jeudi 31 juillet 2014

1019... EN REMONTANT LE TEMPS

Cette page concerne l'année 1019 du calendrier julien. Ceci est une évocation ponctuelle de l'année considérée il ne peut s'agir que d'un survol !

LA FIN D'UN PRINCE MAUDIT !

SVIATOPOLK LA MAUDIT
Sviatopolk Ier dit le Maudit (vers 980-1019) Prince de Tourov de 988 à 1015 Grand prince de Kiev de 1015 à 1019, fils d'Iaropolk Ier, il perd son père, assassiné sur ordre de Vladimir Ier, en 980. le prince Vladimir en fait un de ses fils, s'empare du gouvernement à la mort de son père, il fait assassiner Boris , Gleb et Sviatoslaf, « ses » frères, Battu par Iaroslaf, un autre de « ses » frères, il se réfugie auprès de Boleslaf, roi de Pologne, et, avec son aide, remonte sur le trône, demande la paix, et épouse la fille d'un prince des Polovtsi, marche contre eux, et est vainqueur, puis se rend à un congrès des princes Russes.
Après ce congrès il arrête, le prince Vasilko, à qui le prince David fait crever les yeux. Il n'évite la vengeance des autres princes Russes qu'en promettant d'aider à punir David, promesse qu'il tient par intérêt. Il convainc ensuite les Hongrois contre le prince Vasilko. Ceux-ci sont battus, nouveau congrès, dans lequel le prince David est dépouillé de son apanage...
Sviatoslaf I Igorévitch n'a d'autre habitation que les camps militaires. Il défait les Cosars, et prend leur capitale. Appelé par l'empereur Phocas contre les Hongrois, il occupe la plupart des villes des Bulgares , pendant que les Petchénègues ravagent la Russie et assiègent Kiev, il revient et les défait, puis retourne, en Bulgarie, ravage la Thrace, massacré à son retour par les Petchénègues... Il meurt, après avoir joui trois ans de son usurpation...
Sviatopolk Ier de kiev Vladimirovitch dit le Maudit officiellement fils d'Iaropolk Ier de Kiev et de Julie, une nonne Grecque, selon certaines sources fils de Vladimir Ier de Kiev et de Julie... Il appartient à la dynastie des Riourikides.
En 988 Sviatopolk devient prince de Kiev Prince de Tourov. Son « père » arrange un mariage avec une des filles de Boleslas Ier de Pologne, qui a lieu en 1009. Sa femme vient à Tourov accompagnée de Reinbern, l'évêque de Kolobrzeg.
Insatisfait et mécontent de sa situation, Sviatopolk Ier de Kiev, avec l'aide de sa femme et de Reinbern, se met à comploter contre Vladimir Ier de Kiev et se prépare à la guerre, en comptant probablement sur l'appui de Boleslas Ier de Pologne, son beau-père... Mais Vladimir Ier de Kiev, ayant eu vent du complot, les fait arrêter et les met tous les 3 en prison. À sa sortie de prison, Sviatopolk Ier de Kiev est envoyé dans la ville de Vychgorod gouverner loin de Kiev pour l'écarter du pouvoir central...
En février 1013, Boleslas Ier de Pologne envoie son fils Mieszko II Lambert négocier la paix entre la Pologne et l'Empire Romain Germanique avec Henri II le Saint.
À la Pentecôte 1013, lors de la rencontre de Mersebourg, Boleslas Ier de Pologne obtient la Lusace en échange d'un serment d'allégeance à Henri II le Saint qui met fin provisoirement à la guerre entre Polonais et Allemands. Ayant sécurisé la frontière occidentale de la Pologne, Boleslas Ier de Pologne lance une offensive contre la Rus' de Kiev pour soutenir Sviatopolk Ier de Kiev, avec l'aide des Allemands et des Petchénègues... Il s'empare de Przemysl et de Belz.
Vladimir Ier de Kiev, grand Prince de Russie, meurt à Berestova ou Berestow près de Kiev le 15 ou le 21 juillet 1015. Il est inhumé à Kiev dans l'église de la Dîme qu'il a fait construire. Sa femme et sa grand-mère y sont également inhumées. Considéré comme le principal fondateur de la Sainte Russie...
Dans ces poèmes épiques, il est généralement représenté comme un souverain juste et respecté de ses sujets, à l'image du roi Arthur des légendes Celtes.
L'ardeur que déploie Vladimir Ier de Kiev pour la propagation du christianisme lui vaut l'honneur d'être placé au nombre des Saints que révère l'Église Russe.
Dans une guerre de succession fratricide de 1015 à 1019, Yaroslav Ier de Kiev doit d'abord lutter contre son demi-frère Sviatopolk Ier de Kiev, soutenu par la Pologne, celui-ci tente de prendre le trône à ses cousins et devient le nouveau Grand-prince de la Rus'de Kiev, bien qu'assez impopulaire auprès des Kiéviens en 1015. Après avoir fait tuer Boris et Gleb qui seront plus tard canonisés, Sviatopolk Ier de Kiev est vaincu en 1016 par Yaroslav Ier de Kiev. En 1018, Boleslas Ier de Pologne met sur pied une nouvelle expédition militaire contre Kiev pour soutenir Sviatopolk Ier, son gendre, dans la guerre de succession qui l'oppose à Yaroslav Ier de Kiev.
Boleslas Ier de Pologne est victorieux, la frontière est établie sur le Bug. La Ruthénie rouge, qui a été perdue par Mieszko Ier de Pologne, son père, et la région de Przemysl sont annexées.
Le 14 août 1018, Sviatopolk Ier de Kiev redevient Grand-prince de la Rus' de Kiev. Deux sœurs de Yaroslav Ier de Kiev sont emmenées en captivité en Pologne. Boleslas Ier de Pologne envoie une Proclamation de paix triomphante et amicale à Henri II le Saint et à Basile II le Bulgaroctone, par laquelle il exprime clairement son objectif de maintenir l'Europe orientale en dehors de toute autorité...
Yaroslav Ier de Kiev devient grand-prince de Kiev en 1019 après sa victoire, mettant fin à la guerre civile au sein du Rus' de Kiev...
Au demeurant, Sviatopolk s'établit à Kiev, et mande près de lui les Kiéviens, auxquels il distribue force présents, que ceux-ci prennent, encore qu'ils ne lui sont aucunement attachés de cœur, mais bien à son frère Boris. Ce dernier, sans avoir combattu ni rencontré les Petchenègues, s'en revient avec son armée, quand il ouït la nouvelle que son père est passé de vie à trépas. Il verse d'amères larmes, car de tous ses enfants c'était surtout celui que Vladimir chérissait, puis il établit son camp près de l'Alta...
Sur ces entrefaites, certains amis de son père viennent le trouver, et lui disent :
« A cette heure, que tu as de ton côté les amis et .soldats de ton père, viens t'en à Kiev, et monte sur le trône ».
« Je ne me le permettrai point, répond Boris, de porter la main sur mon aîné mon père étant mort, c'est à lui à tenir sa place. »
A cette réponse, les gens de guerre n'hésitent point à quitter Boris, qui ne reste plus entouré que de ses seuls serviteurs. Cependant Sviatopolk, plein d'une abominable méchanceté, et nourrissant la pensée de Caïn, envoie un message à Boris, avec ces mots :
