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OCTOBRE 2015...
Cette
page concerne l'année 587 du calendrier julien. Ceci est une
évocation ponctuelle de l'année considérée il ne peut s'agir que
d'un survol !
CHOCS RÉPÉTÉS ENTRE L'EMPIRE ROMAIN D'ORIENT ET LES AVARS BARBARES DE
L'EST.
Ils
sont originaires de Mongolie, connus par les Chinois sous le nom de
Ruanruan (Jouan Jouan). Au Ve siècle, leur khan Chö-louen
fonde un empire nomade de la Corée à l’Irtych.
En
546, leurs vassaux Tölech se révoltent. Bumin, chef des Tujue
(Köktürks), réprime la rébellion et réclame en récompense la
main d’une princesse Ruanruan, ce qui lui est refusé.
Vexé,
il se décide à la révolte et envoie une ambassade en Chine auprès
des Wei. Il s'allie avec eux et épouse une princesse Tabghatch en
551.
En
552, le dernier khan Ruanruan, encerclé se donne la mort.
L'empire
Avar s'effondre et est remplacé en Mongolie par celui des Köktürks,
les survivants se réfugient à la frontière de la Chine où les Qi
du Nord, successeurs des Wei, les établissent en fédération.
L’historien
Byzantin Théophylacte Simocatta relate la migration des Avars de la
Haute Asie vers la Russie Méridionale. Il distingue les vrais Avars
des Pseudo-Avars (Pseudavaroi). Les premiers sont les Ruanruan
proprement-dits, les autres : Des peuples rencontrés en chemin,
et que les historiens modernes supposent être Scythiques (Iraniens),
Hunniques et/ou Turcs.
Selon
Simocatta, les Avars connus en Europe ont usurpé ce nom prestigieux.
Ils sont selon lui formés de deux hordes unies, celle des Ouar (ou
War), qui a donné Avar, et celle des Kounni ou Khouni, qui semble
d'origine Hunnique, les Ουαρχονήται (Ouarkhonites) des
Byzantins. Certains orientalistes, d'après les sources Byzantines
qui qualifient les Ouarkhonitai de Ogor, pensent qu'il peuvent être
d'origine ouïghoure, donc Turque. Albert Herrmann, qui insiste sur
leur origine Mongole, suggère que si les Avars qui émigrent en
Europe dans la seconde moitié du VIe siècle ne sont plus des
Ruanruan, ils peuvent être des Huns Hephtalites vaincus vers 565 et
chassés de Transoxiane et de Bactriane par les Sassanides et les
Köktürks.
Ils
se dirigent vers l'Europe connus sous le nom d'Avars (grec :
Αβάροι : Abaroi, latin : Avari, Avares) et migrent
vers l'ouest tout en poussant devant eux d'autres peuplades
Turco-Mongoles : « les Hunnougour et Sabir et d’autres
hordes Hunniques » selon Théophylacte Simocatta, ce nom
d’Hunnougour, transcrit par Onogoures, est, par confusion
ultérieure avec les Magyars, à l'origine du nom latin d’Unguri :
Hongrois. Les Avars sont mentionnés pour la première fois au nord
du Caucase en 555 par des sources Syriennes (le pseudo Zacharie le
rhéteur). Installés sur la Volga, ils envoient une ambassade menée
par Kandikh au général Byzantin Justin en Lazique en 557, par
l'intermédiaire du roi des Alains du Caucase, Saros.
L'empereur
Justinien invite cette ambassade à Constantinople où elle arrive en
janvier 558. Avec l'autorisation du Sénat, l'empereur charge les
Avars de soumettre les nomades de la steppe Pontique (aujourd'hui
Ukrainienne) tels que les Koutrigours, Outigours, Antes, Sabires,
Zales et autres, contre un paiement et des terres sur le bas-Danube.
Vers
560 les Avars vassalisent les Outigours et les Koutrigours, qui
nomadisent au nord-ouest de la mer d’Azov et à l’embouchure du
Don. Ils atteignent le bas-Danube en 562, et envoient une nouvelle
ambassade à Justinien pour demander des terres au Sud du fleuve
(Mésie), l'empereur leur propose d'occuper le territoire des
Hérules, en Pannonie seconde, mais ils ne se montrent pas intéressés
lançant alors des campagnes au nord-ouest, contre les tribus Slaves
(Antes, Slovènes et Wendes), à l’ouest (où ils entrent en
Germanie mais sont mis en déroute en Thuringe par le roi Franc
d’Austrasie Sigebert en 562) et vers la mer Noire (où ils ravagent
la Scythie mineure, ce qui les fait entrer en conflit avec l'Empire
Byzantin dont c'est une province). Une autre expédition de pillage
jusqu'aux rives de l'Elbe en 566-567 voit la défaite de Sigebert qui
est fait prisonnier, puis libéré contre rançon.
SLAVE DU SUD |
Durant
l'hiver 566-567, les Turcs Occidentaux traversent la Volga gelée
dans l'intention d'écraser les Avars. Le Khâgan (« khân des
khâns ») Avar Bayan, menacé à l'est, conclut une alliance à
l'ouest avec les Lombards de Pannonie contre les Gépides, qu'ils
chassent de Dacie (province de Roumanie) en 567.
Les
Avars contrôlent alors la steppe de la Volga au Danube et les
populations locales, comme les Slaves, les Valaques et les Bulgares.
Ils exploitent la population rurale sédentaire. Les Slaves
participent parfois à leurs expéditions, notamment sur
Constantinople.
Après
le départ des Lombards vers l'Italie au printemps 568, Bayan occupe
la partie ouest du bassin des Carpates et toute la région du
moyen-Danube. Les Avars avancent jusqu’en Bavière et multiplient
les raids de pillage dans le monde Germanique, souvent en tant que
mercenaires des souverains d’Europe Occidentale et Méridionale.
En 569, ils réclament à
nouveau à l'Empire Byzantin
la possession de Sirmium en Pannonie et un tribut. Devant le refus
des Byzantins, ils envoient leur alliés Koutrigours ravager la
Dalmatie par la Save, et obtiennent en 571 un traité qui leur laisse
les terres des Gépides, sauf Sirmium.
Durant
l'été 582, Bayan prend Sirmium. L'empereur Byzantin Tibère II lui
paie un énorme tribut pour sauvegarder le reste des Balkans et
obtient une paix de 2 ans. Bayan, accompagné de Slaves, repasse le
Danube en 585 mais est battu durant l'été après s'être avancé
jusqu'au Long Mur de Thrace. Il assiège Thessalonique (22 septembre
586 ou 597), mais est vaincu vers 587 par les Byzantins près
d’Andrinople.
Il
revient en 592, prend Anchialos (aujourd'hui Pomorje en Bulgarie) et
ravage la Thrace, mais se heurte au général Byzantin Priscus, qui
franchit le Danube, l’attaque en Pannonie et le bat complètement
sur les bords de la Tissia, tuant 4 de ses fils en 601... Bayan meurt
peu après en 602.
À
partir de 610, son successeur se tourne vers l'ouest et attaque
l'Italie. Cividale, capitale du duché Lombard du Frioul, est prise.
Le
duc Gisulf II meurt au combat et sa femme Romilda passe à l'ennemi.
Les
Avars mettent le Frioul à feu et à sang et combattent le roi
Lombard Agilolf.
En
619, lors d'une entrevue à Héraclée de Thrace, le Khagan tente de
s'emparer de la personne de l’empereur Heraclius, puis attaque
vainement Constantinople. Il s'allie aux Perses Sassanides, en guerre
contre les Byzantins, pour assiéger conjointement Constantinople en
juin-juillet 626 avec 80 000 cavaliers et fantassins (chiffre
certainement exagéré par les chroniqueurs de l'époque),
comportant, en plus des Avars, des contingents Slaves, Asiatiques et
Germaniques, mais la flotte Byzantine parvient à empêcher les Avars
et les Perses de coordonner leur action et les Avars sont repoussés
avec de très lourdes pertes (4 août 626). Cette lourde défaite est
le signal de la révolte pour les tribus Slaves et des populations
Valaques soumises par les Avars.
À
la mort du Khagan vaincu (630), les Bulgares, jusqu'alors fidèles
alliés de Avars, demandent que la dignité de Khagan soit attribuée
à leur khan Koubrat. Les Avars répriment cette révolte, mais
doivent abandonner aux Bulgares la région au nord de la mer Noire,
dite Grande Bulgarie (632). À l'ouest, le Franc Samo prend la tête
de la révolte Slave et s’affirme comme chef des territoires
libérés, Moravie, Bohême, Basse-Autriche et Serbie Blanche (631).
Dans
le bassin du bas-Danube et des Balkans, les envahisseurs Slaves
forment des « Sklavinies », petites principautés
indépendantes les unes des autres, qui s'intercalent entre les
« Valachies » et échappent plus ou moins complètement
au pouvoir de l’empereur Byzantin. Les Slaves occupent ainsi la
région entre Danube et Save, qui échappe aux Avars. Après la mort
de Samo en 658, son domaine se désagrège. Les Avars rétablissent
leur domination sur la frontière du Danube, mais sont déjà entrés
en décadence...
Les
ancêtres Indo-Européens des Slaves, proches des Baltes et des
Germains sur le plan ethnolinguistique, sont connus depuis la fin du
Ier millénaire avant notre ère, mais le nom de « Slaves »
date du Ve siècle lorsque les Byzantins, et plus tard les
Occidentaux, commencent à entrer en relations directes avec eux.
Lorsque
pour la première fois au Ier siècle de notre ère, Pline
l'Ancien et Tacite parlent des Veneti (→ Vénètes), voisins
orientaux des Germains, il est très probable qu'ils se réfèrent
aux Slaves. Au IIe siècle, Claude Ptolémée, énumérant les
peuples d'Europe Centrale et Orientale, cite le nom de Suovenoi
proche du grec sklavenoi plus tardif, il s'agit très probablement de
la première mention de la racine du mot « Slave ».
Il
est possible que les Protoslaves aient également été apparentés
aux Scythes et aux Thraces, dont la langue était « satem »
comme celles des Slaves. Avant cette date, ils ne sont pas
directement en contact avec l’Europe Méditerranéenne : On
suppose que le nom de « Vénètes » est une forme latine
du nom de « Wendes » que leur donnent les Germains. Mais
les mentions sont très rares avant qu’ils soient connus sous le
nom des Slaves qui signifie soit « les glorieux » (de
Slava), soit « ceux qui parlent » (de Slovo).
Au
Moyen Âge, les Slaves constituent des principautés et des royaumes
puissants en Europe Centrale et en Europe Orientale, dont certains
existent toujours sous d'autres formes aujourd’hui :
Les
Slaves sont connus depuis la fin du Ier millénaire avant notre ère,
mais leur nom de « Slaves » est mentionné pour la première fois
en 500 après J.-C.
Priscus
(en grec : Πρίσκος) (mort en 613) est un général Byzantin
combattant sur le front oriental de l'empire lors des règnes de
Maurice, Phocas et Héraclius. Bien que les sources de l'époque lui
soient favorables, Priscus donne effectivement l'impression d'être
un général capable et efficace.
Sous
Maurice, il se distingue dans ses campagnes contre les Avars et leurs
alliés Slaves dans les Balkans. Absent de Constantinople au moment
de la destitution de Maurice par Phocas, il fait partie des rares
proches de Maurice à survivre au nouveau régime puisqu'il reste un
général haut placé et se marie même avec une des filles de
l'empereur. Néanmoins, Priscus négocie aussi avec Héraclius qu'il
aide dans sa rébellion contre Phocas. Le nouvel empereur lui confie
ensuite le commandement de l'armée dans la guerre contre les
Sassanides en 611-612.
Après
l'échec de sa campagne, il est déposé et tonsuré. Il meurt
l'année suivante en 613. Priscus apparaît pour la première fois
les sources de la fin de 587 ou au début de 588 quand il est nommé
magister militum pour l'Orient en remplacement de Philippicus. Il ne
prend réellement ses fonctions qu'au cours du printemps du fait du
trajet jusqu'à Monocarton, son quartier général. Priscus s'oppose
immédiatement à ses soldats du fait de ses manières hautaines. Il
refuse ainsi de se mélanger avec ses soldats ce qui le rend
impopulaire. En outre, un décret de Maurice annonce la réduction de
la paie des soldats d'un quart ce qui provoque une mutinerie le jour
de Pâques, c'est-à-dire le 18 avril 588...
Les
Sklavinies (grec: Σκλαβινίαι, Latin : SCLAVINIAE) est un
terme grec désignant les colonies Slaves intercalées entre les «
Valachies » du bassin du bas-Danube, et de l'empire Byzantin. Les
plus anciens établissements Slaves dans les Balkans sont localisés
par l'archéologie en Moldavie et attesté dès la seconde moitié du
VIe siècle, fait qui est corroboré par les écrits de Procope qui
note vers 560 la présence des Sklavènes et les Antes au delà de
l'Istros et en Scythie. Les premières incursions Slaves contre
l'empire Byzantin sont mentionnés en 517 en Macédoine et en
Thessalie qu'ils pillent aux côtés des Koutrigours
(Proto-Bulgares), ceux-ci atteignent Corinthe dans le raid de
539-540, qui semble ouvrir une brèche dans la défense Byzantine.
Les Sklavènes ravagent l'empire Byzantin en 545-546 (Thrace), en 548
(Dyrrachium, Illyricum), en 550 (Thrace, Illyricum), 551 (Illyricum)
GUERRIERS AVARS |
Les
Antes sont un peuple Slave qui, selon Jordanès, habitait, le pays
compris entre le Dniestr et le Dniepr jusqu'à la mer Noire. Leur nom
paraît être synonyme de Wendes ou Vénètes. Soumis tour à tour
aux Goths et aux Huns, ils prennent souvent, après Justinien, du
service dans les troupes Byzantines. Exterminés par les Avars, les
Bulgares et les Hongrois, ils disparaissent pour se fondre dans le
peuple Polanes.
587
— Wikipédia https://fr.wikipedia.org/wiki/587 cette page concerne
l'année 587 du calendrier julien. ... 1 Événements. 1.1 Asie; 1.2
Europe. 2 Naissances en 587; 3 Décès en 587; 4 Notes et
références ...
Événements
- Naissances en 587 - Décès en 587 - Notes
et références
Vous
avez consulté cette page le 11/10/15.
Guerres
et civilisations
https://books.google.fr/books?isbn=2738187730
Gérard
Chaliand - 2005
Les
Avars, pour leur part, sont arrêtés devant Andrinople (587).
L'année suivante, ils envahissent à nouveau la Thrace. Maurice
achète la paix pour La grande ...
Le
Péloponnèse du IVe au VIIIe siècle: changements et ...
https://books.google.fr/books?isbn=2859443266
Anna
Avramea - 1997 - Greece
...
est le suivant : «Ainsi les Avars, ayant conquis le Péloponnèse et
l'habitant, ... l'an du monde 6096 (587/8), qui était la sixième
année du règne de Maurice, ...
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