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SEPTEMBRE 2016...
Cette
page concerne l'année 238 du calendrier julien. Ceci est une
évocation ponctuelle de l'année considérée il ne peut s'agir que
d'un survol !
LES
GORDIENS ET UN SAC DE NŒUDS.
MAXIMIN LE THRACE |
La
rébellion est écrasée mais les sénateurs Romains font aussitôt
empereurs 2 d'entre eux, Pupien et Balbin : Le neveu de
Gordien II, le jeune Gordien III, leur est associé sous la
pression du peuple et des prétoriens.
En
représailles, Maximin marche sur Rome mais est tué par ses troupes.
Pupien et Balbin connaissent le même sort, et à la fin de mai, seul
Gordien III reste sur le trône. Cette crise témoigne de
l'inadaptation des institutions traditionnelles Romaines pour
résoudre les problèmes posés, d'une part, par la nécessité d'une
présence des empereurs à la fois à Rome et aux frontières, et,
d'autre part, par la concurrence entre la vieille classe dirigeante
sénatoriale et l'armée, force politique montante...
Mars :
Révolte fiscale en Afrique, menée par un groupe de jeunes
propriétaires terriens qui tuent le procurateur et s’emparent de
Thysdrus.
19
mars : Gordien, proconsul d’Afrique, se proclame empereurs à
Thysdrus, âgé d'environ 79 ans, il associe son fils Gordien II au
pouvoir (22 mars). Le Sénat se rallie à lui fin mars.
12
avril : Gordien II est tué à Carthage par Capellianus, légat
de Numidie fidèle à Maximin le Thrace. Son père et associé
Gordien Ier se suicide.
Gordien
Ier (Marcus Antonius Gordianus Sempronianus Romanus Africanus) (v.
158 - 238) est un éphémère empereur Romain ayant régné quelques
semaines au début de l'année 238. Il exerce les fonctions de
proconsul de la province d'Afrique. Proclamé empereur au début de
238, lors de la réaction sénatoriale contre Maximin le Thrace, il
disparaît dans les combats de la guerre civile après un mois de
pouvoir. Son règne est essentiellement connu par l'Histoire
d'Hérodien et par les monnayages des cités et provinces l'ayant
reconnu.
Marcus
Antonius Gordianus est issu d'une famille aisée, peut-être
originaire d'Anatolie.
Il
accompagne Caracalla en Orient... Devenu légat en Bretagne
inférieure en 216, puis consul suffect vers 220/222. Il a la
responsabilité de plusieurs gouvernements provinciaux durant le
règne d'Alexandre Sévère.
À
l'âge de 80 ans, il atteint le sommet d'une carrière sénatoriale :
Nommé en juillet 237 proconsul de la province Romaine d'Afrique
proconsulaire.
GORDIEN Ier |
Immédiatement,
du fait de son âge, il s'adjoint son fils Gordien II et informe le
Sénat Romain, qui les reconnaît sans hésitation.
Leur
famille, vraisemblablement originaire de Cappadoce ou de Galatie
(Turquie moderne), doit sans doute son nom d'Antonius à un aïeul
qui vivait au premier siècle avant J.-C.. et qui a été affranchi
ou élevé à la citoyenneté Romaine par Marc Antoine, le rival
d'Auguste et l'amant de Cléopâtre.
Bien que plusieurs biographes anciens aient commis cette grossière erreur, il faut naturellement bien se garder de confondre ce gentilice (Antonius) avec Antoninus, nom porté (ou usurpé) par de nombreux empereurs depuis Antonin le Pieux.
Bien que plusieurs biographes anciens aient commis cette grossière erreur, il faut naturellement bien se garder de confondre ce gentilice (Antonius) avec Antoninus, nom porté (ou usurpé) par de nombreux empereurs depuis Antonin le Pieux.
Gordien
Ier, fait partie du Sénat de Rome. Cependant, il n'est ni le plus
riche, ni le plus influent, ni le plus brillant des Pères conscrits.
