Cette
page concerne l'année 259 du calendrier julien. Ceci est une
évocation ponctuelle de l'année considérée il ne peut s'agir que
d'un survol !
RELATIONS ÉCRITES DES PERSÉCUTION VALERIENNE
Montanus
de Carthage († 259) martyr chrétien avec Saint Lucius disciples de
Cyprien de Carthage, mort lors de la persécution de Valérien. Il ne
faut pas le confondre avec Montanus de Phrygie, le fondateur du
montanisme.
Né
en Afrique, mort décapité en 259 à Carthage, on est en droit de
penser que ce Saint Montanus traduit surtout la force de la tradition
montaniste dans la région où prêcha Tertullien.
Quand
la révolte de 259 éclate à Carthage, sous la persécution de
Valérien, le procurateur Solon met le blâme sur les chrétiens, et
commence à les opprimer. Saint Montanus est alors arrêté, torturé
et martyrisé avec Saint Julien, Saint Lucius, Saint Victor, Saint
Flavien et 5 autres de leurs compagnons qui meurent, selon l'Église,
tous en odeur de sainteté...
Révolte
supportée par une kabbale, qui fait rage 2 ans, au cours de
laquelle, beaucoup ont reçu la couronne du martyre, et, entre
autres, Saint Cyprien, en Septembre, 258. Le proconsul Galère
Maxime, qui a prononcé la peine, se meurt peu de temps après,
Solon, poursuivra la persécution, en attendant l'arrivée d'un
nouveau proconsul de Rome.
Après
quelques jours, une sédition se lève contre lui, beaucoup de
rebelles sont tués.
L'homme
tyrannique, décharge sa fureur sur les chrétiens, afin d'être
agréable aux idolâtres. En conséquence, il fait appréhender 8
chrétiens, tous disciples de Saint Cyprien, et la plupart du
clergé : « Lorsque les soldats du gouverneur nous ont
annoncés que nous étions condamnés aux flammes, nous avons prié à
Dieu, avec une grande ferveur pour être délivré de cette peine »
Le gouverneur modifie sa première intention, pour nous enfermer
dans une prison très sombre et incommode, où nous avons trouvé le
prêtre, Victor, et quelques autres.
Notre
frère Rhenus, dans le temps, a eu une vision, dans laquelle il a vu
plusieurs des prisonniers sortant de la prison avec une lampe allumée
qui précède chacun d'eux.
La
littérature latine chrétienne est aujourd'hui très étudiée dans
les universités ( je doute que ce soit en
France) : Ses auteurs figurent dans les programmes de
l'enseignement et fournissent, plus encore, une matière extrêmement
riche à des recherches de tous niveaux.
La
notion de littérature décadente, dont on ne peut attendre ni
originalité de pensée, ni élégance d'expression, a fait tomber
aux oubliettes tout autant la Cité de Dieu de Saint Augustin que les
Res Gestae d'Ammien Marcellin, éditées tout récemment (ce qui est
significatif) dans la collection Budé.
La
science moderne a substitué à la notion de décadence, celle
d'Antiquité tardive, ou mieux encore de l'Âge de la Spiritualité,
qui a le mérite de s'intéresser à la littérature tardive pour
elle-même et non pas par comparaison avec la littérature classique,
considérée a priori comme normative, ce qui fausse d'avance toute
comparaison.
La
seconde raison de l'oubli de cette littérature est l'idée qu'il
s'agit d'une littérature tout à fait à part, traitant de sujets
ésotériques, dans une langue qu'on a pu présenter comme un idiome
propre aux chrétiens. Sur ce dernier point, celui de la langue, la
science a fait beaucoup de progrès et grâce, notamment, à l'école
de Nimègue, il est acquis aujourd'hui qu'il n'existe pas de latin
chrétien, mais un latin commun à toute la littérature, qui connaît
des usages (au reste, très intéressants à étudier) qui sont
propres aux chrétiens : Ceux-ci avaient besoin d'exprimer en effet
des notions nouvelles qu'il s'agisse d'idées, de sentiments, de
fonctions, d'objets.
Sur
le premier point, celui des sujets censés ésotériques, il faut
reconnaître qu'en effet un certain nombre d’œuvres abordent des
questions qui n'intéressent que des spécialistes.
Je
pense aux textes des règles monastiques d'Augustin ou de Césaire
d'Arles, à des discussions théologiques avec les Manichéens ou les
Pélagiens chez Augustin encore ou Jérôme, à des recherches
pointues, comme l'on dit aujourd'hui, sur l'exégèse de
l'Écriture...
A
partir d'un exemple, on peut montrer que la littérature latine
chrétienne est étroitement imbriquée dans tout ce qui fait la
civilisation antique.
Souvent
elle procède de l'histoire qui la provoque pour s'exprimer. Très
souvent elle se remémore la littérature antérieure des grands
auteurs classiques.
Toujours
on doit l'aborder à la lumière de toutes les disciplines, pour la
bien situer et l'éclairer.
Toujours
aussi elle témoigne d'une nouvelle façon de penser, de sentir et de
vivre. Ce qui a valu aux chrétiens de certaines époques toutes
sortes de suspicions, soit sur leur état mental : Leur foi passant
pour un entêtement (Pline le jeune parle de pertinacia et de
inflexibilis obstinatio) soit sur leur conduite morale accusée de
toutes les infamies (flagitia, dit Tacite) Ils sont appelés un
tertium genus, une troisième race, n'étant ni païens ni juifs et
censés coupables de haine du genre humain, en raison même de leur
singularité...
On
a beaucoup parlé des disciplines antiques, mais comment s'étonner
que ces condamnés, qui sont chrétiens, nous apprennent beaucoup de
choses sur le christianisme ? Ce texte relève donc aussi, pour le
bien comprendre, de toutes sortes de connaissances ou de disciplines
proprement chrétiennes.
La
Bible est très présente à l'œuvre, sous la forme de citations
libres : Après avoir été fouettés par les venatores (chasseurs),
les chrétiens, comme les apôtres des Actes, se réjouissent d'avoir
obtenu quelque chose des souffrances du Seigneur qui, effectivement,
a été fouetté le premier, ou sous la forme de citations littérales
: « Demandez et vous recevrez ».
Ou
bien l'on reprend des thèmes bibliques : L'échelle de Jacob de la
Genèse, le conflit de la femme et du serpent, de la Genèse, et de
l'Apocalypse, le pasteur, du Psaume 23, et de Jean, réapparaissent
dans les épreuves et les récompenses annoncées.
Saint
Fructueux de Tarragone, en latin Fructuosus, est un des martyrs les
plus anciens documentés de la péninsule Ibérique. Euloge et Augure
sont les deux diacres de l’évêque qui ont été martyrisés avec
lui.
Un
auteur anonyme, contemporain des faits, peut-être un soldat, a
rédigé les actes du martyre de Fructueux et de ses compagnons. Ce
document, connu comme la Passio Fructuosi, est considéré comme le
premier document chrétien historique de la péninsule Ibérique, et
a connu une large diffusion puisqu’il a été lu de manière
publique dans les églises Africaines : Saint Augustin en fait
un panégyrique dans le sermon 273. Les actes sont également cités
par le poète Prudence (Aurelius Prudentius Clemens) dans son
Peristephanon (Couronnes du martyre), où il dédicace un hymne aux 3
martyrs. Dans l'arène de l'amphithéâtre, vers le Ve siècle,
a été construite une basilique Wisigothique dédiée à Saint
Fructueux. Lors de l'invasion des Sarrasins, en 711, les restes des
martyrs ont été translatés en Italie par l’évêque Prosper, à
l'endroit où est bâtie l'Abbaye San Fruttuoso de Capodimonte. Plus
tard, une partie des reliques ont été transférées en Catalogne, à
Sant Fruitós de Bages. De là, en 1372, elles ont été portées à
Manresa, dans la crypte où elles sont vénérées comme un des Corps
Saints. De là, il en a été cédé une petite partie à Tarragone.
L'an
2008, qui coïncide avec le 1750e anniversaire des faits, a été
célébrée une année jubilaire par l'Archevêché de Tarragone.
Le
21, ils ont été jugés et condamnés à être brûlés sur un
bûcher, peine qui a été exécutée le jour même dans
l’amphithéâtre. Toujours d'après les actes du procès, les 3
martyrs, couronnés et en habits liturgiques, sont apparus après
leur mort tant à la communauté chrétienne qu’à leurs bourreaux,
pour donner des instructions pour leur enterrement.
La
communauté chrétienne a donné une sépulture aux corps, et on
suppose que c’est à l'endroit où a été bâtie la nécropole
chrétienne de Francolí, mais on n’a pas gardé de souvenir du
lieu précis...
Montanus
de Carthage — Wikipédia
https://fr.wikipedia.org/wiki/Montanus_de_Carthage
Montanus
de Carthage († 259) est un martyr chrétien et un disciple de
Cyprien de Carthage, ... L'odeur de sainteté autour du "Montanus"
africain de 259 ouvrit-il cette période où la grande persécution
romaine des années 250 et la ..
SS.
Montanus, Lucius, Flavian, Julian, Victoricus, Primolus, Rhenus ...
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Montanus,
Lucius, Flavian, Julian, Victoricus, Primolus, Rhenus, and ... A.D.
259. THE PERSECUTION, raised by Valerian, had raged two years, ...
After some days, a sedition was raised in Carthage against him, in
which many were killed.
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