« Je veux et souhaite entretenir avec toi commerce d'amitié viens donc, que je te remette, avec la part d'héritage qu'a fixée notre père, ce que ma tendresse pour toi te réserve. »
Mais en réalité, le méchant ne pense qu'à le faire mourir, et songe au moyen de l'arrêter. Plein de ce projet, Sviatopolk vient secrètement et de nuit à Vytchgorod, puis ayant mandé près de lui Putscha et quelques boyards, il leur tient ce discours :
« Voulez-vous me servir de cœur » ?
« Notre vie est à toi, disent Putscha et les boyards ».
« Eh bien, allez tuer le prince Boris, et ne parlez de cela à homme qui vive. »
L'offre est accepté... ces misérables arrivent avec la nuit sur les bords de l'Alta, et s'approchent de l'endroit où le pieux Boris (informé du projet qu'on a de le tuer), commence à chanter matines, et tandis qu'il fait sa prière, les perfides, comme des bêtes féroces, tombent sur lui, entourent sa tente, tiennent le glaive et le percent de coups, ainsi que le serviteur qui l'accompagne ce serviteur est d'origine Ougre, et se nomme Georges, il sert affectueusement Boris, qui l'aime beaucoup, il lui a donné une grande médaille d'or pour porter à son col... Comme les meurtriers ne peuvent assez vite lui arracher cette marque d'honneur, ils lui coupent la tête. C'est ce qui fait qu'on n'a pas reconnu son corps parmi ceux des autres serviteurs de Boris, qui sont tous pareillement massacrés, Et quand le crime est accompli, les meurtriers enveloppent Boris, qui respire encore, dans la toile de sa tente, le posent sur une voiture, et l'emmènent avec eux.
Quand le méchant Sviatopolk apprend que son frère n'est pas mort, il donne commission à deux Varègues d'aller l'achever... Ceux-ci s'approchent, et voyant qu'il respire encore, tirent leur épée et la lui plongent dans le cœur. Ainsi meurt le pieux Boris, qui reçoit de notre Sauveur Jésus la couronne des justes. Son corps est secrètement apporté à Vychgorod, et placé en l'église Saint-Basile... Pour ses maudits meurtriers, ils viennent trouver Sviatopolk, et se font gloire de leur méchante action. Les noms de ces misérables sont :
Putscha, Talez, Elovitch et Lachko.
Cependant le maudit Sviatopolk réfléchit, et se dit :
« Je me suis défait de Boris il me faut penser comment j'aurai la vie de Gleb. » Alors il fait traîtreusement dire à Gleb :
« Viens à la hâte notre père est grièvement malade, et veut te voir. »
Gleb monte à cheval, et se met en route, suivi d'une petite troupe de gens... Il est toujours prompt à rendre obéissance à son père. Chemin faisant, près de la Volga, son cheval étant tombé dans un trou, il se blesse légèrement au pied, Gleb se rend à Smolensk, gagne le Smadin, et s'y embarque sur un petit canot. Pendant ce temps, Iaroslaw reçoit, par les soins de Predslava, fille de Vladimir, la triste nouvelle de la mort de son père, c'est alors que ce prince députe vers son frère Gleb un message afin de lui apprendre la vérité:
« Ne va pas plus loin, lui dit-il ton père est mort, et ton frère Boris a été assassiné par Sviatopolk ! »
A cette nouvelle Gleb pousse un cri lamentable, et répand des larmes sur son père et surtout sur son frère... Tandis qu'il est tout pleurant, surviennent les meurtriers envoyé par Sviatopolk ils attaquent la chaloupe où se trouve Gleb, et s'en rendent maîtres.
Bientôt les serviteurs de Gleb perdent courage, un des assassins, nommé Goraser, donne l'ordre de couper la gorge au pauvre Gleb, aussitôt son propre cuisinier, nommé Tortchin, prend un couteau et le lui enfonce dans la gorge.
Après ce nouveau crime, les meurtriers maudits s'en retournent et courent apporter à Sviatopolk la nouvelle de l'exécution de ses volontés. A leur récit, le misérable prince laisse éclater sa joie.
Cependant Gleb étant mort, comme on a vu, son corps, laissé sur deux planches, a été jeté au rivage, quelques gens l'ayant recueilli, l’emmènent à Vytchgorod, et le mettent côte à côte de son frère, en l'église de Saint-Basile.
Toujours plus méchant et maudit Sviatopolk tue encore un autre frère Sviatoslaw, au moment où il atteint les monts Ougriens pour se réfugier chez les Ougres. Ce dénaturé se dit en lui-même : «Je » veux me débarrasser de tous « mes » frères, afin de régner seul sur la Russie.» Ainsi pense-il en son coupable cœur, mais il ne sait pas que Dieu donne la force et le pouvoir à qui bon lui semble...
L'impie Sviatopolk commence à régner à Kiew il commence par convoquer le peuple, de distribuer aux uns des martres et des fourrures, aux autres de l'argent, et finalement de faire de grandes largesses.
Or, avant que Iaroslaw reçoit la nouvelle de la mort de son père, il y a chez lui une bande de Varègues qui exercent force violences et excessifs abus contre les Novgorodiens. Ceux-ci ayant fini par se soulever, massacrent un grand nombre de Varègues dans la maison de Poromoni...
Cette émeute excite la colère d'Iaroslaw il se rend en son palais de Rakom, où étant, il envoie quérir les Novgorodiens, et leur dit :
« Ne craignez rien, car je ne peux ressusciter ceux qui sont morts. » C'est ainsi qu'il attire vers lui les principaux de ceux qui ont massacré les Varègues, et, par cette ruse, il se saisit des coupables, et les fait tous exécuter...
Mais, la nuit même de ces supplices, arrive la nouvelle que sa sœur Predslava lui fait tenir touchant les affaires de Kiev :
L'ASSASSINAT DU PRINCE BORIS
« Ton père, lui dit-elle, est passé de vie à trépas Sviatopolk commande à Kiev il a assassiné tes frères Boris et Gleb tiens-toi donc sur tes gardes, et sois précautionneux. »
A cette nouvelle, Iaroslaw pleure son père et ses frères, et surtout ses gens, qu'il vient de faire mourir. Au point du jour il mande près de lui les Novgorodiens survivants, et s'exprime ainsi devant eux :
« O vous ! chers amis, qu'hier j'ai fait mourir, hélas ! que ne puis-je vous ressusciter !... » Vous pourriez si bien en ce jour me rendre service ! »
Lors, essuyant ses pleurs, il dit à l'assemblée :
« Apprenez que mon père est mort, et que Sviatopolk règne à Kiev, après s'être rendu l'assassin, le meurtrier de mes frères !
Prince, répondent les Novgorodiens, encore que tu aies méchamment répandu le sang de nos amis, nous te promettons de combattre pour toi ! »
Sur cette assurance, Iaroslaw rassemble 1 000 Varègues et 40 000 soldats de divers peuples, et se met en marche contre Sviatopolk puis, prenant Dieu à témoin :
