5
SEPTEMBRE 2016...
Cette
page concerne l'année 244 du calendrier julien. Ceci est une
évocation ponctuelle de l'année considérée il ne peut s'agir que
d'un survol !
LES
BROUILLARDS INSTABLES DE L'EMPIRE AVEUGLENT ROME
22
avril 238, il est fait César par Maxime Pupien et Balbin :
Marcus Antonius Gordianus Caesar...
29
juillet 238, il accède à l'Empire : Imperator Caesar Marcus
Antonius Gordianus Pius Felix Augustus
244,
titulature à sa mort : Imperator Caesar Marcus Antonius
Gordianus Pius Felix Augustus, Pontifex Maximus, Tribuniciae
Potestatis VII, Imperator VII, Consul II, Pater Patriae empereur
Romain de 238 à 244, pendant la période dite de l'« Anarchie
militaire ».
Démentant
toutes les prévisions, même les plus optimistes, les co-empereurs
du Sénat se débarrassent assez vite et assez facilement du cruel
Maximin. Celui-ci est assassiné par ses propres soldats alors qu'il
assiège la place forte d'Aquilée, en Italie du Nord.
Aussi,
lorsque pendant l'été 238, les prétoriens éliminent Pupien et
Balbin, ils font reconnaître Gordien III comme empereur. La date
exacte de proclamation est l'objet de plusieurs propositions :
Le
6 ou 7 juin comme seul Auguste pour Xavier Loriot, avant le 27 mai
selon une inscription syrienne étudiée par M. Sartre.
La
date traditionnellement retenue est cependant le 29 juillet.
Issue
d'une famille sénatoriale provenant d'Asie mineure, il est le neveu
de Gordien II et le petit-fils de Gordien Ier, tous 2 acclamés
empereurs en 238 à la suite d'une révolte fiscale en Afrique
proconsulaire. Après l'écrasement de cette révolte à Carthage par
le légat de Numidie, ce sont deux sénateurs, Maxime Pupien et
Balbin, qui succèdent à ces derniers à Rome pour faire face à
Maximin Ier le Thrace qui commence à faire mouvement vers l'Italie
depuis le Danube avec ses troupes d'élite... Cette désignation
mécontente le peuple. À son avis, la famille des Gordiens n'a pas
été récompensée selon ses mérites. Quant aux deux co-empereurs
du Sénat, ces nobliaux hautains, prétentieux et autoritaires, ces
vieillards blanchis sous le harnais, ce ne sont que des profiteurs
qui récoltent ce qu'ils n'ont point semé ! La plèbe Romaine
assiège donc les Sénateurs dans leur Capitole jusqu'à ce qu'ils
acceptent d'adjoindre aux 2 nouveaux empereurs un gamin de 13 ans,
parent des Gordiens d'Afrique : notre Gordien III..., ce dernier est
donc fait César par les 2 empereurs le 22 avril.
Dans
un premier temps, Gordien III règne sous la direction de sa parenté
et de sénateurs proches, notamment du fait de son jeune âge (il n'a
que 13 ans en 238). La première année de son règne est très mal
connue, mais on sait qu'il fait damner la mémoire de Pupien et
Balbin...
En
240, après avoir licencié la Legio III Augusta qui a maté la
révolte de ses parents à Carthage, il fait face à une nouvelle
révolte en Afrique, celle du proconsul Sabinien. La dissolution
d'une des dernières légions Africaines, ajoutée aux risques
d'attaques de nomades du sud, sont les 2 ingrédients déterminants
de cette usurpation.
Toujours
préoccupé par la situation Danubienne puisque la Mésie inférieure
a été envahie par les Goths, il conclut un traité assez inégal
avec ces derniers, en l'échange d'un hommage annuel et de la
restitution par Rome de prisonniers.
En
241, il tombe sous la coupe de Timésithée dont il épouse la fille
Furia Sabinia Tranquillina.
De
rang équestre et ancien gouverneur, Timésithée devient ainsi
préfet du prétoire. Il tente vainement de calmer l'agitation
populaire à Rome, mais l'inflation due aux dévaluations monétaires
ne cesse d'engendrer de lourds problèmes économiques et fiscaux.
En
Orient, le souverain Sassanide Shapur Ier envahit la province de
Mésopotamie et s'attaque à la Syrie. En réponse, Gordien III ouvre
les portes du temple de Janus et organise une immense expédition
pour le contrer.
