8
SEPTEMBRE 2016...
Cette
page concerne l'année 239 du calendrier julien. Ceci est une
évocation ponctuelle de l'année considérée il ne peut s'agir que
d'un survol !
UNE
FEMME IMPORTANTE HIMIKO
YAMATAI HIMIKO |
Les
légendes Ainus évoquent, ainsi, des femmes combattantes
spécialisées dans le tir à l'arc, qui semblent avoir été une de
leurs armes de prédilection dans l'archipel, car d'après les
annales Chinoises de la dynastie des Wei (220-265), le Weizhi
(263-280, complété en 429).
Cette
arme est déjà utilisé au IIIe siècle dans le pays de Wa (nom
donné au Japon dans les chroniques Chinoises et Coréennes, et
signifiant « nain ») : « Quand ils se battent (probablement
hommes et femmes), ils utilisent une hallebarde, un bouclier et un
arc de bois. Que les femmes de cet époque portent des armes va de
soi, car d'après cette même chronique, les « 100 communautés »
qui constituent le pays sont perpétuellement en guerre entre elles.
De
plus, un élément qui surprend les ambassadeurs Chinois, est que la
société Japonaise est alors une société matriarcale, où les
femmes jouent un rôle important en tant que chamanes (miko) ou chef
de clans.
Ainsi,
on a retrouvé des tombes du IVe siècle de femmes enterrés avec
leurs armes et leurs armures, symboles de leur pouvoir au sein de
leur clan.
Les
premières chroniques de l'histoire Japonaise, le Kojiki et le Nihon
Shoki, nettement plus sujettes à caution (étant écrites en 712 et
720 seulement) nous présentent aussi des reines guerrières
commandant elles-mêmes des troupes à l'assaut de fortifications
ennemis du Yamato ou à travers le détroit de Corée.
La
première dont on soit historiquement sûre est cité par le Weizhi
elle vit au IIIe siècle... C'est une reine chamane et guerrière,
peut-être prêtresse du soleil, du nom d'Himiko (ou Pimiko) (un
surnom signifiant la « fille » ou « enfant du soleil ») qui
vivant dans le royaume du Yamatai, un ensemble de « 30 pays », qui
se situe dans le sud de l'archipel, probablement dans l'île de
Kyūshū. Elle a fédérée autour d'elle ces principautés en 188,
mais du fait de leur instabilité, elle a vécu isolée dans une
forteresse avec des tours de garde, entouré de
1
000 fonctionnaires féminines, et préfère laisser le côté
temporel à son frère cadet et s'assurer l'alliance de la dynastie
des Wei, qui domine alors une partie de la Corée, en envoyant une
ambassade à Luoyang, leur capitale, en 239, à qui elle offre un
tribut.
Le
but semble avoir été d'affirmer son prestige sur celui des autres
royaumes du Japon. De fait, en 240, elle reçoit un miroir avec le
titre de « Reine de Wa, Amie de Wei ».
YAMATAI YAYOI |
Cependant,
elle n'est mentionnée ni dans le Kojiki ni dans le Nihon Shoki, et
certains historiens pensent que Himiko a put être un des surnoms de
l'impératrice Jingu, de son vrai nom Okinagatarashi-hime, qui
d'après ces deux ouvrages a régné à la même période entre 192
et 269. Mais des sources partiales peut être une idéalisation des
faits concernant la reine de Yamataï et afin de justifier la
politique Japonaise sur la côte qui ne commence réellement qu'au
IVe siècle. Ainsi, elle monte une expédition en 209, après la mort
de son mari le 14e empereur, Chūai, qu'elle conduit elle-même
contre les Trois royaumes Coréens, Silla (Shiragi), Koguryō, et
Paegkche (Kudara), qu'elle a finit par soumettre sans verser le sang.
D'ailleurs,
dans ce récit, les soldats Japonais, portent une armure légère,
utilisent des arcs et des épées, à l'image des usages du pays de
Wa...
Dans
les faits, les premières relations avec les Trois Royaumes Coréens
n'ont commencé qu'entre 239 et 246 et le récit de l'invasion de la
Corée peut s'inspirer de l'expédition de l'impératrice Saimei en
661. Puis Jingu est retourné au Japon où elle accouche de son fils
(d'après une tradition 3 ans après la mort de son mari), le futur
empereur Ojin, dont elle assure la régence, brisant de nombreuses
rébellions jusqu'en 269.
Ce
dernier n'a probablement gouverné qu'au Ve siècle. Toutefois, le
fait qu'Himiko vit dans une forteresse isolée et a eu une mort
soudaine prouve que le royaume reste instable. Dans le Weizhi, de
nouvelles guerres se développent, du à la tentative de son frère à
lui succéder, qui entraîne le choix d'une nouvelle reine, la nièce
d'Himiko, elle aussi chamane, Iyo (ou Toyo), à peine âgé de 13
ans, qui montre que le matriarcat est alors la règle au sein du
Yamatai, mais qui disparaît des sources Chinoises après son
ambassade de 265, puis le royaume sombre dans la guerre civile, d'où
la disparition des sources.
NIHON SHOKI |
Himiko
(卑弥呼?)
ou Pimiko2 (175-248) est une reine japonaise qui a régné de 188
(date supposée) jusqu'en 248 sur la région de Yamatai. Le Yamatai
serait soit situé dans la province de Yamato, soit dans le nord de
Kyūshū Principalement connue par le Gishiwajinden (魏志倭人伝?,
lit. « vie des habitants de Wa dans les chroniques de Wei »),
un texte Chinois de 8 pages issu du livre dédié au royaume de Wei
dans les Chroniques des Trois Royaumes. Selon ce texte, Himiko est
une prêtresse qui peut contrôler les esprits des gens grâce à ses
pouvoirs surnaturels... Son jeune frère l'aide pour les affaires
politiques. Son palais est situé à Inuyama et elle a envoyé
plusieurs messagers à Luoyang, capitale des Wei, en 239, 242 et 246,
les Wei eux-mêmes ont envoyé un groupe de messagers au Japon en
240... De nombreuses personnes affirment que Himiko est en fait
Amaterasu.
Le
31 mai 2009, l'équipe de chercheurs du professeur Harunari du Musée
national d'histoire Japonais de Sakura (Chiba) ont présenté lors du
75e meeting annuel de l'Association Japonaise d'Archéologie les
résultats de leurs recherches, selon lesquels le kofun Hashihaka
(箸墓?)
situé dans la ville de Sakurai dans la préfecture de Nara pourrait
être la tombe de Himiko. Des objets dont la datation au carbone 14
concordent avec la date de la mort de la reine ont été découverts
sur le site, cependant certains archéologues trouvent cette
sépulture trop moderne pour être du IIIe siècle, ces
découvertes restent donc sujettes à caution.
L'Agence
impériale refuse cependant l'excavation des corps et des mobiliers
de la tombe bien que ceux-ci pourraient fournir de nombreuses
informations sur l'identité de la reine et sur la lignée des
empereurs du Japon, descendant officiellement d'Amaterasu...
On
ne voit réapparaître des récits sur le Japon qu'au Ve siècle au
moment où de 418 à 478, « 5 rois wa » envoient des ambassades à
la dynastie Song pour faire reconnaître leur autorité, probablement
de la dynastie Yamato qui s'impose alors sur l'archipel.
On
ne sait pas d'où est originaire la dynastie, mais quelques
historiens ont suggéré qu'ils peuvent être originaire de Kyushu,
d'où ils sont partis après l'instabilité touchant à la fin du
IIIe siècle le Yamatai, (Yamato), avant de s'installer dans la
région de Nara et de s'y imposer au IVe siècle.
