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SEPTEMBRE 2016...
Cette
page concerne l'année 242 du calendrier julien. Ceci est une
évocation ponctuelle de l'année considérée il ne peut s'agir que
d'un survol !
LE
DIEU JANUS.
JANUS |
A
l’Est, les Perses Sassanides s’agitent plus que jamais, ces
derniers
sont
dirigés par des souverains nationalistes, fanatiques sur le plan
religieux et désireux de reconquérir toutes les régions qui ont
appartenu à Darius 8 siècles plus tôt...
En
242, Gordien III ouvre le temple de Janus. C’est donc la guerre et
l’armée
Romaine part pour une expédition en Mésopotamie, afin de
repousser
durablement l’envahisseur Sassanide.
Dans
la vieille Étrurie, « janua » désigne la porte domestique, «
janus » un passage à double entrée, « januarius » le premier
mois de l’année. À Rome, le temple de Janus ouvre ses larges
portes en temps de guerre, les ferme en temps de paix.
Janus
est l'un des plus anciens et des plus grands dieux du panthéon
Romain. Les mythologues ne sont pas tous d'accord sur son origine.
Selon certains, Janus est indigène à Rome, où il a autrefois régné
avec Camèse (un roi mythique).
Selon
d'autres, Janus est un étranger, originaire de Thessalie et exilé à
Rome, où il a été accueilli par Camèse, qui a partagé son
royaume avec lui. Janus a alors bâti une cité sur la colline (elle
a pris le nom de Janicule, d'après celui du dieu). D'autres, encore,
en font un fils d'Apollon et de Créuse...
Il fonde la ville de Janicule lorsqu'il aborde en Italie, dans le Latium en compagnie de sa femme Camisè, avec qui il a des enfants, notamment Tiber, l'éponyme du Tibre.
Il fonde la ville de Janicule lorsqu'il aborde en Italie, dans le Latium en compagnie de sa femme Camisè, avec qui il a des enfants, notamment Tiber, l'éponyme du Tibre.
A
la mort de Camèse, il continue de régner seul sur le Latium et il
accueille Saturne, chassé du ciel et de Grèce par son fils Jupiter.
Par
reconnaissance, Saturne donne à Janus le don de la « double
science », celle du passé et celle du futur.
En
effet, Janus est représenté avec 2 visages tournés en sens
contraires. Ovide dit qu'il a un double visage parce qu'il exerce son
pouvoir sur le ciel, sur la mer comme sur la terre, tout s'ouvre ou
se ferme à sa volonté, il gouverne la vaste étendue de
l'univers...
Le
règne de Janus est pacifique. On le considère donc comme le dieu de
la paix. Il est aussi la divinité des portes (car toute porte
regarde des 2 côtés). Le roi Numa lui fait bâtir à Rome un
temple. Ce temple est orienté d'Est en Ouest et 2 portes y donnent
accès, entre lesquelles s'élève une statue de Janus à deux
visages.
Lors
d'une déclaration de guerre, les Romains ouvrent les portes de son
sanctuaire pour indiquer que le dieu est parti combattre, et les
referment dès que le dieu est de retour, donc en temps de paix. Ce
temple est fermé une fois sous le règne de Numa, une 2e fois après
la seconde guerre Punique et 3 fois sous le règne d'Auguste. Janus
préside aussi aux portes du ciel et les garde de concert avec les
Heures.
Grâce
a son double visage, Janus contrôle aussi l'Orient et
l'Occident.
Afin de montrer que Janus est le gardien des portes et qu'il préside aux chemins, on le représente tenant d'une main une clef et de l'autre une verge. On dit aussi que Janus est l'inventeur des bateaux (qu'il a utilisé pour faire le voyage de Thessalie en Italie) et celui des pièces de monnaie.
Afin de montrer que Janus est le gardien des portes et qu'il préside aux chemins, on le représente tenant d'une main une clef et de l'autre une verge. On dit aussi que Janus est l'inventeur des bateaux (qu'il a utilisé pour faire le voyage de Thessalie en Italie) et celui des pièces de monnaie.
En
effet, les plus anciennes pièces de bronze Romaines portent d'un
côté l'effigie de Janus et de l'autre une proue de bateau.
Janus est devenu le dieu de toute chose, celui de l'Année (il a d'ailleurs donné son nom au moi de janvier : Januarius), le dieu des Quatre Saisons (dans ce cas-là, il est alors représenté avec 4 têtes).
