vendredi 2 octobre 2015

EN REMONTANT LE TEMPS...596


26 SEPTEMBRE 2015...

Cette page concerne l'année 596 du calendrier julien. Ceci est une évocation ponctuelle de l'année considérée il ne peut s'agir que d'un survol !

L'AIMABLE REINE FAILEUBE COMPAGNE FIDÈLE DE CHILDEBERT II


CHILDEBERT II
La majorité de Childebert II est proclamée une première fois en 585, puis lors du pacte d’Andelot en 587. Grâce à ce pacte, il hérite de la Bourgogne et de l’Orléanais, après avoir été adopté par son oncle, le roi Gontran. Pratiquant une politique d’alliance avec les Byzantins contre les Lombards d’Italie, Childebert II mène les dernières expéditions Austrasiennes dans cette région. Il est aussi connu pour avoir profondément modifié la loi salique par un décret, dénommé Décrétion de Childebert.
Pendant qu'il guerroie, la régente Brunehaut réorganise les institutions du royaume des Francs de son défunt mari. Elle rédige la décrétion de Childebert qui sera énoncé par son fils Childebert en 595 et apporte au royaume Franc une organisation étatique et royale qui modifie en profondeur les institutions médiévales.

Dans cette année, la 13e du roi Childebert II (588), comme nous étions en route vers la ville de Metz pour nous rendre auprès du roi, nous reçûmes l’ordre d’aller en ambassade vers le roi Gontran. Nous le trouvons dans la ville de Chalons : « Ton très glorieux neveu Childebert II t’envoie, ô illustre roi, un très ample salut, et te rend des grâces infinies de ta bonté, parce que tu ne cesses de lui donner des avis pour qu’il fasse ce qui plaît à Dieu et ce qui peut t’être agréable et convenir aux peuples... Il promet d’accomplir toutes les choses dont vous avez parlé ensemble et de ne violer aucun des engagements pris entre vous ».
Alors le roi dit : Je n’ai pas également à lui rendre grâces, quand il viole à ce point tout ce qu’il m’a promis. Il ne m’a pas rendu, comme il le devait, ma part de la ville de Senlis. Il a empêché de passer des hommes que je voulais, pour mon avantage, transporter en d’autres lieux, parce qu’ils m’étaient contraires. Comment ! Dites-vous donc que mon très doux neveu ne veut transgresser aucun des engagements signés entre nous ?

Et nous lui répondîmes : Il ne veut rien faire contre ses engagements , et promet de les accomplir en entier, ainsi si tu veux dépêcher dès à présent pour qu’on fasse le partage de la ville de Senlis, tu recevras immédiatement ce qui t’appartient. Donne par écrit le nom des hommes dont tu parles, et on accomplira tout ce qui a été promis...

En 589, passe de ce monde la reine Ingoberge, veuve de Charibert, femme d’une grande prudence, adonnée à la vie religieuse, et point paresseuse aux veilles, aux prières et aux aumônes. Avertie, je crois, par la providence de Dieu, elle envoie des messagers pour que l'on vienne l’aider à faire son testament, comme elle l’a projeté pour le salut de son âme, afin de faire rédiger par écrit...

Le duc Amale, avant envoyé son épouse dans un de ses domaines pour y soigner ses affaires, devient amoureux d’une jeune fille de naissance libre. La nuit venue, étant pris de vin, il envoie ses serviteurs pour enlever la jeune fille, et l’amener dans son lit...
Elle résistant, ils la conduisent par force dans sa demeure, la frappant de soufflets, en sorte que le sang coulait à flots de ses narines. Le lit du duc en est ensanglanté, car s’en étant rendu maître avec des coups de poing, des soufflets, et d’autres mauvais traitements, il la prend dans ses bras, et aussitôt, accablé de sommeil, il s’endort... Elle, ayant étendu la main au-delà de la tête de cet homme, trouve son épée, et l’ayant tirée, lui en frappe courageusement la tête, ainsi que l’a fait Judith à Holopherne... A ses cris, ses serviteurs accourent et veulent tuer la jeune fille, mais il s’écrie en disant : N’en faites rien, je vous prie, car j’ai péché en voulant de force lui ravir sa chasteté, qu’elle ne périsse point celle qui n’a rien fait que pour conserver sa pudicité.
En disant ces mots, il rend l’esprit... Tandis que sa famille réunie est occupée à pleurer sur le lit, la jeune fille, avec l’aide de Dieu, s’échappe, sort de la maison et arrive dans la nuit à la ville de Châlons située à près de 35 milles du lieu d’où elle est partie. Là, elle entre dans la basilique de Saint Marcel, et prosternée aux pieds du roi lui raconte tout ce qui lui est arrivé. Le roi très miséricordieux non seulement lui donne la vie, mais commande qu’il lui soit remis un ordre d’après lequel il la prend sous sa protection, et défend à aucun des parents du défunt de l’inquiéter en aucune manière... Nous avons su que, par l’aide de Dieu, la chasteté de cette fille n’a été en aucune manière violée par son furieux ravisseur...

