9
octobre 2015...
Cette
page concerne l'année 583 du calendrier julien. Ceci est une
évocation ponctuelle de l'année considérée il ne peut s'agir que
d'un survol !
LES BERBÈRE ET L'AFRIQUE
Le
Ouadi Natroun ou Wadi el Natrun, connu sous le nom de désert de
Scété dans l'histoire chrétienne, est une vallée aride située
dans le désert occidental de l’Égypte, à environ 75 km au
nord-ouest du Caire et 80 km au sud-est d'Alexandrie.
Dans
le conte de l’Oasien (IXe ou Xe dynastie), un habitant du ouadi
Natroun, nommé Khoun-Inpou (Ḫwn-Ỉnpw), dépossédé de son bien
par un fonctionnaire prévaricateur, expose en neuf discours d’un
style fort relevé la primauté de la justice sur la force.
Durant
l'époque pharaonique, cette région est considérée comme sacrée
en raison du natron, composé naturel de carbonate de sodium,
bicarbonate, sulfate de sodium et chlore, ayant des propriétés
absorbante et antiseptique, qui s'y trouve en abondance, et qui est
essentiel aux cérémonies de purification et à la confection des
momies.
La
très grande consommation de ce produit nécessite de fréquentes
visites et le lieu devient vite un sanctuaire. On peut encore y voir,
dans les bâtiments religieux construits plus tard, des colonnes, des
linteaux et des pierres qui proviennent de temples anciens
aujourd'hui complètement disparus...
Connu
sous le nom de Scété (Scetis) ou désert de Scété durant l'ère
chrétienne, le ouadi Natroun a abrité Saint Macaire le Grand qui
s'y retire en 330. Sa présence attire de nombreux croyants, puis peu
à peu des églises et des hospices pour les pèlerins sont
construits, ainsi que des monastères pour les religieux.
Il
ne faut pas le confondre avec le désert de Nitrie, situé plus au
nord, non loin d'Alexandrie.
Dès
les premiers siècles de notre ère, le ouadi Natroun a servi de
refuge aux chrétiens d'Égypte brimés par les autorités de Byzance
puis par le pouvoir musulman du Caire. Ayant souvent eu recours à
l'exil pour pouvoir préserver leur foi, les Coptes y vivent, d'abord
en ermites avant de s'organiser en communautés. C'est ainsi que près
de cinquante monastères y ont été établis au IVe siècle. De
nos jours, il n'en reste plus que quatre, toujours habités par des
moines :
- Deir El-Suryani (monastère des Syriens)
- Deir Baramos (monastère des Romains)
IBN KALDOUN KASSUS Deir Amba Bichoï- Deir Abu Makar (monastère Saint-Macaire de Scété)
Les
Berbères sont un ensemble d'ethnies autochtones d'Afrique du Nord.
Connus dans l'Antiquité sous les noms de Libyens... Maures, Gétules,
Garamantes ou encore Numides, ils connaissent ensuite : La
conquête romaine - la christianisation - l'invasion vandale - la
conquête arabe et la conversion à l'islam.
Durant
l'ère Hellénique, ils sont appelés « Libyens » et leur
terre « Libye » qui s'étend du Maroc actuel aux
frontières ouest de l'Égypte antique (l'Égypte moderne inclut
l'oasis de Siwa, région berbérophone, qui historiquement fait
partie de la Libye antique.)
Le
plus connu des royaumes Berbères est la Numidie avec ses rois Gaïa,
Syphax, Massinissa, Juba I et Juba II. On peut aussi parler de
l'ancienne Libye ainsi que des tribus connues telles que les Libus,
et les XXIIe et XXIIIe dynasties Égyptiennes, qui en sont issues. Il
y eut aussi des expansions Berbères à travers le sud du Sahara, la
plus récente étant celle des Touaregs et la plus ancienne celle des
Capsiens.
