1er
OCTOBRE 2015...
Cette
page concerne l'année 591 du calendrier julien. Ceci est une
évocation ponctuelle de l'année considérée il ne peut s'agir que
d'un survol !
QUERELLES
A RÉPÉTITION ENTRE BYZANTINS ET PERSES
9
février : Zadesprate, officier au service du satrape de Médie
révolté Bahram Chubin, est assassiné, sa tête est envoyé à
Khosro II, qui prépare une contre-offensive à Constaninia.
Printemps :
Le général Byzantin Narsès, nommé commandant en chef des armées
d'Orient en remplacement de Comentiolus, avance sur Mardès,
forteresse près de Dara aux côtés de Khosro II et de l'évêque
Domitien de Mélitène.
Les
Arabes des environs se rallient à Khosro qui envoie les clefs de
Dara à l'empereur Byzantin Maurice, qui de son côté confirme
officiellement qu'il adopte Khosro.
Narsès
avance à 150 km de Mossoul où il reçoit des renforts d'Arménie.
Le général Perse Mabad prend Ctésiphon et proclame Khosro roi. Il
massacre les partisans de Bahram, dont les Juifs de la ville.
Juin :
Victoire de Narsès sur Bahram Chubin entre Arbèle et Kirkouk,
Bahram s'enfuit au Khorassan chez les Turks qui plus tard le mettent
à mort.
Automne :
Traité de paix entre les empires byzantin et perse. En retour de son
aide, Maurice reçoit d'importantes concessions territoriales
(l’Arménie jusqu’au lac de Van et Tiflis, Dara et Martyropolis)
et Khosro se montre tolérant envers les chrétiens.
Vahram
ou Bahrām-i-Chūbīn est un Eran spahbod (général, chef de
l'état-major et ministre de la guerre) pendant le règne de Hormizd
IV sur l'Iran Sassanide. Après la déposition de ce roi, il prend le
pouvoir contre son successeur Khosro II et devient empereur
Sassanide sous le nom de Vahram ou Bahram VI pendant une courte année
(590-591).
Selon
Théophylacte Simocatta, Bahram Chubin, fils de Bahram Gušnasp,
descend du clan Parthe de la maison de Mihran et des Arsacides.
Bahram Chubin participe à la fin du règne de Khosro Ier aux
campagnes du roi contre les Byzantins et dans le Caucase. Il commande
la cavalerie et prend la cité de Dara en 572.
Son
premier succès militaire comme commandant en chef a lieu à Hérat
en 589 pendant le règne d'Hormizd IV, ce qui est rapporté par
nombre de sources...
Il
bat alors une grande armée de Köktürks, qui est cinq fois
supérieure en nombre à l'armée Perse. Il conquiert Balkh et le
territoire des Hepthtalites situé dans l'actuel Afghanistan. Cette
victoire est possible grâce à la discipline et au meilleur
entraînement de sa cavalerie cataphracte, avec laquelle il peut
traverser l'Oxus, encercler puis battre les Turcs, tuant le khan des
Köktürks.
Après
une défaite mineure sur le territoire de l'Empire Romain d'Orient et
l'humiliation du « Grand-roi » qui suit le combat, il se
rebelle avec toute son armée (spah) contre lui. Le général
Farrukhan, fidèle à Hormizd IV, tente de s'opposer à lui mais il
est assassiné.
Hormizd
IV est alors déposé par les nobles qui portent au trône son fils
Khosro II. Les deux armées sont face à face devant Ctésiphon, mais
lorsque Bahram passe à l'attaque, Khosro II, incapable de résister,
prend la fuite vers les territoires « Romains » et
demande l'aide de l'empereur Maurice Ier. Bahram prend alors place
sur le trône Perse sous le nom de Bahram VI (Vahram VI) (printemps
590).
Cependant,
de nombreuses provinces occidentales de l'empire, particulièrement
l'Arménie où le sparapet et marzban (général en chef) Moušeł II
Mamikonian rejette son offre d'alliance, se révoltent contre le
pouvoir de Bahram VI en faveur de Khosro II.