Le roi Childebert II sur une invitation de Sigebert, évêque de la ville de Mouzon, se décide à célébrer dans cette ville, le jour de Pâques. Son fils Théodebert est alors malade, et souffre beaucoup d’une tumeur à la gorge, mais il guérit... Cependant le roi Childebert II lève une armée , et se prépare à passer avec elle en Italie pour combattre la nation des Lombards.
SIGEBERT
Sur l’invitation de l’évêque Mérovée, le roi envoie à Poitiers Florentien, maire du palais, et Romulf, comte du palais, pour faire le recensement du peuple, afin que, rectifiant les rôles d’après les changements survenus, il en puisse tirer le tribut qu’on y paie du temps du père de Childebert II. Plusieurs de ceux qui payaient sont morts, en sorte que le poids du tribut pèse sur les veuves, les orphelins et les faibles. Les envoyés de Childebert ayant examiné la chose en détail, déchargent les pauvres et les infirmes, et comprennent dans le cens ceux que leur condition soumet justement au tribut, après quoi ils viennent à Tours...

...Voilà maintenant la 14e année que règne Childebert II depuis la mort de son père, il n’a rien exigé, et la ville n’a gémi sous le poids d’aucun impôt. Maintenant, il est en son pouvoir de lever ou non, mais prenez garde de ne point attirer de mal sur le roi, en allant contre son serment...

Durant ce temps le roi Gontran fait marcher une armée en Septimanie. Le duc Austrovald étant arrivé à Carcassonne fait prêter serment au peuple, et le soumet à la puissance du roi. Il envoie Boson et Antestius pour se rendre maîtres des autres cités.
Celui-ci arrive plein d’orgueil, méprisant le duc Austrovald, et le blâmant d’avoir osé, sans lui, entrer dans Carcassonne. Il y marche avec les gens de Saintes, de Périgueux, de Bordeaux, d’Agen et de Toulouse.
Comme il s’avance ainsi plein d’arrogance, les Goths, avertis, se préparent à le faire tomber dans des pièges. Ayant placé son camp sur une petite rivière proche de la ville, il se met à faire festin et s’enivre éclatant en injures et en blasphèmes contre les Goths, qui, survenant à l’improviste, le surprennent, avec ses convives, au milieu de leur repas. Alors ceux-ci, poussant des cris, s'arment contre les Goths... Ces derniers résistent peu et feignent de prendre la fuite. Mais, comme les autres les poursuivent, les gens qu’ils ont mis en embuscade se lèvent, les entourent, et en font un grand carnage.
SAINT GONTRAN ROI DE BOURGOGNE
Ceux qui peuvent échapper, montant à cheval, se dérobent à grand-peine par la fuite, laissant par les champs tout leur mobilier, n’emportant avec eux rien de ce qui leur appartient, et tenant à grand bonheur d’avoir la vie sauve.
Les Goths, en les poursuivant, ramassent tous leurs effets, les emportent, emmènent captifs tous les piétons, et tuent prés de 5 000 hommes. Les captifs sont plus de 2 000, mais en relâchent un grand nombre, qui retournent dans leur pays.
Le roi Gontran irrité ordonne de fermer tous les chemins de son royaume, afin que personne du royaume de Childebert II ne trouve passage à travers son territoire, disant : C’est par la perfidie qu’il a eue de faire alliance avec le roi d’Espagne, que mon armée a été détruite, et il a envoyé vers lui , afin que les villes ne se soumettent pas à ma puissance...

Après cela, Reccared envoie à Gontran et à Childebert II une ambassade pour faire la paix avec eux, offrant, comme il affirme s’être réuni avec eux dans une même foi, de s’unir également à eux par la charité, mais le roi Gontran repousse les envoyés, disant : Quelle fidélité peuvent-ils me promettre, et comment pourrai-je les croire quand ils ont réduit en captivité ma nièce Ingonde, et quand, par leurs embûches, son mari a été mis à mort, et qu’elle-même a péri dans son voyage ? Je ne recevrai point d’ambassade de Reccared jusqu’à ce que Dieu permette que j’aie été vengé de ces ennemis. Les envoyés, ayant reçu cette réponse, vont trouver le roi Childebert II, qui les reçoit avec des sentiments de paix, et ils lui disent : Ton frère Reccared, notre maître, veut se laver du crime qu’on lui impute, d’avoir été complice de la mort de votre sœur, il s’en purgera, si tu veux, par serment ou de quelque autre manière qu’il te plais puis il donnera à votre Grâce 10 000 sols d’or, et il désire ainsi avoir votre amitié, afin qu’usant de votre secours, et vous du sien, lorsqu’il sera nécessaire, vous y trouviez tous deux votre avantage. Lorsqu’ils ont ainsi parlé, le roi Childebert II et sa mère promettent de garder avec Reccared une paix et une amitié constantes, et après avoir reçu et fait des présents ,
Les envoyés ajoutent :
Notre maître nous a aussi ordonné de transmettre à votre oreille quelques paroles sur votre fille et sœur Clodosinde, afin qu’elle lui soit donnée en mariage, ce qui rendra plus solide la paix promise entre vous. » Le roi et la reine répondent : Vous recevrez de nous, sur ce point, une promesse valable, mais nous n’osons faire la chose sans le consentement de notre oncle le roi Gontran, car nous lui avons promis de ne traiter aucune grande affaire sans en prendre son avis. Ils s’en allèrent après avoir reçu cette réponse...

Il y eut cette année là de grandes pluies au printemps, les arbres et la vigne commençaient déjà à se garnir de feuilles lorsque la la neige se mit à tomber couvrant tout, ensuite vint de la gelée qui brûle, les pousses de la vigne et les autres fruits déjà sortis. La rigueur de la saison parvient à ce point que les hirondelles et les autres oiseaux venus des régions lointaines périssent par la violence du froid... Ce qu’il y a de surprenant, c’est que la gelée détruit tout dans des lieux où elle n’a jamais fait de mal, et qu’il n’y en a pas dans ceux où elle a coutume de nuire...

Childebert II est avec son épouse et sa mère dans le territoire de la ville appelée Strasbourg. Alors les hommes vaillants qui vivent dans la ville de Soissons et dans celle de Melun, viennent à lui et lui disent :
Donne-nous un de tes fils, afin que nous le servions, et qu’ayant avec nous quelqu’un de ta race, nous opposions plus de résistance aux ennemis, pour défendre ta ville.
Réjoui de cette demande, il résout de leur envoyer Théodebert, son fils aîné, et, en août de cette année, le fait partir avec des comtes, des domestiques, des intendants, des gouverneurs, et tous ceux qui sont nécessaires au service royal, se conformant ainsi au désir de ceux qui lui ont demandé de le leur envoyer. Le peuple le reçoit avec beaucoup de joie, et demandant à la miséricorde divine de lui accorder, ainsi qu’à son frère, une vie plus longue que celle de son aïeul...
Faileube (née en 572, morte en 596) (Épouse Childebert II (alors roi d’Austrasie, puis roi de Paris et de Bourgogne) vers 585), Faileube épouse Childebert II vers 585, tandis qu’il est déjà roi d’Austrasie. Elle est mère de 2 fils, Théodebert et Thierry, lorsqu’elle tombe malade des suites d’un 3e enfantement qui la surprend avant terme, en 589. Elle vient d’avoir un fils mort en naissant, et repose sur un lit, on parle à quelque distance dans le même appartement, sans soupçonner qu’elle puisse entendre... Faileube, à l’aide de quelques mots qu’elle entend, comprend qu’il est question de quelque vaste intrigue entre Droctulf et Septimine, elle se rend attentive, et, dans les entretiens des coupables, elle a bientôt recueilli assez d’indices. mourir Childebert II, de chasser les 2 reines, Faileube mais aussi Brunehaut (mère de Childebert), et de nommer une régence qui gouvernera au nom des enfants. Toutefois, avant de tuer le roi, on doit essayer de le persuader de répudier sa femme et de disgracier sa mère, afin que, par l’influence d’une femme de leur choix, les conjurés puissent obtenir tout ce qui leur convient. C’est Septimine qui doit tout arranger auprès du roi, pour l’engager à répudier la reine. La reine-mère fait arrêter les conjurés Septimine et Droctulf, qui sont étendus entre des poteaux pour être violemment frappés de coups... Alors Septimine avoue que, par amour pour Droctulf, dont elle est la prostituée, elle a fait périr son mari Jovius, au moyen de maléfices.
THÉODEBERT II
Elle avoue aussi tout ce que Faileube a entendu et nomme, pour être entrés dans le projet, ses complices : Sumnégésile, comte des écuries, et Gallomagne, référendaire.

