernier souverain Omeyyade et sa mort mettra fin au Califat de Cordoue.


Avant d'être une famille souveraine, les Abbassides se sont illustrés par un homme de loi, Ismaïl ibn Aḃbad, puis par son fils, juriste lui aussi devenu cadi de Séville Abou-l-Qasim Mohammed. Peu après la dislocation du califat Omeyyade de Cordoue (1010), ce cadi s'attribue le pouvoir à Séville, y prenant en 1023 le titre de hadjib « chambellan ». devienant ainsi un prince indépendant, tout en reconnaissant encore une suprématie à la dynastie de souche Arabo-Marocaine des Hammudites, qui s'attribue à Cordoue l'autorité califale.

Il rejette cette suzeraineté, devenant un émir de rang royal, d'autant que le califat hammoudite de Cordoue se limite dès 1031 en un émirat. C'est l'époque où al-Andalus, c'est-à-dire l'Espagne musulmane, se fractionne en royaumes dits de taïfas...
Après des luttes obscures contre les taïfas voisines, l'Abbadite Abou-l-Qasim meurt en 1042, ayant bien assis son émirat Sévillan. Son fils Abou Amar Abbad, alors âgé de 26 ans, lui succède, prenant le nom d'al-Motadid billah (« Celui qui compte sur Dieu »).
Les débuts des Omeyyades en Espagne sont extrêmement pénibles. Pour asseoir solidement leur pouvoir, les premiers princes de cette dynastie doivent déployer la plus grande énergie et triompher de multiples difficultés :
Agressions des souverains chrétiens du Nord de la péninsule,
Discordes des tribus arabes, Yéménites et Modarites, établies en Andalousie.
Soulèvement des populations chrétiennes indigène.
Un chef de rebelles, Omar ibn Hafsoun, retranché dans la forteresse de Bobastro, réussit, pendant plus de 20 ans, à tenir en échec les troupes d'El Moundhir, et d'Abel allah. 
Le long règne d'Abd-er-Rahman III marque l'apogée de cette dynastie. Jusque-là, les Omeyyades d'Espagne s'étaient contentés du titre d'émir. Abd-er-Rahman III prend ceux de calife et de prince des croyants. Il triomphe également des Fatimides dans le Maghreb et des princes chrétiens du Nord de l'Espagne, il intervient même dans les querelles de ces derniers, et ramènent sur le trône de Léon le roi Sancho, chassé par ses sujets. Cordoue devient la rivale de Bagdad... la splendeur de ses palais est proverbiale dans l'Orient et dans l'Occident.
La cour des Omeyyades d'Espagne, comme celle des Abbasside, a ses poètes attitrés. Les écoles de jurisprudence et de théologie de Cordoue, qui suivent le rite malékite, sont célèbres dans tout l'islam. Toutefois, Abd-er-Rahman prépare, sans y songer, la ruine de ses successeurs, en introduisant en Espagne un nombre considérable d'esclaves étrangers, destinés à sa garde. Rempli de défiance à l'égard de la noblesse arabe, il s'entoure de Berbères et de « Slaves » (par ce nom, les historiens arabes d'Espagne désignent les esclaves originaires de Provence, d'Allemagne et de Lombardie). Il ne confie les postes importants qu'à des affranchis dont la basse extraction lui semble garantir la soumission et la fidélité. Les chefs de cette milice étrangère deviendront tout-puissants sous les derniers Omeyyades et entendront disposer à leur gré du califat.
MOSQUÉE DE CORDOUE
Une décadence rapide survient après la mort de El hakam II. Hicham II est tenu à l'écart des affaires et règne sous la tutelle de son ministre Ibn abi Amir al Mansour. Ce ministre, véritable homme d’État, conserve à la dynastie Omeyyade une partie du prestige dont l'ont entourée Abd-er-Rahman III et Hakam II. Mais avec son fils Abd-er-Rahman Sanchol une ère de troubles et de guerres civiles s'ouvre pour le califat de Cordoue. Sanchol, qui a osé jeter Hicham II en prison, et se faire proclamer calife, est renversé par un soulèvement populaire, un petit-fils d'Abd-er-Rahman III, Mohammed Mahdy, est porté sur trône. Mais le chef des Slaves, Wadhih, fait mettre à mort ce nouveau calife, et rétablit Hicham II au pouvoir, tandis que les Berbères proclament un autre Omeyyade, Soleiman. Une lutte terrible s'engage entre Slaves et Berbères. Cordoue est prise d'assaut et livrée aux horreurs du pillage. 
Puis la dynastie Omeyyade subit une interruption, lorsque le Slave Khairan appelle à Cordoue les Hammoudites d'Afrique. Elle revient avec Abd-er-Rahman IV, puis est de nouveau interrompue par le triomphe des Hammoudites Kasim et Yahya, puis fournit encore 3 princes, dont chacun ne règne que quelques mois et périt assassiné. Enfin, en 1027, le président du conseil de Cordoue, Ibn Djauhar, fait déclarer Hicham III déchu, et le califat définitivement aboli en Espagne.