Plus
réduites, les zones berbérophones d'aujourd'hui sont inégalement
réparties, majoritairement au Maroc et en Algérie ainsi que dans
une moindre mesure en Libye, Tunisie et Égypte. Les langues berbères
forment une branche de la famille des langues afro-asiatiques.
Autrefois, leur alphabet était le Tifinaghe, encore utilisé par les
Touaregs.
MEDGHASSEN |
Les
Berbères constituent donc une mosaïque de peuples de l'Égypte au
Maroc, se caractérisant par des relations linguistiques, culturelles
et ethniques. On distingue plusieurs formes de langues berbères :
Chaoui – Soussi – Rifain – Kabyle – chenoui – Mozabite –
Tamasheq - Nafoussi... Sont les plus importantes variétés de la
langue amazighe (en amazighe : Tutlayt Tamaziɣt). À travers
l’histoire, les Berbères et leurs langues ont connu des influences
Romaines – Puniques – Arabes - Turques ou encore Françaises, ce
qui fait que de nos jours, sont appelés officiellement « Berbères »,
les ethnies du Maghreb parlant, se considérant et se réclamant
Berbères... Cependant le terme berbère est un exonyme qui n'est pas
forcément reconnu par certains berbèrophones qui lui préfèrent
les variantes du terme Amazighe (pl. Imazighen). Selon Charles-Robert
Ageron, « dans l’usage courant, qui continue la tradition
arabe, on appelle Berbères l’ensemble des populations du Maghreb.
L'équivalent
en berbère est Imazighen (Imaziγen), pluriel de amazigh, dont
l'étymologie n'est pas connue avec certitude. Selon une version
fréquente, il a le sens d'« Homme libre ». Cependant,
l'utilisation actuelle du verbe « Zegh » (se rebeller,
sévir) dans certains dialectes, figuig par exemple, pourrait faire
penser plutôt au mot rebelle. Une rébellion néanmoins organisée,
vue le rattachement du préfixe /m/ au verbe, ce qui donnerait
« mzegh » comme racine.
DEIR AS SURIANI |
Ce
dernier radical est synonyme de se rebeller en compagnie de quelqu'un
(en groupe). Il y a encore dans la même ville le verbe m-n-zegh
formé du radical (Zegh) et de la combinaison de deux préfixes /m/
et /n/ qui lui, veut dire rouspéter, être récalcitrant, et/ou ne
pas se conformer aux ordres.
Cependant,
d'après Ibn Hazm et Ibn Khaldoun, le mot Amazigh désigne le
patriarche du peuple Berbère, dans la généalogie établie par ces
2 historiens.
Le
terme amazigh/imazighen a été perdu chez certaines ethnies Berbères
mais est resté présent chez les Berbères au Maroc et en Algérie.
L'utilisation de ce terme a été ravivée à partir des années 1940
avec l'émergence du mouvement berbériste Kabyle. Ces termes, et
leurs néologismes, se sont généralisés et ont été adoptés par
l'« Académie Berbère » et l'« Institut royal de
la culture Amazighe » au Maghreb.
La
déformation des noms Berbères par les auteurs arabes ont rendu
méconnaissable même aux berbérisants actuels le nom même par
lequel ils identifient leur pays et leur langue. Les banû-Mezghenna
que l'on retrouve mentionné chez Ibn Khaldûn n'est que la
transcription arabe du mot imazighan qui désignait à l'origine la
nation Berbère installée au nord du pays et qui finit par se
généraliser à l'ensemble des Berbères.
Or
c'est bien au nord de l'Algérie actuelle qu'Hérodote situe la tribu
des Maces ou Mazices (selon Hécatée son maître) deux termes que
les berbérisants modernes ont identifiés comme des traces
lointaines du nom imazighan.