« Ce n'est point moi, dit-il, qui a tué mes frères, mais Sviatopolk que Dieu venge donc le sang de Gleb, de Boris et de Sviatoslaw, le sang innocent qu'il a répandu sans aucune pitié ni merci ! Aussi bien l'assassin songe-t-il déjà peut être à me traiter de la même façon. »
Sviatopolk apprend l'approche d'Iaroslaw, il lève une innombrable armée de Russes et de Petchenègues, se met en marche à sa rencontre, et vient s'établir en-deçà du Dniéper, proche de Lubetch, tandis qu'Iaroslaw campe sur l'autre rive du fleuve.
Aucun des 2 princes ne se hasarde à commencer l'attaque, et 3 mois passe ainsi. A la fin, un des voïévodes (chef militaire) de Sviatopolk s'approchant des bords du fleuve, raille ceux de Novgorod, disant :
« Que venez vous faire ici avec votre boiteux ? (Iaroslaw l'était en effet). N'êtes-vous tous que des charpentiers ? En ce cas approchez, nous vous bâillerons maisons à bâtir. »
Les Novgorodiens ayant ouï tels sarcasmes, s'en viennent trouver Iaroslaw :
L'ASSASSINAT DU PRINCE GLEB
« Demain, lui dirent-ils, nous passerons le fleuve, et gagnerons l'autre rive et si quelqu'un refuse de nous suivre, nous saurons bien l'y contraindre. »
Les eaux commencent déjà à geler. Sviatopolk, campé entre deux lacs, passe la nuit suivante à faire débauche avec ses soldats.
Avant le jour, Iaroslaw ayant fait prendre les armes à son armée, la dirige en personne sur le fleuve... La traversée opérée, il fait détacher toutes les barques... Bientôt commence la mêlée... Un horrible choc précède un horrible carnage... Les Petchenègues, resserrés entre les deux lacs, ne peuvent gagner le champ de bataille, et les gens de Sviatopolk, véhémentement poussés, sont contraints, pour effectuer leur retraite, de s'aventurer sur la glace, qui soudain se rompt sous eux et les engloutit... Sviatopolk à grand-peine trouve son salut dans la fuite, et gagne le pays des Lèkes.
Iaroslaw vainqueur entre dans Kiev, et monte sur le trône de son père. Il a alors 28 ans.
En l'an 1017, Iaroslaw règne à Kiew, un violent incendie se déclare affaiblissant la population. L'année suivante, Boleslas, du pays des Lèkes, s'unit à Sviatopolk, et marche contre Iaroslaw. Celui-ci rassemble à la hâte son armée, composée de Russes, de Varègues et de Slaves, va à leur rencontre, pénètre en Volhinie, et établit son camp non loin des rives du fleuve.
Il a avec lui Boud, son vieux gouverneur et voïévode, lequel s'étant approché du rivage, se prend à dire, en parlant de Boleslas : « Nous percerons bientôt ce gros ventre. » Boleslas, en effet, est gros, lourdaud, et peut à grand-peine se tenir à cheval... Mais il est brave et fin stratège. A ces mots, ce prince, furieux, dit à son armée :
« Je veux mourir, si je n'ai vengeance et suivi de son armée, et remporte la victoire, qu'Iaroslaw avait à peine eu le temps de prendre les armes. Seul, Iaroslaw s'enfuit à Novgorod, et Boleslas et Sviatopolk font leur entrée à Kiev.
Boleslas dit à Sviatopolk : « Distribue mon armée par les villes environnantes, afin qu'elles y trouvent leur entretien. » Ainsi est fait.
Iaroslaw, arrivé à Novgorod, s'en veut d'avoir fui, mais il y a un possadnik (prince) nommé Sniatinn, fils de Dobrinia, qui, avec l'aide de quelques Novgorodiens, met le feu à ses vaisseaux, disant :
« Nous pouvons bien encore une fois nous mesurer avec Boleslas et Sviatopolk »
Cela dit, les Novgorodiens se mettent à rassembler des bestiaux, à exiger des contributions et à prélever des fourrures autours d'eux 4 martres par tête, 5 grivnas (monnaie) par vieillard, et 85 par boyards, puis ils portent le tout aux Varègues, et forment ainsi une armée redoutable...
Mais tandis que Boleslas est à Kiev, l'insensé Sviatopolk dit à ses gens :
« Tuez tous les Lèkes qui se pourront trouver en vos villes. »
Et partout les Lèkes sont massacrés. Boleslas, à cette nouvelle, s'enfuit de Kiev, emmenant avec ses richesses, les boyards et les sœurs d'Iaroslaw. C'est alors qu'il établit pour administrateur de ses biens cet Anasthase, dont il a été souvent parlé, et qui, par ruse et finesse, s'est introduit dans ses bonnes grâces. Boleslas, suivi d'un grand nombre de gens qu'il emmène par force, s'empare chemin faisant de la ville de Tchervinskich, et rentre dans son pays...
Sviatopolk règne seul à Kiev, lorsqu'Iaroslaw, à la tête de son armée, se présente pour le combattre... Sviatopolk ne l'attend pas, il se réfugie au pays des Petchenègues...
L'année suivante (1019), Sviatopolk ayant réuni une troupe de Petchenègues, revient tenter fortune contre Iaroslaw...
Celui-ci, à la tête de son armée, va au-devant de lui jusqu'aux environs de l'Alta puis à l'endroit où Boris a été misérablement occis, s'arrêtant pieusement, Iaroslaw élève ses mains vers le ciel, et s'écrie :
« Mon Dieu ! le sang de mes frères t'implore venge le sang de l'innocent » comme tu a vengé celui d'Abel, en jettent en l'âme de Caïn la crainte et l'épouvante ! »
Après cette prière, les deux partis s'élancent l'un contre l'autre, et la plaine de l'Alta est bientôt couverte et rougie du sang des guerriers de chaque côté... Or, c'est un vendredi dès le point du jour le choc a lieu, et le combat devient terrible et véhément, et tel qu'on n'en a jamais vu de pareil en Russie.
Ils se prennent au corps et s'entr'égorgent... 2 fois se recommencent la mêlée, et avec une telle cruauté que le sang des morts coule comme le torrent des montagnes... Finalement, sur le soir, Iaroslaw remporte la victoire, et Sviatopolk, mis en fuite, chevauche au loin.
Au milieu de sa fuite, le diable s'empare du misérable, il tombe en tel affaissement qu'il ne peut plus se tenir sur son séant... il faut le porter en chaise, et continuer ainsi la fuite jusqu'à l'Alta, et durant la fuite ils s'écrie : « Ah ! vite, vite !... Fuyez, ils me poursuivent ! »
Ses gens regardent derrière, afin de voir si l'ennemi suit, mais ne voient personne les pourchasser. Toutefois ils fuient à la hâte... ce qui n'empêche, tout malade et couché qu'il est, si on s'arrête un peu, il s'écrie :
« Ah ! Ah ! ils me poursuivent, les voilà ! Fuyez, fuyez ! »
C'est ainsi qu'il ne peut rester nulle part, et fuit à travers les champs... car il est poursuivi par la colère de Dieu... Il gagne les déserts qui se trouvent entre le pays des Lèkes et celui des Tchèkes (la Pologne et la Bohême ), et y finit dans les tourments sa misérable existence.

