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SEPTEMBRE 2016...
Cette
page concerne l'année 245 du calendrier julien. Ceci est une
évocation ponctuelle de l'année considérée il ne peut s'agir que
d'un survol !
LES
MERVEILLES DÉCOUVERTES AU XXe SIÈCLE REFLET DE L'EMPIRE KOUCHAN.
L’Empire
Kouchan (env. Ier – IIIe siècles) - francisation de la forme
sanskritisée Kushana, est un État qui, à son apogée, vers
105–250, s’étendait du Tadjikistan à la mer Caspienne et à
l’Afghanistan, et, vers le sud, à la vallée du Gange. L’empire
a été créé par les Kouchans, une tribu des Yuezhi, un peuple de
l’actuel Xinjiang en Chine, possiblement apparenté aux Tokhariens.
Ils ont eu des contacts diplomatiques avec Rome, l’Empire Perse des
Sassanides et la Chine et, pendant plusieurs siècles, au centre des
échanges entre Orient et Occident.
Le
nom de Kouchan dérive du terme chinois Guishuang (貴霜)
qui décrit l’une des 5 tribus des Yuezhi (月氏),
ou bien l'une des 5 principautés soumises aux Yuezhi, on ne sait.
Les Yuezhi ont vécu dans les pâturages arides du bassin du Tarim,
dans l’actuel Xinjiang, jusqu’à ce qu’ils soient repoussés à
l’ouest par les Xiongnu entre -176 et -160. Les 5 tribus Yuezhi ey
celles soumises sont connues dans l’histoire de Chine sous les noms
de Xiūmì (休密),
Guishuang (貴霜),
Shuangmi (雙靡),
Xidun (肸頓),
et Dūmì (都密).
Les
Yuezhi atteignent le royaume hellénistique des Gréco-Bactriens,
dans le territoire de la Bactriane (extrême nord de l’Afghanistan
et Ouzbékistan), autour de -135, et déplacent les dynasties
grecques locales, qui se réinstallent dans le bassin de l’Indus
(actuel Pakistan), dans la partie occidentale du royaume indo-grec.
Au
Ier siècle av. J.-C., la tribu Yuezhi des Guishuang (貴霜)
prend le pas sur les autres et les unit en une confédération
étroite. Le nom de Guishuang est adopté en Occident et modifié en
Kouchan pour désigner la confédération, bien que les Chinois
continuent à l’appeler Yuezhi.
En
arrachant peu à peu le contrôle de la région aux tribus
indo-scythes et en défaisant le royaume indo-parthe au début de
notre ère, les Kouchans s’étendent vers le sud au cœur de la
région appelée traditionnellement Gandhara (région incluant en
particulier le plateau du Pothowar, au Pakistan, et la province
frontalière du nord-ouest, mais décrivant un arc englobant la
vallée de Kaboul et une partie de la région de Kandahar en
Afghanistan) et établissent des capitales jumelles près des
actuelles Kaboul et Peshawar, alors appelées respectivement Kapisa
et Pushklavati.
Les
Kouchans adoptent beaucoup d’éléments de la culture hellénistique
de Bactriane, où ils se sont installés. Ils adaptent l’alphabet
grec (souvent corrompu) à leur propre langue (avec le développement
supplémentaire de la lettre Ϸ /ch/, comme dans « Kouchan »)
et commencent bientôt à frapper monnaie sur le modèle grec. Sur
leurs monnaies, ils utilisent des légendes en grec combinées à des
légendes en kharosthi jusqu’aux premières années du règne de
Kanishka Ier et, après cette date, utilisent des légendes en langue
kouchane combinées à des légendes en langue grecque, les unes et
les autres avec la graphie grecque.
À
partir de l’époque de Vima Takto, les Kouchans commencent à
adopter la culture indienne comme les autres groupes nomades qui
envahissent l’Inde. Le premier grand empereur Kouchan, Vima
Kadphisès semble avoir embrassé le shivaïsme, comme l’indiquent
ses monnaies. Les empereurs Kouchans suivants représentent une
grande variété de divinités d’Inde et d’Asie centrale, ainsi
que le Bouddha.
D’une
façon générale, les périodes de règne des Kouchans sont
controversées. Les dates proposées ici sont celles listées par le
spécialiste des monnaies Shailendra Bhandare en 2012, mais ne font
pas l'unanimité. Ces dates doivent donc être prises avec réserve.
Aussi les dates, argumentées avec précision par Gérard Fussman
sont indiquées ponctuellement avec les références de son
argumentation .
Héraios
vers – 30, premier dirigeant Kouchan.
Kujula
Kadphisès vers 40 (?) – 30 selon G. Fussman
Vima
Takto, vers 80 à 110, assimilé pour certains à une émission
monétaire à « Soter Megas » (Grand Sauveur). Pour
d'autres, dont G. Fussman, le monnayage de Soter Megas est à
attribuer soit à Kujula Kadphisès (fin de son règne) soit à Vima
Kadphisès (début de son règne). Vima Takto étant considéré,
alors, comme n'ayant jamais régné.
Vima
Kadphisès vers 110 à 127, le premier grand empereur Kouchan,
conquiert l'Inde gangétique
Kanishka
Ier 127 à 152 (dates calculées d'après le texte sanscrit :
Yavana jataka) , ou 78 à 101 selon G. Fussman.
Vāsishka
vers 150 à 190
Huvishka
Vasudeva
Ier (190 – 220), le dernier des grands empereurs Kouchans
Kanishka
II
Vashishka
Kanishka
III
Vasudeva
II
Dirigeants
aux noms acronymiques
Chhu
Shaka
Ier
Kipunada
( ? - vers 325)
Héraios
est probablement le premier des rois Kouchans. Il est peut-être un
allié des Grecs, et partage le même style de monnaies. Héraios est
probablement le père de Kujula Kadphisès.
La
sculpture a été préservée en très grand nombre et témoigne des
implications multiples des cultures présentes sur l'empire Kouchan.
L'art du Gandhara en offre l'image la plus riche et il a donné
l'occasion de forger, dès les années 1900-1910 le concept d'art
gréco-bouddhique par Alfred Foucher. Aujourd'hui ce concept est au
cœur de réflexions qui portent moins sur l'hellénisation de
l'Orient que sur les phénomènes liés à l'acculturation et plus
précisément sur les formes que prend la résistance à cet
hellénisme, en particulier dans l'empire Kouchan.
Les
échanges culturels sont également florissants et encouragent le
développement du gréco-bouddhisme, une fusion d’éléments
aryens, hellénistiques et bouddhistes, qui doit contribuer de
manière importante à la formation du mahayana qui s'est répandu en
Asie Centrale, Orientale et Septentrionale.
Kanishka
est célèbre dans la tradition bouddhiste pour avoir convoqué un
grand concile bouddhique au Cachemire. On attribue à ce concile
d’avoir marqué le début officiel du bouddhisme mahayana
panthéiste et sa scission d’avec le bouddhisme nikaya.
Kanishka
fait aussi traduire les textes du bouddhisme mahayana de leur langue
vernaculaire d’origine, le gandhari ou prâkrit, dans la langue
hautement littéraire, le sanskrit.
Avec
le roi Indien Ashoka, le roi indo-grec Ménandre Ier (Milinda), et
Harshavardhana, Kanishka est considéré par le bouddhisme comme un
de ses principaux bienfaiteurs.
L’art
et la culture du Gandhara, au carrefour de l'hégémonie des
Kouchans, sont les expressions des influences kouchanes les mieux
connues des Occidentaux. Plusieurs descriptions directes de Kouchans
sont connues à partir du Gandhara, où ils sont représentés avec
une tunique, une ceinture et des pantalons et jouent le rôle de
dévots du Bouddha et des Bodhisattvas.
Plusieurs
sources romaines décrivent la visite d’ambassadeurs des rois de
Bactriane et d’Inde pendant le IIe siècle et font
probablement référence aux Kouchans :
La
chronique historique Chinoise Hou Hanshu (Livre des Han postérieurs)
décrit également les échanges de marchandises entre le Nord-Ouest
de l’Inde et l’Empire Romain à cette époque :
« Vers
l’Ouest, le Tianzhu 天竺
(le
N-O de l’Inde) communique avec le Da Qin (l’Empire Romain).
On
peut y trouver de précieux objets du Da Qin, tels que de fins
vêtements de coton, d’excellents tapis de laine, des parfums de
toutes sortes, des pains de sucre, du poivre, du gingembre et du sel
gemme. »
La
capitale d'été des Kouchans à Begram a révélé une quantité
considérable de marchandises importée de l’Empire Romain, en
particulier divers types de verrerie.
L’empire
kouchan commence à décliner politiquement à la mort de Kanishka
Ier. Ses successeurs ont, tout au moins pour les 3 premiers, régné
ensemble et ont fondé villes et monastères bouddhiques au
Cachemire. Vāsishka a laissé des inscriptions dans le Dekkan aux
alentours de Bhopal. Kanishka II a pris le titre de Kaisara (César)
mais ses successeurs portent des patronymes purement indiens.
Ils
se rendent plus ou moins indépendant dans les provinces, alors que
le centre de l’empire demeure dans le Pendjab et le Cachemire,
jusqu’à la conquête Sassanide en 241.
À
partir du IIIe siècle, l’Empire Kouchan commence à se
fragmenter.
Autour
de 225, Vasudeva Ier meurt et l’Empire est divisé en 2 parties, à
l’Ouest et à l’Est. Vers 224–240, les Sassanides envahissent
la Bactriane et le nord de l’Inde, où ils sont appelés
Indo-Sassanides.
Vers
270, les Kouchans perdent leurs territoires dans la plaine du Gange,
où l’Empire Gupta est établi autour de 320.
Au
milieu du IVe siècle, un vassal des Kouchans au Pakistan,
appelé Kidara, prend le pouvoir et renverse la vieille dynastie
Kouchane. Il crée un royaume appelé Royaume kidarite, bien qu’il
se considère probablement comme un Kouchan, comme l’indiquent ses
monnaies de style kouchan. Les Kidarites semblent être assez
prospères, mais à un degré moindre que leurs prédécesseurs
Kouchans.
Ces
résidus de l’Empire kouchan sont finalement balayés au Ve siècle
par les invasions des Huns blancs, et plus tard par expansion de
l’Islam...
La
colonie gréco-bactrienne d’Aï Khanoum, à la frontière Nord de
l’Afghanistan, constitue une source majeure pour l’étude de
l’hellénisme Extrême-Oriental. La trésorerie du palais du
dernier roi grec ayant régné en Bactriane Orientale, Eucratide, a
fourni un ensemble de trouvailles riches en informations sur les
dernières années du royaume gréco-bactrien. Ces trouvailles
mettent en lumière la vitalité du pouvoir hellénique à la veille
des invasions nomades qui ont détruit la ville vers 145 av. J.-C.,
notamment la politique de conquête qu’Eucratide entreprit en
direction de l’Inde pendant les dernières années de son règne...
En
Bactriane la colonisation débute dès l’expédition d’Alexandre
(330-327) et accompagne toute la durée de l’État indépendant
gréco-bactrien jusqu’au IIe siècle, véhiculant un hellénisme
nourri d’emprunts directs au monde méditerranéen. Au sud de
l’Hindou-Kouch, la colonisation grecque est stoppée par la montée
des Mauryas, quelques décennies après l’expédition d’Alexandre.
Mais avant leur passage sous l’autorité indienne à la suite de
l’accord entre Séleucos Ier et Chandragupta en 303, d’anciennes
colonies Grecques, comme Kandahar en Arachosie, dans le Sud de
l’Afghanistan, ont eu le temps de développer leur hellénisme en
profondeur.
Dans
la vallée de l’Indus, l’apport hellénique ne commence à se
manifester que tardivement, à partir de la conquête du souverain
gréco-bactrien Démétrios Ier, autour de 190 av. J.-C.
L’hellénisme
qui s’y développe alors n’est donc plus le fruit d’apports
directs de l’Occident, mais d’un courant originaire du nord, de
la Bactriane, et nourri par des vagues successives de colons :
Certains sont venus avec les armées de conquérants comme Démétrios,
d’autres sont issus peut-être d’Arachosie, d’autres, enfin,
ont vraisemblablement été chassés des territoires de la Sogdiane
et de la Bactriane après que ces provinces soient tombées aux mains
des nomades Sakas et Yueh-chih. À la différence de ce qui se
produit en Bactriane, ce développement tardif de l’hellénisme
s’effectue graduellement, non sous l’impulsion d’un pouvoir
colonial fort, mais plutôt à travers des colons Grecs, qui
n’atteindront jamais un nombre suffisamment élevé pour imposer
une autorité absolue sur la population indigène.
Tillya
tepe, ou Tillā tapa ou « le tertre d’or », ou « la
colline de l’or » est un site archéologique Afghan situé
dans la province de Djôzdjân à proximité de Chéberghân et
fouillé en 1978 par une équipe soviéto-afghane dirigée par
l’archéologue russo-grec Viktor Sarianidi, un an avant l’invasion
soviétique de l’Afghanistan de 1979...
Les
fouilles du tell de l’âge du bronze ont permis de dégager un
trésor de plus de 21 000 pièces diverses dans 6 sépultures (5
femmes et un homme), dont des éléments de joaillerie très raffinés
et datés des environs du Ier siècle av. J.-C. Parmi les
éléments mis au jour, des milliers de pièces découvertes sont en
or, en turquoise ou en lapis-lazuli. Le tout constitue selon
Jean-François Jarrige « un éblouissant ensemble de parures où
se mêlent l'art des steppes, l'iconographie gréco-romaine, des
objets indiens et des miroirs chinois du tout début du Ier siècle
de notre ère ». Les fouilles ont livré une « extraordinaire
moisson d'objets, éblouissants par leur matière et leur
raffinement, mais plus précieux encore par tout ce qu'ils suggèrent
de contacts » selon Pierre Chuvin. Le trésor est un « précieux
témoignage d'un monde ouvert depuis longtemps aux échanges
commerciaux » et en même temps le « prototype même du
trésor archéologique oriental ».
Les
découvertes faites alors ne se limitent pas au trésor : Le
site livre quantité d’autres éléments importants pour la
connaissance historique. Bien des questions restent cependant en
suspens comme l’identité des personnes inhumées ainsi ou les
influences diverses qui transparaissent dans les œuvres mises au
jour.
L'histoire
du pays rattrape la fabuleuse découverte archéologique : « Le
contexte chaotique des années 1980, qui emporte l'Afghanistan dans
la tourmente de 20 années de guerre, va créer le mythe, celui de
l'or de Bactriane sur fond de guerres civiles et de luttes
fratricides ».
Après
sa découverte le trésor est considéré comme perdu pendant les
conflits que subit l’Afghanistan : La guerre et l’occupation
soviétique puis la guerre civile qui se poursuit jusqu’à ce que
les Talibans soient chassés du pouvoir à Kaboul par l'intervention
américaine de l'automne 2001. Cette période a été
particulièrement dévastatrice, non seulement pour les populations
mais aussi pour le patrimoine culturel du pays dont les sites
archéologiques et le musée national qui perd la plus grande partie
de ses collections.
Le
trésor est redécouvert en 2003, il bénéficie depuis lors d’un
éclairage international lors d’expositions organisées à
l’étranger dont à Paris, au Musée national des arts asiatiques -
Guimet, en 2006-2007. Il est prévu que l’or de Bactriane prenne
place dans un nouveau musée à Kaboul non encore à l’ordre du
jour du fait de l’instabilité chronique que connaît le pays.
Les
découvertes sont essentielles, car il s’agit là selon
l’expression de l'archéologue Véronique Schiltz d’un « chaînon
manquant entre la fin d’Aï Khanoum, la cité grecque de l’Oxus
détruite par les nomades, et la naissance du grand empire Kouchan,
construit, lui, par les nomades » et d'« un témoin
majeur de l'identité Afghane et de toute l'Asie Centrale ».
Tillia
tepe est située en Bactriane, région dont le bassin est constitué
par le fleuve Amou-Darya, antique Oxus, et partagée entre les
actuels Afghanistan, Ouzbékistan et Tadjikistan. Les vallées
possèdent des oasis avec un système d'irrigation précoce dès
avant le IIe millénaire av. J.-C., muni de barrages et de
canaux. La région possède donc dès la plus haute antiquité un
« potentiel agricole » et est une région de passage des
voies commerciales venant d'Inde et de Chine.
La
plaine du Nord de l'Afghanistan actuel et bordant le fleuve
Amou-Daria « est parsemée de monticules, qui sont les restes
d'établissements anciens », parcourus et explorés au moins
superficiellement depuis les temps immémoriaux par les populations
locales en vue de recueillir divers vestiges. Ces tertres sont
baptisés de « noms évocateurs dans les langues persanes ou
turques locales », ainsi « colline des infidèles »,
« colline de l'or » ou « colline des bijoutiers ».
Le site de Tillia tepe consiste avant les fouilles en une butte
artificielle haute de quatre mètres et est ouvert sur la steppe.
La
ville fortifiée d'Emchi tepe, à 5 km au nord-est de la moderne
Chéberghân sur la route d’Akcha, est seulement à 500 m de
la désormais célèbre nécropole de Tillia tepe et est à proximité
des premiers contreforts de l'Hindou Kouch. Le site d’Emchi tepe a
livré un palais, une citadelle et des remparts, et active de
l’époque gréco-bactrienne à l’ère Kouchane.
L’archéologue
Viktor Sarianidi, « spécialiste de l'âge du bronze »,
et son équipe débutent des fouilles dans la région en 1968. La
mission comprend outre Viktor Sariadini l'archéologue Afghan (et
désormais franco-afghan) Zemaryalaï Tarzi. Ils explorent la rive
gauche de l’Oxus afin de compléter des travaux entrepris en
Ouzbékistan et au Turkménistan, et les plaines de lœss du Nord de
l'Afghanistan à partir de 1969. Ils ouvrent le site appelé Tillia
tepe durant l’hiver 1978-1979 après en avoir commencé l'étude en
1970 selon Dupaigne. Un repérage a lieu en 1977. Les tessons de
poterie collectés alors sont immédiatement perçus comme
spécifiques. La fouille est exemplaire de précision, en dépit des
difficultés liées au contexte politique.
Le
13 novembre 1978, l'équipe souhaite fermer le chantier du fait de la
faiblesse des résultats obtenus. Elle se poursuit cependant, avec de
grands résultats. La fouille de la première sépulture commence le
15 novembre. Les fouilles livrent, outre le matériel en métaux
précieux, des ossements humains qui sont étudiés par des
laboratoires d’anthropologie, des éléments de tissu, « les
éléments de deux arcs, les vestiges d’un trône pliant et bien
d’autres éléments plus précieux pour qui cherche à comprendre
les plus précieux bijoux ». Le découvreur qualifie sa
trouvaille de « découverte du siècle ».
Les
archéologues travaillent « en Bactriane Afghane tant que cela
[est] possible ».
Le
8 février 1979, les objets sont transportés à Kaboul. Viktor
Sarianidi quitte l’Afghanistan en février. Cependant, en décembre
1979, l’invasion de l’Afghanistan par l’URSS empêche la
reprise les fouilles.
Malgré
tout, des éléments semblables à ceux trouvés lors des fouilles
continuent d'affluer chez les marchands d'antiquités, à Peshawar ou
même sur Internet au début des années 2000, preuve de fouilles
clandestines, peut-être dans la 7e tombe du site, « suscitant
toutes les convoitises et toutes les rumeurs ».
Certains
éléments sont exposés au Musée national Afghan de Kaboul en 1980,
puis transférés au palais Kouti Baghtcheh en 1985.
Le
responsable de la mission dirige un inventaire photographique en 1982
suivi d’une riche publication en 1985 sous le titre « l’Or
de la Bactriane ». La fouille est publiée en 1989 sous le
titre « Le temple et la nécropole de Tillia tepe ».
Empire
kouchan — Wikipédia
https://fr.wikipedia.org/wiki/Empire_kouchan
貴
霜帝國 (zh). I
siècle av. J.-C. – III siècle · Description de cette image,
également commentée .... en kharosthi jusqu'aux premières années
du règne de Kanishka I et, après cette date, utilisèrent des
légendes en langue kouchane combinées ...
Relations
entre l'Asie centrale et l'Inde à l'époque hellénistique
https://asiecentrale.revues.org/417
de
C Rapin - 1996 - Cité 1 fois - Autres articles
...
de trouvailles riches en informations sur les dernières années du
royaume gréco-bactrien. ... pendant des siècles dans le cadre de
l'empire kouchan, comme l'attestent avec vigueur des villes telles
que Begram ou Taxila. ..... 245-275 ; B. Ja.
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