jeudi 8 septembre 2016

EN REMONTANT LE TEMPS... 254

25 AOÛT 2016...

Cette page concerne l'année 254 du calendrier julien. Ceci est une évocation ponctuelle de l'année considérée il ne peut s'agir que d'un survol !

SAINT CHRISTOPHE MARTYR

LE PAPE LUCIUS
La fête annuelle de Lucius illustre Pontife (+ 254) célébré par Saint Cyprien pour sa douceur et son esprit de concorde, est notée dans le Catalogue Philocalien des Depositiones Episcoporum de 336. Aujourd’hui encore, dans la crypte papale de la nécropole Romaine de Calixte, l’on voit son épigraphe sépulcrale primitive.
Cependant, après l’abandon des cimetières vers le VIIIe siècle, sa commémoration disparait complètement des Sacramentaires et des calendriers romains, et c'est seulement sous Clément VIII qu’elle est rétablie dans le Bréviaire.
Saint Lucius ne meurt pas, à vrai dire, de mort violente, aussi anciennement son nom ne se trouve pas dans les Natalitia Martyrum, mais seulement dans les Depositiones Episcoporum. En effet, il est exilé de Rome presque aussitôt son ordination, il revient ensuite à son Siège, mais meurt peu de semaines après. Saint Cyprien. qui loue grandement Saint Lucius, mentionne une ou plusieurs de ses lettres sur la manière de traiter les lapsi. On vénère son corps dans la basilique transtévérine de Sainte-Cécile.

La messe (avant 1942) est celle du Commun des Martyrs Pontifes, Sacerdótes Dei, puisque l’usage liturgique de ces derniers siècles est de considérer comme une peine équivalente au martyre les tribulations de l’exil et les afflictions que, en temps de terrible persécution, doivent supporter ces antiques héros de la foi, même si le glaive du bourreau ne tranche pas leur tête.
Le voisinage des tombes de Sainte Cécile et du pape Lucius est digne de remarque.
Ce Pontife est d’abord enseveli dans la crypte papale de la voie Appienne, tout à côté par conséquent de l’hypogée des Cœcilii chrétiens, où, jusqu’au temps de Pascal Ier, a reposé l’illustre vierge Cécile. Quand celle-ci est transférée dans le Titre élevé sur l’emplacement de son habitation, on y porte aussi les corps des papes Urbain et Lucius, qui attendent dans son voisinage la résurrection finale.

LE MARTYR DE SAINT LUCIUS
Durant la persécution de Valérien, il est envoyé en exil pour la foi du Christ, ensuite, par un effet de la volonté divine, il peut revenir dans son Église... Après avoir vaillamment lutté contre les Novatiens, il est décapité. (Des recherches récentes ont démontré qu’il meurt de mort naturelle). Saint Cyprien lui a décerné de magnifiques louanges » (à cause de sa douceur et de son esprit de conciliation). Il règne de 253 à 254. Son antique épitaphe est encore conservée. Ses reliques sont honorées dans l’église de Sainte-Cécile au-delà du Tibre.

Outre le pape Lucius la même année Saint Christophe ou Christophore, est également martyr en Lycie.
« Te novimus, Chritophore, christiferum, simul junxit ensis martyrem Christo Deo »
« Nous savions, Ô Christophe, que tu portais le Christ dans ton cœur, et l'épée qui a tranché tes jours ne fait que t'unir plus étroitement à ton Dieu. »

C'est une chose indubitable qu'il y a dans l'Église un Saint Christophe, qui, selon la signification de son nom, a porté Notre Seigneur Jésus-Christ dans son cœur par le pur amour qu'il a pour lui : Dans sa bouche par la prédication de son Évangile, et dans ses membres par la participation de ses souffrances.
Les très nombreuses églises et chapelles dédiées sous son nom, les fêtes établies en son honneur, les mémoires qu'en font tous les bréviaires et les martyrologes, et ses images exposées publiquement dans un nombre de cathédrales, en sont une preuve convaincante.

Mais, pour les circonstances de son histoire, elles ne sont pas tout à fait certaines : Soit parce que l'antiquité n'a pas eu le soin de les écrire exactement, soit parce que la malice des hérétiques, pour en obscurcir la vérité, y a inséré des choses trop extraordinaires et qui sont tout à fait hors de créance... Il est donc à propos, dans cette vie, de faire un sage discernement de la vérité et du mensonge, et de dire tellement ce qui peut faire tort à la gloire de ce très glorieux Martyr, qu'on en dise rien que de bien établi et qui soit appuyé sur de suffisants témoignages.
Le cardinal Baronius, qui a examiné ses Actes, n'en trouve point de plus assurés que ceux qui sont compris dans l'Hymne très ancienne du Bréviaire des Mozarabes, dressé par Saint Isidore, auquel il faut ajouter ce que nous en apprenons de la préface de Saint Ambroise, pour la messe de Saint Christophe, rapportée par Surius.

Cette Hymne, O beate mundi auctor, du Bréviaire mozarabe fait allusion, dans ses 16 strophes, à tous les points de la légende de Saint Christophe telle qu'elle est rapportée par le bienheureux Jacques de Voragine dans sa Légende dorée. Nous la rapportons ici car elle a de grandes vertus apologétiques, même si, insistons encore, elle n'est pas très exactement recevable et avérée en tous points.
Christophe, avant son baptême, se nomme Reprobus, Réprouvé, mais dans la suite il est appelé Christophorus, Christophe : Qui porte le Christ, parce qu'il porta le Christ en quatre manières :
- sur ses épaules, pour le faire passer ;
- dans son corps, par la macération ;
- dans son cœur, par la dévotion ;
- sur les lèvres, par la confession et la prédication.

Christophe est Cananéen, il était de haute stature et d'un port majestueux. Il avait le visage beau et agréable, les cheveux éclatants et manifestait tant de grâce dans ce qu'il faisait et disait qu'il se rendait très agréable à tous ceux qu'il rencontrait... Il avait embrassé la carrière des armes et combattait sous le jeune empereur Gordien. C'est sous le règne de l'empereur Philippe l'Africain qu'il se convertira au Christianisme.
D'après ce qu'on lit de ses actes, un jour qu'il se trouve auprès d'un roi des Cananéens, il lui vient à l’esprit de chercher quel est le plus grand prince du monde, et de demeurer près de lui.
SAINT CHRISTOPHE
Il se présente chez un roi très puissant qui a partout la réputation de n'avoir point d'égal en grandeur. Ce roi en le voyant l’accueille avec bonté et le fait rester à sa cour.

Or, un jour, un jongleur chante en présence du roi une chanson où revient souvent le nom du diable, le roi, qui est chrétien, chaque fois qu'il entent prononcer le nom de quelque diable, fait de suite le signe de croix sur sa figure. Christophe, qui remarque cela, est fort étonné de cette action, et de ce que signifie un pareil acte. Il interroge le roi à ce sujet et celui-ci ne voulant pas le lui découvrir, Christophe ajoute :
« Si vous ne me le dites, je ne resterai pas plus longtemps avec vous. »
C'est pourquoi le roi fut contraint de lui dire :
« Je me munis de ce signe, quelque diable que j'entende nommer, dans la crainte qu'il ne prenne pouvoir sur moi et ne me nuise. »
Christophe lui répond :
« Si vous craignez que le diable ne vous nuise, il est évidemment plus grand et plus puissant que vous, la preuve en est que vous en avez une terrible frayeur. Je suis donc bien déçu dans mon attente, je pensais avoir trouvé le plus grand et le plus puissant seigneur du monde, mais maintenant je vous fais mes adieux, car je veux chercher le diable lui-même, afin de le prendre pour mon maître et devenir son serviteur. »

Il quitte ce roi et se met en devoir de chercher le diable. Or, comme il marche au milieu d'un désert, il voit une grande multitude de soldats, dont l’un, à l’aspect féroce et terrible, vient vers lui et lui demande où il va. Christophe lui répondit :
« Je vais chercher le seigneur diable, afin de le prendre pour maître et seigneur. »
Celui-ci lui dit :
« Je suis celui que tu cherches. »
Christophe tout réjoui s'engage pour être son serviteur à toujours et le prend pour son seigneur.
Or, comme ils marchent ensemble, ils rencontrent une croix élevée sur un chemin public. Aussitôt que le diable aperçoit cette croix, il est effrayé, prend la fuite et, quittant le chemin, il conduit Christophe à travers un terrain à l’écart et raboteux, ensuite il le ramène sur la route. Christophe émerveillé de voir cela lui demande pourquoi il a manifesté tant de crainte, lorsqu'il quitte la voie ordinaire, pour faire un détour, et le ramener ensuite dans le chemin : Le diable ne voulant absolument pas lui en donner le motif, Christophe dit :
« Si vous ne me l’indiquez, je vous quitte à l’instant. »
Le diable est forcé de lui dire :
« Un homme qui s'appelle Christ est attaché à la croix, dès que je vois l’image de sa croix, j'entre dans une grande peur, et m’enfuis effrayé. »
Christophe lui dit :
« Donc ce Christ est plus grand et plus puissant que toi, puisque tu as une si grande frayeur en voyant l’image de sa croix ? J'ai donc travaillé en vain, et n'ai pas encore trouvé le plus grand prince du monde. Adieu maintenant, je veux te quitter et chercher ce Christ. »
SAINT CHRISTOPHE
Il cherche longtemps quelqu'un qui lui donne des renseignements sur le Christ, enfin il rencontre un ermite qui lui apprend Notre Seigneur Jésus-Christ et qui l’instruit soigneusement de la foi.

L'ermite dit à Christophe :
« Ce roi que tu désires servir réclame une soumission : « C'est qu'il te faudra jeûner souvent. »
Christophe lui répondit :
« Qu'il me demande autre chose, parce qu'il m’est absolument impossible de faire cela.
- Il te faudra encore, reprend l’ermite, lui adresser des prières.
- Je ne sais ce que c'est, répond Christophe, et je ne puis me soumettre à cette exigence.
Connais-tu tel fleuve où bien des passants sont en péril de perdre la vie ?
- Oui, dit Christophe.
- Comme tu as une haute stature et que tu es fort robuste, si tu reste auprès de ce fleuve, et si tu passe tous ceux qui surviennent, tu fera quelque chose de très agréable au roi Jésus-Christ que tu désires servir, et j'espère qu'il se manifestera à toi en ce lieu.
- Oui, je puis bien remplir cet office, et je promets que je m’en acquitterai pour lui. »
Il va donc au fleuve dont il est question, et s'y construit un petit logement. Il porte à la main au lieu de bâton une perche avec laquelle il se maintient dans l’eau, et il passe sans relâche tous les voyageurs.

Bien des jours se sont écoulés, quand, une fois qu'il se repose dans sa petite maison, il entend la voix d'un petit enfant qui l’appelle en disant :
« Christophe, viens dehors et passe-moi. »
Christophe se lève de suite, mais ne trouve personne.
Rentré chez soi, il entend la même voix qui l’appelle.
Il court dehors de nouveau et ne trouve personne.
Une 3e fois il est appelé comme auparavant, sort et trouve sur la rive du fleuve un enfant qui le prie instamment de le passer...
Christophe lève donc l’enfant sur ses épaules, prend son bâton et entre dans le fleuve pour le traverser. Et voici que l’eau du fleuve se gonfle peu à peu, l’enfant lui, pèse comme une masse de plomb, il avance, et l’eau gonfle toujours, l’enfant écrasant de plus en plus les épaules de Christophe d'un poids intolérable, de sorte que celui-ci se trouve dans de grandes angoisses et, craint de périr.
Il échappa à grand peine.
Quand il a franchi la rivière, il dépose l’enfant sur la rive et lui dit :
« Enfant, tu m’as exposé à un grand danger, et tu m’as tant pesé que si j'avais eu le monde entier sur moi, je ne sais si j'aurais eu plus lourd à porter. »
L'enfant lui répondit :
« Ne t'en étonne pas, Christophe, tu n'as pas eu seulement tout le monde sur toi, mais tu as porté sur les épaules celui qui a créé le monde : Car je suis le Christ ton roi, auquel tu as en cela rendu service, et pour te prouver que je dis la vérité, quand tu seras repassé, enfonce ton bâton en terre vis-à-vis de ta petite maison, et le matin tu verras qu'il a fleuri et porte des fruits. »

A l’instant il disparaît. En arrivant, Christophe fiche donc son bâton en terre, et quand il se lève le lendemain, il trouve sa perche sur laquelle ont poussé des feuilles, et des dattes comme un palmier.
Il vient ensuite à Samos, ville de Lycie, où il ne comprend pas la langue que parlent les habitants, et il prie le Seigneur de lui en donner la compréhension. Tandis qu'il reste en prières, les juges le prennent pour un insensé, et le laissent. Saint Christophe, ayant obtenu ce qu'il a demandé, se couvre le visage, vient à l’endroit où combattent les Chrétiens, sous la persécution de Dèce, et il les accompagne au milieu de leurs tourments.

Alors un des juges le frappe au visage, et Christophe se découvrant la figure :
« Si je n'étais Chrétien, dit-il, je me vengerais aussitôt de cette injure. »
Puis il fiche son bâton, en terre en priant le Seigneur de le faire reverdir pour convertir le peuple. Or, comme cela se fait à l’instant, 8 000 hommes deviennent croyants.
Le roi envoie alors 200 soldats avec ordre d'amener Christophe devant lui, l’avant trouvé en oraison ils craignent de lui signifier cet ordre, le roi envoie encore un pareil nombre d'hommes, qui, eux aussi, se mettent à prier avec Christophe.
Il se lève et leur dit :
« Qui cherchez-vous ? »
Quand ils voient son visage, ils disent :
« Le roi nous a envoyés pour te garrotter et t'amener à lui. »
Christophe leur dit :
« Si je le voulais, vous ne pourriez. me conduire ni garrotté, ni libre. »
Ils lui disent :
« Alors si tu ne veux pas, va librement partout : Ou bon te semble, et nous dirons au roi que nous ne t'avons pas trouvé.
- Non, il n'en sera pas ainsi, dit-il, j'irai avec vous. »

Il les convertit à la foi, se fait lier par eux les mains derrière le dos, et conduire au roi en cet état. A sa vue, le tyran effrayé tombe de son siège. Relevé ensuite par ses serviteurs, il lui demande son nom et sa patrie. Christophe lui répond :
« Avant mon baptême, je m’appelais Réprouvé, mais aujourd'hui je me nomme Christophe. »
Le roi lui dit :
« Tu t'es donné un sot nom, en prenant celui du Christ crucifié, qui ne s'est fait aucun bien, et qui ne pourra t'en faire. Maintenant donc, méchant Cananéen, pourquoi ne sacrifies-tu pas à nos dieux ? »
Christophe lui dit :
« C'est à bon droit que tu t'appelles Dagnus [Damné ou danger ? Ou bien encore dague, poignard ?], parce que tu es la mort du monde, l’associé du diable, et tes dieux sont l’ouvrage de la main des hommes. »
Le roi lui dit :
« Tu as été élevé au milieu des bêtes féroces, tu ne peux donc proférer que paroles sauvages et choses inconnues des hommes. Or, maintenant, si tu veux sacrifier, tu obtiendras de moi de grands honneurs, sinon, tu périras dans les supplices. »
Et comme le saint ne veut pas sacrifier, Dagnus le fait mettre en prison, quant aux soldats qui ont été envoyés à Christophe, il les fait décapiter pour le nom de Notre Seigneur Jésus-Christ.

Ensuite il fait renfermer avec Christophe dans la prison 2 filles très belles, l’une s'appelle Nicée et l’autre Aquilinie, leur promettant de grandes récompenses, si elles encouragent Christophe à pécher avec elles. A cette vue, Christophe se met tout de suite en prière. Mais comme ces filles le tourmentent par leurs caresses, et leurs embrassements, il se lève et leur dit :
« Que prétendez-vous et pour quel motif avez-vous été introduites ici ? »
Alors effrayées de l’éclat de son visage elle disent :
« Ayez pitié de nous, saint homme, afin que nous puissions croire au Dieu que vous prêchez. »
Le roi, informé de cela, se fait amener ces femmes et leur dit :
« Vous avez donc aussi été séduites. Je jure par les dieux que si vous ne sacrifiez, vous périrez de malemort. »
Elles répondent :
« Si tu veux que nous sacrifiions, commande qu'on nettoie les places et que tout le monde s'assemble au temple. »

Quand cela est fait, et qu'elles sont entrées dans le temple, elles dénouent leurs ceintures, les mettent au cou des idoles qu'elles font tomber et qu'elles brisent, puis elles disent aux assistants :
« Allez appeler des médecins pour guérir vos dieux. »
Alors par l’ordre du roi, Aquilinie est pendue, puis on attache à ses pieds une pierre énorme qui disloque tous ses membres. Quand elle rend son âme au Seigneur, Nicée, sa sœur, est jetée dans le feu, mais en sortant saine et sauve, elle est aussitôt décapitée.

Christophe est amené en présence du roi qui le fait fouetter avec des verges de fer, un casque de fer rougi au feu est mis sur sa tête, le roi fait préparer un banc en fer où il ordonne de lier Christophe et sous lequel il fait allumer du feu qu'on alimente avec de la poix... Le banc fond comme la cire, et le saint reste sain et sauf.
Ensuite le roi le fait lier à un poteau et commande à 400 soldats de le percer de flèches : Toutes restent suspendues en l’air, et aucune ne peut le toucher.

Or, le roi, pensant qu'il a été tué par les archers, se met à l’insulter, tout à coup une flèche se détache de l’air, se retourne sur le roi qu'elle frappe à l’œil et qu'elle aveugle.

Saint Christophe lui dit :
« C'est demain que je dois consommer mon sacrifice, tu feras donc, tyran, de la boue avec mon sang, tu t'en frotteras l’œil et tu seras guéri. »
Par ordre du roi on le mène au lieu où il doit être décapité, et quand il a fait sa prière, on lui tranche la tête... Le roi prend un peu de son sang, et le mettant sur son œil, il dit :
« Au nom de Dieu et de Saint Christophe. » Et il est guéri à l’instant.

Alors le roi est converti, et porte un édit par lequel quiconque blasphémera Dieu et Saint Christophe sera aussitôt puni par le glaive.
Saint Ambroise de Milan parle ainsi de ce martyr dans sa préface :
« Vous avez élevé, Seigneur, Saint Christophe, à un tel degré de vertu, et vous avez, donné une telle grâce à sa parole, que par lui vous avez arraché à l'erreur de la gentilité pour les amener à la croyance chrétienne, 48 000 hommes.

Nicée et Aquilinie qui depuis longtemps se livrent publiquement à la prostitution, il les porte, elle deviennent chastes, il leur enseigne à recevoir la couronne. Bien que lié sur un banc de fer, au milieu d'un bûcher ardent, il ne redoute pas d'être brûlé par ce feu, et pendant une journée entière, il ne peut être percé par les flèches de toute une soldatesque...
Ces derniers mots nous expliquent ainsi le motif pour lequel Saint Christophe est représenté avec des proportions gigantesques principalement aux portails des églises. On se croyait à l’abri des maladies et des infirmités dès lors qu'on avait vu la statue du saint.

Une grande partie des reliques de Saint Christophe sont en Espagne. L'église de Tolède en possède quelques ossements, que Tamayo dit avoir été apportés dès l'année 258, c'est-à-dire 4 ans après son décès. Celle de Valence en a davantage, mais elle les a eu de Tolède, lorsque cette ville fut ruiné par les barbares féroces de l'Islam en 828. On en montre un bras à Compostelle et une mâchoire à Astorga. Tous ces membres sont d'une grandeur extraordinaire.

Nous avons à Paris une paroisse qui porte son nom et qui est fort ancienne, une des premières de la cité.
Les Bénédictins, qui ont possédé des établissements considérables dans l'ancien diocèse de Toul, paraissent y avoir apporté quelques reliques de notre Saint, d
ont quelques-unes subsistent encore. L’Église de Sénone possède un fragment important d'un os du deuxième bras de Saint Christophe, provenant de l'ancienne abbaye du lieu.
L'église de Moyen-Moutier, dans la même vallée, possède l'extrémité articulaire d'un grand os, probablement l'humérus. L'église de Lay-Saint-Christophe, au diocèse de Nancy, possède un fragment d'os.


lucius
orthodoxievco.net/ecrits/vies/synaxair/mars/lucius.htm
Saint Lucius I er fut donc exilé comme l'avait été saint Corneille, et reçut, au lieu de .... il eut la tête tranchée par le glaive du bourreau le 4 mars de l'année 254.

25 juillet. Saint Christophe ou Christophore, martyr en Lycie. 254. : Vie ...
hodiemecum.hautetfort.com/.../25-juillet-saint-christophe-ou-christophore-martyr-en-...
25 juil. 2008 - Saint Christophe ou Christophore, martyr en Lycie. 254. ... dit avoir été apportés dès l'année 258, c'est-à-dire quatre ans après son décès.

Dictionnaire des dates, des faits, des lieux et des hommes ...
https://books.google.fr/books?id=vWRfWF_ZmQQC
A.-L. d'. Harmonville - 1842
L'ordre prit le nom de Saint- Christophe, que l'on sait être l'Hercule de ... contre chrétiens ; saint Christophe fui arrêté, et eut la tète tranchée, le 25 juillet 254. ... esl, sauf correction, à 1841 ans du commencement de l'année daus laquelle nous ..

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