Pour preuve, il ne devient consul qu'à l'âge de soixante ans et
exerce sans doute encore plusieurs gouvernorats provinciaux avant de
recevoir, grâce à un tirage au sort, la charge de proconsul
d'Afrique (Tunisie actuelle). À ce moment, Gordien Senior dépasse
les quatre-vingts printemps, Une carrière bien lente et bien
laborieuse… (comme celle de ce président par
défaut qui termine le mandat le plus néfaste que la France ait
connu)
Son
fils n'est guère mieux connu. Un certain Philostrate lui dédie
(peut-être) son bouquin sur la Vie des Sophistes. Sinon à la part
le fait qu'il se trouve en Afrique aux côtés de son père lors des
événements de l'année 238, c'est l'inconnu !
À
cette époque (début de l'année 238), l'empereur Maximin le Thrace,
un soudard, une brute épaisse, règne depuis près de 3 ans.
Pour ce souverain, pur produit des légions, les civils comptant pour des prunes, ne sont que des vaches laitières qu'il faut traire jusqu'à assèchement complet... Rien ne compte sinon l'armée, la conduite et la guerre extérieure et le bien-être de ses compagnons les soldats. Alors, afin de financer ses ruineuses campagnes militaires contre les Barbares du Rhin et du Danube, il met littéralement l'empire à sac, rançonnant les familles les plus riches, saccageant les monuments pour récupérer les matériaux précieux. Il va même jusqu'à piller les trésors des Temples, ce païen !... Si toutes les provinces commencent à trouver le gouvernement de Maximin de plus en plus insupportable, c'est en Afrique (du Nord) que la révolte éclate.)
Pour ce souverain, pur produit des légions, les civils comptant pour des prunes, ne sont que des vaches laitières qu'il faut traire jusqu'à assèchement complet... Rien ne compte sinon l'armée, la conduite et la guerre extérieure et le bien-être de ses compagnons les soldats. Alors, afin de financer ses ruineuses campagnes militaires contre les Barbares du Rhin et du Danube, il met littéralement l'empire à sac, rançonnant les familles les plus riches, saccageant les monuments pour récupérer les matériaux précieux. Il va même jusqu'à piller les trésors des Temples, ce païen !... Si toutes les provinces commencent à trouver le gouvernement de Maximin de plus en plus insupportable, c'est en Afrique (du Nord) que la révolte éclate.)
Gordien
II (Marcus Antonius Gordianus Sempronianus Romanus Africanus), dit
aussi Gordien le Jeune (vers 192 - 12 avril 238), est empereur Romain
en 238, pendant la période dite de l'anarchie militaire. Cependant
en Numidie, province voisine de la Proconsulaire, le légat resté
fidèle à Maximin le Thrace, lève une légion, affronte l'armée
des Gordien dirigée par Gordien II.
Un
procurateur de la région de Carthage (Tunisie) se distingue par son
âpreté au gain, par sa rapacité et par sa dureté. Ce grippe-sou,
qui veut gagner les bonnes grâces de l'empereur Maximin, ne réussit
qu'à cristalliser contre sa propre personne l'animosité de tous ses
administrés. Le procurateur véreux dépasse les bornes quand il lui
vient la malencontreuse idée d'attenter aux biens des riches colons
Romains. (eux au moins ils ont su se défendre
tandis que ceux de nôtre grippe-sou actuel se sont contentés de
fuir ou de cracher au bassinet pour pouvoir continuer bien
tranquillement a engranger les dividendes.)
Ces
grands propriétaires fonciers arment alors leurs tenanciers et leurs
esclaves, et, un jour que l'agent du fisc se trouve à Thysdrus
(aujourd'hui El Jem à 125 km de Tunis), ils le massacrent, lui et
les quelques soldats qui l'accompagnent.
Ce
crime n'est que l'expression spontanée d'un ras-le-bol momentané.
Ce n'est qu'après-coup que les conséquences probables de leur acte
apparaît plus clairement aux émeutiers « On est dans de beau
draps… ! se disent-ils. Maintenant qu'on a liquidé le valet de
Maximin, comment allons-nous pouvoir échapper à l'inéluctable
vengeance de l'empereur ? Cette grosse brute n'est pas spécialement
réputée pour sa magnanimité ! » La meilleure solution, est
de diluer les responsabilités.
Ils s'en vont donc trouver le vieux sénateur Gordien qui, lui aussi, par hasard, séjourne à Thysdrus et lui offrent le trône.
Ils s'en vont donc trouver le vieux sénateur Gordien qui, lui aussi, par hasard, séjourne à Thysdrus et lui offrent le trône.
Le
vieux bonhomme a beau implorer, supplier, qu'on éloigne de lui ce
calice. Rien n'y fait. Il n'a d'ailleurs pas le choix et les rebelles
ne se font pas faute de le lui mettre les points sur les i : « Si
tu déclines notre offre, lui précisent-ils, tôt ou tard, nous
mourrons sans doute… Mais nous ne serons pas les seuls car,
auparavant, nous t'aurons donné la mort ! ».
C'est le poignard ou la couronne ! Placé devant une telle alternative, Gordien accepte de revêtir la pourpre. Il associe au pouvoir son fils Gordien II, puis, à la tête de sa maigre bande de paysans armés, marche sur Carthage où quelques troupes régulières se rallient à lui.
C'est le poignard ou la couronne ! Placé devant une telle alternative, Gordien accepte de revêtir la pourpre. Il associe au pouvoir son fils Gordien II, puis, à la tête de sa maigre bande de paysans armés, marche sur Carthage où quelques troupes régulières se rallient à lui.
Afin
d'informer Rome et les autres provinces de leur coup d'état et de se
faire reconnaître, les deux Gordiens envoient une multitude de
lettres à tout ce qui compte dans l'Empire. Tant est grande la haine
envers Maximin le Thrace que leur autorité est reconnue presque
partout. Et les lettres de soumission d'affluer vers Carthage !
Mais
lorsque les réponses parviennent à destination, les deux Gordiens
sont déjà morts et enterrés…
La réaction de l'armée, majoritairement favorable à Maximin, ne s'est pas fait attendre.
La réaction de l'armée, majoritairement favorable à Maximin, ne s'est pas fait attendre.
Le
préfet Capelianus qui, avec de nombreuses légions, défend la
province de Numidie contre les invasions des Maures du Sahara, est, à
la fois un ennemi intime des Gordiens et un fidèle d'entre les
fidèles de Maximin. Il rassemble son armée et fond sur Carthage.
Les
Gordiens, n'ont que de faibles troupes à opposer aux légions de
Capelianus.
Gordien II, chargé par son père d'organiser la défense de la métropole Africaine, tente bien de résister du mieux qu'il peut, mais il ne peut pas faire des miracles.
Gordien II, chargé par son père d'organiser la défense de la métropole Africaine, tente bien de résister du mieux qu'il peut, mais il ne peut pas faire des miracles.
Même
si les volontaires Carthaginois de Gordien sont supérieurs en
nombre, ils sont peu habitués à combattre et mal armés... Les
soldats de Capelianus, aguerris et disciplinés, n'en font qu'une
bouchée.
Gordien
Junior périt dans l'engagement. Le vieux Gordien, lui, accablé de
désespoir, se pend quand il apprend l'issue funeste de la bataille
et la mort de son fils unique. Leur règne n'a duré que 3 semaines
(début 238).
L'insurrection
des Gordiens s'est rapidement étendu à toute la Proconsulaire. Le
ralliement immédiat et enthousiaste du Sénat assure aux partisans
de la « révolution » le contrôle de la ville de Rome et de
l'ensemble de la péninsule Italienne jusqu'à Emona (Ljubljana), aux
confins de la Pannonie. Au témoignage d'Hérodien, les Patres
adressent aussitôt à tous les gouverneurs provinciaux des messages
les exhortant à rompre leur allégeance envers Maximin, déclaré
hostis publicus, et à prêter serment de fidélité aux nouvelles
autorités.
L'historien
Grec atteste encore que, si la majorité d'entre eux s'empressent
d'obéir aux injonctions de la haute assemblée, quelques-uns, soit
par hostilité déclarée soit par simple prudence, s'y refusent
absolument. C'est le cas surtout de Capelianus (ou Capellianus),
légat propréteur de Numidie, dont l'intervention doit aboutir
quelques semaines plus tard à la défaite et à la mort des
Gordiens. Sans aller jusqu'à prendre les armes en faveur de Maximin,
2 autres gouverneurs de provinces occidentales manifestent de façon
spectaculaire leur loyalisme envers lui.
En
Espagne Citérieure, le légat Q. (L.?) Decius Valeri(a)nus fait
graver en son honneur toute une série de milliaires portant la
mention de sa 5e puissance tribunicienne et de sa 7e acclamation
impériale. En Bretagne Inférieure, le nom de Gordien Ier, ancien
gouverneur de la province (en 216), est martelé sur plusieurs
inscriptions. Pour autant qu'il soit possible d'en juger en l'état
actuel de notre documentation, il semble donc que l'Occident ait en
général accueilli avec réserve la nouvelle du coup d'État. La
seule province dont on puisse affirmer, pour ainsi dire en toute
certitude, que les Gordiens y sont officiellement reconnus est
l'Aquitaine. On a en effet retrouvé à Bordeaux en 1828, en remploi
dans le mur d'enceinte de la fin du IIIe siècle, la partie gauche
d'une dédicace monumentale à l'empereur Gordien Ier {CIL, XIII, 592
= D. 493)·
En
revanche, il n'est pas douteux que l'insurrection s'est assez
largement étendue dans la partie Orientale de l'Empire. Outre la
Syrie-Palestine, il est en effet possible d'énumérer 4 et peut-être
même 5 provinces de l'Orient Grec qui se rangent aux côtés des
Gordiens sitôt proclamés leur accession à la pourpre... Il s'agit
en premier lieu de l’Égypte, dont le ralliement aux Gordiens nous
est prouvé par d'assez nombreuses monnaies frappées à leur effigie
par la Moneta impériale d'Alexandrie ainsi que par deux papyri datés
l'un du 13, l'autre du 20 juin 238.
De
la Galatie, et plus précisément du territoire des Trocmes, aux
confins de la Galatie et du Pont, provient les 2 milliaires de la
route de Tavium à Amasia publiés au début du siècle,
respectivement par R. Cagnat et J. Garstang.
Il
convient de mentionner encore la Lycie-Pamphylie, à cause de 2 bases
copiées à Perge par le comte K. Lanckoronski. Ces textes honorent
les deux Gordiens, père et fils, en qualité de σωτήρες της
οικουμένης, équivalent grec du latin restitutores orbis.
Il
est vrai que l'éditeur suivi par plusieurs érudits, a voulu dater
ces pierres non de 238, mais de 242, c'est-à-dire de l'époque où
le jeune empereur Gordien III, héritier et successeur de son
grand-père et de son oncle, séjourne en Asie Mineure à l'occasion
de la Guerre Persique. Cette hypothèse a pour origine la découverte
à Perge d'une 3e base, libellée en termes identiques aux 2
précédentes, mais dédiée à Gordien III.
Reste
à examiner le cas de 3 provinces Anatoliennes pour lesquelles les
seuls documents sont de très rares monnaies de bronze à l'effigie
de l'un ou l'autre des deux Gordiens. Nous voulons parler du
Pont-Bithynie (monnaies de Byzance, Caesarea Germanica, Heraclea
Pontica), de l'Asie (monnaies de Smyrne, Milet, Prymnessus) et de la
Cilicie (monnaies d'Aegeae).
L'Asie
est, en cette année 238, administrée par C. Furius Sabinius Aquila
Timesitheus, futur préfet du prétoire et beau-père de Gordien III,
et pour lors procurateur financier de la province agens vice
proconsulis. Toute la carrière de cet habile et influent personnage
a été celle d'un partisan déclaré de Sévère Alexandre, de la
mémoire duquel se réclament également les auteurs du coup d'État.
Si Timésithée n'a pas, de sa propre initiative, rangé l'Asie dans
le camp des Gordiens, on admet du moins, compte tenu de la suite de
sa carrière, qu'il n'a guère dû montrer de zèle à la maintenir
dans l'obédience de Maximin. Telle fut sans doute l'attitude de plus
d'un gouverneur...
El
Jem ou El Djem (Écouter) est une ville Tunisienne située aux portes
de la région du Sahel. Rattachée administrativement au gouvernorat
de Mahdia, elle constitue une municipalité comptant 21 234
habitants en 2014.
Fondée
sur les ruines de la cité antique de Thysdrus ou Thysdritania
colonia, elle est célèbre pour son amphithéâtre, le plus grand de
l'Empire Romain (entre 27 000 et 30 000 spectateurs) après
le Colisée de Rome (45 000 spectateurs) et celui de Capoue.
Au
début de l'an 238, Thysdrus est le cadre d'un litige qui doit avoir
de fortes répercussions sur l'histoire de l'Empire Romain. À la
suite d'un différend survenu à cause de la levée de nouveaux
impôts, une révolte éclate. Le procurateur de l'empereur Maximin
Ier le Thrace, doit affronter le peuple thysdritain et les habitants
des campagnes environnantes. Le collège des iuvenes et les paysans
semblent apparaître comme le fer de lance du mouvement...
El
Jem est « unique au monde » par le fait de posséder 3
édifices appartenant chacun à l'une des trois grandes catégories
connues d'amphithéâtres, tous 3 étant civils et non militaires,
puisque la ville n'a jamais eu de garnison. À la périphérie de la
ville, le musée archéologique présente de nombreuses mosaïques
issues des fouilles dans les villas romaines de Thysdrus. Nombre de
pièces retrouvées sur le site sont conservées au Musée national
du Bardo et au musée de Sousse.
Jouxtant
le musée, la villa d'Africa est une reconstitution à portée
didactique d'une maison romaine. Elle comporte deux mosaïques
remarquables : La première représente la déesse Africa,
surmontée d'une dépouille d'éléphant et entourée de bustes
représentant les quatre saisons. La seconde est une représentation
symbolisée de Rome et de ses provinces... El Jem accueille
aujourd'hui un festival de la mosaïque.
Un
militaire de Gordien II découvert près de Césarée de Palestine et
l ...
www.persee.fr/doc/rea_0035-2004_1978_num_80_1_4030
de
X Loriot - 1978 - Cité 2 fois - Autres articles
Un
militaire de Gordien II découvert près de Césarée de Palestine et
l'extension aux ... 1971, 475) porte les noms et les titres de
l'empereur Gordien II (début de 238). ...... à éclairer la
question controversée de la chronologie de l'année 238 (cf.
Empereurs
romains - Gordien I et Gordien II
www.empereurs-romains.net/emp29.htm
On
ne connaît pas grand-chose de ces deux Gordiens qui ne régnèrent
guère que trois semaines au début de l'année 238. Leur famille,
vraisemblablement ...
Gordien
Ier — Wikipédia
https://fr.wikipedia.org/wiki/Gordien_Ier
Gordien
Ier (Marcus Antonius Gordianus Sempronianus Romanus Africanus) (v.
158 - 238) est un éphémère empereur romain ayant régné quelques
semaines au début de l'année 238. Il exerce les fonctions de
proconsul de la province d'Afrique. Proclamé empereur romain au
début de 238, lors de la réaction sénatoriale ...
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