De nombreuses dynasties indépendantes, qui, depuis le règne d'Hicham II, ont arraché au califat de Cordoue les plus belles villes de l'Andalousie, s'élèvent sur les ruines de la dynastie Omeyyade.
L'une des causes essentielles, et vraisemblablement la plus importante, de la décomposition et de l'effondrement de l'édifice d'Espagne, est le caractère singulièrement hétérogène de la population qui le compose. En effet, l'extraordinaire diversité des éléments ethniques pèse lourdement sur les destinées de la péninsule Ibérique. D'origine Celtique et Ibérique, les autochtones se mêlent, avant la conquête arabe, aux Romains, Goths, Juifs, Byzantins et Syriens. Par la suite, ce bariolage de populations se double, avec l'arrivée des Arabes, d'une mosaïque d'habitants non moins bigarrée.
Les nouveaux maîtres du pays, qui ne sont au début que quelques milliers, ont la tâche relativement facile, grâce surtout au précieux concours des nombreux contingents berbères qui prennent une part essentielle à la conquête. Cela entraîne, dès les premiers temps, des troubles graves qui font longtemps obstacle à l'unité et à la sécurité d'al-Andalus. Cet élément arabe, pourtant minoritaire, entend avoir la part du lion en s'appropriant les meilleurs terres et en refoulant les Berbères vers les régions les moins fertiles. Des conflits éclatent par la suite entre Arabes et Muwallad (métis), surtout dans les régions d'Elvira et de Séville, sous le règne particulièrement agité de l'émir ‘Abd Allāh. La bourgeoisie néo-musulmane se soulève contre des hobereaux arabes qui tentent de dicter leur loi dans ces deux provinces.
A la même époque, des Muwallad prennent la tête d'un mouvement de révolte d'une grande ampleur dans le sud du pays. Son principal animateur est l'illustre rebelle 'Umar b. Hafsūn qui, durant une quarantaine d'années, ne cesse de narguer les autorités Umayyades (Omeyyades) avant d'être finalement neutralisé sous le règne de ‘Abd al-Rahmān III. Ainsi, Arabes, Muwallads et Berbères s'insurgent contre le pouvoir central et s'affrontent souvent entre eux, en outre des dissensions existent à l'intérieur même de chacun de ces groupes ethniques.
ALMANZOR
On se rappelle que, pour sortir de cette impasse, le calife al-Nāsir décide de neutraliser l'aristocratie arabe jugée trop arrogante, en se procurant, pour la remplacer, des esclaves noirs et surtout des Esclavons (Ṣaqāliba), particulièrement appréciés pour leur discrétion et leur dévouement. Les premiers esclaves, originaires du Soudan en grande majorité, servent comme eunuques dans les gynécées ou comme mercenaires des gardes califiennes. Petit à petit, ils deviennent une composante homogène de la population Andalouse et, pendant la fitna, ils se rangent dans l'ensemble aux côtés des Berbères.
Quant aux seconds, des esclaves Européens faits prisonniers ou achetés, ils remplissent au début les mêmes fonctions que les Noirs. Les plus doués et les plus heureux d'entre eux réussissent, par le biais de l'affranchissement (walâ’) à obtenir le statut d'homme libre, et accèdent souvent à de hautes charges civiles et militaires. Beaucoup de généraux esclavons rendent des services éminents à la dynastie Umayyade d'Espagne. Et si leur proportion numérique est relativement faible, ils n'en constituent pas moins une force dynamique et influente avec laquelle il faut compter. En outre, leur esprit de solidarité fort développé et leur tendance à ne pas se fondre dans le conglomérat ethnique d'al-Andalus, leur permettent de conserver une assez grande homogénéité. Ainsi, ils forment un parti (une tâ’ifa) bien distinct qui joue un rôle important pendant la fitna et durant la période des Mulūk al-Ṭawā’if. Ils tentent, au cours de la guerre civile qui éclate après la fin du règne ‘Āmiride, de s'imposer comme arbitres entre les factions rivales, en s'alliant tantôt à l'une, tantôt à l'autre, selon leurs intérêts propres.
Après l'abolition du califat, ils essaient de tirer le meilleur parti de la nouvelle situation, en travaillant pour leur compte.
Les heurts violents qui se produisirent, au cours des premiers siècles de la conquête, entre les Berbères et les autres éléments ethniques de la population, s'estompent car, finalement, la plupart de ces Nord-Africains se fondent dans la masse des habitants et « s'andalousent » progressivement jusqu'à perdre l'usage de leurs dialectes.