MAXIMIN LE THRACE |
En
Février 244, les Perses mènent une immense contre-offensive contre
l'armée Romaine, stoppée à Ctésiphon. Les 2 forces se rencontrent
à Misiche, aujourd'hui Al Anbar près de Falludja. Gordien III est
mortellement blessé pendant la bataille, décède peu après, et une
grande partie de l'armée Romaine est anéantie ou capturée.
On
a longtemps cru qu'il avait été assassiné à la suite de cette
défaite par son préfet du prétoire Philippe, qui lui succède et
est contraint par Shapur Ier de payer la rançon des prisonniers.
Toujours est-il que Philippe lui fait ériger un mausolée pour
montrer sa fidélité, avant de lui faire conférer l'apothéose.
Cependant,
la mort de Maximin ne signifie pas encore la fin des troubles.
Les gardes prétoriens de Rome, restés secrètement fidèles à Maximin, ne sont pas contents d'être évincés du processus (si rentable) de désignation des empereurs. Et puis, ils craignent que l'accroissement des prérogatives du Sénat ne signifie, à terme, la fin de celles de l'armée... Bref, en un mot comme en cent, ils ne peuvent accepter sans broncher l'autorité d'empereurs qui ne sont que des civils, des maladroits, des planqués qui ne connaissent rien à l'art de la guerre ! (1 900 ans plus tard le même scénario se reproduit sauf qu'il ne sont plus ni aristocrates, ni sénateur mais énarques c'est-à-dire complètement déconnectés des français, du monde du travail et des choses de la vie quotidienne). Aussi, au début du mois de mai 238, tandis que le peuple est occupé à célébrer les jeux Capitolins, les Prétoriens massacrent Pupien et Balbin. (Quel dommage que nous n'ayons plus de tels hommes, car nous en avons certains et mêmes quelques unes à qui un tel sort ne serait pas volé.)
Faute d'autres prétendants, l'enfant Gordien III reste seul maître de l'Empire. (Mai 238).
Les gardes prétoriens de Rome, restés secrètement fidèles à Maximin, ne sont pas contents d'être évincés du processus (si rentable) de désignation des empereurs. Et puis, ils craignent que l'accroissement des prérogatives du Sénat ne signifie, à terme, la fin de celles de l'armée... Bref, en un mot comme en cent, ils ne peuvent accepter sans broncher l'autorité d'empereurs qui ne sont que des civils, des maladroits, des planqués qui ne connaissent rien à l'art de la guerre ! (1 900 ans plus tard le même scénario se reproduit sauf qu'il ne sont plus ni aristocrates, ni sénateur mais énarques c'est-à-dire complètement déconnectés des français, du monde du travail et des choses de la vie quotidienne). Aussi, au début du mois de mai 238, tandis que le peuple est occupé à célébrer les jeux Capitolins, les Prétoriens massacrent Pupien et Balbin. (Quel dommage que nous n'ayons plus de tels hommes, car nous en avons certains et mêmes quelques unes à qui un tel sort ne serait pas volé.)
Faute d'autres prétendants, l'enfant Gordien III reste seul maître de l'Empire. (Mai 238).
Ce
qu'on appelle « la Révolution de 238 » est terminée.
Elle n'a duré que 5 mois seulement, mais après elle, plus jamais
l'Empire ne retrouvera sa grandeur, sa richesse et sa stabilité
politique. (ce qui nous pend au nez à nous
Français et aux Européens sous la coupe de Bruxelles !)
À
partir de 238 et pendant presque 50 ans, aucun empereur ne peut
s'imposer durablement. Des militaires chanceux ou habiles, soutenus
par telle ou telle armée, telle ou telle province, s'empareront d'un
pouvoir précaire et éphémère, avant d'être détrônés par un
autre soldat de fortune.
L4EMPEREUR PUPIEN ( musée du Louvres) |
Gordien III est un bien faible empereur. Il est vrai qu'il accède au trône bien trop jeune pour régner seul.