Il
faut prendre l'habitude et le réflexe de penser à re-berbériser
les noms berbères arabisés. En particulier ceux qui se terminent
par un -a, représentant le pluriel en arabe. Ainsi Nefoussa (Nefusa)
n'est autre que Infussen - Zenata est Iznaten - Masmouda est
imasmuden - Sanhadja est isanhajen - Maghrawa est imaghriwan - etc...
La
lettre Z du tifinagh, le aza ou yaz, représente l'« homme
libre » — amazigh en berbère, imazighen au pluriel —, nom
que se donnent les Berbères. Il est actuellement présent sur le
drapeau Berbère officialisé en 1998 pour symboliser le peuple
Amazigh.
JUBA I |
La
question de l’origine des Berbères s’est posée tout au long de
l’histoire de l’Afrique du Nord. Selon les récits de
l'Antiquité, notamment Hérodote (v. -484 -425 avant notre ère)
dans son écrit L'Enquête (en grec ancien Ἱστορίαι /
Historíai), relatant les informations collectées pendant ses
voyages en Afrique du Nord, les Libyens (terme générique pour
Nord-Africains) se disent descendre des Troyens. Il les place dans la
partie septentrionale de l'Afrique, dans les montagnes de l’Atlas
(Enquête, IV, 184-185). Par ailleurs, toujours selon le livre
d’Hérodote, le terme de « Maxies » est utilisé par
les Africains pour se dénommer. Hérodote compte parmi eux les
« Atlantes ».
Diodore
de Sicile aussi a consacré plusieurs paragraphes de son Livre Trois
(LIV-LV) à un peuple d’« Atlantes » qu’il situe « à
l’'extrémité de l'Afrique » et qu’il présente comme
« arrivé à un assez haut degré de puissance et de
civilisation ».
Il
place leur histoire aux temps légendaires de la mythologie et y voit
l’origine de nombreux dieux, par ailleurs ces « Atlantes »
doivent faire face à leurs « voisins » les « Gorgones »
et sont vaincus par les « Amazones ».
TOMBEAU DE LA CHRÉTIENNE |
Pour
Maurice Euzennat, même si l’on peut rapporter phonétiquement les
noms grecs d’« Amazones » et de « Gorgones »
aux mots Imazighen et Garamantes, ce voisinage des « Atlantes »
avec les « Gorgones » et les « Amazones »
montre surtout que l’on est dans le domaine de la légende, dans
une description de peuples irréels, loin d’une connaissance
véritable de l’extrémité ouest de l’Afrique.
Au
Moyen Âge, les thèses s’appuient sur des récits bibliques et sur
des références historiques comme Ibn Khaldoun : Elles donnent
alors à ce peuple une origine sémitique.
Aux
XIXe et XXe siècles, plusieurs auteurs lui attribuent une
origine Européenne et Nordique.
Actuellement,
plusieurs études – génétiques, anthropologiques et linguistiques
– sont menées : Des datations au carbone 14 sur d'anciens
fossiles, des tests génétiques sur les populations modernes, mais
aussi sur des ossements, et enfin des études comparatives entre la
langue berbère avec les autres langues sont les moyens utilisés.
Ces études génétiques ainsi que les écrits d'historiens tels que
Gabriel Camps et Charles-André Julien tendent à prouver que les
Nord-Africains actuels (arabophones comme berbérophones) descendent
essentiellement des Berbères.
Le
chromosome Y est transmis de père en fils, l'étude des
polymorphismes présents permet de suivre la lignée mâle –
directe – d'une famille, d'une ethnie ou d'une espèce.
LES RUINES DE CARTHAGES |
La
majorité des haplogroupes masculin des Nord-Africains berbérophones
et arabophones sont E1b1b (40 % à 80 %)22 et J (20 %
à 40 %) d'origine majoritairement néolithique.
L'haplogroupe
R1b (M269), présent surtout en Europe de l'Ouest arrive ensuite avec
des fréquences entre 0 et 15 % selon les régions. Un
sous-groupe particulier de l'haplogroupe E1b1b, l'haplogroupe E1b1b1b
caractérisé par le marqueur M81, est très fréquent chez les
Berbères et voit sa fréquence décroître d'ouest en est. Son
origine est l'haplogroupe E1b1b de l'est qui date de 10 000 ans.
L'ADN
mitochondrial étant exclusivement transmis par les femmes à leurs
enfants, son étude génétique permet de suivre la lignée
maternelle – directe – d'une famille, d'une ethnie ou d'une
espèce. La majorité des Berbères ont un ADN mitochondrial
d'origine Ouest-Eurasienne. La lignée maternelle directe des
Berbères la plus ancienne date du paléolithique (30 000 ans
avant notre ère) représentée par l'haplogroupe U6 (d'origine
Ouest-Eurasienne). Cet haplogroupe est spécifique aux Berbères et
sa fréquence s'accroît quand on va à l'ouest. Selon une étude
génétique réalisée en 2010, les populations d'Afrique du Nord
descendent en partie, du côté maternel, de migrants de la péninsule
Ibérique arrivés il y a environ 8 000/9 000 ans.
L'ADN
autosomal permet de déterminer l'affinité génétique de certaines
populations humaines par rapport à d'autres. À l'exception des
Touaregs, la majorité des Berbères sont génétiquement plus
proches des Européens et des Moyen-Orientaux que des autres
populations humaines – les Touaregs se situant dans une position
intermédiaire entre les populations subsahariennes et le reste des
Berbères.
D'après
une étude récente de Adams et al. en 2008 Une nouvelle étude parue
en 2012 utilisant 730 000 polymorphisme nucléotidique de l'ADN
autosomal montre une différence entre les populations
nord-africaines, celles du Proche-Orient et sub-saharienne. Les
populations Nord-Africaines possèdent ainsi un haplotype distinctif
dont l’apparition a été estimé entre 18 000 et 38 000
ans lors d'une divergence puis d'une isolation. Dans cette étude
comparative, de toutes les populations Nord-Africaines, les Tunisiens
Berbères sont les seuls à ne posséder aucun apport génétique
Sub-Saharien ou Européen, l'apport D'ADN arabe similaire aux Qataris
est également plus faible, faisant d'eux la population montrant le
plus haut taux de cet haplotype Nord-Africain distinctif, ce qui
pourrait être le fruit d'une forte endogamie. L'apport d'ADN
autosomal arabe similaire aux Qataris utilisé dans cette étude est
bien présent chez tous les Nord-Africains, à l'exception des
Tunisiens précédemment cités, s’amenuisant selon un axe
est-ouest.
La
présence D'ADN Européen chez les Nord-Africains tels que les
Marocains ou les Algériens varie atteignant au maximum 25 % et
est semblable aux populations Méditerranéenne d’Europe du Sud
comme les Basques et les Toscans utilisés dans cette étude.
D'après
une croyance populaire, les Vandales d'Europe du Nord seraient à
l'origine du phenotype plus clair chez les Berbères : yeux
bleus et cheveux blonds. Les multiples études ci-dessus sur l'ADN Y,
mitochondrial et autosomal, prouvent que l’héritage génétique
des Vandales chez les Berbères est inexistant
Au
Paléolithique, vivait l'homme de Taforalt et celui d'Afalou :
ils sont de type « cromagnoïde ». Des tests génétiques
sur les squelettes de Taforalt ont confirmé l'origine
Ouest-Eurasienne de ce type anthropologique.
Au
Néolithique, selon M.C. Chamla, l'Afalou est remplacé par le
Capsien de type « Méditerranoïde » venant de l'est de
la Tunisie. La culture Capsienne est souvent décrite comme
proto-Berbère.
Les
langues berbères (la langue amazighe) appartiennent à la famille
des langues chamito-sémitiques (langues sémitiques, amharique,
copte, langues tchadiques…).
JUBA II |
La
majorité des linguistes sont arrivés à la conclusion que
l’afro-asiatique vient d’Afrique Orientale. Le proto-afrasien
(afro-asiatique) remonte à 10 000 ans selon certains et
17 000 ans selon d’autres.
Salluste
y a consacré les chapitres XVII et XIX de son ouvrage La Guerre de
Jugurtha à une digression sur le pays de l'Afrique du Nord et ses
habitants, d'après les traditions Numides et les livres Puniques du
roi Hiempsal II. Après une description du pays – limites, climat,
faune et flore –, l'historien présente les Gétules et les Libyens
comme les premiers habitants de l'Afrique, « rudes, grossiers,
nourris de la chair des fauves, mangeant de l'herbe comme des
bêtes. »
Le
demi-dieu Hercule meurt en Espagne selon la « croyance
africaine », et son armée composée de divers peuples se
démantèle. Les Mèdes, les Perses, les Arméniens de son armée
passent par bateau en Afrique et s'établissent sur la côte.
Les
Perses s'établissent à l'ouest, « plus près de l'Océan »,
habitant dans les coques renversées de leurs bateaux, faute de
matériel de construction. Ils s'allient par mariage avec les
Gétules. Conduits à se déplacer sans cesse, ils se donnent le nom
de « Nomades » (Numides). Salluste tient pour preuve de
ce récit les habitations des paysans Numides, rappelant celles des
coques renversées de l'armée d'Hercule.
Un
Maure, par Jean-Léon Gérôme
Les
Mèdes et les Arméniens s'unissent aux Libyens. Ils « bâtissent
des places fortes » et « pratiquent des échanges
commerciaux avec l'Espagne ». Altérant le nom des Mèdes, les
Libyens indigènes se sont mis à les appeler Maures. Par la suite,
les Perses et les Gétules grandissent en puissance et s'installent à
l'ouest de Carthage sous le nom de Numides. Enfin, ils annexent la
Libye. La presque totalité du nord de l'Afrique est annexée par les
Numides, « les vaincus se fondent avec les vainqueurs, qui leur
donnent leur nom de Numides ».
Ibn
Khaldoun (1332-1406) fait remonter l'origine des Berbères à Mazigh
fils de Canaan. D'après lui, ils descendent de Canaan, fils de Cham.
Ibn Khaldoun fait une étude comparative des différents
généalogistes Arabes et Berbères existant bien avant lui et tire
sa propre analyse sur l'origine des Berbères. Dans son livre sur
l'Histoire des Berbères, Ibn Khaldoun cite presque tous les travaux
déjà faits sur la généalogie ancienne. Ibn Khaldoun désigne 2
grandes familles : Madghis (Medghassen) et Barnis.
MECHTA EL ARBI |
À
propos de ces traditions, Yves Modéran a fait observer :
« Issue d’un genre littéraire spécifique, le récit
mythique et généalogique, l’évocation d’un ancien mouvement
des Berbères de l’est vers l’ouest, explicitement rapportée à
l’ensemble de ce peuple, et non à telle ou telle tribu connue à
l’époque Byzantine, est toujours repoussée par les auteurs arabes
dans des temps extrêmement éloignés, définis par une chronologie
biblique (ou coranique, si l’on préfère). Et elle s’avère
surtout, dans presque tous les cas connus, reprise de traditions
juives ou chrétiennes bien antérieures au Bas-Empire Romain, avec
seulement des corrections destinées à actualiser le mythe et à le
rendre ainsi fonctionnel, capable de fournir des explications aux
hommes du Moyen Âge sur la situation des Berbères de leur propre
époque. ».
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583
— Wikipédia
https://fr.wikipedia.org/wiki/583
Cette
page concerne l'année 583 du calendrier julien. ... Les Berbères
dévastent le pays de Scétè (Wadi Natrun en Égypte) en 583-584.
Premier voyage du ...
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22/10/15
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