Sviatopolk Ier — Wikipédia
fr.wikipedia.org/wiki/Sviatopolk_IerSviatopolk Vladimirovitch (en russe : Святополк Владимирович, et en ukrainien : Святополк Володимирович), dit Sviatopolk Ier ou Sviatopolk le Maudit, est un …
Sviatopolk Ier de Kiev - Histoire de l'Europe www.histoireeurope.fr/RechercheLocution.php?...Sviatopolk+Ier...Naissance de Sviatopolk Ier de Kiev. Vladimir Ier de Kiev viole Julie, femme d'Iaropolk Ier de Kiev. Sviatopolk Ier de Kiev Vladimirovitch dit le Maudit naît vers …
Sviatopolk 1er dit le Maudit - L'histoire pour le plaisir www.ljallamion.fr › Histoire du 11ème siècle8 déc. 2011 - Sviatopolk 1er dit le Maudit (vers 980-1019) Prince de Tourov de 988 à 1015-Grand prince de Kiev de 1015 à 1019 Fils d'Iaropolk 1er, il perd …
La chronique de Nestor books.google.fr/books?id=pLVKAAAAcAAJ
1834 Bien plus, le méchant et maudit Sviatopolk tua encore son autre frère ... et leur dit : « Ne craignez rien , » car je ne puis ressusciter ceux qui sont morts. » C'est ...

1020... EN REMONTANTLE TEMPS

Cette page concerne l'année 1020 du calendrier julien. Ceci est une évocation ponctuelle de l'année considérée il ne peut s'agir que d'un survol !

LE LOUP-GAROU... MYTHE, LÉGENDE, SORCELLERIE...


Le loup-garou [lu.ɡa.ʁu] ou lycanthrope est un personnage de légende, vagabond et malfaisant, qui passe pour avoir le pouvoir de se transformer en loup. Le terme « garou » vient du Francique werwolf qui signifie déjà « homme-loup » (« wer » représente la même racine que le latin « vir », l’homme).

« Tout comme moi,
Luna, l'astre nocturne
Toujours un de tes visages
Tu devras cacher.
Je me fais belle tout les soirs
Mais seulement vous, mes enfants
Loup-garou, créature de la brunante
Savez voir en moi ce qui
Demeure invisible aux Hommes
Car pour eux, enfants du jour
Le Soleil amène l'espoir
Et chasse les frayeurs de la nuit »

Les origines du légendaire Loup Garou remonte à la nuit des temps et sont apparues dans toutes les régions du monde. Les récits sur la créature se propagent à travers les âges, on en trouve dans l’Antiquité, au Moyen Âge, à la Renaissance, et même encore de nos jours. Mais avant 1020, le phénomène de Lycanthropie ne portait pas de nom, les hommes-loups n’existent pas sous un autre nom que celui-ci. C’est en 1020 que le mot « Loup Garou » apparaît. 400 ans plus tard, le Loup Garou est associé, pour la première fois, aux sorciers et les condamnations à mort tombent. Il y a eu, alors, plus de 30 000 procès de Loup Garou en 100 ans.
Loup-garou, créature effrayante et mystérieuse, sortie tout droit du folklore des anciens pays. Le mythe de l'homme-bête mangeur de chair humaine hantait déjà les civilisations antiques. Mais qu'en est-il d'eux aujourd'hui dans ce monde moderne et technologique, où les légendes se perdent dans l'oubli... Ils s'adaptent comme la plupart des espèces vivantes sur cette planète. Ils ont compris qu'ils doivent apprendre à vivre dans la société humaine, ou du moins s'y associer, pour survivre... les humains aiment vivre en famille et les loups en meute, les loup-garous forment des groupes qu'on nomme souvent un clan.
Dans les villes où ils sont suffisamment nombreux, ils s'organisent en clan. Sinon, ils demeurent solitaires tout en ayant des contacts avec les autres loup-garous des environs (quand ils les connaissent). Le clan se défini un territoire de prédilection pour ses rencontres. C'est un endroit où la nature a su garder son droit (un parc ou un terrain vague). Dans les plus grandes villes, on peut retrouver plusieurs clans, chacun ayant son territoire. Mais, il n'est pas rare de voir ces clans s'associer pour ainsi éviter les conflits d'espace. Car les loup-garous restent des créatures territoriales, comme le loup...
Il semble qu'il y ait plusieurs types de loup-garou. Il y a ceux dit psychique (mind shifter), ceux dit en rêve (dream shifter) et ceux dit physique (true shifter) .
En rêve : L'esprit du loup ne sort que dans leur rêve ils sont des loups chassant et hurlant en meute. Psychique : C'est un peu comme si un esprit de loup était dans un corps humain. Ils pensent et agissent comme un loup, mais ils leur est impossible de se transformer physiquement. Physique : Pour eux, la transformation physique est réalité. Bien sûr, la plupart du temps, ils conservent une apparence humaine car il est préférable de rester incognito...
L'influence de la lune est très grande, cela est évident pour tous les loup-garous. Elle donne l'énergie et l'espoir. Tous les loup-garous se rallient sous sa lumière, particulièrement lorsqu'elle est pleine. Elle bénéficie d'une sorte de vénération ou du moins de fascination de leur part. Très proche de la nature, les garous ont souvent une affinité avec celle-ci, une sorte de compréhension innée de leur environnement. La plupart essaie du mieux qu'ils peuvent de préserver et protéger la nature...
Selon les mythes anciens, les loup-garous se rapprochent des vampires. Créatures sanguinaires tuant et massacrant hommes, femmes et enfants. Souffrant de la même répulsion que les vampires pour les choses sacrées et l'eau bénite, ils sont désignés comme créatures du Diable...
Selon les légendes, les loup-garous se répandent par morsures. La malédiction commence à la première pleine lune après qu'un humain se soit fait mordre par un loup-garou... La bête ainsi créée ne contrôle plus ses faits et gestes, tuant de nombreuses victimes en une seule nuit. Et la malédiction revient ainsi à chaque pleine lune, sans que la personne atteinte ne puisse y faire quoique ce soit.
Une des meilleure façon de se débarrasser d'un loup-garou est :
En jetant des clés derrière ses pas, on peut le stopper
Lui jeter de l'eau dessus peut le faire redevenir humain
De l'asperger de trois gouttes de sang à des endroits spécifiques sur le corps
Des armes à feu.
Des objets tranchants en argent.
Des pièges.
Des poisons,
Des balles en argent pour les nouvelles générations de loup garou.
L'exorcisme reste une des seule façon de chasser l'esprit démoniaque du corps du malheureux maudit et ainsi peut-être sauver sa vie.
On ne peut cependant pas assimiler les loups-garous aux lycanthropes. Ce terme dérive du grec « lycos », c'est-à-dire loup et « anthropos » qui signifie homme. La lycanthropie désigne une maladie mentale où le sujet se croit, à tous égards, transformé en loup, mais ne subit aucune transformation physique...
Qu’est-ce qu’un Loup Garou ? Le Loup Garou est un être humain, si on peut le nommer ainsi, qui vit la plupart du temps sous une forme animale. Ce qui est sûr, c’est que le Loup Garou a une forme humaine à la lumière du jour et il devient loup au coucher du soleil jusqu’à son lever. Il doit errer dans les campagnes à la recherche de nourriture, ce qui lui vaut le qualificatif de « Dévastateur ». Il est considéré comme membres de la milice diabolique, sous le commandement d’un diable ou démon, classé au même rang que les succubes et les incubes. C’est pourquoi, il représente un danger extrême.
Le doute vient que la Lycanthropie désigne toujours, les transformations d’un homme en loup, mais ce mot est en faite utilisé à la place de « Zooanthropie » qui signifie la transformation d’un homme en animal. La Lycanthropie porte d’autres noms, plus étonnant les uns que les autres, tels que : « Mélancolie », « Rage Lupine », « Insania Lupina » ou encore « Folie Louvière ». Mais bien que ces deux sujets n’ont aucun rapport, on continue encore de nos jours à appeler les Loups Garous, des Lycanthropes.
Il y a plusieurs moyens de reconnaître un Loup Garou. Tout d’abord, quand il a sa forme humaine, le Loup Garou a le plus souvent les yeux enfoncés dans ses orbites et le regard hagard, ses jambes sont souvent meurtries par les morsures de chiens, contre qui l’Homme Loup combat souvent, ainsi que par les égratignures de ses nombreuses vadrouilles. Dans l’ancien temps, plusieurs critères ont été affirmé, signes qui sont encore plus ou moins vrai de nos jours...
Tels que : les sourcils se rejoignent au milieu du front, les ongles ont une teinte rougeâtre et sont très long, les majeurs sont exceptionnellement long, les oreilles basses et en arrière comme beaucoup d’animaux à quatre pattes, et pour finir, ils ont les mains et les pieds velus. On a dit aussi que les hommes ayant les cheveux long sont des Loups Garous... Ce qui paraît assez ridicule quand on voit le nombre de personnes qui ont, aujourd’hui les cheveux long.
De plus, les cheveux se coupent. Lorsqu’il est sous sa forme de loup, le Loup Garou est reconnaissable car il garde sa voix humaine ainsi que ses yeux d’homme. On dit aussi que celui-ci a peur de la lumière du jour, ainsi que des croix, ce qui le trahit lors des grandes battues.
Mais le plus grand signe, qui est retenu chez certains peuples, est que le Loup Garou garde sa taille humaine, bien qu’il soit courbé en avant, il se tient debout. Mais ceci n’est valable que pour une partie du monde car pour l’autre, le Loup Garou ressemble à un loup comme les autres...


