samedi 24 octobre 2015

EN REMONTANT LE TEMPS...586

6 OCTOBRE 2015...

Cette page concerne l'année 586 du calendrier julien. Ceci est une évocation ponctuelle de l'année considérée il ne peut s'agir que d'un survol !

LES AFFRONTEMENTS PERSO-BYZANTIN


Les guerres entre les Perses et les Byzantins sont une série de conflits entre la dynastie Perse des Sassanides et l'empire Byzantin. Elles succèdent à une longue série d'affrontements régionaux entre le monde Méditerranéen et le monde Perse, une des plus longues de l'histoire. Aux guerres Gréco-Persanes suivent les guerres Perso-Romaines, qui vont se poursuivre après la séparation de l'empire Romain et la création de l'empire Byzantin, puis après la conquête musulmane continuer avec les guerres Arabo-Byzantines.

Kardarigan est un général Sassanide qui vécut à la fin du VIe siècle. Il combat lors de la guerre Byzantino-Perse de 572 à 591.
Du fait qu'il est mentionné qu'il est assez âgé pour avoir un neveu adulte en 586, il n'est pas certain qu'il s'agisse du même général qu'un personnage homonyme qui a combattu lors d'autres guerres plus tardives, au début du VIIe siècle... Le nom de Kardarigan est en fait un titre honorifique qui signifie « faucon noir ».

Kardarigan apparaît pour la première fois en tant que commandant des forces Perses en Mésopotamie Septentrionale à la fin de l'année 582. Il s'oppose alors à une invasion Byzantine de l'Arzanène conduit par Jean Mystacon qu'il vainc à la bataille de la rivière Nymphius.

Lors d'une campagne en 583, il met le siège devant le fort d'Aphumon mais se retire pour aider à repousser une attaque Byzantine contre le fort nouvellement construit d'Akbas.

Durant l'automne 584, alors qu'il prépare une incursion dans le territoire Byzantin, il est contraint de se diriger vers l'est pour s'opposer à une invasion ennemie dirigée par Philippicos. Ce dernier se retire devant l'arrivée de Kardarigan.

En 585, alors que Philippicos tombe malade, Kardarigan passe à l'offensive, assiégeant la base Byzantine de Monocarton, sans succès. Il se dirige ensuite vers le nord, en direction de Martyropolis, la base de Philippicos.
Toutefois, après avoir mis à sac le monastère proche de la ville, il est contraint de se replier vers le territoire Perse.

Lors de l'été 586, Kardarigan attaque l'armée de Philippicos à la bataille de Solachon. Il est personnellement à la tête du centre de son armée. Toutefois, cet affrontement tourne à la déroute pour les Perses même si Kardarigan parvient à s'échapper. Beaucoup de ses soldats périssent en raison de sa décision de vider les réserves en eau de son armée pour accroître la motivation de ses hommes à briser les Byzantins pour l’accès à la rivière Arzamon. Toutefois, tandis que Philippicos met le siège devant la forteresse de Chlomaron, Kardarigan parvient à assembler une force improvisée, principalement composée de paysans conscrits. Il marche ensuite vers Chlomaron et joint ses forces avec celle des assiégés, contraignant le général Byzantin à battre en retraite. Rien n'est connu de lui par la suite, à moins qu'il ne s'agisse du même général nommé aussi Kardarigan qui apparaît vers 605.
REMPARTS DE THESSALONIQUE

La bataille de Solachon se déroule en 586 au nord de la Mésopotamie entre les forces de l'Empire Romain d'Orient (ou Empire Byzantin) dirigées par Philippicos et celles de l'Empire Sassanide sous les ordres de Kardarigan. Cette opposition fait partie de la longue et indécise guerre Byzantino-Sassanide entre 572 et 591.
Cette bataille de Solachon se termine par une victoire Romaine importante qui consolide la position impériale en Mésopotamie. Toutefois, ce succès n'est pas décisif et la guerre se poursuit jusqu'en 591, date à laquelle un accord est négocié entre Maurice et Khosro II.

Dans les jours qui précèdent la bataille, Philippicos, nouvellement nommé sur le front Perse, déplace ses troupes pour intercepter une invasion Perse anticipée. Il choisit de déployer son armée à Solachon qui contrôle les différentes routes de la plaine Mésopotamienne. En outre, cette position donne accès à la principale ressource en eau locale, la rivière Arzamon.
Kardarigan se dirige contre les Romains, confiant dans son succès, mais ceux-ci ont été prévenus et sont en ordre de bataille quand le général Perse se présente à Solachon. Les Perses se déploient et lancent l'offensive, prenant le dessus au centre du front mais l'aile droite Romaine perce le flanc gauche Perse. Rapidement, les Romains se dispersent alors que les soldats se lancent dans le pillage du camp Perse mais Philippicos parvient à restaurer la discipline. Par la suite, alors que le centre Romain est contraint de former un mur de bouclier pour contenir la pression Perse, l'aile gauche Romaine parvient à tourner la droite Perse. L'armée Sassanide est alors sous la menace d'un encerclement et elle s'effondre, se repliant précipitamment. Nombre de ses soldats meurent de soif dans le désert ou sont intoxiqués par de l'eau empoisonnée.
Kardarigan parvient à survivre avec une partie de son armée et contient les assauts Romains sur une colline pendant plusieurs jours avant que les Romains ne se replient.

En 572, l'empereur Byzantin Justin II refuse de payer le tribut annuel à l'empire Perse Sassanide qui est une composante de l'accord de paix conclu par son oncle, Justinien et le chah Khosro Ier en 562.
Cette décision marque le point culminant de la détérioration progressive des relations entre les deux empires depuis plusieurs années, qui se manifeste par des manœuvres militaires et diplomatiques à leur périphérie. Ainsi, les Romains approchent les Köktürks pour mener un effort conjoint contre les Perses tandis que les Perses interviennent au Yémen contre le royaume d'Aksoum allié aux Romains. En outre, Justin considère le tribut annuel comme une condition indigne des Romains et se sert de l'éclatement de l'Arménie Perse dans la grande révolte de 571-572 comme d'un prétexte pour ne plus le payer...
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Cette décision de Justin équivaut à une déclaration de guerre. C'est le quatrième conflit entre les deux grandes puissances de l'Antiquité tardive au VIe siècle. Si les premiers succès sont à mettre à l'actif des Perses, avec la prise de Dara (Oğuz), la guerre s'avère progressivement indécise et s'étale en longueur. Aux victoires Romaines succèdent des succès Perses, des négociations intermittentes et des trêves temporaires.

En 582, Maurice, qui a servi comme général durant la guerre, arrive sur le trône à Constantinople. A cette date, les Perses ont pris le dessus en Mésopotamie grâce à la prise de Dara en 574 tandis que les Romains ont l'avantage en Arzanène.

Après l'échec d'un nouveau cycle de négociations, Maurice nomme son beau-frère Philippicos comme commandant en chef du front Mésopotamien (magister militum per Orientem) en 584. Le nouveau général lance des raids dans la région autour de la grande forteresse Perse de Nusaybin puis dans l'Arzanène en 585. Le général Perse Kardarigan répond avec le siège infructueux de Monokarton, la principale base de Philippicos.

Au printemps 586, Maurice rejette les propositions Perses de paix en échange de paiements en or. L'historien contemporain Théophylacte Simocatta rapporte que l'armée de Philippicos veut se confronter aux Perses et le commandant Byzantin se dirige vers le sud, depuis sa base d'Amida, traverse la rivière Arzamon vers sa rive est, pour ensuite avancer de 15 kilomètres vers l'est en direction de la plaine de Solachon où il établit son camp. Cette position, au sud des forteresses de Mardes et Dara, permettent à l'armée romaine de contrôler le passage de la rivière Arzamon et de forcer l'armée Perse dirigée par Kardarigan d'avancer à travers une plaine sans eau, loin des lignes d'approvisionnement, avant d'affronter les Romains.

Du côté Perse, Kardarigan est aussi désireux de combattre et est confiant dans sa victoire. Il organise une escorte de nombreux chameaux portant de l'eau pour ses troupes dans le cas où les Romains refuseraient de se battre mais continueraient de bloquer les accès à la rivière Arzamon.

Il aurait aussi préparé des barres de fer et des chaînes pour les prisonniers qu'il va faire... Toutefois, ses mouvements sont repérés quand les foederati arabes au service des Romains capturent des soldats Perses, ce qui permet à Philippicos de préparer ses troupes. Cette information est d'une importance capitale car Kardarigan a prévu d'attaquer le dimanche, le jour de repos des soldats Romains chrétiens. Les deux armées semblent n'être composées que de forces de cavalerie, comprenant des lanciers et des archers à cheval, et peut-être des unités de cataphractaires.

Quand les éclaireurs de Philippicos rapportent l'approche des Perses, le général Romain positionne ses hommes sur une colline de manière à ce qu'ils fassent face à la direction depuis laquelle les Perses arrivent.
Son flanc gauche est protégé par les piémonts du Mont Izalas. L'armée Romaine est disposée en une seule ligne de bataille avec 3 divisions. L'aile gauche est commandée par le chef de la province de Phoenice Libanensis et elle comprend un contingent archers à cheval Huns dirigé par Apsich. Le centre de l'armée est sous la responsabilité du général Héraclius l'Ancien, futur exarque d'Afrique et père de l'empereur Héraclius.
Enfin, l'aile droite est commandée par le taxiarque Vitalius. Cette disposition de forces est aussi adoptée par les Perses dès qu'ils arrivent en vue de l'armée Byzantine. L'aile droite Sassanide est dirigés par Mébodès, le centre par Kardarigan et l'aile gauche par le neveu de ce dernier, Aphraatès. À la différence de Kardarigan, Philippicos reste à distance de la ligne de front avec une petite force, de manière à diriger l'ensemble de ses forces.

Après une courte halte pour laisser le train d'approvisionnement sur leurs arrières et former une ligne de bataille, les Perses avancent rapidement vers les Romains, tirant des flèches pour soutenir leur approche. Les Romains font aussi usage de leurs archers et s'avancent pour rencontrer l'armée adverse. Sur l'aile droite, Vitalius est rapidement victorieux. Sa cavalerie lourde brise le flanc Perse et le repousse. Toutefois, les troupes de Vitalius se désorganisent rapidement et font courir un grand risque à l'armée Romaine. En effet, elles se dirigent vers le camp Perse pour le piller.

Philippicos s'en aperçoit et réagit vivement. Il donne son casque distinctif à l'un de ses gardes du corps, Théodore Ilibinus, et l'envoie réorganiser la cavalerie qui s'expose à ses sanctions si elles refusent... Le plan fonctionne car les soldats Romains reconnaissent le casque et s'organisent à temps pour contenir les Perses qui se sont regroupés au centre et sont alors en train de repousser les Romains en infériorité numérique.

Pour s'opposer à la contre-attaque Perse, Philippicos ordonne aux troupes situées au centre de descendre de cheval pour former un mur de boucliers dont les lances sortent (formation fulcum). Ce qui intervient après n'est pas certain mais les archers Romains ont sans doute visé les chevaux des Perses, brisant leur élan.
Au même moment, l'aile gauche Byzantine lance une contre-attaque victorieuse qui repousse l'aile droite Perse. Bientôt, celle-ci se débande et s'enfuit, poursuivie par les Romains... Avec les deux flancs brisés, le centre Perse est confronté à l'attaque de la droite Romaine qui s'est réorganisée. Les Perses sont alors submergés, attaqués de plusieurs côtés et commencent à fuir.

L'armée Perse vaincue souffre de lourdes pertes liées non seulement à la poursuite Byzantine mais aussi au manque d'eau. Avant la bataille, Kardarigan a ordonné de verser les réserves d'eau sur sol, de manière à stimuler la motivation de ses hommes à briser l'armée Byzantine pour atteindre la rivière Arzamon. En outre, les Perses survivants se voient refuser l'entrée à Dara.
Selon Simocatta, la tradition Perse interdit l'entrée aux fuyards. Il raconte aussi que de nombreux Perses périssent de soif ou du fait de l'ingestion d'eau empoisonnée après leur calvaire. Quant à Kardarigan, il parvient à s'enfuir et à trouver refuge sur une colline avoisinante avec un petit détachement. Là, il contient plusieurs attaques Romaines. Après 3 ou 4 jours, les Romains, qui ne sont pas au courant de la présence du général Perse, décident de stopper leurs efforts. De ce fait, Kardarigan peut s'échapper même si ses hommes subissent de lourdes pertes face aux patrouilles Byzantines

Après la bataille, Philippicos récompense les soldats qui se sont distingués et divise le butin des Perses entre eux. Par la suite, il se lance de nouveau dans l'invasion de l'Arzanène. Toutefois, sa tentative pour prendre la forteresse de Chlomaron est mise en échec quand Kardarigan arrive avec des renforts.
L'armée Byzantine bat en retraite vers la forteresse d'Aphumon, menant des actions d'arrière-garde face à la poursuite des Perses.

La victoire de Solachon permet aux Byzantins de reprendre le dessus dans la région de Tur Abdin. Ainsi, ils peuvent rétablir leur emprise sur la région autour de Dara. Toutefois, la guerre se poursuit encore quelques années sans que l'un des camps ne parvienne à emporter la décision jusqu'à la révolte de Bahrām-i-Chūbīn qui pousse le chah légitime, Khosro II, à se réfugier chez les Byzantins. Une expédition conjointe est alors menée pour chasser l'usurpateur du trône et un traité de paix est conclu en 591 qui laisse la plupart de l'Arménie à l'Empire Byzantin.

Le 19 avril 573 Marcien part de Dara en campagne contre la Mésopotamie Perse. Il bat les Perses à Sargathon et assiège Nisibe. Accusé par Justin II de prétendre à l'empire, il est rappelé, et ses troupes lèvent le siège en désordre.

Pendant l'été, les troupes Perses du général Adarmahan envahissent la Syrie Byzantine, ravagent les faubourgs d'Antioche, assiègent Apamée et réduisent ses habitants en esclavage, puis mettent le siège devant la ville stratégique de Dara, qui tombe le 15 novembre après 6 mois de siège... La folie de Justin II oblige le gouvernement Byzantin à demander une trêve d'un an, que les Perses n'accordent que contre le paiement de 45 000 sols d'or, au printemps 574.
Au printemps de 575, pendant les négociations destinées à prolonger la trêve entre Byzantins et Perses, le roi Sassanides Khosrô Ier envahit brusquement l’Arménie Romaine, mais ne peut prendre Theodosiopolis, et se dirige sur la Cappadoce où il se heurte aux forces du général Byzantin Justinien et des Arméniens révoltés, qui lui infligent une grave défaite près de Mélitène. L'armée de Khosrô doit repasser l’Euphrate en désordre, après avoir incendié Mélitène et Sébaste. Justinien réoccupe la Persarménie et lance des raids en Atropatène. Il subit ensuite plusieurs défaites, liées à l’indiscipline de son armée composée d'auxiliaires barbares, qui vont entraîner la rupture des négociations engagées pour la signature de la paix (576-577).
(Khosrô Ier avait ouvert des négociations de paix avec les Byzantins à l'automne 576)

L'été suivant, le général Justinien est battu par le général Perse Tamkhosrau en Arménie, où les Romains se sont aliénés les populations locales, les Perses font traîner les pourparlers de paix pendant l'automne, pour retarder les préparatifs des Byzantins. Durant l'hiver 577/578, le général Byzantin Maurice prend le commandement des armées d'Orient.

Au printemps 578 les pourparlers de paix sont rompus. Les Perses anticipent la fin de la trêve de 40 jours et attaquent la Mésopotamie Byzantine. Le général Cappadocien Maurice riposte en envahissant l'Arzanène pendant l'été et l'automne. Il entre ensuite en Mésopotamie Perse où il s'empare de la forteresse d'Aphumon et met à sac Singara. Tibère II accède à l'empire le 26 septembre. Pendant l'hiver, il ouvre de nouvelles négociations de paix avec les Sassanides. Khosro Ier meurt au début de l'année suivante, et Hormizd IV lui succède. Les Byzantins envoient des émissaires en Perse pour négocier la paix. Les Perses font durer volontairement les négociations, et à l'automne, Byzance s'apprête à reconduire la guerre.

LA TOUR DE THASSALONIQUE
La guerre se poursuit. Pendant l'été 580, Maurice mène une deuxième campagne, puis une troisième en Mésopotamie pendant l'été 581 avec le Ghassanide al-Mundhir. Il franchissent l’Euphrate et menacent Ctésiphon, la capitale des Sassanides. Pendant l'hiver Tibère II tente de nouveau de négocier la paix avec Hormizd IV. Le roi Ghassanide al-Mundhir, qui s'est querellé avec Maurice est arrêté et condamné pour trahison.
Maurice défait le général Tamkhosrô, qui est tué, à la bataille de Constantine en juin 582.
Les troupes Perses sont encore battues près de Dara pendant l'été. Maurice n'exploite pas sa victoire, et se rend à Constantinople où il accède à l'empire (14 août). À l'automne, le général Jean Mystacon prend le commandement des armées d'Orient. Il lance une campagne en Arzanène, mais après un premier succès est battu par le général perse Kardarigan au confluent du Nymphaios et du Tigre, à cause de la défection du légat Cours.

L'été 583 Jean Mystacon retourne en Arzanène, assiège la forteresse d'Acbas sur le Nymphaios mais est repoussé à l'automne. Les négociations de paix engagées pendant l'hiver 583-584 échouent. Jean Mystacon est remplacé par Philippicos, beau-frère de l'empereur Maurice, nommé commandant des troupes d'Orient, il recrute des troupes et fortifie Monocarton (printemps-été 584) puis à l'automne ravage les plaines de Beth Arabaye près de Nisibe.

En été 585, il poursuit les opérations en Arzanène.

Au printemps 586, les Perses renouent les pourparlers de paix avec les Byzantins quand Philippicos bat Kardarigan à la bataille de Solachon près de Dara. Durant l'été il mène une nouvelle campagne en Arzanène et assiège Chlomaron sans pouvoir la prendre, tandis qu'à l'automne le général Heraclius l'Ancien ravage les territoires Perses au-delà du Tigre. L'été suivant est occupé par les Byzantins à assiéger les forteresses Perses.

Héraclius, surnommé l'Ancien pour le distinguer de son fils, est un général et administrateur Byzantin, mari d'Epiphania.
Père de : L'empereur Héraclius.
Maria, femme de Martinos (issue les Martinakioi).
D'Eutropius.
De Theodorus, curopalate en 613, décédé en Heliopolis de Syrie en 652/653.
De Gregoria, femme de son cousin Nicétas, et mort peu après l'accession de celui-ci au trône le 5 octobre 610.

Né sans doute vers 540, il est apparemment d'origine Arménienne, en tout cas natif de l'Arménie Byzantine. Stratège en 584, Il apparaît pour la première fois dans les sources en 586 : Et commande un corps de l'armée Byzantine à la bataille de Solachon, livrée contre les Perses, sous les ordres de Philippikos, Magister Militum per Orientem.
Pendant l'invasion de la province Arménienne d'Arzanène qui suit, et le siège de la ville de Chlomaron, Héraclius, qui est alors commandant-en-second (ύποστράτηγος), est chargé par Philippikos d'une périlleuse mission de reconnaissance en direction de l'Arménie Perse, constatant l'approche d'une armée ennemie menée par le général Perse Kardarigan, il en prévient Philippikos, qui se replie précipitamment vers Amida. Ensuite, malade, le généralissime confie une partie de l'armée Byzantine à son adjoint pour mener une razzia dans la région de Nisibe.

En 587, Philippikos charge les généraux Héraclius, Théodore et Andreas de raids en territoire Perse, et à l'automne de cette année, rentrant à Constantinople, il se fait remplacer à la tête de l'armée d'Orient par Héraclius.

Héraclius l'Ancien réapparaît dans les sources vers 595 comme Magister Militum per Armeniam, assisté d'Hamazasp Mamikonian, il combat les rebelles Arméniens Samuel Vahewuni et Atat Khorkhoruni. Il est finalement nommé exarque de Carthage en 600 par l'empereur Maurice, donc avant le renversement de celui-ci par Phocas en novembre 602.

Il occupe ensuite cette fonction jusqu'à sa mort... Il se déclare rebelle contre Phocas pendant l'été 608, l'an dans lequel il est consul, et envoie son neveu Nicétas, par voie de terre, s'emparer d'Alexandrie et de la Basse-Égypte, mission qui est menée à bien avant la fin de l'année 609.
A Carthage, l'exarque et son fils, le futur empereur, se sont proclamés tous deux « consuls » titre qui n'a plus été attribué depuis le règne de Justinien Ier, ils apparaissent en habit consulaire sur des pièces de monnaie frappées à Carthage, puis à Alexandrie à cette époque. Finalement, Héraclius le Jeune prend la mer au printemps 610 à la tête de la flotte qui arrive à Constantinople au début octobre, renverse Phocas. Selon Jean de Nikiou, le père a le temps d'apprendre la victoire de son fils et de s'en réjouir avant de mourir...

Bataille de Solachon — Wikipédia
https://fr.wikipedia.org/wiki/Bataille_de_Solachon
La bataille de Solachon se déroule en 586 au nord de la Mésopotamie entre les ... progressive des relations entre les deux empires depuis plusieurs années, ...
Les sources de Théolphylacte Simocatta historien
https://books.google.fr/books?isbn=9004082727
Thérèse Olajos - 1988 - ‎Byzantine Empire
... les opérations militaires de l'année 586 avec beaucoup plus de détails (presque ... Il est vrai d'autre part que la datation de la bataille de Solachon en 587 est ...









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