Dans la première partie de son règne, il subit la tutelle, désastreuse, des eunuques dont sa mère s'est entourée. Mais, bien vite, il parvient à se libérer de cet entourage étouffant en épousant la fille de son maître de rhétorique Timésithée, que certains auteurs nomment aussi « Misithée »... Ce Caius Furius Sabinius Aquila Timesitheus, dit Timésithée, se révèle être à la fois un véritable homme d'État et le meilleur stratège de son temps, des qualités dont l'Empire a impérativement besoin car la situation se dégrade sérieusement…
Sur
le front oriental, le roi de Perse, Shapur Ier, vient de rompre la
trêve qui le liait à Rome depuis Sévère Alexandre.
Ses
cavaliers ont écrasé les légions à la bataille de Rhesaena. Les
Romains en déroute abandonnent la Mésopotamie et l'Arménie.
La
Syrie est menacée (déjà) et au-delà
de cette province, la riche Égypte, le véritable grenier à blé de
Rome.
Timésithée,
nommé à la hâte Préfet du prétoire, c'est-à-dire commandant en
chef des forces Romaines, se rend en Orient, accompagné du jeune
empereur Gordien III, son gendre.
Très vite, cet homme, qui n'est pourtant qu'un général de raccroc, rétablit la situation aux frontières. Hélas, une dysenterie, d'ailleurs fort suspecte, emporte ce rhéteur devenu, par la force des choses, le plus brillant général de l'Empire...
Très vite, cet homme, qui n'est pourtant qu'un général de raccroc, rétablit la situation aux frontières. Hélas, une dysenterie, d'ailleurs fort suspecte, emporte ce rhéteur devenu, par la force des choses, le plus brillant général de l'Empire...
Privé
du plus ferme soutien de son trône, le jeune Gordien III se trouve
fort désemparé. Pour remplacer son beau-père dans ses fonctions de
Préfet du Prétoire, il choisit le maître de cavalerie Philippe,
futur empereur Philippe l'Arabe.
Un
choix bien malheureux ! C'est cet individu que la rumeur publique
accuse d'avoir empoisonné Timésithée... Le nouveau Préfet du
Prétoire est, en outre, un ambitieux dénué de tout scrupule…
Enfin,
c'est ainsi que le présentent les historiens de langue latine, qui
voient en l'Arabe Philippe l'instigateur de la mort de Gordien III et
le principal responsable de tous les malheurs qui frappent l'Empire
Romain après la mort de ce jeune empereur.
Selon eux, cet intrigant personnage de Philippe ne dévoile pas d'emblée ses ambitieuses batteries. Malgré la mort de son concepteur, il continue d'appliquer la stratégie de Timésithée, et les légions Romaines, toujours victorieuses, progressent encore en Mésopotamie, chassant devant elles les Perses du roi Shapur.
Selon eux, cet intrigant personnage de Philippe ne dévoile pas d'emblée ses ambitieuses batteries. Malgré la mort de son concepteur, il continue d'appliquer la stratégie de Timésithée, et les légions Romaines, toujours victorieuses, progressent encore en Mésopotamie, chassant devant elles les Perses du roi Shapur.
GORDIEN III |
Tout d'abord, il s'ingénie à désorganiser l'approvisionnement de l'armée. Ensuite, quand le ventre et le cerveau des soldats se trouvent bien vides, Philippe déclenche une virulente campagne de dénigrement contre l'empereur Gordien III.
Des
propagandistes à sa solde parcourt le camp, opposant
systématiquement l'inexpérience du jeune prince aux qualités
d'homme de guerre, prétendument exceptionnelles, du Préfet du
Prétoire.
Toujours
selon les historiens latins, le plan de Philippe a réussi à
merveille : Bientôt l'empereur Gordien III s'apercevra que plus
personne ne lui obéit.
Le jeune empereur panique, pour sauver sa peau, il propose à Philippe différents arrangements qui, chaque jour, abandonnent au Préfet du Prétoire un peu plus de son pouvoir.
Offrant à Philippe le poste de régent, laissé vacant après le décès de son beau-père. Puis il lui propose de devenir co-empereur avec lui.
Le jeune empereur panique, pour sauver sa peau, il propose à Philippe différents arrangements qui, chaque jour, abandonnent au Préfet du Prétoire un peu plus de son pouvoir.
Offrant à Philippe le poste de régent, laissé vacant après le décès de son beau-père. Puis il lui propose de devenir co-empereur avec lui.
Ensuite
il a voulu le nommer empereur principal, lui-même se contentant du
titre honorifique de César.