Grégoire de Tours rapporte qu’on va sur-le-champ pour les prendre, mais qu’effrayés par leur conscience, ils ont cherché leur refuge dans l’enceinte des églises.
Le roi va lui-même vers eux et leur dit : « Sortez pour qu’on vous juge, afin que nous sachions si les choses dont on vous accuse sont vraies ou fausses. Car je pense que vous ne vous seriez pas sauvés dans cette église, si vous n’aviez pas été effrayés par votre conscience. Cependant, recevez la promesse que la vie vous sera laissée, même si vous êtes coupables, car nous sommes chrétiens, et il n’est pas permis de punir les criminels qu’on a tirés de l’église. »... Ils sont conduits hors de l’église, et viennent avec le roi pour être jugés. Ayant été examinés sur l’accusation, ils réclament et disent : « Septimine et Droctulf nous ont déclaré ce projet, mais nous nous y sommes refusés avec exécration, et n’avons jamais voulu consentir à ce crime », ce à quoi le roi répond : « Si vous n’y aviez donné aucun consentement, vous l’eussiez fait parvenir à notre oreille, et n’est-il donc pas vrai que vous y avez prêté votre consentement, puisque vous l’avez dérobé à notre connaissance ? »
Et aussitôt, ayant été mis dehors, ils se réfugient de nouveau dans l’église.
Septimine est, Droctulf sont violemment frappée de coups, elle a le visage brûlé de fers ardents puis, après lui avoir ôté tout ce qu’elle a, on la conduit au village de Marlheim (à quelques kilomètres de Saverne, dans le Bas-Rhin) pour y tourner la meule et pour préparer chaque jour les farines nécessaires à la nourriture des femmes qui habitent le Gynécée. Droctulf, après avoir eu les cheveux et les oreilles coupés, est envoyé cultiver les vignes, mais au bout de peu de jours, il s’enfuit...
THIERRY II

Le régisseur ayant été à sa recherche le ramène au roi, et après avoir été sévèrement battu, il est reconduit de nouveau à la vigne d’où il s’est échappé. Sumnégésile et Gallomagne privés de tous les biens qu’ils ont reçus du fisc, sont envoyés en exil.
S’il vient de la part du roi Gontran des envoyés, parmi lesquels se trouvent des évêques, qui prient pour eux, en sorte qu’ils soient délivrés de l’exil, on ne leur laisse rien que ce qu’ils possèdent de leurs propres biens...

Seule épouse de Childebert II, Faileube a 4 enfants avec le roi : Théodebert II (né en 586 et mort en 612),
Thierry II (né en 587 et mort en 613),
Un fils mort-né, en 589,
Une fille, Theudelinde ou Theudeline.

Le VIe siècle, touche à sa fin lorsque Childebert termine ses jours en 596, à l'âge de 26 ans, après 20 ans de règne. On croit assez généralement qu'il a été empoisonné, les uns disent par Frédégonde, d'autres par Brunehaut. Mais ce crime de la part d'une mère serait trop horrible pour imaginer que Brunehaut ait pu s'en rendre coupable... Childebert avait eu deux enfants de la reine Faileube. A sa mort ses états furent partagés entre ses deux fils, Théodebert et Théodoric ou Thierry. Le premier, âgé de 10 ans, a le royaume de Metz ou d'Austrasie, l'autre, dans sa 9e année, est, comme l'a été Gontran, roi d'Orléans et de Bourgogne, ainsi la Touraine lui échoit en partage. Quant au royaume d'Austrasie, il passe en quelque sorte sous la domination de Brunehaut, qui règne sous le nom de son petit-fils.

ENTREVUE ENTRE LES ROIS GONTRAN ET CHILDE BERT II
Cette même année, Frédégonde, jalouse de la puissance de Childebert II, tente encore de faire assassiner ce prince qui lève une forte armée pour détrôner, cette méchante femme, mais elle excelle en courage comme en scélératesse : Elle prend la résolution de marcher au-devant de Childebert II, quoique ses troupes soient bien inférieures en nombre, au moment du combat, elle parcourt les rangs avec son fils âgé de 10 ans, anime et enflamme les soldats par ses exhortations et ses harangues : La victoire se décide en sa faveur, sous les murs de Soissons.
Les Austrasiens perdent 30 000 hommes. Pour faire une diversion, elle soulève contre Childebert II le duc de Bretagne et les Warnes, peuple qui habite l'embouchure du Rhin.
En Bretagne , les succès et les revers sont balancés, mais Childebert II est plus heureux contre les Warnes qu'il extermine : Ce peuple a entièrement disparu. Childebert II ne survit pas à cette victoire, et meurt en 596. La reine Faileube le suit de près... Childebert II meurt empoisonné avec son épouse, en 596, à 25 ans. Ses deux fils Thibert II et Thierry II, s’entre-déchirent pour la succession, malgré l’influence de Brunehaut. Le premier lui succède en Austrasie alors que le second reçoit le royaume de Bourgogne et celui d’Orléans.
Nous avons trop souvent parlé de Frédégonde pour ne pas faire ici mention de sa mort, qui a lieu en 597. Malgré tous les crimes dont elle s'est souillée, et que n'ont pu pallier quelques actes tardifs de repentir, elle meurt paisiblement dans son lit, et reçoit les plus grands honneurs funèbres, tandis que 16 ans après, Brunehaut, infiniment moins coupable, expire dans les plus horribles supplices.

LA FÊTE DE LA SAINT MARCEL
Les calamités dont les peuples ont eu à gémir sous ces différents règnes, et les déprédations auxquelles ils sont continuellement en proie, prennent leur source moins encore dans la division de la monarchie en plusieurs royaumes, que dans l'ambition désordonnée des princes qui sont appelés à les gouverner. Les liens du sang, les traités, les serments, rien n'est sacré pour eux.
A peine couronnés, une seule idée semble les dominer, celle de pouvoir s'emparer réciproquement de leurs possessions, et pour cela le poison et le fer ne répugnent point à leur superstitieuse dévotion.
On voit les reines faire assassiner ou empoisonner leurs époux,
Les oncles poignarder leurs neveux,
Les pères même ordonner froidement la mort de leurs fils,
Les frères chercher à s'entre-égorger pour usurper les domaines l'un de l'autre. ( En république rien n'a vraiment changé au fond seul les armes et les poisons sont différents... (calomnies mensonges au lieu d'assassinat et de coups)) 

"Il est dommage qu'il soit impossible de trouver une image de la reine Faileube " 


Histoire reines de France, impératrices, épouses royales ...
www.france-pittoresque.com/spip.php?rubrique706
13 août 2015 - Histoire et vie des reines, impératrices, ayant gouverné le royaume de ... Hâtons-nous de raconter les délicieuses histoires du ..... épousa Théodebert en 533, avant d'être répudiée l'année suivante. .... Faileube (née en 572, morte en 596) ..... Ermentrude était la petite-fille d'un seigneur puissant, Adalhard, ...
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Histoire de Touraine depuis la conquête des Gaules par les ...
https://books.google.fr/books?id=Zm8CDoMbAdYC
Jean-Louis Chalmel - 1828
Childebert avait eu deux enfans de la reine Faileube. ... Metz ou d'Austrasie; l'autre, dans sa neuvième 596. année, fut, comme l'avait été Contran , roi d'Orléans.

Dictionnaire du département de la Moselle
https://books.google.fr/books?id=-HsTAAAAQAAJ
Claude Philippe de Viville - 1817
Cette même année , Frédégonde, jalouse de la puissance de Childebert, tenta encore de ... Childebert ne survécut pas à cette victoire, et mourut en 596,à 26 ans, après un règne de vingt années. La reine Faileube le suiv it vn« Roi- de près.

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