La métamorphose du Loup Garou peut être temporaire ou définitive selon les croyances. Aucune affirmation ne prouve que l’une est plus vraie que l’autre, les avis sont mitigés. La métamorphose peut être physique, c’est à dire que le corps change, les poils deviennent plus long et plus durs, le visage s’allonge pour laisser place à un museau… L’homme ressemble en tout point à un loup, mais la métamorphose peut être aussi illusoire. « Cette illusion est provoquée par un démon qui prend possession de l’humain, recouvrant son corps d’une sorte de fumée dissimulant son aspect humain et reflétant un aspect de loup au regard des autres »... Lors de la mort du Loup Garou, une dernière métamorphose s’opère, l'Homme Loup mort se transforme en lutin errant dans les bois ou les montagnes, ou bien en vampire... ???
Le Loup Garou, comme le laisse paraître son nom, est un énorme loup robuste et une créature sans pitié, ses sens sont hyper développés, sa puissance musculaire sur-développée, une grande agilité et il est très rusé. C'est un imaginaire violent, envahit par le désir de détruire, son appétit est immense avec préférence pour les enfants et les meurtres sanglant... Lorsqu’on se fait mordre par un Loup Garou, la morsure se cicatrise très vite mais la balafre reste à vie, les gènes sont automatiquement transformés pour que l’homme deviennent à son tour un Homme Loup... Malgré ce qu’on pense, lorsque le Loup Garou hurle à la lune, c’est parce qu’il ne peut supporter sa lueur, il hurle comme s’il espérait la faire s’enfuir ou la repousser... ???
Dans la religion catholique, le loup est associé à Satan, et donc, le Loup Garou est un soldat du Diable, le membre d’une armée diabolique semant l’horreur et la désolation sur Terre.
Dans l’antiquité, on disait que le fait d’être transformé en loup est un châtiment divin qui frappe ceux qui donnent en sacrifice, aux dieux, des humains.
En Russie, au XVIIe siècle, l’église condamne la croyances aux Loups Garous. C’est à cette époque que les procès ont commencé, tout comme les sorcières, les Loups Garous sont condamnés et brûlés par les catholiques. D’après la religion, les Loups Garous haïssent Dieu et ne pouvant pas s’attaquer à lui directement, il se tourne vers son œuvre fait à son image : l’Homme.
D’après certain croyant catholique, surtout en Italie, une fille née pendant la nuit de Noël est une sorcière et un garçon né à la même époque est un Loup Garou, car pour ces chrétiens, naître le même jour que Jésus est un crime... ??? La plupart des cas de Zooanthropie liés au loup ont été masculin.
Dans le cadre de la magie, les transformations en loup peuvent être effectuées brutalement, par un sort lancé, ou lentement, lorsque l’homme revêt une peau de loup... Le Loup Garou n’est pas le seul Zooanthrope relaté dans l’histoire de la sorcellerie. En effet, lors des Sabbats, les sorcières se métamorphoseraient en chat pour s’y rendre. Dans ce cadre, il y a 4 métamorphoses :
Divine : comme nous l’avons montré plus haut avec le châtiment
Physique : par la transformation du corps humain
Imaginaire : attribué à la Lycanthropie
Démoniaque : provoqué par une illusion du démon.
Mais il y a aussi des moyens magiques pour devenir un Loup Garou, certains sortilèges, comme ceux qu’utilisent les sorcières pour le transport aux sabbats, permettent cette métamorphose. Et comme nous l’avons dit plus haut, le sorcier peut se recouvrir d’une peau de loup pour devenir un Loup Garou...
Se plonger dans certains lacs ou courants d’eau ayant des pouvoirs à cet effet.
Manger de la chair humaine.
Naître VIIe fils d’une famille pauvre.
La plus grande marque de sorcellerie chez le Loup Garou est son invincibilité, car cette animal n’a aucun point sensible et ne saigne pas.
Comme tout autre animal mythique, le Loup Garou est lié à la magie par son mystère...
Au premier siècle, dans le monde entier, on dit que celui qui se transforme en loup, se jette sur les troupeaux, ainsi que sur ceux qui les gardent, qu’il ne sort que la nuit, et qu’il hante les cimetières et les monuments en hurlant à la mort...
Le Romain Pline Le Jeune a pensé que, pour savoir si une personne est coupable ou non, celle-ci doit traverser les eaux d’un lac. En atteignant la rive opposée, si elle se transforme en loup, alors, la personne est coupable, elle est, alors, condamnée à errer dans les campagnes, avec les autres Loups Garous, pendant 9 ans... Si pendant cette durée, le coupable ne mange pas de chair humaine, il est pardonné et peut reprendre sa forme humaine.
Redouté pour sa férocité, le loup a terrorisé nos ancêtres pendant des millénaires. Chez les Grecs, on pense à des hommes très particuliers, très grands sorciers... Cette peur a donné naissance dès l’Antiquité au mythe du loup-garou : ainsi, au Ve siècle avant J.-C., Hérodote est le premier à faire allusion à une race d’hommes vivant au bord de la mer Noire, capables de se transformer à volonté en loups. C’est pourquoi, le loup vit en paix en Grèce, car ne sachant si c’est un animal ou un Loup Garou, les Grecs ne veulent défier la colère des sorciers dont ils ont peur. Au fil des siècles, de nombreux textes feront allusion à de semblables croyances, associant souvent le loup-garou aux crimes anthropophages.
Les romains respectent les loups, probablement à cause de l’histoire de Romulus et Remus, et les considèrent comme des membres de la famille.
Au XVe siècle, des peuples ont affirmé qu’il existe un philtre magique permettant aux monstres des ténèbres de prendre une forme humaine... Cette croyance est très différente de tout ce qu’on a pu entendre auparavant, car, dans les autres récits, c’est un homme qui peut prendre la forme d’un loup. Celle-ci nous montre qu’il s’agit de loups démoniaques qui ont le pouvoir de tromper les hommes en prenant leur apparence. En ce qui concerne les bienfaits du Loup Garou sur l’homme, il y a plusieurs croyances... La toute première est que lorsque l’on accroche le crane d’un Loup Garou à la porte de sa maison, celui-ci protège des voleurs et des autres Hommes Loups.
On peut aussi récupérer les dents d’un Loup Garou mort, car celles-ci protègent des mauvais sorts que peuvent lancer les mauvais sorciers. La dernière affirmation... lorsque un cheval est mordu par un Loup Garou, sa vitesse est triplée et sa résistance au travail plus grande... Les croyances dans le monde sont très partagées... Mais faut-il les croire... ???
Le plus vieux Loup Garou connut de l’histoire est Lycaon ( ou Licao 1200 avant J-C), roi d’Arcadie, il fait un jour un immense banquet, voulant démasquer Zeus qui s’est caché parmi les invités pour vérifier la piété du souverain, celui-ci fait tuer son fils, Arcade, et l’offre en repas... Sachant que seul un dieu peut reconnaître le goût de la chair humaine, Zeus se trahit... En châtiment de ce crime infâme, le dieu transforme Lycaon en loup et le condamne à errer toute sa vie.
Tout le monde connaît le dieu Apollon. On dit que sa mère, la belle Latona, qui est « une mortelle », se métamorphose en louve, afin d’échapper à la colère d’Héra, femme de Zeus.
En 1020, première utilisation du mot « werewolf » (loup-garou) en anglais.
Une légende dit qu'en Ukraine, dans les années 1100, vit un Loup Garou, le prince Vseslav de Polock.
En 1182 ou en 1183, Giraldus affirme avoir découvert un couple de loups-garous en Irlande.
En 1407, les loups-garous sont mentionnés durant un procès de sorcières à Bâle.
A Besançon, en 1521, a lieu le procès de 3 Loups Garous : Pierre Burgot, Michel Verdun et le Gros-Pierre. Tous les 3 confient avoir pactisé avec Satan, et dansé à son honneur... C’est après ce rituel qu’ils disent avoir été changés en loup. Pierre Burgot avoue avoir tuer des enfants, tout comme Michel Verdun, qui s’attaque plus souvent aux jeunes filles. Tous 3 sont brûlés vifs.
Une histoire très connue est celle du Loup Garou de Dole :
Gilles Garnier, un ermite qui dans sa triste solitude, se marie avec Apolline ils ont beaucoup d’enfants, non loin de leur habitat, la terreur règne. Un Loup Garou fait des siennes, mais ce n’est que plus tard que Gilles Garnier est attrapé... En 1573, il est condamné à être traîné à travers la ville et être ensuite brûlé vif.
On parle aussi d’un Allemand exécuté en 1589 : Peter Stubb.
Le Loup Garou de Caude, Jacques Rollet, sème la panique dans les années 1590. Lorsqu’il est arrêté, il a un air bestial, les cheveux long, les mains tenant encore de la chair sanglante et sous son aspect humain. Il avoue ses crimes d'abord condamné à la peine de mort puis, on le déclare atteint de folie et il est enfermé dans un asile.
En 1764, la bête du Gevaudan terrorise l'Auvergne.
Entre 1796 et 1799, la psychose du loup touche la France...
Le siècle comporte encore quelques récits de cas de loups-garous dont voici des extraits :
En 1925, on accuse un jeune garçon d'être un loup garou dans un petit village Alsacien proche de Strasbourg.
En 1930, un loup-garou terrorise la banlieue parisienne, à Bourg-la-Reine.
En 1946, une bête mystérieuse présentant toutes les caractéristiques du loup-garou ravage une réserve Navajo, en Amérique du Nord.
En 1949, à Rome, la police mène une enquête concernant une apparition de loup-garou.
En 1957, à Singapour, une série d'agressions pose une énigme aux autorités anglaises : Des loups-garous s'attaquent aux pensionnaires d'un foyer d'infirmières. Ce mystère n'est toujours pas éclairci.
En 1975, les journaux anglais rapportent la tragique histoire d'un jeune homme de 17 ans qui se croyant sur le point de se muer en loup-garou... Pour mettre un terme à ses souffrances morales, il se plonge un couteau à cran d'arrêt dans le cœur.
Les contes à propos de loup-garous sont fréquents dans la littérature médiévale et surtout influencés par les textes Grecs.

Parmi les œuvres anciennes :
Le « Scapin » de Molière se transforme parfois en loup garou pour échapper aux pièges qui le menacent
Miguel de Cervantès mentionne le loup-garou dans Les Travaux de Persille et Sigismonde.
Dans La Duchesse d’Amalfi de John Webster, l’un des personnages, Ferdinand, a des accès de lycanthropie : il déterre des cadavres, hurle à mort, et sa fourrure est cachée sous sa peau. Cet ancien texte est l’un des premiers à mentionner la lycanthropie comme une maladie.
En 1859, l’œuvre d’Erckmann-Chatrian, Hughes-le-loup, fait référence au loup-garou.
Le roman poétique « Le Loup Garou de Roger » Vitrac, écrit en 1938, mêle la violence à l’humour noir et l’humour rose.
Dans le roman « Un roi sans divertissement » de Jean Giono, publié pour la première fois en 1947, un tueur en série sévit en hiver dans un village de montagne en perpétrant ses meurtres à la manière d’un loup. Dès le début du récit, la figure du loup-garou est explicitement évoquée.
La même année, Boris Vian raconte, dans « Le Loup-garou », la vie d’un loup condamné à se transformer en homme lors des nuits de pleine Lune.
Hermann Löns parle dans Le Loup-Garou d’une confrérie secrète qui s’identifie aux lycanthropes pour se défendre des pillards.
Dans les enquêtes de Kay Scarpetta, Patricia Cornwell met en scène un loup-garou sous le nom de Jean-Baptiste
Claude Seignolle a abondamment traité du loup-garou, notamment dans Le Gâloup en 1960 et Comme une odeur de loup en 1966.
Chandonne. Wolfen « dieu ou diable » de Whitley Strieber met en scène un loup-garou, en 1982.
Dans le domaine de la fantasy, J. R. R. Tolkien mentionne les loup-garous comme des créatures féroces possédées par des esprits terrifiants qui parcourent le Beleriand durant le Premier Age. Ils sont au service de Sauron, alors grand lieutenant et le plus terrible des serviteurs de Morgoth, que l’on appelait aussi le Seigneur des Loup-garous.
Dans la saga Harry Potter, la question des loup-garous est abordée à partir du troisième tome, dans lequel un professeur de l’école Poudlard, Remus Lupin, en est un, et tente de se faire accepter parmi les humains malgré sa malédiction. À partir du tome 5, on entend parler de Fenrir Greyback, le loup-garou qui a provoqué la transformation de Lupin. Greyback, au contraire de Lupin, encourage les loup-garous à vivre hors de la civilisation et à mordre autant d’humains que possible pour se renforcer en tant qu’organisation.
Dans la saga Twilight, ou Saga du désir interdit de Stephenie Meyer, les loup-garous sont dotés d’une force phénoménale, qui leur permet de se mesurer aux vampires du même univers de fiction. Ils se transforment à volonté et restent guidés par leur conscience humaine quand ils sont sous cette forme, quoiqu’ils puissent se transformer et perdre le contrôle d’eux-mêmes sous l’effet de la colère. Ils restent largement plus forts que des humains ordinaires quand ils ont leur forme humaine, et ont de nombreux attributs inédits (transmission de pensée, uniquement entre eux, par exemple). Il s’agit d’Amérindiens, leurs légendes expliquant leur transformation par les facultés magiques de leurs ancêtres. Certains personnages de la saga signalent qu’ils ont connaissance de loup-garous qui, eux, ne se transforment qu’à la pleine Lune, et préfèrent réserver l’expression « loup-garou » à ces « enfants de la Lune », et appeler les Amérindiens des « métamorphes ». Dans les deux cas, les loup-garous sont les ennemis naturels des vampires.
Parmi les œuvres fantastique et d’horreur, on trouve des loup-garous dans plusieurs romans de Stephen King : « L’Année du loup-garou » où les apparitions de la bête coïncident avec les dates symboliques du calendrier américain (Independence Day, Thanksgiving), dont est tiré le film Peur Bleue, ainsi que dans « Le Talisman ».
Laurell K. Hamilton met en scène Anita Blake dans une série de romans où la jeune femme vit dans une Amérique où la population cohabite avec des vampires, des loup-garous, et d’autres monstres qui ont, pour certains, acquis une existence légale.
« Le roman Les loups de la pleine lune » d’Édouard Brasey, écrit en 2005, raconte les mésaventures d’un voyageur qui s’égare dans une forêt sombre et se réfugie dans un manoir. Les relations érotiques et le mécanisme de la possession sont détaillés.
L'auteur de romans d'horreur Nancy A. Collins a écrit deux romans mettant en scène des loup-garous: « Garouage » (1993) et « Le loup debout » (1994).
L’auteur Fred Vargas met aussi la lycanthropie au centre de son livre intitulé « L’homme à l’envers ». Le titre fait référence à l’une des caractéristiques qui serait propre aux loup-garous celle d’être sous forme humaine, totalement glabre et d’avoir leur pilosité « à l’intérieur ».
L’écrivain Olivier Pally dans son roman « La Bête du Sapt », décrit les loups-garous comme des victimes infectées d’un sortilège à l’image d’un virus. Ce virus fait alors ressortir le mauvais côté de la personne infectée sous la forme d’un loup monstrueux, se tenant sur deux pattes, pourvu d’une crinière le long du dos, de crocs et de griffes acérés... Ainsi, le degré de férocité de la bête est proportionnel à la méchanceté de la victime ; certains lycanthropes dans ce roman ont peu d’instincts sanguinaires même s’ils demeurent très féroces.
Récemment aussi, l'auteur anglais Paul Kearney a mis en scène la lycanthropie dans son œuvre majeure : « Les monarchies divines ». Les lycanthropes sont une des disciplines du « Dweomer » particulièrement développée, maîtrisée par le mage Aruan.
L'écrivain Jean-Luc Marcastel a entamé une série de romans sur les loup-garous, dont l'histoire se déroule en France dans un Moyen Âge de fiction: « Louis le Galoup ».
La bande dessinée Le Chasseur de Voirloups raconte les aventures d’un homme mandaté par le gouvernement Français pour enquêter sur une secte du Pays d’Othe dont les adeptes se déguisent en hommes-loups.
Plusieurs anthologies ont aussi été rédigées sur ce thème, comme celle présentée par Claude Lecouteux :
Elle courait le garou, lycanthropes, hommes-ours, hommes-tigres ou bien
Celle d’Alain Pozzuoli intitulée Les morsures du loup-garou.
Barbara Sadoul en a présenté deux autres sur ce thème : Le bal des loup-garous et Gare au garou !
Mentionnons aussi Treize histoires de loup-garous aux éditions Marabout.
Le thème de la lycanthropie est très populaire et a donné naissance à près d’une centaine de films d’horreur dont certains sont de grands succès au box-office. Les loup-garous sont d’ailleurs plus connus en tant que personnages cinématographiques que pour leurs apparitions dans la littérature.
Le premier lycanthrope anthropomorphe est apparu dans » Le Monstre de Londres » en 1935, il s’agit d’un scientifique Londonien qui garde la plupart de ses traits humains après sa transformation. Comme l’acteur principal Henry Hull ne souhaitait pas passer de longues heures à se faire maquiller, Universal Studios a monté une histoire à partir d’une plante des Balkans associée à la lycanthropie puisqu’il n’y avait pas, à l’époque, d’essai sur les lycanthropes tel qu’on pouvait en trouver sur les vampires. Ce film ne fait pas non plus référence à l’argent et aux autres aspects liés à la lycanthropie comme le cannibalisme.
En 1941, « The Wolf Man » capte l’imagination du public. Le maquillage y est plus élaboré et il a fixé l’image du loup-garou dans la conscience publique. Les apparitions du monstre sont rares, mais notables, le protagoniste jouant un rôle d’homme torturé.
Dans « Le loup-garou de Londres » David Naughton, est moins angoissé, plus confiant et plus charismatique.
En 1961, La malédiction du loup-garou est une adaptation du roman de 1933 Le loup-garou de Paris par l’auteur américain Guy Endore. Il s’appuie sur la légende traditionnelle selon laquelle un enfant né la veille de Noël est maudit. La forme du loup-garou dans les films est généralement anthropomorphe, comme c’est le cas dans « The Wolf Man » et « Le loup-garou de Londres » et la transformation est souvent décrite comme pénible. La vulnérabilité des lycanthropes aux armes en argent est évoquée pour la première fois dans « The Wolf Man ». Cette réaction à l’argent est parfois si forte que le simple fait de toucher ce métal provoque des brûlures sur le loup-garou...
Dans « Ladyhawke », un film adapté d’une légende médiévale, un homme est condamné par un prêtre à se transformer en loup chaque nuit tandis que sa compagne se transforme en faucon durant la journée.
Jack Nicholson a fait une apparition remarquable dans le film « Wolf » sorti en 1994, où il subit la lycanthropie contre son gré après une morsure et tente de lutter contre sa nouvelle nature.
D’autres loups-garous sont beaucoup plus volontaires et malveillants, tels que ceux de la saga « Hurlements », pur classique du film d’horreur. Parmi ceux-ci, citons aussi « Underworld » qui met en scène une guerre ancestrale entre des vampires et des loup-garous.
Dans « Van Helsing », le célèbre chasseur de vampires se transforme en loup-garou pour affronter Dracula.

1020 - Wiki The Originals

fr.the-originels.wikia.com/wiki/1020
Les événements suivant se déroulent durant l'année 1020. ... des vampires; La véritable origine de Niklaus est dévoilé; La malédiction du loup-garou est jetée ...
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la légende du loup-garou - le loup en détail

louploup.e-monsite.com/pages/la-legende-du-loup-garou.html
Selon la légende, lors des nuits de pleine Lune, l'humain loup-garou, se transforme en un loup énorme avec des sens sur-développés et acquiert les caractères …

phine.chez.com/Animeaux%20Mythiques/loup-garous.htm
Loup-garou (Leu garoul, XIIIème ; renforcement de garou, fréquemment wairwulf, "Homme-loup") Personnage malfaisant des légendes et des superstitions ...