En revanche, la nouvelle vague d'émigration massive de Berbères, orchestrée par al-Mansūr b. Abi ‘Àmir va réveiller ce sentiment de haine et de répulsion plus ou moins oublié, d'autant que ces nouveaux venus se rassemblent en groupes ethniques bien distincts et ne manifestent pas le désir de s'intégrer dans la société Andalouse. Cet état de fait ne pose pas de problèmes majeurs tant que le chef de cette armée de métier a les affaires bien en mains. Cependant après la révolte de Muhammad II al-Mahdī et l'assassinat du troisième ‘Āmiride, cet équilibre fragile est brutalement rompu...
Désormais, les Berbères s'immiscent de plus en plus ouvertement dans les affaires de l'État, et un duel sans merci oppose la tā‘ifa Berbère à la ta'ifa Andalouse. Mais aucun de ces deux partis ne réussit à s'imposer d'une manière décisive et à refaire l'unité politique du pays, ce qui sera l'œuvre des Almoravides, dans les dernières années du XIe siècle.
Ainsi, en affaiblissant l'aristocratie arabe et en favorisant les apports massifs d'Esclavons et surtout de mercenaires Africains, le premier calife al-Nāsir et, dans une plus large mesure, le hāğib al-Mansūr, contribuent amplement à la constitution des deux tā‘ifas Esclavonne et Berbère qui jouent un rôle particulièrement néfaste par la suite.
Cependant, en matant énergiquement les rivalités de clans, les rébellions et toute velléité autonomiste, ils favorisent la formation d'une nation Andalouse issue de la fusion progressive d'éléments ethniques souvent très différents. Les principales composantes de cette nouvelle nation sont les Arabes et les Muwallad. Les premiers, fortement minoritaires, subissent un brassage forcé avec les autochtones. Arrivés dans la péninsule Ibérique sans femmes, ils doivent, pour fonder une famille, épouser ou prendre comme concubines des indigènes... Ainsi, au bout de quelques générations, les enfants nés de ces mariages mixtes ont, dans leurs veines, plus de sang étranger et notamment Espagnol que de sang arabe. Quant aux Muwallad, Espagnols convertis à l'Islam après la conquête, ils constituent l'élément ethnique numériquement de beaucoup le plus important. La communauté de religion et, dans une certaine mesure, de langue facilite leur intégration dans la société musulmane.
Notons aussi que, par le biais du wala’, qui consiste à donner un nom patronymique arabe à un affranchi ou un client, beaucoup de généalogies sont faussées et des cloisons tribales supprimées.
Mais ce nivellement de la population est partiel et les affinités ethniques et raciales jouent un rôle important dans la constitution des tawā‘if qui vont mettre fin à l'unité politique d'al-Andalus et se partager l'héritage de la dynastie umayyade d'Occident.
Tous ces éléments de la population Andalouse ont, officiellement du moins, un facteur commun, la religion. Or, au sein de cette même société, vivent deux autres communautés non musulmanes assez importantes, les Mozarabes et les Juifs. Les premiers sont les Espagnols non convertis à l'Islam, après la conquête arabe, mais qui vivent en terre d'Islam, soumis au statut des tributaires (ahl alḏimma). Les seconds, des tributaires également, servent souvent d'intermédiaires entre Musulmans et Chrétiens. Mozarabes et Juifs constituent des communautés nombreuses et agissantes dans la plupart des grands centres urbains du pays. Leurs rapports parfois difficiles avec les autorités musulmanes sont de nature à accentuer davantage la complexité du problème ethnique.
Espagne musulmane - Monarchie et noblesse
www.monarchie-noblesse.net/Espagne/musulmane/musulmane.htm
Cordoue est un ancien peuplement ibérique et est occupée par Claudius Marcellus , un Romain, en 169 ... ABD AL-RAHMAN III calife (891-961) ... 1022-1023.

Abd al-Rahman V — Wikipédia

fr.wikipedia.org/wiki/Abd_al-Rahman_V
`Abd-ar-Rahman V est proclamé calife le 2 décembre 1023 à Cordoue. Il est tué le 18 janvier 1024 au cours d'une révolte de chômeurs menée par un de ses ...

Tourisme de Cordoue - Dynastie des Omeyyades

francais.turismodecordoba.org/seccion/dynastie-des-omeyyades
Il fit de Cordoue la capitale de Al-Andalous et pour la ville commencèrent des .... Il fut le Calife le plus cultivé des Omeyyades Andalous, sûrement le moins cruel et ... et Yahayá dut fuir la ville en direction d'Algeciras, au début de février 1023.

Les Omeyyades.

www.cosmovisions.com/Omeyyades.htm
Dépossédés du califat en Asie , les Omeyyades allèrent régner à Cordoue ( Espagne musulmane ). .... Abd-er-Rahman V (1023-1024) Mohammed II Moustakfy ...

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