Enfin,
Gordien III revoit une dernière fois ses prétentions à la baisse :
Seul le satisfait l'honneur de servir comme officier sous les ordres
de Philippe...
C'était
encore été trop demander ! L'Empire n'est pas une charge dont on
peut démissionner à son gré. En outre, un Gordien vivant constitue
une menace permanente pour Philippe. Aussi celui-ci ordonne-t-il
qu'on ôte ce gamin pleurnichard de sa vue et qu'on le tue sans
atermoyer... On s'empresse de lui obéir. (Mars 244).
Cette
version est aujourd'hui rejetée par la plupart des bons historiens.
Accordant davantage de crédit aux relations des historiographes
Byzantins et aux inscriptions Perses qui immortalisent les hauts
faits d'armes du Roi des Rois Shapur qu'aux rapports des historiens
latins, ils estiment que le jeune Gordien III ne finit pas victime
des manigances du préfet Philippe, mais qu'il est tué en combattant
l'ennemi Perse non loin de leur capitale de Ctésiphon.
Il
se serait fracturé la jambe en tombant de cheval et serait mort des
suites de cette blessure (mars 244)...
Quoi
qu'il en soit, coupable ou non Philippe l'Arabe, honore la mémoire
de son prédécesseur (de sa victime ?) en lui faisant élever un
splendide cénotaphe en territoire Perse à (Circesium, Zaitha) et en
ramenant ses cendres à Rome.
Il est vrai que, dans l'état où il se trouve désormais, le pauvre Gordien III ne représente plus la moindre menace !…
Il est vrai que, dans l'état où il se trouve désormais, le pauvre Gordien III ne représente plus la moindre menace !…
Avant
la découverte syrienne, le premier document incontestable attestant
l'arrivée au pouvoir de Gordien III comme seul empereur est la
frappe de monnaies à Alexandrie, la série, assez courte, datée de
l'an 1 de son règne est antérieure au 29 août 238. En revanche, le
premier document officiel daté de son règne en Égypte, qui
n'apparaît que le 20 septembre de la même année, ne peut servir
d'argument pour retarder jusqu'au milieu de l'été son arrivée au
pouvoir.
On
ne peut guère utiliser les souscriptions du Codex : Si les rescrits
du 22 juin, du 16 juillet et au-delà qui sont mis sous son autorité
lui son probablement attribuables, on ne peut rien fonder solidement
sur ces souscriptions : Les rescrits du 1er janvier au 21 mars de la
même année sont également mis sous le nom de Gordien III, ce qui
est manifestement faux.
Le
fragment des Ada Arvalium, mentionnant les vota decennalia de Gordien
III, daté par Xavier Loriot du 8 juin 238, n'est pas un argument
aussi solide qu'on pourrait le croire : Le nom du mois a disparu de
l'inscription et l'on sait seulement qu'il s'agit du sixième jour
des ides.
Au
total, la seule date incontestable reste celle de l'annonce de la
proclamation de Gordien III à Alexandrie avant le 29 août 238, sans
doute plusieurs semaines avant cette date si l'on eut le temps de
battre monnaie à son nom au titre de l'an 1 de son règne.
On
ajoute avec une grande probabilité une inscription de Virunum du 23
juin 238 où un beneficiarius désigne sa légion comme l'Italica pia
fidelis Augusti nostri : La mention d'un seul Auguste nous place
certainement après l'assassinat de Pupien et de Balbin.
Ces
2 données s'accordent bien avec la suggestion de Xavier Loriot d'un
dies imperii de Gordien III le 6 ou 7 juin 238. Sachant maintenant
que le 27 mai 238 on connaît déjà la nouvelle de la proclamation
de Gordien III comme Auguste dans un village du Sud de la Syrie, il
faut écarter la date proposée en juin.
On
ne peut guère abaisser au-dessous d'une quinzaine de jours le délai
nécessaire pour entrer la proclamation de Gordien III à Rome et la
réception de la nouvelle à Shaqqâ, ce qui nous conduit vers le 10
ou 12 mai pour la première de ces dates.
