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AOÛT 2016...
Cette
page concerne l'année 257 du calendrier julien. Ceci est une
évocation ponctuelle de l'année considérée il ne peut s'agir que
d'un survol !
SAINT
DE CIMIEZ.
Originaire
d'une famille païenne, il se convertit ensuite au christianisme,
abandonnant ses biens et prêchant. Il évangélise la vallée de
l'Ubaye. On le martyrise à Cimiez en l'an 257.
Les
communes Saint-Pons (Alpes-de-Haute-Provence) et
Saint-Pons-de-Thomières (Hérault) portent son nom.
La
vie de Saint Pons est connue par de nombreux manuscrits du IXe
(martyrologe d'Usuard) et Xe dont les textes de base peuvent être du
Ve. Selon la tradition, le chevalier Romain Pontius, fils d'un
sénateur Romain, se convertit très jeune au christianisme sous
l'impulsion du pape Pontien (230-235). Sa conversion entraîne celle
de son père et de sa maison.
À
la mort de ce dernier, Pontius devient sénateur à son tour. Il
donne ses biens au pape Fabien (236-250) pour les distribuer aux
pauvres.
Sa
position sociale lui permet de convertir l'empereur Philippe
l'Africain (244-249) et son fils mais les règnes de Valérien
(253-260) et Gallien (253-268) voient bientôt les chrétiens soumis
à des persécutions...
Pontius
quitte l'Italie pour s'installer à Cimiez, il n'est pas pour autant
à l'abri, car le gouverneur des Gaules Claudius met en œuvre la
politique impériale de persécution des chrétiens dès son arrivée
en cette cité.
Pontius
est arrêté, refusant de sacrifier aux dieux païens, il est soumis
au supplice du chevalet sans aucun dommage, puisque l'engin se
brise... Il est alors jeté en pâture à deux ours dans
l’amphithéâtre de Cimiez, mais les fauves se retournent contre
leurs gardiens... Le bûcher se révélant tout aussi inefficace, il
est finalement décapité sur un rocher qui domine la rive du Paillon
et son corps est précipité au bas de la falaise.
Valerius,
qui a été converti en même temps que Pontius, enterre de nuit le
corps du martyr là où il gît. Puis, réussissant à racheter aux
greffiers les actes du martyre, il les emporte avec lui, fuyant la
persécution, il s'éloigne en bateau vers le pays des Libyens.
Le
martyre de Pons est traditionnellement placé en 257 ou 258. Inhumé
dans une nécropole située à l'emplacement de la future abbaye.
Selon la légende, sa tête roule dans le torrent jusqu'à Marseille,
où la relique est recueillie par les moines de l'abbaye
Saint-Victor.
Le
lieu supposé du martyre se situe sur un roc surplombant le Paillon
par un à-pic et sur lequel a subsisté jusqu'en 1925, date de sa
destruction et de l'arasement du roc, une chapelle-martyrium dédiée
à Saint Pons... Plusieurs localités rappellent sa mémoire, il a
évangélisé la vallée de l'Ubaye. La tradition dit que Charlemagne
a créé l'abbaye de Saint Pons et nommé Siagre, son neveu, prieur.
Ce Siagre est assimilé à un saint abbé de l'abbaye.
Cimiez
située sur la grande voie Julia Augusta allant à Gênes, est la
capitale de la région.
« Du
pain et des jeux » : Les arènes de la ville peuvent
accueillir 4 000 personnes et la ville de Cimiez compte 20 000
habitants. C’est l’Âge d’Or et des thermes y ont été édifiés
comme dans toutes les grandes villes de l’Empire.
Nikaïa
(Nice) n’est qu’un modeste comptoir Phocéen, relié par quelques
simples
chemins
à Cimiez la Romaine, capitale administrative. Les Romains ne sont à
Nikaïa que pour aider les Grecs Phocéens à se défendre contre les
attaques des Ligures. C’est dans ce contexte que va naître Pontius
(Pons), fils de Marcus, sénateur Romain auprès du tout puissant
empereur considéré comme un dieu et de Julia dont il est le
premier enfant après 22 ans de mariage !
Un
oracle a prédit que cet enfant « brisera les dieux et
renversera le temple » !... Enfant Pons ne va jamais dans
les temples écouter les oracles. Des maîtres éminents lui
apprennent les belles lettres, la philosophie et lui assurent
une
éducation raffinée.
Nous
sommes en l’an 230. Pons entend en passant dans une rue, les chants
d’une
assemblée de Chrétiens. C’est une révélation pour lui et,
désormais, il délaisse l’enseignement de ses maîtres pour
rejoindre la communauté chrétienne. Il réussira à convertir toute
sa famille qui recevra le baptême.
À
la mort de son père, Pons est nommé malgré lui sénateur à sa
place ! Il a un tel charisme qu’il convertit de nombreuses
personnes autour de lui, y compris l’empereur Philippe l'Africain.
Pons fait don de tous ses biens à la communauté chrétienne.
À
partir de 245, on construit partout des églises et on détruit les
temples.
10
ans plus tard, les persécutions reprennent. Pons est obligé de se
cacher, d’abord à Rome, puis à Cimiez, où il est interpellé par
le gouverneur qui lui demande de renier son Dieu et de sacrifier aux
idoles. Pons refuse par trois fois :
« Je
ne peux pas le faire car je suis Chrétien ». Ainsi choisit-il
de mourir plutôt que d’abjurer.
Dans
l’amphithéâtre, son supplice va commencer. Les bourreaux
l’attachent sur le chevalet qui doit l’écarteler : Ils
manœuvrent le chevalet… Qui se brise avec fracas !
Pons crie
à la foule :
« Mon
Dieu a le pouvoir d’arracher les hommes pieux à la souffrance ! ».
Claudius
hésite… On a acheté pour les jeux 2 gros ours des montagnes de
Dalmatie. On attache Pons à un poteau et on libère les ours dans
l’arène… Les bêtes fauves se retournent contre les gardiens et
les dévorent !
Le
public grogne, cet homme les nargue, il faut en finir… Pons est
toujours attaché.
On
apporte des fagots de bois, on y met le feu… Le vent souffle tout à
coup en bourrasque, disperse les flammes qui épargnent le condamné
et vont au contraire brûler la toile tendue autour des gradins !
Le
gouverneur demande une dernière fois à Pons d’abjurer et de
sacrifier à Apollon.
Pons
s’écrie :
« J’offre
mon corps au Seigneur Jésus Christ ».
Le
gouverneur de rage ordonne de le conduire au Rocher du Paillon, de
lui trancher la tête et de jeter son corps en bas...
Saint
Pons a contribué à l’évangélisation de toute notre région,
comme Sainte Dévote, Sainte Réparate, Saint Dalmas et tant
d’autres… Qui ont donné leur vie pour que le Christianisme soit
reconnu.
D’après
l’abbé Tisserand (ce n’est peut-être qu’une hypothèse) les
romains ont construit des postes militaires à des points
stratégiques en une ligne de défense élevée, tout le long du
front des Baous de la région Vençoise : au Broc, à Carros, à
Saint-Martin de Vence, à Saint-Martin de Tourrettes ainsi qu’au
village lui-même.
D’ailleurs
ces sites s’étalent le long des voies de communication de
l’arrière-pays, de l’est vers l’ouest, du sud vers le nord,
vers la route des Alpes...
La
« Pax Romana » a régné sur les 3 premiers siècles de l’empire
Romain. Les autochtones délaissent alors les oppida et s’installent
dans les plaines où ils mettent les terres en valeur, avec les
cultures du blé, de la vigne et de l’olivier, accompagnées de
l’élevage des porcs et des ovins.
Les
anciennes pistes sont transformées en chaussées pavées, bien
construites et entretenues : La Via Julia Augusta traverse la région
entre Ligurie et Rhône. De cette voie partent des chemins élargis
et bien tracés desservant l’arrière-pays montagneux.
Le
christianisme arrive en Provence au IIIe siècle de notre ère. Les
persécutions, édictées par les empereurs Romains Dèce et
Valérien, s’abattent sur la région entre 250 et 257. Le sénateur
Pons est martyrisé à Cimiez, la persécution de Dioclétien ne fait
qu’un martyr à Marseille : le gallo-romain Victor en 303.
Avec
la conversion de l’empereur Byzantin Constantin, le christianisme
devient religion officielle et obligatoire. Les églises sont alors
construites près des villes et dans leurs environs.
De
nombreux monastères sont édifiés dans les îles méditerranéennes
par Théodore à Hyères, Honorat et Caprais à Lérins.
Martin
est né en 317, en Pannonie, contrée de l’Europe Centrale, située
au Sud du Danube, qui a été soumise par l’empereur Auguste.
Enrôlé de force dès l’âge de 15 ans dans l’armée romaine
impériale pour une période de 25 ans, il est soldat alors qu’il
rêve d’être moine.
Enfin
libéré de ses obligations militaires, il se retire du monde, à
Ligugé près de Poitiers, où il vit enfin en ermite. Avec quelques
disciples, il fonde la première communauté monastique des Gaules.
Le peuple de Tours vient l’arracher à la vie contemplative pour le
nommer évêque.
Les
chefs religieux sont alors désignés par autorité populaire.
L’Église a désormais droit de cité et cherche à se construire
au milieu des combats de son époque. Le nouvel évêque invente les
tournées pastorales, il sillonne les chemins de son diocèse pour
mieux connaître ses ouailles. Il affronte la religion populaire
inspirée des rites animistes et du polythéisme romain. Il lutte
contre la sorcellerie et transforme en douceur les sites païens en
sanctuaires chrétiens.
Son
humilité extrême, sa charité sans limites font de lui un apôtre
bien aimé de son peuple.
Il combat les hérésies mais proteste contre les condamnations capitales de l’Empereur. Il protège les faibles et admoneste les puissants. On lui attribue quelques miracles.
Il combat les hérésies mais proteste contre les condamnations capitales de l’Empereur. Il protège les faibles et admoneste les puissants. On lui attribue quelques miracles.
En
416, Jean Cassien fonde, près du vieux port de Marseille, l’abbaye
de Saint-Victor sur le tombeau du saint martyr.
La dévotion mariale se répand en Occident. Les chapelles des « villae », ou grands domaines, et les églises des « vici », ou bourgades, constituent au Ve siècle les premières paroisses sous l’autorité des évêques.
La dévotion mariale se répand en Occident. Les chapelles des « villae », ou grands domaines, et les églises des « vici », ou bourgades, constituent au Ve siècle les premières paroisses sous l’autorité des évêques.
Nombreuses
sont celles qui portent le nom de Notre-Dame. Les églises domaniales
sont construites sur un habitat dispersé. Elles portent souvent le
nom d’un Saint Patron qu’elles donnent au quartier qu’elles
desservent (selon J.C. Poteur). Saint-Martin de la Pelote est
peut-être l’une d’elles. Elle porte le nom de ce saint très
vénéré à cette époque.
Au
milieu du VIe siècle, les premiers monastères fondés par les
moines de Lérins sortent de terre à La Napoule, au Suquet de
Cannes, à Vallauris, à Mougins. Il est aussi question de
Saint-Martin de la Pelote de Tourrettes.
(Selon
le Cartulaire de Lérins)
L’abbaye
de Lérins sera une pépinière d’évêques : On retrouve
Honorat et Hilaire à Arles, Maxime et Fauste à Riez, Valérien à
Cimiez et Véran à Vence.
Saint-Martin
de Tourrettes est appelé « commanderie » par la tradition
tourrettane. Mais nous savons qu’il n’y a que quatre «
maisons-commanderies » dans les Alpes Maritimes
Est-il
possible que Saint-Martin ait pu être une « maison annexe » de
l’Ordre du Temple ?
On peut penser que ce lieu de Saint-Martin existant avant le Temple, a été réutilisé par celui-ci avec sa chapelle entourée de son cimetière, et des terres où peuvent être cultivées des céréales telles que blé, avoine, orge ou même les fameuses lentilles de Tourrettes…
On peut penser que ce lieu de Saint-Martin existant avant le Temple, a été réutilisé par celui-ci avec sa chapelle entourée de son cimetière, et des terres où peuvent être cultivées des céréales telles que blé, avoine, orge ou même les fameuses lentilles de Tourrettes…
Dans
l’évêché de Vence, le Temple possède 40 services à Vence,
intra et extra muros, et 6 services à Tourrettes, preuve qu’il y a
des « hommes du Temple » dans le village. Les ruines de la chapelle
montrent les traces d’un édifice à nef unique et étroite, une
abside trilobée et un vaste portail au couchant. Un pan de mur
conserve une ouverture en meurtrière. Tout ceci fait penser à une
construction antérieure au XIIe siècle.
Les
seules églises templières, c’est-à-dire construites par les
Templiers, sont celles de Saint-Jacques à Grasse, disparue en 1761,
de Nice près de la citadelle, de Pierlas et de Saint-Michel-du-Gast
à Roquebillière. Mais on sait que les Templiers utilisent des
églises déjà existantes et parfois même paroissiales.
Du
village, la route monte à l’assaut des grands rochers plats du
quartier de l’Hermas qui domine Tourrettes. Elle escalade le flanc
du Mont Pié-Martin et devient chemin muletier, en direction du
plateau des Courmettes,
Peu
avant le vallon de Pié-Lombard se dresse une ruine entourée de
nombreuses maisons neuves. Une villa s’appuie sur le mur immense de
l’ancien édifice, la propriété est privée. C’est là que la
tradition tourrettane situe la « commanderie ». Qu’en
est-il exactement?
Saint
Pons (de Cimiez) | Montagnes Niçoises
www.montnice.fr/cartographie/fr/saint-pons-cimiez
12
août 2016 -
http://www.montnice.fr/cartographie/fr/saint-pons-cimiez. ... Le
martyre de Pons est traditionnellement placé en 257 ou 258. Il
aurait été inhumé ...
Pons
de Cimiez — Wikipédia
https://fr.wikipedia.org/wiki/Pons_de_Cimiez
Pons
de Cimiez ou Ponce est un saint chrétien, né à Rome au III e
siècle, fêté le 14 mai. ... Pons de Cimiez. Un article de ... Il
fut martyrisé à Cimiez en l'an 257
L'église
Saint-Pons de Baugy - lieux sacrés
lieuxsacres.canalblog.com
› Baugy (71-Saône-et-Loire)
4
nov. 2012 - Pons se réfugia à Cimiez, près de Nice, mais ne tarda
pas à être arrêté. Refusant de sacrifier aux Dieux, il fut
martyrisé en 257. Selon la ...
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