Mais
il faut savoir que cette région a été comme Kyushu et l'Est
d'Honshu une des zones de la culture Yayoi, et Yamato est tout
simplement un terme générique qui a été repris par le clan qui
donne naissance à la dynastie.
Pour
asseoir son pouvoir et unifier le pays, celle-ci a cherché à faire
de leur ancêtre une divinité solaire, à l'image de la Corée où
le pays est dirigé par les « enfants du soleil ». Ils
choisissent la divinité Hinokuma-no-kami de la province de Kii (dans
la préfecture de Yakayama), dont ils mettent en place le culte à
Ise au Ve siècle, où elle est peut-être devenu Amaterasu
O-mi-kami. Le Kojiki et le Nihonshiki lui donne un rôle important
dans la fondation de la dynastie et sa prétention sur les autres
royaumes Japonais. La légende du cadeau de l'épée « Ama no
Murakumo no Tsurugi », populairement renommée Kusanagi no tsurugi,
par son frère, Susanoo, dieu des tempêtes, sert à justifier les
prétentions de la dynastie sur le royaume d'Izumo (aujourd'hui dans
la préfecture de Shimane), qui résiste à la domination du Yamato,
telle que le montre les relations conflictuelles entre Amaterasu et
Susanoo. Épée qui a été remise par Amaterasu au fondateur
légendaire du clan, son petit-fils, Ninigi No Mikoto, avec le
yata-kagami (un miroir) et le magatama (bijoux sacrés) comme preuve
de son droit divin de régner, ces insignes étant d'ailleurs sources
d'autorité et preuve de royauté dont les Kofun, tumulus des rois
sont décorés. Mais ceux-ci n'apparaissent qu'à la fin du IIIe
siècle lors de la . Période où le réel fondateur de la dynastie,
Sujin, a peut-être vécu, car tout comme Jimmu, il est considéré
comme le « premier empereur du Japon ». C'est peut-être lui qui le
premier a cherché une origine plus noble afin d'asseoir son autorité
sur la région de Nara. Il est possible que, telles que le montre
certaines anecdotes de la vie d'Amaterasu (sa proximité avec une
miko, l'épisode de la grotte et l'expulsion de son frère), il ait
choisi Himiko, la reine-chamane, prêtresse du soleil (ainsi que
l'indique son nom) du Yamatai comme ancêtre, qui a eu un enfant hors
mariage (on ne sait pas l'origine de Ninigi par rapport à
Amaterasu), associé plus tard à Hinokuma-no-kami devient la déesse
Amaterasu O-mi-kami, entre le IVe et le Ve siècle. Démontrant
également qu'il est possible qu'il y ait eu dans le clan Yamato des
femmes qui ont joué un rôle important dès la fondation de la
dynastie, et pourquoi pas une ancêtre anonyme, chamane et guerrière,
qui devient plus tard Amaterasu O-mi-kami.
La
place des femmes dans la société japonaise n'est donc pas
négligeable, et vu le nombre probable d'habitants du pays, les
femmes doivent probablement se battre aux côtés des hommes et même
savoir commander lorsqu'elles dirigent un clan, comme le montre
Jingu. On peut penser que l'armement féminin du IIIe au Ve siècle
est probablement le même qu'au VIIIe siècle, l'arc, l'épée courte
(on en a trouvé 3 modèles dans les Kofun) et la lance, qu'ignore
étrangement le Weizhi, le Kojiki et le Nihon Shoki, qui sont d'abord
au IIIe siècle en bronze puis au IVe siècle en fer, le tout avec
une armure qui protège la tête, le cou, le torse, les épaules, les
bras et le ventre. C'est le contrôle de la route des métaux
permettant l'approvisionnement en fer venu du continent, qui explique
le succès de la dynastie plus que leurs ancêtres légendaires.
D'ailleurs,
au sein de la dynastie, l'aspect matriarcal reste fort, car les
femmes ne sont pas exclues de la succession et commandent donc les
troupes de l'empire qui se mettent en place au Ve siècle et qui
continue son expansion vers le continent, c'est-à-dire les Trois
Royaumes Coréens, et le royaume Emishi ou Ebisu, dans la province de
Tohoku, au Nord-Est d'Honshuu.
En
239 elle envoie un tribut d'esclaves et de tissus au royaume Chinois
Wei (japonais Gi) en échange de quoi le souverain Chinois lui
accorde le titre de « reine des Wo amie des Wei » et lui
fait remettre un sceau d'or avec cordon pourpre, emblème de la
dignité ministérielle en Chine.
La reine Himiko meurt quelques années après l'union entre son pays et la Chine, et son peuple érige un grand tumulus où sont sacrifiés plus de 100 esclaves lors des funérailles. On raconte qu'après la mort de la reine, son royaume sombre dans le chaos des guerres et des assassinats.
La reine Himiko meurt quelques années après l'union entre son pays et la Chine, et son peuple érige un grand tumulus où sont sacrifiés plus de 100 esclaves lors des funérailles. On raconte qu'après la mort de la reine, son royaume sombre dans le chaos des guerres et des assassinats.
Sur
le Japon des 1er et 2e siècles de notre ère, les textes Chinois
sont muets. Seule l’archéologie peut apporter quelques réponses.
Deux grandes aires culturelles se dessinent:
Kyushu
et l’Ouest de Honshu : Enterrement de grandes épées de
bronze
A
l’Est de cette première zone : Fabrication de cloches sans
battants
On
note une diminution des particularismes locaux. Les cloches et les
épées fabriquées sont de plus en plus grandes : La puissance des
chefs augmente, sans atteindre à une homogénéité politique à
proprement parler.
Il
est dit que les Wa se teignent le corps en rouge et observent
certains tabous. Par exemple, lors du voyage d’un personnage, une
personne doit s’abstenir de se laver, de manger de la chair, etc.
Si le voyageur meurt, cette personne est tuée.
La
cour de Himiko semble assez puissante et assez bien organisée :
Fonctionnaires, marchés, vaste palais… Il reste à déterminer à
quelles notions précises renvoient les termes du texte Chinois. On
note cependant une certaine hiérarchie. En réalité, même s’il
s’agit du royaume le plus puissant de l’archipel, ce n’est
qu’une confédération de chefs locaux, Himiko étant un chef
spirituel dont l’autorité reconnue assure la paix.
Le
texte Chinois présente aussi quelques erreurs certaines, qui doivent
provenir du fait que les rédacteurs ne sont pas des témoins
directs, mais qu’ils transmettent des informations obtenues par les
habitants des commanderies de Corée : Ils prétendent qu’il
n’y a pas de mouton ou de cheval, alors que l’archéologie prouve
le contraire...
L’ambassade
que Himiko envoie en Chine montre un désir d’asseoir son prestige,
et de renforcer l’emprise du Yamatai sur les autres royaumes.
Le
texte Chinois est un écrit extrêmement court, connu de haute
antiquité : Le Nihon shoki (日本書紀)
essaie de faire de Himiko une impératrice qui rentre dans la lignée
impériale d’origine divine.
La
localisation du Yamatai suscite de vives polémiques depuis le XIXe
siècle. L’enjeu est de déterminer s’il y a continuité, et de
quelle sorte, entre le Yamatai et le Yamato. Deux hypothèses
s’affrontent : Il s’agit soit de la région de Kyushu, soit
d’Osaka et de Nara (le futur Yamato). Les indications précises du
texte Chinois pour aller au Yamatai atterrissent au beau milieu du
Pacifique, mais semblent se diriger vers le sud : Vers l’île de
Kyushu? C’est en effet à cette époque l’endroit le plus
développé techniquement, le plus prospère économiquement, en
contact avec la Corée.
De
plus, les anciens mythes, rapportés dans le Nihon shoki (日本書紀)
et le Kojiki (古事記),
y placent le lieu de la descente des dieux. Au VIIIe siècle, la cour
impériale, pourtant installée depuis 3 à 4 siècles à Honshu,
prétend venir de l’ouest. On a cru retrouver le palais de Himiko
sur le site de Yoshinagari (Kyushu), en fait le lieu est plus ancien
(Ier siècle).
Quelles
sont les raisons avancées pour appuyer la 2e hypothèse ?
Tout
d’abord, une évidente correspondance phonétique. A cela, on peut
opposer que le nom de Yamatai est une transcription de seconde main.
En outre, Yamato n’est peut être pas à l’origine un nom de
lieu, mais celui de la dynastie qui a pu se déplacer.
Ensuite,
les conceptions géographiques Chinoises avant le VIe siècle (date
des premiers contacts réels) semblent situer le Japon plus au sud,
et inversé, c’est-à-dire que Honshu se trouverait sous Kyushu. En
reprenant les indications chinoises, on arrive au Honshu. De plus,
les Wei à cette époque sont en guerre contre un royaume au sud. Le
fait qu’ils s’intéressent à un pays aussi peu important que le
Japon s’explique par cette conception qui les a poussés à
s’appuyer sur le Japon pour mener des attaques
On
a aussi découvert au Yamato une tombe contenant des miroirs copiés
de ceux de Himiko. Le texte Chinois parle d’une unification
partielle. Himiko est en guerre avec un autre royaume très puissant,
celui de Kuna.
Himiko,
est un personnage qui apparaît de temps à autres dans certains jeux
vidéo, la plupart du temps dans les jeux vidéo qui sont de
conception de la marque Japonaise Koei.
Elle
apparaît dans le jeu vidéo Kessen II, sous la forme d'une jeune
prêtresse, qui sert l'empire du Wei à la solde de Cao Cao, dans le
jeu vidéo Warriors Orochi 2, où son personnage se lie d'amitié
avec Da ji, elle est également présente dans la suite de Warriors
Orochi 2 qui se nomme Warriors Orochi Z. Et aussi dans le jeu Okami,
ou elle rencontre la déesse Japonaise Amaterasu... Elle apparaît
également sous forme de personnage dans le jeu Shin Megami Tensei,
Persona 4 où elle est la personne de Rise.
Himiko
apparaît également comme étant au cœur de l'intrigue du jeu Tomb
Raider (2013).
Himiko
(reine) — Wikipédia
https://fr.wikipedia.org/wiki/Himiko_(reine)
Himiko
(卑弥呼)
ou Pimiko (175-248) est une reine japonaise qui a régné de 188
(date supposée) jusqu'en 248 sur la région de Yamatai. Le Yamatai
serait soit situé dans la province de Yamato, soit dans le nord de
... capitale des Wei, en 239, 242 et 246 ; les Wei eux-mêmes
auraient envoyé un groupe de messagers au ...
Termes
manquants : année
OC]HI
142 : Histoire du Japon Ancien (Guillaume CARRE) - LCAO
forumlcao3.free.fr/fichiers/fleurdeprunus/.../HI%20142%201.doc
Du
royaume du Yamatai à la dynastie du Yamato ... Michel Vié :
L'Histoire du Japon, Que sais-je ?, PUF, 1969-71 vision des années
70 ...... En 239, les textes chinois indiquent qu'une souveraine des
Wa envoie une ambassade aux Wei du Nord. ... L'ambassade que Himiko
envoie en Chine montre un désir d'asseoir son ...
La
face cachée du Soleil Levant - Persée
www.persee.fr/doc/befeo_0336-1519_2000_num_87_2_3494
de
R Duquenne - 2000 - Autres articles
Bulletin
de l'Ecole française d'Extrême-Orient Année 2000 Volume 87 .....
du Yamatai protohistorique) ; plusieurs acteurs divins de ce drame
mythique, enfin, sont ..... de la même époque (une ambassade de
Himiko, en 239, en rapporta cent), ...
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