On dit aussi que Janus a épousé la Nymphe Juturne et qu'il a eu avec elle un fils, le dieu Fons (dieu des sources)...
Janus est aussi un habile orateur. Une fois mort, Janus est divinisé. Différentes légendes se rattachent à lui, et en particulier celle qui raconte le miracle qui sauve Rome de la conquête Sabine.
Janus est devenu le dieu de toute chose, celui de l'Année (il a d'ailleurs donné son nom au moi de janvier : Januarius), le dieu des Quatre Saisons (dans ce cas-là, il est alors représenté avec 4 têtes).
On dit aussi que Janus a épousé la Nymphe Juturne et qu'il a eu avec elle un fils, le dieu Fons (dieu des sources)...
Janus est aussi un habile orateur. Une fois mort, Janus est divinisé. Différentes légendes se rattachent à lui, et en particulier celle qui raconte le miracle qui sauve Rome de la conquête Sabine.
Le
temple de Janus Quirinus, qui n'a été fermé que 2 fois avant lui
depuis la fondation de Rome, l'est trois fois sous son principat,
dans un espace de temps beaucoup moins long, la paix se trouvant
établie sur terre et sur mer. Il entre 2 fois dans Rome avec les
honneurs de l'ovation, d'abord après la guerre de Sicile. Il célèbre
3 triomphes curules, ceux de Dalmatie, d'Actium et d'Alexandrie, le
tout en 3 jours de suite.
«...
Ma citadelle est la colline que le public désigne par mon nom
et que ce siècle appelle Janicule. Je régnais au temps que la guerre supportait encore les dieux et que les divinités fréquentaient les habitations des hommes.
La scélératesse humaine n'avait pas encore fait fuir la Justice : Elle fut la dernière des divinités du ciel à quitter la terre, ce n'était pas la crainte mais le sens de l'honneur qui régissait sans violence le peuple : Il n'était pas difficile de rendre la justice à des hommes justes. Je n'avais rien à faire avec la guerre : Je gardais la paix et les portes » et me montrant la clef : « Voici, dit-il, les armes que je porte ».
et que ce siècle appelle Janicule. Je régnais au temps que la guerre supportait encore les dieux et que les divinités fréquentaient les habitations des hommes.
La scélératesse humaine n'avait pas encore fait fuir la Justice : Elle fut la dernière des divinités du ciel à quitter la terre, ce n'était pas la crainte mais le sens de l'honneur qui régissait sans violence le peuple : Il n'était pas difficile de rendre la justice à des hommes justes. Je n'avais rien à faire avec la guerre : Je gardais la paix et les portes » et me montrant la clef : « Voici, dit-il, les armes que je porte ».
SESTERCE DU TEMPLE DE JANUS |
Dieu
romain des commencements et des fins, des choix, du passage et des
portes. Il est bifrons (« à 2 têtes ») et représenté
avec une face tournée vers le passé, l'autre sur l'avenir.
Il
est fêté le 1er janvier, marque le commencement de l'année dans le
calendrier Romain.
Son
temple est situé sur le forum de Rome, et rituellement ouvert en
temps de guerre, fermé en temps de paix. L'une des collines de Rome,
le Janicule, lui est consacrée. C'est un dieu de premier rang dans
la hiérarchie religieuse Romaine, le seul avec Jovis (Jupiter) et
Mars (Marspater) à être qualifié de « Dieu le père »,
Januspater.
3
étymologies ont été proposées par les anciens érudits pour
expliquer le nom du dieu et sa nature. Il est écrit Ianus, en latin
classique, Ian, en latin archaïque, dans le Chant des Saliens.
La
première étymologie possible est le lien avec eo (« aller »),
iens (« allant »). Janus répond au concept de
« passage » et généralement honoré comme un dieu
introducteur, lié au passage du temps (janitor, le portier). Elle
est celle soutenue par Ovide et Cicéron :
« Je
veille aux portes du ciel avec l'aimable cortège des Heures, Jupiter
ne peut entrer ni sortir sans moi : C'est pour cela qu'on
m'appelle Janus. »
« (lt)
quod ab eundo nomen est ductum : dont le nom dérive de
allant. »
Julius
Pokorny fait de même et souligne la probable assimilation du prénom
slave Jan, Jana avec le judéo-chrétien Iohannes (« Jean »).
Il
y a peut-être un ancien syncrétisme, la fête de la Saint-Jean
d'hiver et d'été correspondant mutatis mutandis à celle de Janus
en hiver et de sa parèdre (proche) Carna en juin.
Pokorny
rattache, avec un autre suffixe, ce Ianus latin à l’allemand Jahr,
l’anglais year (« année ») et au grec ὥρα, hôra
(« heure »), Janus serait à ce titre, un dieu abstrait
du temps, équivalent théologico-mythologique du Chronos Grec.
La
seconde étymologie, proposée par Paul Diacre au VIIIe siècle,
est motivée par le sens d'ouverture et propose, pour radical, hio,
hiare, hians (« ouvrir, béer »), dont Ianus, Janus
dériverait par la perte de l'aspiration initiale. Il le rapproche du
dieu Chaos qui précède la création du monde :
« …de
là est tiré Janus avec perte de l'aspiration. »
Ovide,
sans établir un lien étymologique, rapproche déjà Chaos de
Janus : « autrefois on m'appelait Chaos. »
G.
Capdeville considère forcé et inutile ce rapprochement avec le
Chaos Grec, la fonction d’« ouvreur » du dieu Janus
étant suffisante pour expliquer sa place au début des temps.
La
3e étymologie, proposée par Nigidius Figulus, se rapporte aussi à
la notion de passage, d'ouverture, et fait de Janus un être dual,
équivalent à la fois de Diane et de l'Apollon Romain :
« Il
en est qui disent que Janus est le même à la fois qu'Apollon et
Diane, et que ces deux divinités sont voilées sous son seul nom. En
effet, comme le rapporte Nigidius, les Grecs honorent Apollon sous le
nom de Θυραῖος (Thyréen), dont ils dressent les autels
devant leurs portes, pour montrer qu'il préside aux entrées et aux
issues. […]
Chez
nous le nom de Janus indique qu'il est aussi le dieu des portes,
puisque son nom latin est l'équivalent du mot grec θυραῖος
[note : « portier, de la porte », en grec]. Nigidius
a dit expressément qu'Apollon est Janus et Diane, Jana. »
Cette
étymologie a le soutien de A. B. Cook qui fait de Janus un dieu du
ciel et du jour (dies en latin). Elle est celle de Jupiter, Jovis et,
c'est peut-être un « doublon » dans le panthéon Romain
de ce dieu. Mais la forme Dianus postulée par Nigidius n'est pas
attestée...
Il
est Pater (« père ») dans Januspater. Cette épithète
cultuelle, réservée comme il est dit plus haut aux seuls Jupiter et
Mars, marque son rôle primordial dans le panthéon Romain, célébré
dans les très anciens chants des Saliens, comme le deus deorum
(« dieu des dieux »).
Deux
épithètes cultuelles du dieu sont Patulcius (« celui qui
ouvre ») et Clusius (« celui qui clôt ») « parce
que les portes de son temple sont ouvertes pendant la guerre et
fermées pendant la paix. »
Il
est Consivius (« semeur »), ce qui marque le lien avec
son rôle de commencement, de créateur. Ce très ancien dieu est le
seul mentionné, avec Cérès, déesse de la croissance, dans le
Chant des Saliens.
Il
est encore Junonius (« junonien »). Macrobe nous
explique :
« De
même que les ides étaient consacrées à Jupiter, ainsi nous
savons, par les témoignages de Varron et du Livre pontifical, que
les calendes étaient dédiées à Junon. C'est pourquoi les
Laurentins, fidèles aux pratiques religieuses de leurs pères,
conservent à Junon le nom de Kalendaris, que ceux-ci lui ont donné
dans son culte. De plus, ils invoquent cette déesse le jour des
calendes de chaque mois, depuis mars jusqu'à décembre. Les Romains
font de même : Outre le sacrifice offert à Junon dans la Curie
Calabra par le pontife mineur, la reine des sacrifices lui offre dans
sa demeure royale une truie ou une brebis.
TEMPLE DE JANUS A ROME |
C'est
de cette déesse que Janus, comme nous l'avons dit, tire son nom de
Junonius, parce que, tandis que toutes les entrées sont consacrées
à ce dieu, les jours des calendes de chaque mois paraissent devoir
être attribués à Junon...
En
effet, puisque les anciens commencent leurs mois avec la nouvelle
lune, et qu'ils croient que la lune est la même que Junon, c'est à
juste titre qu'ils ont consacré les calendes à cette déesse. »
Junon,
qui préside à l'enfantement et aux cycles menstruels a un rôle
apparenté à celui de Janus qui en retour, lui est aussi apparenté.
Ils
sont particulièrement associés lors du Tigillum Sororium, le 1er
octobre.
