lundi 5 octobre 2015

EN REMONTANT LE TEMPS... 595

27 SEPTEMBRE 2015....

Cette page concerne l'année 595 du calendrier julien. Ceci est une évocation ponctuelle de l'année considérée il ne peut s'agir que d'un survol !

JEAN LE JEÛNEUR A L'OECUMENISME REMIS EN QUESTION


Jean IV le Jeûneur ou Jean IV Nesteutès est patriarche de Constantinople du 12 avril 582 au 2 septembre 595. Né dans le premier tiers du VIe siècle, il a d'abord, selon Nicéphore Calliste Xanthopoulos, une formation d'artisan dans la petite métallurgie, peut-être dans le monnayage. Sous Jean III Scholastique, il devient « sacellaire », c'est-à-dire responsable des finances de la cathédrale Sainte-Sophie, et l'un des principaux diacres du patriarcat.
Il est célèbre pour ses pratiques ascétiques, notamment pour les jeûnes qu'il s'impose, et pour sa charité envers les pauvres de la ville.

A la mort du Patriarche Eutychès, en avril 582, Jean est contraint d'accepter la succession. Pendant les 13 années de son Patriarcat, il ne relâche en rien l'austérité de sa vie, ce qui lui vaut le titre de Jeûneur. On raconte qu'il reste pendant près de 6 mois sans boire d'eau. Pour toute nourriture, il ne prend qu'une laitue et un peu de melon, de raisin ou de figues. Il ne s’étend pas pour dormir, mais reste accroupi, en repliant les genoux sur sa poitrine. Lorsque, parfois, il s'abandonne au sommeil un peu plus que la brève mesure qu'il s'est fixé, il veille toute la nuit suivante, afin de mâter son corps et de le préparer à la veille perpétuelle des « fils de la Résurrection ». Son amour des pauvres est tel qu'il épuise toutes ses ressources en aumônes et doit demander à l'empereur un prêt pour poursuivre ses générosités...

Comme patriarche, selon le monophysite Jean d'Éphèse, il se montre partisan de la tolérance envers les chrétiens hétérodoxes : « Comment pourrais-je persécuter des chrétiens, dit-il, qui se montrent irréprochables dans leur christianisme ? » En revanche, il est très intolérant envers les présumés païens : En une occasion il réclame même, contre l'avis de l'empereur, la peine de mort contre un apostat.

En 590, selon Jean de Nikiou, il s'oppose à ce que les Byzantins aident le prétendant Perse Khosro, quelque avantage qu'ils puissent en retirer, car il est accusé de parricide.

Les historiens latins retiennent surtout du personnage la querelle qui l'oppose à la papauté : Dans un jugement synodal concernant le procès intenté au patriarche Grégoire Ier d'Antioche (587), il se fait appeler « patriarche œcuménique », le pape Pélage II lui adresse une lettre de protestation, et son successeur Grégoire Ier accorde à cette affaire la plus grande importance.

En juin 595, ce dernier écrit aux patriarches d'Alexandrie et d'Antioche que Jean a tenté d'usurper le titre d'« évêque universel ».

Le titre de patriarche œcuménique avant Saint Grégoire le Grand : Le IVe concile œcuménique, réuni à Chalcédoine en 451, a établi définitivement 4 Églises principales dans l'Empire Romain d'Orient. Ce sont, pour les citer dans l'ordre hiérarchique : Les Églises de Constantinople, d'Alexandrie, d’Antioche et de Jérusalem.

De ces 4 Églises, la première a absorbé à son profit l'autonomie plus ou moins accusée et plus ou moins ancienne de 3 autres Églises : Ephèse, Césarée, Béractée, qui se partageaient auparavant la juridiction sur les 28 provinces civiles des 3 diocèses (au vieux sens romain) d'Asie, de Pont-Euxin et de Thrace. La 4e Église, Jérusalem, n'est qu'un fractionnement de celle d'Antioche, groupant sous son autorité les nombreux évêchés des trois provinces de Palestine.

Ces 4 Églises ne sont pas les seules de l'Empire Oriental, bien des provinces échappent encore à leur sujétion. Ainsi, celle de Chypre, après bien des luttes et des efforts, a enfin secoué la tutelle d'Antioche, en faisant reconnaître par le concile d'Ephèse, en 431 , son autonomie, qui consacre bientôt la découverte du corps de Saint Barnabé. L'île relève donc d'un archevêque, situation qui s'est maintenue jusqu'à nous...

Il y a aussi, en Europe, dans la partie occidentale de l'Empire Grec, un certain nombre de provinces, désignées d'ordinaire sous le nom commun d'Illyricum, qui ne reconnaissent d'autre autorité juridictionnelle que celle de l'évêque de Rome. Pour elles, comme pour les provinces ecclésiastiques d'Italie, d'Espagne, des Gaules, etc. Le Pape est le vrai patriarche, sans préjudice de la primauté que lui réserve son titre de chef de l’Église Universelle.

Enfin, 2 autres Églises se forment ou s'organisent en Arménie et en Géorgie, qui possèdent déjà ou tentent de plus en plus à se donner une complète indépendance. Et je ne mentionne pas, hors des frontières orientales de l'empire, l’Église Persane de Séleucie-Ctésiphon, qui est déjà pourvue de l'autonomie.

Elle est donc erronée, bien que devenue classique, la conception de 4 patriarches orientaux, qui, de concert avec un cinquième, le patriarche de Rome, ont gouverné l’Église entière en constituant, pour ainsi dire, les 5 doigts de la main. Si jamais une main a vraiment représenté l’Église catholique et qu'on ne veuille tenir aucun compte du rôle prépondérant qu'a joué le pouce de Rome, il faut au moins reconnaître que, dès cette époque, la main compte huit ou neuf doigts.
S'il y a alors 8 ou 9 Églises autonomes, il n'y a pas huit ou neuf patriarcats. Le mot de patriarche n'a pas encore revêtu le sens privatif et déterminé que nous lui avons attribué depuis.
Pas un seul chef de ces Églises ne s'appelle nécessairement patriarche, et des évêques sont désignés de la sorte qui n'ont jamais émis la prétention d'être à la tête d'un gouvernement ecclésiastique distinct.

C'est ainsi qu'en Orient le titre de patriarche est appliqué au métropolitain de Tyr, en 518 - à l'évêque de Hiérapolis en Phrygie, beaucoup plus tôt - au métropolitain de Thessalonique,

Théophane cite un auteur du VIe siècle Théodore le lecteur, et l'accuse à ce propos d'ignorance c'est plutôt lui qui en donne la preuve. Vers l'année 517. Dans l’Église Occidentale, Cassiodore a conservé une lettre du roi Athalaric au pape Jean II, 533-535, laquelle parle de plusieurs patriarches. Grégoire de Tours mentionne le patriarche Nicetius de Lyon, au concile de cette ville, en 567, et le second concile de Mâcon, en 585, dit de Prisais, le successeur de Nicetius : Priscus, episcopus patriarcha dixit.

Sur ce point donc, comme sur tant d'autres, il ne faut pas transporter dans l'antiquité chrétienne nos conceptions modernes ni accepter les yeux fermés la terminologie reçue.
Comme le titre de patriarche, sans être d'un usage tout à fait commun, n'en est pas moins assez généralement répandu, les chefs des Églises autonomes veillent de bonne heure à ne laisser surgir aucune confusion.
Il ne faut pas oublier, en effet, qu'à cette époque, et en Orient surtout, l'usurpation d'un titre est presque toujours suivie d'un empiétement d'autorité. En conséquence, les hiérarques, qui exercent une juridiction beaucoup plus étendue que celle des simples métropolitains, font accompagner leur titre de patriarche d'épithètes laudatives et honorifiques, qui doivent les distinguer des autres prélats, auxquels on attribue également ce nom.
Parmi ces qualificatifs, celui d'œcuménique paraît avoir eu de bonne heure une assez large diffusion. On le rencontre pour la première fois donné à Dioscore d'Alexandrie, en 449, lors du brigandage d'Ephèse, par Olympios, évêque d'Evaza. La flatterie choque assez pour que, 2 ans plus tard, au concile de Chalcédoine,
Olympios désavoue publiquement ce qu'il a dit.
Plusieurs Papes reçoivent également ce litre de distinction, et cela de très bonne heure. C'est ainsi que, pendant le concile de Chalcédoine, en 451, on lit une supplique de Théodore, diacre d'Alexandrie, adressée
« au très saint et très chéri de Dieu, archevêque œcuménique et patriarche de la grande Rome », le pape saint Léon Ier. Ischyrion, diacre de la même Église, s'adresse dans les mêmes termes au même Pape, pendant le même concile, ainsi que le laïque Sophrone et le prêtre Athanase. Les moines et archimandrites de la Syrie seconde usent de la même expression, en 517, à l'égard du pape Hormisdas, les archimandrites de Constantinople, de la Syrie, de la Palestine et d'autres régions envoient une lettre, vers 535, « à notre maître, le très saint et très bienheureux archevêque de la vieille Rome et patriarche œcuménique », le pape Agapit.

Le titre d’œcuménique, à partir du VIe siècle, se trouve aussi couramment accolé au nom de l'évêque de Constantinople. Ainsi, une lettre des clercs d'An- tioche appelle Jean II (518-520 «  Le très saint archevêque, patriarche œcuménique », de même, le synode permanent s'adresse « à notre maître, le très saint et bienheureux père des pères, archevêque et patriarche œcuménique, Jean », de même, un autre concile l'appelle « le très saint archevêque et patriarche œcuménique Jean », de même, les évêques de la Syrie, seconde s'adressent « au très saint et très bienheureux père des pères, archevêque et patriarche œcuménique, Jean ». Enfin, Jean II lui-même prend le titre d'œcuménique dans l'en-tête de 2 lettres adressées à son homonyme, le patriarche de Jérusalem. Il est vrai que cet en-tête peut provenir d'un copiste postérieur, tout aussi bien que du patriarche Byzantin. Le successeur de Jean II, le patriarche Épiphane (520-535), est dit dans une loi de l'empereur Justinien « très saint et très bienheureux archevêque de cette ville royale et patriarche œcuménique », de même, dans d'autres lois et édits de cet empereur, il porte communément le titre d’œcuménique.

Le patriarche Anthime (535-536) est dit également œcuménique dans une novelle de Justinien, quant à Menas (536-552), il porte ce titre, soit dans les novelles impériales, soit dans les actes du concile tenu à Constantinople en 536.
Cette série de citations suffit j'espère, pour convaincre le lecteur que le titre de « patriarche œcuménique » n'a pas été pris pour la première fois par le patriarche Jean IV le Jeûneur, au concile de 588, comme on le dit trop ordinairement dans les manuels d'histoire ecclésiastique ou dans les traités sommaires d'apologétique...

On ne peut même pas supposer que le mot œcuménique a été ajouté après coup. Si l'hypothèse d'une interpolation peut se vérifier dans un petit nombre de cas, elle est inadmissible pour le plus grand nombre. Des interpolations volontaires ont été opérées par les Grecs, le fait est certain, mais les documents n'ont pas subi ces retouches qui portent indubitablement le titre incriminé.

On objecte parfois, que, dans les lois impériales de Justinien, le mot œcuménique figure dans le texte grec, alors qu'il fait défaut dans le texte latin.
Du reste, la meilleure preuve que cette objection ne porte pas, la voici . Facundus d'Hermiane, un contemporain de Justinien, qui ne professe pas à l'endroit des Byzantins une sympathie exagérée, nous a conservé en latin le titre d'un édit de Justinien, adressé au patriarche Épiphane.
Ce titre est conçu de la sorte : « Imperator Justinianus augustus Epiphanio sanctissimo acbeatissimo archiepiscoporegiœ ut bis hujus et universali patriarchœ » absolument comme dans le Corpus juris... Insister davantage après tous ces témoignages ne serait qu'une perte de temps.

Si l'emploi du terme œcuménique, appliqué à divers évêques, est bien constaté dès le VIe et même dès le Ve siècle, en retour il n'est pas facile de dire exactement le sens que l'on attache alors à ce mot. S'il a signifié universel au sens le plus large que l'on puisse donner à cette expression, les Occidentaux ont certainement protesté contre son emploi.
On ne peut, en effet, sans compromettre la primauté de Rome, tolérer que le patriarche de Constantinople soit œcuménique dans ce sens, par ailleurs, du moment que, vers la même époque, les Orientaux, même à Constantinople, qualifient les papes Hormisdas et Agapit de patriarches ou archevêques œcuméniques, on a eu 2 patriarches universels à la fois.

Le mot œcuménique paraît donc comporter une signification beaucoup plus restreinte. On peut le traduire par catholique ou, si l'on veut, par universel, mais à la condition que cette universalité ne s'applique qu'a une portion déterminée de l’Église entière. De la sorte, un patriarche œcuménique désigne le chef incontesté d'une grande Église : de l’Église occidentale, s'il s'agit de Rome, de l’Église Égyptienne, s'il s'agit d'Alexandrie, de l’Église Byzantine, s'il s'agit de Constantinople.

Le mot catholique, qui, au fond, signifie la même chose que le mot œcuménique, a pris de même à la longue un sens précis et restreint qu'il n'a pas à l'origine. Nous disons le catholicos de l’Église Arménienne, pour désigner le chef ou patriarche de cette Église, le catholicos de l’Église chaldéenne, pour désigner le chef ou patriarche de l’Église Syrienne Orientale. En réalité, nous avons affaire à 2 patriarches œcuméniques pour ces 2 régions.
Ce qui prouve bien que tel est le sens du terme œcuménique, c'est un passage de Théodoret, évêque de Cyr, qui se rapporte au patriarche Nestorius. Il dit de lui que, avec la chaire de Constantinople, il obtient la proèdrie du monde entier : « κατά Κωνσταντινούπολη των ορθοδόξων καβο- λΐχής 'Εκκλησίας την προεδρίαν πιστεύεται, ουδέν δε ήττον χαίτης οικουμένης άπάσης »
Est-ce que Théodoret a prétendu faire de Nestorius le chef de l’Église universelle et le placer au-dessus de l'évêque de Rome ?
Aucunement, sa doctrine sur la primauté pontificale est bien trop connue pour qu'on puisse lui prêter une pareille pensée, il a voulu seulement dire que, en devenant évêque de Constantinople, Nestorius est le premier évêque de l'Orient, chose que reconnaît, du reste, le IIIe canon du concile œcuménique de 381.

De même, on pourrait dire que, être patriarche ou archevêque œcuménique, dans les pièces adressées aux papes Léon Ier, Hormisdas et Agapit, signifie pour le Pape être le premier évêque de l'Occident. Bien entendu , ceci n'exclut pas la primauté Romaine, qui se prouve par d'autres arguments et ne dépend en aucune manière d'une semblable question. Il est à craindre toutefois que, en devenant plus rare, le titre a pris un sens beaucoup plus étendu, et que, si on l'applique à une seule Église Orientale, il devient alors vraiment synonyme d'universel. Dans ce cas, le patriarche œcuménique a correspondu au chef suprême et unique de l’Église Orientale, il a peu à peu absorbé la juridiction que se partageaient, dans la limite de leurs droits, les patriarches d'Alexandrie, d'Antioche et de Jérusalem, sans compter les autres chefs des Églises autonomes. C'est là précisément que se trouve, la cause du conflit qui brouille Rome et Byzance vers la fin du VIe siècle et dans les premières années du siècle suivant.
On connaît le fait historique qui semble avoir provoqué ces débats :
En 588, le patriarche de Constantinople, Jean IV, auquel son austérité de vie mérite le surnom de jeûneur, cite à son tribunal le patriarche d'Antioche, Grégoire, qu'on accuse par jalousie de divers crimes odieux ou infamants. Là, dans un concile, auquel prennent également part les patriarches d'Alexandrie et de Jérusalem, ainsi qu'un grand nombre de prélats orientaux, Jean le Jeûneur déclare l'accusé absous et s'attribue à lui-même le titre de patriarche œcuménique...

En l'absence d'actes écrits de ce concile et nous ignorons, par conséquent, à
quel propos est revendiqué ce titre d'honneur et le sens précis qu'on lui attribue. De même est perdue la lettre de Pelage II, dans laquelle ce Pape proteste contre la tenue d'un pareil concile, réuni sans qu'il eût été consulté et que la présence des 4 patriarches Orientaux aurait pu faire passer pour œcuménique, toutefois, par les lettres de Saint Grégoire le Grand on apprend que Pelage II en est très irrité et qu'il casse tous les actes de ce concile...

« Et quidem hac de re sanctœ mentor iœ decessoris met Pelagii gravia ad sanctitatem vestram scripta transmissa sunt. In quitus synodi propter negandum ela- tionis vocabulum, acta dissolvit It a ut sanctœ memorice decessoris met tempore ascrïbi se in synodo tali hoc superbo voca- bulo faceret, quamvis cuncta acta illius synodi, sede contradicente apostolica, soluta sint Joannes in Constantinopolitana urbe ex causa alia occasionem qucerens syno- dum fecit, in qua se universalem appellare conatus est. Quod mox idem decessor meus ut agnovit directis litter is ex auctoritate sancti Pétri apostoli ejusdem synodi acta cassavit Quod beatce recordationis Pelagius decessor noster agnoscens, omnia gesta ejusdem synodi, praeter illa quœ illic de causa venerandœ memorice Gregorii episcopi antiocheni sunt habita, valida omnino districtione cassavit ».

Le pape Pelage II ne se contente pas de cette mesure, il enjoint également à son apocrisiaire (procureur ou nonce) à Constantinople de ne plus communier avec le patriarche, tant que celui-ci n'aura pas renoncé au titre usurpé...
« usurpé » bien que le titre d'œcuménique ait été appliqué précédemment aux patriarches Byzantins, ainsi qu'en font foi les textes. En effet, il importe de remarquer que, dans tous ces textes, ce n'est pas le patriarche qui s'est donné à lui-même ce qualificatif, mais des étrangers : Évêques, prêtres ou laïques qui le lui ont attribué. Dans le concile de 588, tout au contraire, Jean le Jeûneur a pris de lui-même ce titre honorifique et il se l'est fait concéder ensuite par les membres du synode... Comme le dit Saint Grégoire : « Synodum fecit in quâ se universalem appellare conatus est ».
Un pas de plus est fait, et un pas considérable, que Rome ne juge pas à propos de tolérer. Siméon Vailhé.


FRESQUE DE L’ÉGLISE RAVENNE VIeSIECLE
A sa mort, en 595, lorsque l'empereur veut se faire rembourser de son prêt, on ne trouve chez le patriarche de la « Reine des villes » qu'un vieux manteau de laine et une maigre couverture.
Pendant toute sa vie, Saint Jean accomplit de nombreux miracles : Il guérit un aveugle-né en lui donnant la Sainte Communion, calme une tempête par sa seule prière, repousse les barbares qui veulent attaquer la ville, guérit un grand nombre de femmes stériles etc... Il est ainsi pour son troupeau spirituel non seulement le bon Pasteur (cf. Jn. 10:11), le médiateur, le Grand Prêtre, mais aussi l'image vivante de la Providence de Dieu, qui se répand avec abondance sur les justes comme sur les pêcheurs.


Jean IV le Jeûneur — Wikipédia
https://fr.wikipedia.org/wiki/Jean_IV_le_Jeûneur
Jean IV . Jean IV le Jeûneur ou Jean IV Nesteutès fut patriarche de Constantinople du 12 avril 582 au 2 septembre 595 .

Mémoire de notre Saint Père JEAN IV, dit le JEÛNEUR ...
www.religion-orthodoxe.eu/.../memoire-de-notre-saint-pere-jean-iv-dit-l...
1 sept. 2015 - Le 2 septembre, Saint Jean le Jeûneur naquit et fut élevé à Byzance sous le ... Mémoire de notre Saint Père JEAN IV, dit le JEÛNEUR, Patriarche de Constantinople ... Pendant les treize années de son Patriarcat, il ne relâcha en rien ... A sa mort, en 595, lorsque l'empereur voulut se faire rembourser de ...

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire