13
OCTOBRE 2015...
Cette
page concerne l'année 579 du calendrier julien. Ceci est une
évocation ponctuelle de l'année considérée il ne peut s'agir que
d'un survol !
LES
DERNIERS SOUBRESAUTS DE L'EMPIRE SASSANIDE
Au
Ve siècle, les menaces sur la frontière orientale, notamment de la
part des Hephtalites, se font plus fortes. Si Vahram V Gur (421-438)
parvient à obtenir une victoire, Peroz est fait prisonnier cinquante
ans plus tard, en 476, et durant toute la fin du Ve siècle, les
Sassanides restent tributaires des Hephtalites. De plus, des troubles
dus à un état économique moins florissant qu'auparavant et à une
religion rigoureuse éclatent, en particulier au début du VIe
siècle, sous le règne de Kavad Ier...
À
partir du règne de Khosrô Anushirvan (« à l’âme immortelle »),
appelé Chosroès par les Grecs, des réformes mettent en place un
nouveau système d’impôts, plus tard repris par les Arabes. Le
pouvoir est désormais confié à une petite noblesse, plutôt qu'à
de grands propriétaires. L'empire s’étend sur l'Arabie
Méridionale, permettant le contrôle du commerce entre Byzance et
l’Extrême-Orient (Inde, Chine). Les victoires qui mettent fin à
la domination des Hephtalites, entraînent également une expansion
importante vers l'est, jusqu’à l’Oxus (actuelle Amou-Daria).
Khosrô Anushirvan est resté très célèbre en Iran : De nombreuses paroles et de nombreux faits lui sont attribués. Il réalise de grands travaux publics, comme des canaux d’irrigation, ou la fondation à Jund-i Shapur d’une école médicale fondée sur les théories Grecques. C'est également sous son règne que sont accueillis à la cour des philosophes et savants Grecs expatriés après la fermeture de l’École Néoplatonicienne d'Athènes en 529). (curieux se ne sont pas les musulmans ?)
Sous Khosrô II Parwiz (le triomphant), l'expansion territoriale se poursuit, avec l'annexion de la Syrie, de l’Égypte et de la Palestine. Mais la contre offensive d’Héraclius mène finalement au pillage de la résidence royale de Dastajird, puis à l'assassinat de Khosrô à Ctésiphon lors d'une fronde de la noblesse vers 628. Ce règne reste associé toutefois à une période de luxe, avec la construction des palais de Qasr-e Chirin et Dastajird, et le grand engouement pour la poésie et la musique.
Le règne de Kavad II, marqué par un traité de paix avec Byzance, qui induit un repli sur le territoire de Khosrô Ier, marque la fin de l'apogée des Sassanides, et le début d'une anarchie qui ne s'achève qu'avec la conquête arabe.
Khosrô Anushirvan est resté très célèbre en Iran : De nombreuses paroles et de nombreux faits lui sont attribués. Il réalise de grands travaux publics, comme des canaux d’irrigation, ou la fondation à Jund-i Shapur d’une école médicale fondée sur les théories Grecques. C'est également sous son règne que sont accueillis à la cour des philosophes et savants Grecs expatriés après la fermeture de l’École Néoplatonicienne d'Athènes en 529). (curieux se ne sont pas les musulmans ?)
Sous Khosrô II Parwiz (le triomphant), l'expansion territoriale se poursuit, avec l'annexion de la Syrie, de l’Égypte et de la Palestine. Mais la contre offensive d’Héraclius mène finalement au pillage de la résidence royale de Dastajird, puis à l'assassinat de Khosrô à Ctésiphon lors d'une fronde de la noblesse vers 628. Ce règne reste associé toutefois à une période de luxe, avec la construction des palais de Qasr-e Chirin et Dastajird, et le grand engouement pour la poésie et la musique.
Le règne de Kavad II, marqué par un traité de paix avec Byzance, qui induit un repli sur le territoire de Khosrô Ier, marque la fin de l'apogée des Sassanides, et le début d'une anarchie qui ne s'achève qu'avec la conquête arabe.
En
637 la prise de Ctésiphon puis en 642 la défaite de Nehavend
marquent la fin de l'empire. Yazdgard III s’enfuit à Merv et finit
par y être assassiné en 651. Son fils Péroz III se réfugie à la
cour de Chine et la dynastie Sassanide y survit quelques temps en
tant que gouverneur d'un petit territoire Chinois.
Khosro, Khosrau, Khosrow ou Husrav Ier, ou encore Anushiravan ou Nouschirwân ( « l'âme immortelle »), le Juste (Anooshiravan-e-dadgar), est le fils et successeur de Kavadh Ier, et donc un roi Sassanide (531–579). Il pose les fondations de nombreuses villes nouvelles et de palais, les routes commerciales sont réparées et de nouveaux ponts et barrages sont construits sous son règne. Pendant le règne de Khosro Ier, les arts et les sciences sont florissants en Perse, et l'Empire Sassanide est à son apogée. Son règne ainsi que celui de son père et celui de son successeur Khosro II (590–628) sont considérés comme un « second âge d'or » dans l'histoire de l'Empire Sassanide.
Khosro, Khosrau, Khosrow ou Husrav Ier, ou encore Anushiravan ou Nouschirwân ( « l'âme immortelle »), le Juste (Anooshiravan-e-dadgar), est le fils et successeur de Kavadh Ier, et donc un roi Sassanide (531–579). Il pose les fondations de nombreuses villes nouvelles et de palais, les routes commerciales sont réparées et de nouveaux ponts et barrages sont construits sous son règne. Pendant le règne de Khosro Ier, les arts et les sciences sont florissants en Perse, et l'Empire Sassanide est à son apogée. Son règne ainsi que celui de son père et celui de son successeur Khosro II (590–628) sont considérés comme un « second âge d'or » dans l'histoire de l'Empire Sassanide.
Selon
l'historienne Parvaneh Pourshariati, Khosro Ier est le fils de Kavadh
Ier et d'une sœur anonyme de l'aspebedes Bawi ou Bāu (?) († vers
532), un membre de la famille féodale parthe des Ispahbudhān qui
règne de facto sur le Khorassan.
Tabari
donne une autre version de la naissance de Khosro Ier. Le prince
Kavadh, se réfugiant chez les Huns blancs après l'accession au
trône de son frère Valash, a rencontré en chemin une jeune
paysanne qui est devenue la mère du futur Khosro Ier, de ce fait
originellement considéré comme indigne d'hériter du trône de son
père.
Au
début de son règne, Khosro Ier conclut une paix éternelle avec
l'empereur Byzantin Justinien (527–565), qui veut avoir les mains
libres pour la conquête de l'Afrique et de la Sicile. Mais ses
succès contre les Vandales et les Goths causent la reprise de la
guerre par Khosro en 540.
Il
envahit la Syrie et ramène les habitants d'Antioche jusqu'à sa
résidence et leur construit une ville à côté de Ctésiphon sous
le nom de Khosrau-Antioche ou Chosro-Antioche. Pendant les années
suivantes, il combat successivement en Lazique ou Lazistan
(l'ancienne Colchide) durant la guerre lazique, sur la mer Noire et
en Mésopotamie.
Les
Byzantins, bien que menés par Bélisaire, ne peuvent pas grand chose
contre lui.
En
545, un armistice est conclu, mais la guerre Lazique continue
jusqu'en 557. À la fin, en 562, une paix est conclue pour 50 ans,
dans laquelle les Perses laissent la Lazique aux Romains, et
promettent de ne pas persécuter les chrétiens, à condition que
ceux-ci n'essaient pas de faire du prosélytisme auprès des
zoroastriens, à l'inverse, les Romains doivent encore payer des
tributs à la Perse.
Pendant
ce temps à l'est, les Hephtalites sont attaqués par les Turcs
(Köktürks). Khosro Ier s'unit avec eux et conquiert la Bactriane,
alors qu'il laisse les terres au nord de l'Oxus aux Turcs. De
nombreuses autres tribus rebelles sont assujetties.
En
570 environ, les dynastes du Yémen, qui ont été soumis par les
Éthiopiens d'Aksoum, s'adressent à Khosro Ier pour lui demander de
l'aide. Le roi envoie une flotte avec une petite armée sous les
ordres de Vahriz, qui expulse les Éthiopiens. Depuis cette époque
jusqu'aux conquêtes de Mahomet, le Yémen est vassal de la Perse, et
un gouverneur Persan y réside.
EMPIRE SASSANIDE |
En
571, une nouvelle guerre avec Rome éclate en Arménie, dans laquelle
Khosro Ier conquiert la forteresse de Dara en haute Mésopotamie,
envahit la Syrie et la Cappadoce et revient avec un large butin.
Durant les négociations avec l'empereur Tibère II (578–582),
Khosro Ier meurt en février ou mars 579 et est remplacé par son
fils Hormizd IV (579–590)...
Khosro
Ier accomplit de nombreuses réformes qui lui permettent de mener une
politique expansionniste face à Byzance, aux Hephtalites et aux
Abyssins, et de contrôler sévèrement l’aristocratie. Il
introduit un système rationnel de taxation, basé sur une revue des
possessions foncières, que son père a commencée, qui allège le
système des impôts. Il essaie, de toutes les manières possibles,
d'augmenter la richesse et les revenus de l'empire.
En
Babylonie, il construit ou restaure les canaux. Son armée est plus
disciplinée que celle des Romains et apparemment bien payée.
Il
la réforme, crée une cavalerie permanente assistée de corps
auxiliaires et partage la fonction d'Eran-Spahbadh entre 4
fonctionnaires.
Depuis
le palais de Ctésiphon, l’administration, qui travaille par
l’intermédiaire de bureaux (dîwans), assure le fonctionnement de
l’empire. Une cour nombreuse entoure le souverain. Titres, dons de
robes d’honneur, charges de cour et d’État servent de
récompenses et de moyens de gouvernement.
Khosro
Ier a épousé, la fille du Khagan des Turcs Istämi yabghu, connu
sous le nom de « Silziboulos » par les Byzantins avec qui
il a conclu un traité. Elle est la mère de son successeur Hormizd
IV, surnommé pour cette raison « Turk-zâd ».
Khosro
Ier a également une épouse chrétienne, nommée Euphemia, qu'il
laisse libre de pratiquer sa religion. Elle est la mère du prince
Nushzad qui se rebelle contre son père en 551 et est gracié.
Par
contre, quelques années plus tôt, son fils aîné Anōšazād, qui,
sur le faux bruit de la mort du roi, s'est révolté à Gundishapur,
est puni par l'aveuglement au fer rouge... Bien que Khosro Ier ait
dans les dernières années du règne de son père soutenu le
mouvement communautariste des Mazdékites, est un adhérent sincère
à l'orthodoxie zoroastrienne et a même ordonné que le texte sacré
de cette religion, l'Avesta, soit codifié.
Il
n'est pas un fanatique ou enclin à la persécution et tolère même
les chrétiens. Quand son fils Nushzad se rebelle en 551 puis est
fait prisonnier, il ne l'exécute pas et ne punit pas les chrétiens
qui le soutiennent, rendant même sa liberté au patriarche Mar Aba
Ier qui a exhorté au calme ses coreligionnaires.
Quand
Justinien ferme l'académie d'Athènes en 529, le dernier foyer de
paganisme dans l'Empire Romain, les 7 derniers professeurs de
néoplatonisme émigrent en Perse. Mais ils comprennent vite que ni
Khosro Ier ni son État ne correspondent à l'idéal platonicien, et
Khosro Ier, dans son traité avec Justinien, demande à ce qu'ils ne
doivent pas être molestés à leur retour... La liberté de pensée
est donc de mise à la cour de Khosro, roi ouvert et tolérant, qui
emploie des chrétiens, accueille des philosophes Grecs, encourage
l’enseignement de la médecine, notamment à l'académie de
Gundishapur, qui devient le point de rencontre entre les influences
Grecques, Syriaques, Persanes et Indiennes.
RUINES DE PERSEPOLIS |
Le
roi est aussi intéressé par la littérature et les discussions
philosophiques. Sous son règne, les échecs sont introduits depuis
l'Inde et le fameux livre du Kalîleh va Demneh est traduit. C'est
ainsi qu'il acquiert sa réputation de sagesse. Sous ses auspices, de
nombreux livres sont amenés d'Inde et traduits en pehlevi. Certains
de ceux-ci trouvent ultérieurement leur voie dans la littérature du
monde islamique. Son ministre Burzoe traduit le Pañchatantra indien
du sanskrit en pehlevi (moyen-persan) et l'appelle Kalîleh va
Demneh, qui est ensuite transmis depuis la version perse en Arabie et
en Europe.
Sous
son règne s'épanouissent les arts somptuaires : orfèvrerie,
soieries.
La
conquête de la Perse Sassanide par le premier califat arabe
intervient à un moment où l’Empire Iranien décline, déjà
depuis un certain temps : Après une reprise de la croissance
aussi bien économique que territoriale au milieu du VIe siècle, à
partir du règne de Khosro Ier (531-579), les guerres qui opposent de
manière chronique l’Empire Byzantin aux Sassanides reprennent au
début du VIIe siècle et laissent chacun des deux empires exsangue.
En
Perse, cela se traduit notamment par un dérèglement du
fonctionnement de l’administration étatique, du entre autres à la
succession difficile de Khosrow II, assassiné en 628. Cette
instabilité provoque également un morcellement du pays, les
monarques successifs se montrant incapables de contrer les velléités
indépendantistes des tribus arabes qui leur sont soumises aux
frontières de l’Irak actuel, les Ghassanides et les Lakhmides.
L’Empire
Sassanide, très nettement affaibli, résiste pourtant quelques
années aux attaques arabes, dont les premières sont menées en 633,
en 634, les Sassanides remportent une importante victoire à la
bataille du Pont Euxin, et ce n’est qu’après la victoire
décisive remportée par les Arabes sur les Byzantins à la bataille
de Yarmûk en 636 que le califat musulman, dirigé par ‘Umar ibn
al-Khattâb, se tourne à nouveau vers la Perse.
Après
leur victoire à la bataille d’al-Qâdisiyya, la même année, les
Arabes conquièrent la capitale Ctésiphon, puis envahissent le
plateau Iranien au début des années 640, la bataille de Nihavand en
642 écrase définitivement l’armée Sassanide, que l’empereur
Yazdgard III est parvenu à rassembler. Dès lors, l’ensemble du
territoire de la Perse Sassanide passe sous contrôle musulman, et la
mort de Yazdgard III à Merv en 651 consacre définitivement cet état
de fait...
« Comme
dans les autres territoires conquis, le califat musulman n’impose
pas l’islam à la population Iranienne, toutefois, le statut du
zoroastrisme – religion majoritaire en Iran – est contesté.
En
effet, si les « Gens du Livre », c’est-à-dire les
chrétiens et les juifs, sont officiellement tolérés et même
protégés par le pouvoir califal à travers l’institution de la
dhimma, qui leur donne liberté de pratiquer leur religion à
condition de se soumettre à un certain nombre de restrictions
(portant notamment sur la fiscalité et sur l’habillement), la
situation du zoroastrisme est plus ambiguë.
Pour
cette raison, des chefs de guerre arabes ont pu détruire les lieux
de culte et interdire la pratique religieuse zoroastrienne dans les
premiers temps de la domination musulmane.
Si
le zoroastrisme est finalement reconnu comme une religion du Livre,
ces vexations ainsi que les restrictions imposées par les Arabes
poussent une large partie de la population à se tourner vers l’islam
– le système de la dhimma comprend en effet une fiscalité très
importante, qui limite dans les faits la possibilité d’accéder ou
de conserver la propriété de la terre.
Ce
mouvement est toutefois progressif : Ce n’est qu’à la fin
du Xe siècle que l’islam devient la première religion
Iranienne ».
« Deux
envoyés du Roi de l'Inde présentent à Chosroès Anushirvân,
souverain Sassanide qui règne de 531 à 579 sur l'Iran, un jeu
d'échecs qu'ils viennent de confectionner pour lui ». C'est
l'épisode légendaire expliquant l'introduction des échecs, jeu
indien, en Iran. Le poète, Firdawsî, décrit alors ce jeu d'ébène
« aux cent cases » où deux armées « de teck et
d'ivoire » s'affrontent...
Il
consacre plusieurs distiques à l'évocation de la marche des
différentes pièces, dans chaque camp, un roi et son conseiller,
entourés de deux éléphants, de deux dromadaires, de deux chevaux
et de deux chars (le mot persan est rukh), ont devant eux une ligne
de fantassins. Le mot « échec » est d’origine Persane
: par différents intermédiaires arabes et latins, il remonte au
terme Persan shah qui désigne le roi..
Khosro
Ier — Wikipédia
https://fr.wikipedia.org/wiki/Khosro_Ier
Khosro,
Khosrau, Khosrow ou Husrav Ier , ou encore Anushiravan ou Nouschirwân
(du ... est le fils et successeur de Kavadh I , et donc un roi
sassanide (531–579). ... Pendant les années suivantes, il combat
successivement en Lazique ou ..
L'Empire
sassanide et la conquête arabe - Les clés du ...
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janv. 2013 - Si l'administration parthe est maintenue dans les
premières années, les ... à partir du règne de Khosro Ier
(531-579), les guerres qui opposent ...
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