Une
statue de Janus marque de ses mains le nombre de 365, pour exprimer
la mesure de l'année. C'est peut-être, étant donné que le
calendrier Romain comporte 355 ou 377 jours, la statue de Janus
« consacrée dans le temple de ce dieu par Auguste et apportée
d'Égypte, » pays où le calendrier compte 365 jours et que
Pline hésite à attribuer à Scopas ou à Praxitèle.
Janus
est associé au commencement de l'année, au début du mois, les
calendes et à l'aube.
Ovide
nous rapporte ce qui est peut-être la prière rituelle au dieu, le
jour du Nouvel An :
« Dieu
à double visage, c'est de toi que part l'année pour s'écouler sans
bruit,
toi qui, sans tourner la tête, vois ce que nul autre dieu ne peut voir, montre-toi propice aux chefs dont l'active sollicitude donne le repos à l'Océan et la sécurité à la terre, qui nous prodigue ses trésors, montre-toi propice à tes sénateurs, au peuple romain, et, d'un signe, serre les portes de ton candide sanctuaire. »...
toi qui, sans tourner la tête, vois ce que nul autre dieu ne peut voir, montre-toi propice aux chefs dont l'active sollicitude donne le repos à l'Océan et la sécurité à la terre, qui nous prodigue ses trésors, montre-toi propice à tes sénateurs, au peuple romain, et, d'un signe, serre les portes de ton candide sanctuaire. »...
Cette
dernière phrase étant à comprendre comme une métaphore poétique :
« …et apporte nous la paix. »
Ce
jour-là, un prêtre dépose sur son autel un gâteau de froment mêlé
de sel. Le 1er janvier est le jour des étrennes sous forme de dattes
et de figues sèches, de miel que les Romains s'offrent alors,
accompagnés des vœux de bonne année entre les hommes et de prières
adressées aux dieux, plus « efficaces » en ce jour qu'en
tout autre :
« Un
présage, dit-il, est attaché au commencement de toute chose, toute
première parole est écoutée avec une attention craintive, c'est
l'oiseau aperçu le premier qui fait loi pour l'augure.
Les
temples viennent de s'ouvrir, les dieux prêtent l'oreille, aucune
des prières que prononce la bouche des mortels n'est perdue, chaque
syllabe en retentit aux cieux2. »
Janus
est invoqué « non seulement au commencement de janvier, mais
encore au premier jour de tous les mois, les calendes, dédiées à
Junon. Varron, dans le cinquième livre Des choses divines, dit qu'il
y a douze autels dédiés à Janus, pour chacun des douze mois. »
Horace,
le prie en tant que pendant masculin de Mater Matuta : « Ô
père du matin, Janus (peut-être ce nom-là te plaît davantage),
toi que chaque homme, à son réveil, invoque, avant la tâche
quotidienne. »
Dumézil
pense que cette habitude en fait une divinité solaire. « En se
levant, il ouvre le jour, en se couchant, il le clôt. »
Le
9 janvier, lors des Agonalia, le rex sacrorum sacrifie un bélier sur
l'autel du dieu.
Le
30 mars, c'est-à-dire à la fin du mois dédié au dieu de la
guerre, « il faut rendre hommage à Janus, et en même temps à
la douce Concorde, au salut de l'empire, au génie de la paix. »
Janus
est invoqué lors de la déclaration de guerre à un peuple ennemi
selon une vieille formule rapportée par Tite-Live, établie du temps
de Numa Pompilius où le fétial déclare :
« Écoute,
Jupiter, et toi, Janus Quirinus, et vous tous, dieux du ciel, de la
terre et de l’enfer, écoutez : Je vous prends à témoin de
l’injustice de ce peuple (et il le nomme) et de son refus de
restituer ce qui n’est point à lui. Au reste, les vieillards de ma
patrie délibéreront sur les moyens de reconquérir nos droits. »
Cette
formule consacrée nous renseigne indirectement sur le fait que Mars,
n'est pas encore, à l'époque de la fondation de Rome, un dieu
guerrier, sinon il aurait été invoqué lors de toute déclaration
solennelle des hostilités...
Le
plus ancien temple consacré au dieu Janus, à Rome, se trouve près
du Forum romain :
Ajouter une légende |
« Il
(Numa Pompilius) éleva le temple de Janus. Ce temple, construit au
bas de l'Argilète, devient le symbole de la paix et de la guerre.
Ouvert, il est le signal qui appelle les citoyens aux armes, fermé,
il annonce que la paix règne entre toutes les nations voisines.
Ovide
propose une autre explication, plus abstraite : « [les
portes du temple sont ouvertes] pour que le peuple, parti pour la
guerre, ne rencontre aucun obstacle à son retour, […] la guerre
terminée, [le temple de Janus est fermé], pour que la paix ne
trouve aucune issue. »
Marcel
Renard associe Janus à un autre endroit de Rome, le Tigillum
Sororium, la « Poutrelle de la Sœur ».
C'est
une sorte de « torii » dont l'érection remonte au combat
des Horaces et des Curiaces. Le jeune Horace, vainqueur des Curiaces,
revient à Rome et tue sa sœur qui, épouse de l'un des Curiaces, se
lamente de la perte de son bien-aimé.
« Va,
avec ton fol amour, rejoindre ton fiancé, toi qui oublies et tes
frères morts, et celui qui te reste, et ta patrie.
Condamné
pour ce crime, le jeune Horace finit par être acquitté mais,
« après quelques sacrifices expiatoires, [son père] place en
travers de la rue un poteau, espèce de joug sous lequel il fait
passer son fils, la tête voilée... Ce poteau, conservé et
entretenu à perpétuité par les soins de la République, existe
encore [au temps de Tite-Live]. »
L'anniversaire
de cette cérémonie se déroule le 1er octobre, date qui, dans le
calendrier Romain, marque la fin de la « saison guerrière. »
Il s'agit d'un rituel de purification, équivalent à celui qui
consiste à faire passer l'ennemi vaincu sous un joug pour lui ôter
sa nocivité et à faire passer les armées victorieuses sous un arc
de triomphe pour neutraliser les guerriers, les débarrasser de la
force guerrière et les rendre à la vie civile.
« Le
premier jour [du mois de juin] t'est consacré, Carna, déesse des
gonds. Elle ouvre ce qui est fermé, elle ferme ce qui est ouvert,
tels sont les attributs de sa divinité. […] Non loin des bords du
Tibre s'élève l'antique bois d'Helernus, où les pontifes vont
encore aujourd'hui offrir des sacrifices. […] On la prend pour la
sœur de Phébus, et ce n'est pas te faire injure, ô Phébé. Si
quelque jeune amant lui adresse des paroles passionnées, elle répond
aussitôt : « Il y a trop de jour ici, et le jour est pour
beaucoup dans la pudeur, conduisez-moi vers quelque grotte retirée,
je vous suivrai. » […] Janus la voit, à sa vue, il
s'enflamme, il essaie par de douces paroles d'attendrir cette
inflexible beauté : la nymphe, suivant sa coutume, le prie de
trouver un asile solitaire, elle feint de le suivre, de
l'accompagner, mais bientôt le guide est seul, on vient de
l'abandonner. Mais c'est en vain, ô insensée ! Janus ne
voit-il pas ce qui se passe derrière lui ? Il sait déjà où
tu es cachée... C'est en vain, te dis-je, car sous la roche où tu
te réfugies, il te serre dans ses bras, il te possède et s'écrie :
« Pour prix de tes faveurs, pour prix de ta virginité perdue,
je soumets les gonds à ton pouvoir. »
RUINE A ROME |
Et
à ces mots, il lui donne une branche d'aubépine, pour écarter des
portes toute funeste aventure. »
Carna
est-elle Venilia ? Ovide, dit qu'avec cette nymphe, Janus a une
enfant, Canens, qui épouse Picus, fils de Saturne.
Mythologiquement,
Ovide unit les enfants des deux dieux du temps. Ce mariage est
malheureux. Canens meurt sur les rives du Tibre
Janus
(mythologie) — Wikipédia
https://fr.wikipedia.org/wiki/Janus_(mythologie)
Janus
est le dieu romain des commencements et des fins, des choix, du
passage et des portes. Il est bifrons (« à deux têtes ») et
représenté (voir illustration) avec une face tournée vers le
passé, l'autre sur l'avenir. Il est fêté le 1 janvier . Son mois,
Januarius (« janvier »), marque le commencement de l'année .....
Le plus ancien temple consacré au dieu Janus, à Rome, se trouve
près du ..
Janus
www.lycee.ch/cours/mytho/janus.html
Ce
temple est orienté d'est en ouest et deux portes y donnaient accès,
entre lesquelles ... Janus est devenu le dieu de toute chose, celui
de l'Année (il a d'ailleurs ... 241-242; Dictionnaire de la
mythologie grecque et romaine, Larousse, Paris, ...
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