Mais
on peut aussi remonter un peu plus haut en reprenant le raisonnement
de Xavier Loriot au sujet des vota decennalia. Si l'on admet que les
Frères Arvales ont voté ceux-ci sans tarder pour consolider le
pouvoir du jeune empereur, on proposera de dater du VI des Ides de
mai, soit le 10 mai 238, le fragment CIL VI, 2113 que Xavier Loriot
place en juin. Le dies imperii est dans ce cas à chercher dans les
quelques jours précédant la 10 mai, peut-être tout près de cette
date, le 8 ou le 9 mai mais on peut remonter jusqu'aux environs du
1er mai si l'on veut respecter le délai habituel entre le dies
imperii et le vote des Frères Arvales.
Cette
dernière solution offre l'avantage de laisser s'écouler près de 4
semaines entre l'avènement du nouvel empereur et la gravure du texte
de Shaqqâ.
Si
l'on reprend maintenant le fil des événements en tenant compte de
la date contraignante imposée par le texte de Shaqqâ, on ne
rencontre aucune difficulté particulière à faire coïncider les
indications de nos meilleures sources, notamment d'Hérodien, avec
une chronologie haute, ramassée sur les 4 premiers mois de 238.
Dans
les premiers jours de janvier 238, ou peut-être déjà à la fin de
décembre 237, Gordien Ier et son fils sont proclamés empereurs à
Thysdrus.
Ceci
concorde avec les seules indications chronologiques précises que
nous devons respecter absolument : D'une part Maximin est encore
reconnu comme empereur en Proconsulaire quelques jours après le 10
décembre 237 puisque des inscriptions de la province lui donnent une
4e puissance tribunicienne, d'autre part, le soulèvement de Thysdrus
a eu lieu vers la fin de la 3e année de règne de Maximin, si
celui-ci succède à Sévère-Alexandre entre le 18 février et le 9
mars 235, l'approximation établie par Hérodien VII, reste
acceptable.
Vers
la mi-janvier au plus tard, la nouvelle des événements d'Afrique
parvient à Rome et le Sénat s'empresse de reconnaître les nouveaux
empereurs, suivi par de nombreuses provinces de l'Orient Grec.
La
nouvelle de l'usurpation et de sa légitimation par le Sénat doit
parvenir à Sirmium, où séjourne alors Maximin, vers la fin du même
mois, c'est-à-dire au moment même où les deux empereurs meurent à
Carthage. Ignorant encore ce dernier développement de la situation,
Maximin décide de marcher sur l'Italie. Une dédicace de Viruniim,
en l'honneur de la Victoria Augusti datée du 1er février 238, peut
faire écho à cette décision.
Le
31 janvier ou le 1er février, Pupien et Balbin, membres de la
commission sénatoriale des XX viri consulares ex senato-consulto
reipublicae curandae, sont proclamés Augustes par le Sénat, le
jeune Gordien III, petit-fils et neveu des empereurs tués à
Carthage, leur étant associé comme César.
La
nouvelle doit parvenir à Maximin en même temps que celle de
l'assassinat des 2 Gordiens et ne peuvent l'obliger à changer ses
projets. Bien au contraire, les modalités même de cette
proclamation, où le Sénat joue le rôle essentiel, sont plus
inquiétantes encore pour lui que le fait qu'il y ait usurpation.
GORDIEN III LORS DE SA NOMINATION |
Celui-ci,
dont la marche est ralentie au milieu de février pour tenter de
s'emparer de la place forte et des ressources qui permettent au gros
de l'armée de retrouver une pleine efficacité après une traversée
hivernale des Alpes Carniques, ce qui doit à coup sûr fortement
éprouver les troupes. Ce n'est qu'à la fin du même mois de février
que Maximin parvient enfin sur le versant sud des Alpes, au bord de
l'Isonzo...
Gordien
III — Wikipédia
https://fr.wikipedia.org/wiki/Gordien_III
Gordien
III (Marcus Antonius Gordianus Pius) ( 20 janvier 225 - 11 février
244 ) est empereur ... La première année de son règne est très
mal connue, mais on sait qu'il fait damner la mémoire de Pupien et
Balbin. En 240, après avoir licencié la ...
Empereurs
romains - Gordien III (M. antonius gordianus)
www.empereurs-romains.net/emp31.htm
238
- 244. Gordien III (Marcus Antonius Gordianus). gordien gordianus
III. Au début de l'année 238, le cruel Maximin le Thrace, un
soudard barbare et cruel, ...
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire