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SEPTEMBRE 2015....
Cette
page concerne l'année 595 du calendrier julien. Ceci est une
évocation ponctuelle de l'année considérée il ne peut s'agir que
d'un survol !
JEAN
LE JEÛNEUR A L'OECUMENISME REMIS EN QUESTION
Jean
IV le Jeûneur ou Jean IV Nesteutès est patriarche de Constantinople
du 12 avril 582 au 2 septembre 595. Né dans le premier tiers du
VIe siècle, il a d'abord, selon Nicéphore Calliste
Xanthopoulos, une formation d'artisan dans la petite métallurgie,
peut-être dans le monnayage. Sous Jean III Scholastique, il devient
« sacellaire », c'est-à-dire responsable des finances de
la cathédrale Sainte-Sophie, et l'un des principaux diacres du
patriarcat.
Il
est célèbre pour ses pratiques ascétiques, notamment pour les
jeûnes qu'il s'impose, et pour sa charité envers les pauvres de la
ville.
A
la mort du Patriarche Eutychès, en avril 582, Jean est contraint
d'accepter la succession. Pendant les 13 années de son Patriarcat,
il ne relâche en rien l'austérité de sa vie, ce qui lui vaut le
titre de Jeûneur. On raconte qu'il reste pendant près de 6 mois
sans boire d'eau. Pour toute nourriture, il ne prend qu'une laitue et
un peu de melon, de raisin ou de figues. Il ne s’étend pas pour
dormir, mais reste accroupi, en repliant les genoux sur sa poitrine.
Lorsque, parfois, il s'abandonne au sommeil un peu plus que la brève
mesure qu'il s'est fixé, il veille toute la nuit suivante, afin de
mâter son corps et de le préparer à la veille perpétuelle des
« fils de la Résurrection ». Son amour des pauvres est
tel qu'il épuise toutes ses ressources en aumônes et doit demander
à l'empereur un prêt pour poursuivre ses générosités...
Comme
patriarche, selon le monophysite Jean d'Éphèse, il se montre
partisan de la tolérance envers les chrétiens hétérodoxes :
« Comment pourrais-je persécuter des chrétiens, dit-il, qui
se montrent irréprochables dans leur christianisme ? » En
revanche, il est très intolérant envers les présumés païens :
En une occasion il réclame même, contre l'avis de l'empereur, la
peine de mort contre un apostat.
En
590, selon Jean de Nikiou, il s'oppose à ce que les Byzantins aident
le prétendant Perse Khosro, quelque avantage qu'ils puissent en
retirer, car il est accusé de parricide.
Les
historiens latins retiennent surtout du personnage la querelle qui
l'oppose à la papauté : Dans un jugement synodal concernant le
procès intenté au patriarche Grégoire Ier d'Antioche (587), il se
fait appeler « patriarche œcuménique », le pape Pélage
II lui adresse une lettre de protestation, et son successeur Grégoire
Ier accorde à cette affaire la plus grande importance.
En
juin 595, ce dernier écrit aux patriarches d'Alexandrie et
d'Antioche que Jean a tenté d'usurper le titre d'« évêque
universel ».
Le
titre de patriarche œcuménique avant Saint Grégoire le Grand :
Le IVe concile œcuménique, réuni à Chalcédoine en 451, a établi
définitivement 4 Églises principales dans l'Empire Romain d'Orient.
Ce sont, pour les citer dans l'ordre hiérarchique : Les Églises
de Constantinople, d'Alexandrie, d’Antioche et de Jérusalem.
De
ces 4 Églises, la première a absorbé à son profit l'autonomie
plus ou moins accusée et plus ou moins ancienne de 3 autres Églises
: Ephèse, Césarée, Béractée, qui se partageaient auparavant la
juridiction sur les 28 provinces civiles des 3 diocèses (au vieux
sens romain) d'Asie, de Pont-Euxin et de Thrace. La 4e Église,
Jérusalem, n'est qu'un fractionnement de celle d'Antioche, groupant
sous son autorité les nombreux évêchés des trois provinces de
Palestine.
Ces
4 Églises ne sont pas les seules de l'Empire Oriental, bien des
provinces échappent encore à leur sujétion. Ainsi, celle de
Chypre, après bien des luttes et des efforts, a enfin secoué la
tutelle d'Antioche, en faisant reconnaître par le concile d'Ephèse,
en 431 , son autonomie, qui consacre bientôt la découverte du corps
de Saint Barnabé. L'île relève donc d'un archevêque, situation
qui s'est maintenue jusqu'à nous...
Il
y a aussi, en Europe, dans la partie occidentale de l'Empire Grec, un
certain nombre de provinces, désignées d'ordinaire sous le nom
commun d'Illyricum, qui ne reconnaissent d'autre autorité
juridictionnelle que celle de l'évêque de Rome. Pour elles, comme
pour les provinces ecclésiastiques d'Italie, d'Espagne, des Gaules,
etc. Le Pape est le vrai patriarche, sans préjudice de la primauté
que lui réserve son titre de chef de l’Église Universelle.
Enfin,
2 autres Églises se forment ou s'organisent en Arménie et en
Géorgie, qui possèdent déjà ou tentent de plus en plus à se
donner une complète indépendance. Et je ne mentionne pas, hors des
frontières orientales de l'empire, l’Église Persane de
Séleucie-Ctésiphon, qui est déjà pourvue de l'autonomie.
Elle
est donc erronée, bien que devenue classique, la conception de 4
patriarches orientaux, qui, de concert avec un cinquième, le
patriarche de Rome, ont gouverné l’Église entière en
constituant, pour ainsi dire, les 5 doigts de la main. Si jamais une
main a vraiment représenté l’Église catholique et qu'on ne
veuille tenir aucun compte du rôle prépondérant qu'a joué le
pouce de Rome, il faut au moins reconnaître que, dès cette époque,
la main compte huit ou neuf doigts.
S'il
y a alors 8 ou 9 Églises autonomes, il n'y a pas huit ou neuf
patriarcats. Le mot de patriarche n'a pas encore revêtu le sens
privatif et déterminé que nous lui avons attribué depuis.
Pas
un seul chef de ces Églises ne s'appelle nécessairement patriarche,
et des évêques sont désignés de la sorte qui n'ont jamais émis
la prétention d'être à la tête d'un gouvernement ecclésiastique
distinct.
C'est
ainsi qu'en Orient le titre de patriarche est appliqué au
métropolitain de Tyr, en 518 - à l'évêque de Hiérapolis en
Phrygie, beaucoup plus tôt - au métropolitain de Thessalonique,
Théophane
cite un auteur du VIe siècle Théodore le lecteur, et l'accuse à ce
propos d'ignorance c'est plutôt lui qui en donne la preuve. Vers
l'année 517. Dans l’Église Occidentale, Cassiodore a conservé
une lettre du roi Athalaric au pape Jean II, 533-535, laquelle parle
de plusieurs patriarches. Grégoire de Tours mentionne le patriarche
Nicetius de Lyon, au concile de cette ville, en 567, et le second
concile de Mâcon, en 585, dit de Prisais, le successeur de Nicetius
: Priscus, episcopus patriarcha dixit.
Sur
ce point donc, comme sur tant d'autres, il ne faut pas transporter
dans l'antiquité chrétienne nos conceptions modernes ni accepter
les yeux fermés la terminologie reçue.
Comme
le titre de patriarche, sans être d'un usage tout à fait commun,
n'en est pas moins assez généralement répandu, les chefs des
Églises autonomes veillent de bonne heure à ne laisser surgir
aucune confusion.
Il
ne faut pas oublier, en effet, qu'à cette époque, et en Orient
surtout, l'usurpation d'un titre est presque toujours suivie d'un
empiétement d'autorité. En conséquence, les hiérarques, qui
exercent une juridiction beaucoup plus étendue que celle des simples
métropolitains, font accompagner leur titre de patriarche
d'épithètes laudatives et honorifiques, qui doivent les distinguer
des autres prélats, auxquels on attribue également ce nom.
Parmi
ces qualificatifs, celui d'œcuménique paraît avoir eu de bonne
heure une assez large diffusion. On le rencontre pour la première
fois donné à Dioscore d'Alexandrie, en 449, lors du brigandage
d'Ephèse, par Olympios, évêque d'Evaza. La flatterie choque assez
pour que, 2 ans plus tard, au concile de Chalcédoine,
Olympios
désavoue publiquement ce qu'il a dit.
Plusieurs
Papes reçoivent également ce litre de distinction, et cela de très
bonne heure. C'est ainsi que, pendant le concile de Chalcédoine, en
451, on lit une supplique de Théodore, diacre d'Alexandrie, adressée
«
au très saint et très chéri de Dieu, archevêque œcuménique et
patriarche de la grande Rome », le pape saint Léon Ier. Ischyrion,
diacre de la même Église, s'adresse dans les mêmes termes au même
Pape, pendant le même concile, ainsi que le laïque Sophrone et le
prêtre Athanase. Les moines et archimandrites de la Syrie seconde
usent de la même expression, en 517, à l'égard du pape Hormisdas,
les archimandrites de Constantinople, de la Syrie, de la Palestine et
d'autres régions envoient une lettre, vers 535, « à notre maître,
le très saint et très bienheureux archevêque de la vieille Rome et
patriarche œcuménique », le pape Agapit.
Le
titre d’œcuménique, à partir du VIe siècle, se trouve aussi
couramment accolé au nom de l'évêque de Constantinople. Ainsi, une
lettre des clercs d'An- tioche appelle Jean II (518-520 « Le
très saint archevêque, patriarche œcuménique », de même, le
synode permanent s'adresse « à notre maître, le très saint et
bienheureux père des pères, archevêque et patriarche œcuménique,
Jean », de même, un autre concile l'appelle « le très saint
archevêque et patriarche œcuménique Jean », de même, les évêques
de la Syrie, seconde s'adressent « au très saint et très
bienheureux père des pères, archevêque et patriarche œcuménique,
Jean ». Enfin, Jean II lui-même prend le titre d'œcuménique dans
l'en-tête de 2 lettres adressées à son homonyme, le patriarche de
Jérusalem. Il est vrai que cet en-tête peut provenir d'un copiste
postérieur, tout aussi bien que du patriarche Byzantin. Le
successeur de Jean II, le patriarche Épiphane (520-535), est dit
dans une loi de l'empereur Justinien « très saint et très
bienheureux archevêque de cette ville royale et patriarche
œcuménique », de même, dans d'autres lois et édits de cet
empereur, il porte communément le titre d’œcuménique.
Le
patriarche Anthime (535-536) est dit également œcuménique dans une
novelle de Justinien, quant à Menas (536-552), il porte ce titre,
soit dans les novelles impériales, soit dans les actes du concile
tenu à Constantinople en 536.
Cette
série de citations suffit j'espère, pour convaincre le lecteur que
le titre de « patriarche œcuménique » n'a pas été pris pour la
première fois par le patriarche Jean IV le Jeûneur, au concile de
588, comme on le dit trop ordinairement dans les manuels d'histoire
ecclésiastique ou dans les traités sommaires d'apologétique...
On
ne peut même pas supposer que le mot œcuménique a été ajouté
après coup. Si l'hypothèse d'une interpolation peut se vérifier
dans un petit nombre de cas, elle est inadmissible pour le plus grand
nombre. Des interpolations volontaires ont été opérées par les
Grecs, le fait est certain, mais les documents n'ont pas subi ces
retouches qui portent indubitablement le titre incriminé.
On
objecte parfois, que, dans les lois impériales de Justinien, le mot
œcuménique figure dans le texte grec, alors qu'il fait défaut dans
le texte latin.
Du
reste, la meilleure preuve que cette objection ne porte pas, la voici
. Facundus d'Hermiane, un contemporain de Justinien, qui ne professe
pas à l'endroit des Byzantins une sympathie exagérée, nous a
conservé en latin le titre d'un édit de Justinien, adressé au
patriarche Épiphane.
Ce
titre est conçu de la sorte : « Imperator Justinianus augustus
Epiphanio sanctissimo acbeatissimo archiepiscoporegiœ ut bis hujus
et universali patriarchœ » absolument comme dans le Corpus
juris... Insister davantage après tous ces témoignages ne serait
qu'une perte de temps.
Si
l'emploi du terme œcuménique, appliqué à divers évêques, est
bien constaté dès le VIe et même dès le Ve siècle, en retour il
n'est pas facile de dire exactement le sens que l'on attache alors à
ce mot. S'il a signifié universel au sens le plus large que l'on
puisse donner à cette expression, les Occidentaux ont certainement
protesté contre son emploi.
On
ne peut, en effet, sans compromettre la primauté de Rome, tolérer
que le patriarche de Constantinople soit œcuménique dans ce sens,
par ailleurs, du moment que, vers la même époque, les Orientaux,
même à Constantinople, qualifient les papes Hormisdas et Agapit de
patriarches ou archevêques œcuméniques, on a eu 2 patriarches
universels à la fois.
Le
mot œcuménique paraît donc comporter une signification beaucoup
plus restreinte. On peut le traduire par catholique ou, si l'on veut,
par universel, mais à la condition que cette universalité ne
s'applique qu'a une portion déterminée de l’Église entière. De
la sorte, un patriarche œcuménique désigne le chef incontesté
d'une grande Église : de l’Église occidentale, s'il s'agit de
Rome, de l’Église Égyptienne, s'il s'agit d'Alexandrie, de
l’Église Byzantine, s'il s'agit de Constantinople.
Le
mot catholique, qui, au fond, signifie la même chose que le mot
œcuménique, a pris de même à la longue un sens précis et
restreint qu'il n'a pas à l'origine. Nous disons le catholicos de
l’Église Arménienne, pour désigner le chef ou patriarche de
cette Église, le catholicos de l’Église chaldéenne, pour
désigner le chef ou patriarche de l’Église Syrienne Orientale. En
réalité, nous avons affaire à 2 patriarches œcuméniques pour ces
2 régions.
Ce
qui prouve bien que tel est le sens du terme œcuménique, c'est un
passage de Théodoret, évêque de Cyr, qui se rapporte au patriarche
Nestorius. Il dit de lui que, avec la chaire de Constantinople, il
obtient la proèdrie du monde entier : « κατά
Κωνσταντινούπολη των ορθοδόξων καβο-
λΐχής 'Εκκλησίας την προεδρίαν πιστεύεται,
ουδέν δε ήττον χαίτης οικουμένης άπάσης »
Est-ce
que Théodoret a prétendu faire de Nestorius le chef de l’Église
universelle et le placer au-dessus de l'évêque de Rome ?
Aucunement,
sa doctrine sur la primauté pontificale est bien trop connue pour
qu'on puisse lui prêter une pareille pensée, il a voulu seulement
dire que, en devenant évêque de Constantinople, Nestorius est le
premier évêque de l'Orient, chose que reconnaît, du reste, le IIIe
canon du concile œcuménique de 381.
De
même, on pourrait dire que, être patriarche ou archevêque
œcuménique, dans les pièces adressées aux papes Léon Ier,
Hormisdas et Agapit, signifie pour le Pape être le premier évêque
de l'Occident. Bien entendu , ceci n'exclut pas la primauté Romaine,
qui se prouve par d'autres arguments et ne dépend en aucune manière
d'une semblable question. Il est à craindre toutefois que, en
devenant plus rare, le titre a pris un sens beaucoup plus étendu,
et que, si on l'applique à une seule Église Orientale, il devient
alors vraiment synonyme d'universel. Dans ce cas, le patriarche
œcuménique a correspondu au chef suprême et unique de l’Église
Orientale, il a peu à peu absorbé la juridiction que se
partageaient, dans la limite de leurs droits, les patriarches
d'Alexandrie, d'Antioche et de Jérusalem, sans compter les autres
chefs des Églises autonomes. C'est là précisément que se trouve,
la cause du conflit qui brouille Rome et Byzance vers la fin du VIe
siècle et dans les premières années du siècle suivant.
On
connaît le fait historique qui semble avoir provoqué ces débats :
En
588, le patriarche de Constantinople, Jean IV, auquel son austérité
de vie mérite le surnom de jeûneur, cite à son tribunal le
patriarche d'Antioche, Grégoire, qu'on accuse par jalousie de divers
crimes odieux ou infamants. Là, dans un concile, auquel prennent
également part les patriarches d'Alexandrie et de Jérusalem, ainsi
qu'un grand nombre de prélats orientaux, Jean le Jeûneur déclare
l'accusé absous et s'attribue à lui-même le titre de patriarche
œcuménique...
En
l'absence d'actes écrits de ce concile et nous ignorons, par
conséquent, à
quel
propos est revendiqué ce titre d'honneur et le sens précis qu'on
lui attribue. De même est perdue la lettre de Pelage II, dans
laquelle ce Pape proteste contre la tenue d'un pareil concile, réuni
sans qu'il eût été consulté et que la présence des 4 patriarches
Orientaux aurait pu faire passer pour œcuménique, toutefois, par
les lettres de Saint Grégoire le Grand on apprend que Pelage II en
est très irrité et qu'il casse tous les actes de ce concile...
« Et
quidem hac de re sanctœ mentor iœ decessoris met Pelagii gravia ad
sanctitatem vestram scripta transmissa sunt. In quitus synodi propter
negandum ela- tionis vocabulum, acta dissolvit It a ut sanctœ
memorice decessoris met tempore ascrïbi se in synodo tali hoc
superbo voca- bulo faceret, quamvis cuncta acta illius synodi, sede
contradicente apostolica, soluta sint Joannes in Constantinopolitana
urbe ex causa alia occasionem qucerens syno- dum fecit, in qua se
universalem appellare conatus est. Quod mox idem decessor meus ut
agnovit directis litter is ex auctoritate sancti Pétri apostoli
ejusdem synodi acta cassavit Quod beatce recordationis Pelagius
decessor noster agnoscens, omnia gesta ejusdem synodi, praeter illa
quœ illic de causa venerandœ memorice Gregorii episcopi antiocheni
sunt habita, valida omnino districtione cassavit ».
Le
pape Pelage II ne se contente pas de cette mesure, il enjoint
également à son apocrisiaire (procureur ou nonce) à Constantinople
de ne plus communier avec le patriarche, tant que celui-ci n'aura pas
renoncé au titre usurpé...
« usurpé »
bien que le titre d'œcuménique ait été appliqué précédemment
aux patriarches Byzantins, ainsi qu'en font foi les textes. En effet,
il importe de remarquer que, dans tous ces textes, ce n'est pas le
patriarche qui s'est donné à lui-même ce qualificatif, mais des
étrangers : Évêques, prêtres ou laïques qui le lui ont attribué.
Dans le concile de 588, tout au contraire, Jean le Jeûneur a pris de
lui-même ce titre honorifique et il se l'est fait concéder ensuite
par les membres du synode... Comme le dit Saint Grégoire : « Synodum
fecit in quâ se universalem appellare conatus est ».
Un
pas de plus est fait, et un pas considérable, que Rome ne juge pas à
propos de tolérer. Siméon Vailhé.
FRESQUE DE L’ÉGLISE RAVENNE VIeSIECLE |
Pendant
toute sa vie, Saint Jean accomplit de nombreux miracles : Il
guérit un aveugle-né en lui donnant la Sainte Communion, calme une
tempête par sa seule prière, repousse les barbares qui veulent
attaquer la ville, guérit un grand nombre de femmes stériles etc...
Il est ainsi pour son troupeau spirituel non seulement le bon Pasteur
(cf. Jn. 10:11), le médiateur, le Grand Prêtre, mais aussi l'image
vivante de la Providence de Dieu, qui se répand avec abondance sur
les justes comme sur les pêcheurs.
Jean IV le Jeûneur — Wikipédia
https://fr.wikipedia.org/wiki/Jean_IV_le_Jeûneur
Jean
IV . Jean IV le Jeûneur ou Jean IV Nesteutès fut patriarche de
Constantinople du 12 avril 582 au 2 septembre 595 .
Mémoire
de notre Saint Père JEAN IV, dit le JEÛNEUR ...
www.religion-orthodoxe.eu/.../memoire-de-notre-saint-pere-jean-iv-dit-l...
1
sept. 2015 - Le 2 septembre, Saint Jean le Jeûneur naquit et fut
élevé à Byzance sous le ... Mémoire de notre Saint Père JEAN IV,
dit le JEÛNEUR, Patriarche de Constantinople ... Pendant les treize
années de son Patriarcat, il ne relâcha en rien ... A sa mort, en
595, lorsque l'empereur voulut se faire rembourser de ...
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