Bahram
VI, incapable d'arrêter les révoltes et face à une armée de
70 000 soldats fournis en partie par l'empereur Byzantin et
menés par Khosro II, prend la fuite au cours de l'été 591 vers la
Transoxiane auprès des tribus Turques. Il est ensuite assassiné par
le khan Turc afin d'éviter une confrontation avec Khosro II.
Il
existe de nombreux contes attribuant des exploits à Bahram VI, comme
c'est le cas pour de nombreux héros dans la littérature persane.
Après
la chute de l'empire Sassanide et la conquête musulmane de la Perse,
la dynastie des Sassanides, une des premières dynasties Perses
indépendantes, se considère comme descendant de Vahram Chubin.
Conformement
aux prescriptions du mazdéisme, Vahran VI a épousé sa sœur
Gurdîyagh.
Après
sa mort, elle le fait inhumer avec honneur puis se rend dans le
Khorassan où elle épouse Vistahm.
Elle
fait tuer ce dernier et rejoint Khosro II qui la prend à son tour
comme épouse.
Vahram
VI laisse trois fils :
- Shapūr, partisan de Vistahm, exécuté
- Mihrān-i Bahrām-i Chūbin, qui participe à la bataille d'Ayn Tamr en 630 contre les Arabes, et dont le fils Siyavakhsh ou Sīāvoš, roi de Rey, tombe en combattant les envahisseurs en 643
- Nōšrad, l'ancêtre putatif de Saman Khoda, fondateur de la dynastie des Samanides.
Le
Khorassan en farsi, également orthographié Khorasan, Chorasan ou
Khurasan) est une région située dans le nord-est de l'Iran. Le nom
vient du persan et signifie « d'où vient le soleil ». Il
a été donné à la partie orientale de l'empire Sassanide. Le
Khorassan est également considéré comme le nom médiéval de
l'Afghanistan par les Afghans. En effet, le territoire appelé ainsi
englobe en réalité l'Afghanistan actuel, le sud du Turkménistan,
de l'Ouzbékistan et du Tadjikistan, ainsi que le nord-est de l'Iran.
Le
cœur du Khorassan se trouve aujourd'hui en Afghanistan. Les villes
célèbres et historiques sont appelées Omolblades (la mère des
villes du monde) : Samarcande, Boukhara, Ghazni, Hérat, Ghor,
Oruzgan, Parwan, Kapisa, Samangan, Zabol, Kaboul, etc.
Les
célèbres poètes du Khorassan sont : Ansari, Rudaki, Daqiqi,
Avicenne, etc.
Les
guerres entre les Perses et les Byzantins sont une série de conflits
entre la dynastie Perse des Sassanides et l'empire Byzantin. Elles
succèdent à une longue série d'affrontements régionaux entre le
monde Méditerranéen et le monde Perse, une des plus longues de
l'histoire.
Aux
guerres Gréco-Persanes suivent les guerres Perso-Romaines, qui vont
se poursuivre après la séparation de l'empire Romain et la création
de l'empire Byzantin, puis après la conquête musulmane continuer
avec les guerres Arabo-Byzantines.
Les
Byzantins profitent de la paix pour entreprendre des campagnes
victorieuses en Occident, ce qui encourage les Perses à reprendre la
guerre, les forces Romaines étant mobilisées ailleurs.
La paix est signée pour 50
ans à Dara en décembre 561 par le maître des offices Pierre et
l'ambassadeur Perse Izadh-Gouchnasp. Justinien paye un tribut de
30 000 pièces d'or par an au roi de Perse Khosro Ier, en
échange de quoi il évacue le Lazique et laisse la liberté de
conscience aux chrétiens de l’empire.
Les
Arméniens se révoltent contre la domination Sassanide le 30 mars
571, sous la protection de Justin II.
Au printemps 572, Justin II
refuse d’acquitter le tribut dû à la Perse par le traité de 561
et la guerre recommence.
Tibère
II accède à l'empire le 26 septembre 578. Pendant l'hiver, il ouvre
de nouvelles négociations de paix avec les Sassanides.
Khosro
Ier meurt au début de l'année suivante, et Hormizd IV lui succède.
Les Byzantins envoient des émissaires en Perse pour négocier la
paix.
Les
Perses font durer volontairement les négociations, et à l'automne,
Byzance s'apprête à reconduire la guerre.
La guerre se poursuit. Pendant
l'été 580, Maurice mène une deuxième campagne, puis une troisième
en Mésopotamie pendant l'été 581 avec le Ghassanide al-Mundhir. Il
franchissent l’Euphrate et menacent Ctésiphon, la capitale des
Sassanides. Pendant l'hiver Tibère II tente de nouveau de négocier
la paix avec Hormizd IV. Le roi ghassanide al-Mundhir, qui s'est
querellé avec Maurice est arrêté et condamné pour trahison.
Maurice
défait le général Tamkhosrô, en juin 582.
Maurice
n'exploite pas sa victoire, et se rend à Constantinople où il
accède à l'empire (14 août).
À
l'automne, le général Jean Mystacon prend le commandement des
armées d'Orient. Il lance une campagne en Arzanène, mais après un
premier succès est battu par le général Perse Kardarigan au
confluent du Nymphaios et du Tigre, à cause de la défection du
légat Cours.
L'été
583 Jean Mystacon retourne en Arzanène, assiège la forteresse
d'Acbas sur le Nymphaios mais est repoussé à l'automne. Les
négociations de paix engagées pendant l'hiver 583-584 échouent.
Jean
Mystacon est remplacé par Philippicus, beau-frère de l'empereur
Maurice, nommé commandant des troupes d'Orient, il recrute des
troupes et fortifie Monocarton (printemps-été 584) puis à
l'automne ravage les plaines de Beth Arabaye près de Nisibe.
Au
printemps 586, les Perses renouent les pourparlers de paix avec les
Byzantins quand Philippicus bat Kardarigan à la bataille de Solachon
près de Dara. Durant l'été il mène une nouvelle campagne en
Arzanène et assiège Chlomaron sans pouvoir la prendre, tandis qu'à
l'automne le général Heraclius l'Ancien ravage les territoires
perses au-delà du Tigre. L'été suivant est occupé par les
Byzantins à assiéger les forteresses perses.
En avril 588 Priscus, nommé
commandant des troupes d'Orient pour remplacer Philippicus, arrive à
Monocarton. Deux jours après Pâques, le 20 avril, les troupes
Byzantines d’Orient, impayées, se mutinent. Elles se débandent et
pratiquent le brigandage et la maraude.
Priscus rentre à
Constantinople et Philippicus est de nouveau nommé à la tête des
troupes d'Orient (mai-juin). La mutinerie continue et les soldats
élisent Germanus comme leur chef. Pendant l'été Germanus défend
Constantina contre une attaque des Perses, puis à l'automne obtient
une victoire près de Martyropolis.
La
mutinerie des troupes Byzantines prend fin grâce au règlement de
leurs arriérés de solde à Pâques. Philippicus est accepté comme
général.
Au
printemps Martyropolis est reprise par les Perses grâce à la
trahison de Sittas, pendant que l'empereur Maurice organise
l'invasion de l'Azerbaïdjan par les tribus du Caucase, sous la
direction du prince Ibérien Gouaram. Philippicus assiège
Martyropolis durant l'été mais est repoussé par des renforts
Perses.
Le
6 février 590, le roi Hormizd IV est déposé par une révolution de
palais. Son fils Khosro II est porté au pouvoir par les Grands
révoltés, mais le général Bahram Chubin, victorieux des Köktürks
à Hérat en 589, se révolte contre lui et prend Ctésiphon le 28
février.
Khosro
II se réfugie en territoire Byzantin pendant que Bahram Chubin est
couronné sous le nom de Vahram VI.
ARC DE CTESIPHON |
Le 9 février 591, Zadesprate,
officier au service de Vahram VI, est assassiné, sa tête est
envoyée à Khosro II, qui prépare une contre-offensive à
Constaninia, avec le soutien de Maurice. Le général Byzantin
Narsès, nommé commandant en chef des armées d'Orient en
remplacement de Comentiolus, avance au printemps sur Mardès,
forteresse près de Dara aux côtés de Khosro II et de l'évêque de
Mélitène Domitien. Les Arabes des environs se rallient à Khosro
qui envoie les clefs de Dara à l'empereur Byzantin Maurice, qui de
son côté confirme officiellement qu'il adopte Khosro. Narsès
avance à 150 km de Mossoul où il reçoit des renforts
d'Arménie. Le général perse Mabad prend Ctésiphon et proclame
Khosro roi. Il massacre les partisans de Bahram, dont les Juifs de la
ville. Bahram est battu par Narsès en juin entre Arbèle et Kirkouk
il s'enfuit au Khorassan chez les Turks qui plus tard le mettent à
mort. À l'automne, la paix est signée entre les empires Byzantin et
Perse. En retour de son aide, Maurice reçoit d'importantes
concessions territoriales (l’Arménie jusqu’au lac de Van et
Tiflis, Dara et Martyropolis) et Khosro se montre tolérant envers
les chrétiens.
Hormizd
IV (ou Ormizd ou Ormuz ou Hormisdas ou Hormoz, 579 à 590, en Persan
:) veut maintenir la suprématie du trône sur la noblesse et le
clergé et semble avoir été un Roi despotique et violent, mais
quelques fois avec une certaine bonté de cœur. Lorsqu'il monte sur
le trône, il tue ses frères. Hormizd IV protége le petit peuple
contre les nobles et met en place une sévère discipline dans son
armée et dans les tribunaux. Lorsque les Prêtres Zoroastriens
exigent une persécution des Chrétiens, il refuse pour le motif que
le trône et le gouvernement ne peuvent être en sécurité s'il n'y
a pas de bonne volonté de la part des deux religions concurrentes.
Sa décision soulève alors une forte opposition dans les classes
dirigeantes, qui conduit à de nombreuses exécutions et
confiscations de biens. De son père il hérite d'une guerre contre
l'Empire Byzantin et contre les Turcs (Göktürks ou Köktürks) dans
l'Est du pays et des négociations de paix qui viennent de commencer
avec l'Empereur Tibère II Constantin (578–582). L'activité
diplomatique Byzantine l'oblige à combattre sur trois fronts.
En
588/589, son Général, Bahrâm Chûbin bat les Turcs à Balkh (ou
Bactres), il tue leur Khan et capture son fils, puis il bat les Huns
du Nord. Toutefois, déterminé à donner une leçon au Prince
arrogant, l'Empereur Byzantin Maurice (582-602) traverse la frontière
et envahit le Kurdistan. L'année suivante, il pénètre même en
Médie et dans le Sud de la Mésopotamie. Bahrâm (ou vahram) est
envoyé pour lutter contre les Byzantins.
Il est d'abord couronnée de succès, il défait, une offensive Ibérique contre l'Azerbaïdjan, des raids dans la Svanétie (ou Svaneti ou Suanie, en Géorgien : სვანეთი, province de la Géorgie, dans le Nord-ouest du pays) et il bat une attaque Byzantine sur l'Albanie, puis le Cheikh Ghassanide al-Moundhir trahit la cause Byzantine en informant Hormizd IV des plans de ces derniers. Maurice est obligé de se retirer à la hâte et au cours de sa fuite vers sa frontière il entraîne à sa poursuite Bahrâm et son armée. Les Byzantins, commandés par le Général Romanus, dans une bataille sur le fleuve Araxes, contre toutes prévisions, défont Bahrâm. Malgré cette défaite Hormizd IV est jaloux de la renommée de Bahrâm et tient à l'humilier. Le Roi le sanctionne pour son échec et le démet de ses fonctions. Bahrâm, avec l'aide de son armée se rebelle. C'est le début d'une insurrection généralisée. Les nobles déposent le Roi qui est capturé et mutilé (aveuglé) puis jeté en prison et proclament Roi son fils Khosrô II. Les sources ne sont pas d'accord sur la façon dont Hormizd IV est tué : Theophylaktos (iv.7) dit que Khosrô II le tue peu de jours après qu'il soit aveuglé et l'historien Arménien Sebeos (VIIe siècle, History, Ch.10.75) dit que ce Khosrô II (ou Khusrau ou Khosroes ou Khosro ou Khosrau ou Khosrow ou Husrav II, 589 à 590 et 591 à 628) est parfois appelé Purveez (En Perse : ou Parvez ou Parwiz ou Abharvez, (« toujours victorieux »). Les sources le présentent comme inférieur à son grand-père Khosrô I en termes de bonne éducation et de discipline. Elles le montrent arrogant, cruel et vivant dans le luxe. Il n'est ni un bon administrateur, ni un bon guerrier malgré sa brillante victoire, car il n'a pas personnellement commandé une armée sur le terrain. Il se fonde plutôt sur la stratégie et la fidélité de ses Généraux. Khosrô II est porté sur le trône par les nobles rebellés, mais en 590, le Général Bahrâm Chûbin démis de ses fonctions par son père se proclame lui-même Roi sous le nom de Bahrâm VI (590-591) et avec l'aide de son armée prend Ctésiphon. Khosrô II qui n'était pas en mesure de lutter contre lui doit fuir. Il part d'abord vers la Syrie, puis à Constantinople.
Il demande la protection de l'Empereur Maurice (582-602) qui accepte d'envoyer de l'aide à condition que la souveraineté Byzantine soit reconnue sur les villes d'Amida (ou Diyarbakır ou Amed ou Derbekir), de Harran (ou Carrhae), de Dara, de Nisibe (ou Nisibis ou Nusaybin ou Nisibia ou Nisibin, ville dans la province de Mardin, au Sud-est de la Turquie) et de Miyafariqin (En moyen Perse : Miyān Pārgin). En outre, la Perse est tenu de cesser d'intervenir dans les affaires de la Géorgie et de l'Arménie et de céder le contrôle du Lazistan (ou Lazica, ancienne Colchide) aux Byzantins. En 591, Khosrô II est ramené à Ctésiphon et Bahrâm VI est rejeté en Azerbaïdjan et doit fuir vers les Turcs de l'Asie centrale où il est assassiné.
L'Empereur Maurice ne fait pas usage de son avantage, il restaure simplement l'ancienne frontière et la suppression des subventions qui sont versées aux Perses. Quelques années plus tard, Khosrô II profite de l'assassinat de l'Empereur Maurice par Phocas (602-610) pour attaquer Byzance. Il reprend l'Arménie et Édesse, traverse la Cappadoce, prend Césarée et Chalcédoine et en 610 atteint le Bosphore.
Il est d'abord couronnée de succès, il défait, une offensive Ibérique contre l'Azerbaïdjan, des raids dans la Svanétie (ou Svaneti ou Suanie, en Géorgien : სვანეთი, province de la Géorgie, dans le Nord-ouest du pays) et il bat une attaque Byzantine sur l'Albanie, puis le Cheikh Ghassanide al-Moundhir trahit la cause Byzantine en informant Hormizd IV des plans de ces derniers. Maurice est obligé de se retirer à la hâte et au cours de sa fuite vers sa frontière il entraîne à sa poursuite Bahrâm et son armée. Les Byzantins, commandés par le Général Romanus, dans une bataille sur le fleuve Araxes, contre toutes prévisions, défont Bahrâm. Malgré cette défaite Hormizd IV est jaloux de la renommée de Bahrâm et tient à l'humilier. Le Roi le sanctionne pour son échec et le démet de ses fonctions. Bahrâm, avec l'aide de son armée se rebelle. C'est le début d'une insurrection généralisée. Les nobles déposent le Roi qui est capturé et mutilé (aveuglé) puis jeté en prison et proclament Roi son fils Khosrô II. Les sources ne sont pas d'accord sur la façon dont Hormizd IV est tué : Theophylaktos (iv.7) dit que Khosrô II le tue peu de jours après qu'il soit aveuglé et l'historien Arménien Sebeos (VIIe siècle, History, Ch.10.75) dit que ce Khosrô II (ou Khusrau ou Khosroes ou Khosro ou Khosrau ou Khosrow ou Husrav II, 589 à 590 et 591 à 628) est parfois appelé Purveez (En Perse : ou Parvez ou Parwiz ou Abharvez, (« toujours victorieux »). Les sources le présentent comme inférieur à son grand-père Khosrô I en termes de bonne éducation et de discipline. Elles le montrent arrogant, cruel et vivant dans le luxe. Il n'est ni un bon administrateur, ni un bon guerrier malgré sa brillante victoire, car il n'a pas personnellement commandé une armée sur le terrain. Il se fonde plutôt sur la stratégie et la fidélité de ses Généraux. Khosrô II est porté sur le trône par les nobles rebellés, mais en 590, le Général Bahrâm Chûbin démis de ses fonctions par son père se proclame lui-même Roi sous le nom de Bahrâm VI (590-591) et avec l'aide de son armée prend Ctésiphon. Khosrô II qui n'était pas en mesure de lutter contre lui doit fuir. Il part d'abord vers la Syrie, puis à Constantinople.
Il demande la protection de l'Empereur Maurice (582-602) qui accepte d'envoyer de l'aide à condition que la souveraineté Byzantine soit reconnue sur les villes d'Amida (ou Diyarbakır ou Amed ou Derbekir), de Harran (ou Carrhae), de Dara, de Nisibe (ou Nisibis ou Nusaybin ou Nisibia ou Nisibin, ville dans la province de Mardin, au Sud-est de la Turquie) et de Miyafariqin (En moyen Perse : Miyān Pārgin). En outre, la Perse est tenu de cesser d'intervenir dans les affaires de la Géorgie et de l'Arménie et de céder le contrôle du Lazistan (ou Lazica, ancienne Colchide) aux Byzantins. En 591, Khosrô II est ramené à Ctésiphon et Bahrâm VI est rejeté en Azerbaïdjan et doit fuir vers les Turcs de l'Asie centrale où il est assassiné.
L'Empereur Maurice ne fait pas usage de son avantage, il restaure simplement l'ancienne frontière et la suppression des subventions qui sont versées aux Perses. Quelques années plus tard, Khosrô II profite de l'assassinat de l'Empereur Maurice par Phocas (602-610) pour attaquer Byzance. Il reprend l'Arménie et Édesse, traverse la Cappadoce, prend Césarée et Chalcédoine et en 610 atteint le Bosphore.
FRESQUE SASSANIDE |
En
611, ses troupes ravagent la Syrie et s'emparent en 613 de Damas,
puis en 614 de Jérusalem qui est pillée. En 616, les Sassanides
occupent Gaza, puis ils entrent en 618 en Égypte et prennent
Alexandrie. Ils remontent le Nil et atteignent l’Éthiopie.
L'Empire Sassanide est au plus haut tandis que l'Empire Byzantin semble avoir été très vulnérable et ne résiste guère en raison des dissensions internes et de la pression des Avars et des Slaves sur d'autres fronts.
L'Empire Sassanide est au plus haut tandis que l'Empire Byzantin semble avoir été très vulnérable et ne résiste guère en raison des dissensions internes et de la pression des Avars et des Slaves sur d'autres fronts.
En
622, le nouvel Empereur Byzantin Héraclius I (610-641) est en mesure
de contre attaquer. Les Byzantins reprennent l'offensive, chassent
l'envahisseur d'Asie Mineure et remportent des victoires en Arménie
contre Farrukhan Schahr Barâz (ou Shahrbaraz), le Général de
l'armée Sassanide. Le royaume du Pont-Euxin et la Cappadoce sont
évacués.
Vahram
VI — Wikipédia
https://fr.wikipedia.org/wiki/Vahram_VI
Vahram
ou Bahrām-i-Chūbīn (en Persan بهرام
چوبین,
) est un Eran spahbod ... sous le nom de Vahram ou Bahram VI pendant
une courte année (590-591).
Guerres
perso-byzantines — Wikipédia
https://fr.wikipedia.org/wiki/Guerres_perso-byzantines
Aller
à Guerre pour le Caucase, 572-591 - Il entre ensuite en Mésopotamie
perse où il s'empare de la ... Khosro Ier meurt au début de l'année
suivante, et Hormizd IV lui succède. ... Byzance s'apprête à
reconduire la guerre.
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28/09/15
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